Nombre total de pages vues

12/31/2017

Tiaret : Le moudjahid Si Djillani Hadj Hebib tire sa révérence

Le moudjahid Si Djillani Hebib est décédé, samedi dernier, à l’âgé de 92 ans. «Il était membre de l’Organisation spéciale (OS), un citoyen modeste qui a terminé sa vie écarté de la politique depuis qu’il s’est lié au MDA (Mouvement démocratique algérien) présidé par Ahmed Ben Bella, un parti né dans le sillage de l’ouverture démocratique au début des années 1990 et surtout de son rejet du coup d’Etat fomenté par Boumediène et certains clans en 1965 contre Ben Bella», témoigne le président de l’association du 8 Mai 1945.
Militant du PPA/MTLD, en compagnie des colonels Youssef Khatib, Ahmed Hallouz, Kerdjou Bensaâda et Saïd Ould Brahim, entre autres, Si Hebib a intégré les scouts et a été parmi les rares militants qui ont organisé, puis défilé, le 1er mai 1945 à Tiaret, quelques jours avant les massacres de Guelma, Sétif et Kherrata.
Le défunt a été condamné par le tribunal militaire d’Oran pour son activisme dans l’OS, dans le prolongement de son démantèlement, à l’aube des années 1950. Il a ensuite rejoint le FLN et intégré le maquis. A l’indépendance, il fut le premier mouhafedh FLN de Tiaret de 1962 à 1965.
Au lendemain de son retour en Algérie, Ahmed Ben Bella lui a d’ailleurs rendu visite chez lui à Tiaret. Le défunt est décédé dans sa modeste demeure au cœur de la ville de Tiaret. Si Djillani Hebib n’a pas eu les égards qu’il mérite, vu son long combat pour le recouvrement de notre indépendance. Il s’est contenté de vivre humblement avec ses concitoyens en étant fortement attaché au mouvement de libération nationale comme en témoignent les nombreuses photos qui ornent son café «Le Central», où viennent se remémorer les Tiarétis les souvenirs. Paix à son âme.                                         
Fawzi Amellal

TISSEMSILT- Bilan 2017 : il rèste beaucoup a faire malgré les améliorations

Quel bilan tirer de l'année 2017 dans la wilaya de Tissemsilt ? 

Certes, le développement de la wilaya a repris des couleurs, mais l’année qui s’achève a été aussi marquée par des événements et autres évolutions plus préoccupants qu’attirants. Des élus et des responsables aux abonnés absents, des exemples de misère, de détresse qui avaient fait surface sur la scène locale, de la neige à gogo en début d’année, dévastant foyers et moyens de subsistance des populations. 
Retour sur l’année 2017 en quelques points : 
On disait de l’actuel wali que son acharnement et son obstination au travail ont été payants, dans la mesure où il a été derrière la réalisation de plusieurs projets importants et structurants, permettant ainsi l’attractivité et à même de booster l’investissement on peut citer : le projet de l’extension du centre universitaire (travaux en cours), l’activation des travaux de la ligne de Chemin de Fer (travaux en cours),  un programme colossal d’habitat qui a beaucoup atténué la tension qui s’exerçait sur le logement social locatif, lequel, d’ailleurs a vu naître de nouvelles cités à la sortie des villes sans pour autant occulter la modernisation du réseau routier de la wilaya (en béton bitumineux) et le désenclavement des localités enclavées pour ne citer que celles-ci. 
D’autres ont constaté, que la wilaya a connu des transformations notables sous la conduite de M.Abdelkader Benmessaoud et plus particulièrement en ce qui concerne les aménagements et la viabilisation urbaine, ayant permis en quelque sorte, l’amélioration du cadre de vie des citoyens, ainsi que le raccordement de presque toutes les localités de la wilaya, au réseau du gaz de ville et de l’eau potable, ramenant ainsi le taux de la wilaya en matière de raccordement au réseau du gaz de ville à plus de 90% avec un niveau appréciable pour l’eau. 
Dans le volet des travaux publics, les travaux du dédoublement de la RN 14 : Khemis Meliana-Tiaret en passant par Tissemsilt sur 158 Kms sont toujours en cours ainsi que le dédoublement de la RN 19 : Tenes- Tissemsilt, en passant par Chlef sur 166 Kms.  
Les trois (03) zones d’activités, totalisant 21 ha, implantées à Tissemsilt , Teniet El Had et Khemisti ont vu une grande dynamique pour cette année avec le lancement de plusieurs projets privés dans différents secteurs de développement. Notons que, les secteurs de l’hydraulique, de l’énergie et de la jeunesse ne sont pas en reste du bilan du wali, puisqu’ils ont été renforcés par de nouvelles réalisations. 
La création de ces zones dans la wilaya de Tissemsilt avait permis de constituer un portefeuille foncier pour les industriels qui se sont installés pour activer dans la wilaya. La mise à niveau du secteur de l’investissement reste un objectif primordial pour la wilaya, son efficacité sera concrétisée par une meilleure programmation dans le cadre du prochain plan quinquennal (2015-2019) et ce en rapport avec le schéma national d’aménagement du territoire (SNAT) et le plan sectoriel (Industrie). 
Dans ce cadre, il y a lieu de se pencher beaucoup plus sur : Un développement durable et intègre, notamment dans les zones des montagnes, aussi sur l’initiation des projets d’investissement pour la valorisation des gisements de matières premières par l’implantation d’unités PME/PMI.  
La valorisation du potentiel touristique mais, malheureusement tout cela sans pouvoir réussir ce challenge pour que l’industrie ait la place qui lui sied dans la Wilaya eu égard aux énormes potentialités pour la création de richesses, d’emplois durables, donc un développement durable. Pour ce qui est du foncier agricole, c’est tout simplement la catastrophe, les superficies agricoles au niveau de Tissemsilt ont perdu du terrain de plus en plus devant l’engagement de certains responsables locaux dans des projets qu’ils jugent d’intérêt public. 
Le secteur de la santé quant à lui, vient de bénéficier en 2017 de six nouvelles ambulances dont 04 SAMU et 02 autres médicalisées. Peu satisfait des indicateurs financiers du 1er semestre et relativement du 2 eme, le wali avait décidé de doubler le taux de consommation par rapport aux engagements comptables qui s'élevaient à (51, 48% pour les PSD et 100% pour les PCD). 
Les principales directions consommatrices sont: la direction des Travaux Publics (taux de 37% par rapport aux engagements du secteur), la direction des Equipements publics (48, 86%), la direction de la Santé et de la Population (56,86%), la DRE (70,15%) et la DFP (62,87%),  la direction de l'Education a consommé (28,09%),la DAL a consommé (32,75%), la DJS a consommé (35,66%), la DUAC a consommé (39,90%), la Direction des Transports a consommé( 47,36%). la direction de l'Environnement a consommé  (46,86%) etc…

A.Ould El Hadri

stade de proximité nouveaux a Tiaret : Les premières pluies dévoilent des malfaçons


Pourtant inauguré tout récemment à la cité «Cadat», au cœur de la ville, le stade de proximité gorgé de flaques d’eau a fait exploser la Toile ces deux derniers jours. Des commentaires acerbes pour dire «le peu de sérieux dont font preuve certains artisans à qui on confie des projets d’équipements destinés aux jeunes». La situation reste préoccupante, d’autant que Tiaret n’a pas connu de grosses averses ni de bourrasques pour voir un stade flambant neuf trempé d’eau. Au-delà du constat amer que font les uns et les autres, «l’APC devra se réunir et prendre les mesures qui s’imposent», dira le secrétaire général de l’APC.
Une APC, maître de l’ouvrage qui allait dans un futur proche lancer pas moins de huit terrains du genre sur le territoire de la commune de Tiaret, avons-nous appris de la même source, qui ajoute que «si problème il y a, ça concerne le drainage du terrain». Un drainage qui ne semble pas avoir obéi aux normes techniques en vigueur tant l’entreprise de réalisation ne cumule pas une longue expérience en la matière. Cela intervient dans un contexte local lié à la reprise projetée de la pelouse du stade Kaïd Ahmed relevant du parc omnisports du même nom. Une vive polémique agite la vox-populi sur l’opportunité ou non de placer du gazon synthétique en lieu et place du gazon naturel de ce stade réalisé en 1987. Bien que la question n’ait pas encore été tranchée, le chef de l’exécutif s’est montré attentif aux uns et aux autres et semble privilégier des solutions concertées et adaptées à chaque projet comme il n’a cessé de le ressasser.

 
Fawzi Amellal

12/30/2017

Ain kermès : La pluie et les tracas



Même si tout le monde avait souhaité fortement une pluie abondante au cours de cet hiver, nombreux sont ceux qui trouvent de grandes difficultés à se déplacer d'un endroit à un autre pour peu que la pluie tombe un peu dense. 

En effet, dans de nombreuses villes et villages, ils n'existent pas même si des travaux récents ont été effectués, concernant les trottoirs et les routes mais, souvent, les concepteurs ‘oublient' ces avaloirs qui rendent d'énormes services lorsque la pluie tombe car ils permettent à l'eau de ruissellement de pénétrer dans les égouts et évitent d'inonder les rues et les passages. 

Hier matin, dans diverses régions et endroits de la Daira Ain kermès , les piétons ont éprouvé d'énormes difficultés à se déplacer car l'eau de pluie avait inondé plusieurs endroits, charriant toutes sortes de détritus, de la boue et même de grosses pierres. 

Certaines rues sont devenues de véritables rivières où l'eau dévalait les pentes en grondant, obligeant les piétons et les voitures à slalomer pour éviter les ornières devenues invisibles car remplies d'eau. 
Pourtant, il aurait suffi de réaliser des avaloirs d'orage assez nombreux pour éviter ces désagréments qui peuvent causer des dommages sérieux aux habitations et à l'infrastructure routière déjà mal faite et en mauvais état. 
Les nouveaux élus locaux ont du pain sur la planche s'ils veulent garantir à leurs électeurs une vie décente du moins en ce qui concerne ces aléas facilement évitables quand on s'y prend assez tôt. 

12/29/2017

Tiaret lance une Alert SOS : Les terres agricoles sous la menace des danger du béton



L'état de la wilaya de Tiaret n'échappe pas au sacrifice de milliers de terres fertiles au profit des projets urbains et industriels, et dont le tissu n'arrive même pas à se matérialiser. Il y a réellement une absence d'une politique de planification et d'une vision cohérente qui garantirait l'équilibre cohérent entre la stratégie du développement urbanistique et la politique de l'agriculture. 
Nous constatons que des terres agricoles arables sont sacrifiées pour des projets évoqués d'utilité publique, urbanistique, économique et industrielle. 
Entre temps s'ensuit l'ampleur du démembrement des terres agricoles et des occupations illégales de leurs surfaces, sans aucun doute, et la perte de grandes superficies de terres agricoles fertiles. 

Au moment où l'urgence est dans leur sauvegarde, afin de garantir le développement économique, et la sécurité alimentaire. 
Dont, l'indépendance requiert des mesures fermes pour protéger les ressources agricoles. D'ailleurs, le secrétaire général de l'Union nationale des paysans algériens (UNPA), Mohamed Alioui a déclaré depuis peu que «les terres agricoles constituent une ligne rouge à ne pas dépasser, car elles font partie du domaine de l'Etat et doivent, de ce fait, être préservées de toutes formes d'agression. 

La concession des terres se fait dans un cadre constitutionnel, et si leur exploitation n'est pas aisée pour divers motifs, elles doivent servir à d'autres activités agricoles (pépinières, chambres froides et autres)…» Il a soutenu également que «Le ministre de la Justice -Garde des sceaux a instruit les procureurs généraux d'introduire des poursuites judiciaires à l'encontre de tous ceux exploitant des terres agricoles à des fins non agricoles, un acte rejeté par la Constitution, sachant que les terres agricoles bénéficient de la protection du Président de la République» C'est dire, la menace qui perdure à cause de l'avancée effrayante du béton qui est très observée, et en même temps, cette dérive effrénée se fait contre les lois dites dissuasives. 
Car, nous constatons tristement que des terres agricoles arables sont soldées et envahies par le béton. 

Ainsi, les terres agricoles de la wilaya de Tiaret n'échappent pas à cette forme de désintégration. Plusieurs projets dont certains ne sont pas porteurs de création de richesses, mais ont nécessité des centaines d'hectares sans valeur ajoutée. 
Pourtant, il est question de la préservation pressante des terres cultivables, qui continuent encore de se réduire de plus en plus, à une cadence impressionnante. Une situation qui interpelle vivement, à fortiori, quand les autorités ont clairement précisé que «la sécurité alimentaire de l'Algérien est menacée, et que cette dernière est entièrement liée à la préservation des terres agricoles.» 

12/28/2017

Cheikh Amoud, il avait retardé l’avancée des troupes coloniales dans le grand sud Algerien


L’association Machaâl Echahid, et le quotidien El Moudjahid, ont commémoré, hier à Djanet, le centenaire de la mort du combattant cheikh Amoud.
« Amoud est un nationaliste de la première heure qui a combattu la France avec bravoure et une audace sans égal », a rappelé le directeur du centre national des archives, Abdelmadjid Chikhi, observant  qu’il a combattu la France même en dehors de frontières algériennes, notamment en Libye. L’historien Mohamed Lahcene Zeghidi a souligné que la France était consciente que la colonisation de  l’Algérie lui ouvrait la voie royale pour la  domination de  l’Afrique. Pour y parvenir,  « elle envoyait  des expéditions sur le terrain au nom de la science. Ces missions  avaient  pour objectif principal l’identification des voies de circulation, pour préparer le terrain à l’invasion militaire », a précisé l’historien, citant les conventions signées en 1862 entre l’administration coloniale et  les représentants des habitants de la région pour faciliter et sécuriser la circulation et le transport de marchandises.  Pour lui, c’est une manière pour la France d’instaurer sa mainmise  sur la région de Djanet et delà le grand sud. Mais c’était sans compter sur la volonté et la détermination des hommes de la région sous la direction du cheikh Amoud, véritable artisan de la bataille de Djanet, qui a su déjouer toutes les stratégies de la France.  D’ailleurs, l’armée coloniale a été  surprise par cette  résistance. A l’instar de l’émir Abdelkader,   Amoud était  à la fois un leader, un sage et un savant  aimant la science et les gens de la science.  Il s’est révélé par la suite un véritable génie de la tactique militaire  face à une machine de guerre supérieure en nombre et en équipements.
Zeghidi a mis en avant l’état d’esprit du Cheik qui croyait que ce qui a été pris par la force ne peut être restitué que par la force.  Parmi ses plus importantes batailles contre les français, figure celle de Bir El Ghrama en 1881 au cours de laquelle l'officier Flatters a été tué ainsi que la bataille de Djanet en 1909, auxquelles il faut ajouter d'autres batailles à Aïn Salah, Tamanrasset et Aïn Imjen en 1916. Conséquence : l’avancée des troupes française a été retardée de vingt ans.
Lundi dernier, l’Association Machaal Echahid a  concocté, pour clôturer le centenaire de la mort du  combattant, un programme riche et entre conférences et activités sportives.  Une course  de dromadaires, une activité très réputé dans la région, a été organisée à cet effet. Des médailles et des trophées ont été remis aux vainqueurs. A l’issue de la conférence, l’association a honoré des membres de  la famille de cheikh Amoud.
A.H

Tiaret 2018 : Yennayer sera journée de fète Natioanl chômée et payée


Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a annoncé, mercredi lors de la réunion du Conseil des ministres, sa décision de consacrer Yennayer journée chômée et payée dès le 12 janvier 2018. 
Le chef de l'Etat "a enjoint au gouvernement de ne ménager aucun effort pour la généralisation de l'enseignement et de l'usage de tamazight, conformément à la lettre et à l'esprit de la Constitution. Le président de la République a également chargé le gouvernement d'accélérer la préparation du projet de Loi organique portant création d'une Académie algérienne de la langue amazighe", indique un communiqué rendu public à l'issue du Conseil des ministres. "Dans le même esprit, et en présentant ses meilleurs vœux au peuple algérien à la veille de l'année 2018, le Président Abdelaziz Bouteflika a annoncé sa décision de consacrer Yennayer journée chômée et payée dès le 12 janvier prochain, le gouvernement étant chargé de prendre les dispositions appropriées à cet effet". "Cette mesure comme toutes celles déjà prises au profit de notre identité nationale dans sa triple composante islamique, arabe et amazighe, confortera l'unité et la stabilité nationales, alors que des défis multiples internes et régionaux nous interpellent", a souligné le Président Bouteflika

12/27/2017

CONCOURS DU BUS DE TRANSPORT LE PLUS PROPRE À TIARET 2018/2019




Les services de sûreté de la wilaya de Tiaret ont lancé, dernièrement en collaboration avec la radio locale de TIARET, un concours du bus de transport le plus propre, a-t-on appris de la cellule de communication et des relations publiques de ce corps de sécurité.

Ce concours prendra en considération la tenue vestimentaire du chauffeur et du receveur du bus, le comportement avec les clients, l’hygiène et l’entretien du bus et le respect du code la route.

Cette première initiative du genre au niveau de la wilaya vise à améliorer les prestations des transporteurs en commun avec la contribution des acteurs et de la société civile en vue d’atteindre l’objectif escompté celui de donner une meilleure image de la ville de Tiaret .

Ce concours a aussi pour objectifs d’encourager la concurrence positive entre transporteurs et de contribuer à réduire les accidents de la circulation.

Ce concours sera ponctué par la remise de diplômes d’honneur aux lauréats lors d’une cérémonie qui se tiendra au siège de la radio locale de Tiaret  le 19 mars en cours.

Destin de Hocine Aït Ahmed : 70 ans au service de l’Algérie





Chef historique incontesté de la Révolution de Novembre et militant aussi farouche qu’infatigable de la démocratie, le destin de Hocine Aït Ahmed s’est confondu avec celui de l’Algérie.
Issue d’une famille modeste de la Grande Kabylie, Hocine Ait Ahmed a vu le jour le 20 août 1926 à Ait Yahia dans la daïra de Aïn El Hammam, wilaya de Tizi Ouzou. Agé d’à peine 19 ans, le jeune lycéen est déjà un leader dans sa région natale de Aïn El Hammam. 
L’apprenti révolutionnaire décide d’arrêter les études, après avoir décroché une première partie du baccalauréat au Lycée de Ben Aknoun, et se consacre entièrement à la politique, chez lui en Haute Kabylie. Radical depuis les massacres du 8 Mai 1945, il se trace l’objectif de pousser le PPA, qu’il a rejoint à Alger dès 1942, vers l’option d’une lutte armée. En février 1947, Hocine Aït Ahmed propose la création d’une Organisation spéciale (OS). 
Cette organisation paramilitaire est dirigée par Mohammed Belouizdad, secondé par Aït Ahmed. Ce dernier devient, en outre, membre du comité central (CC) et du bureau politique (BP). En novembre 1947, Madjid, de son nom de guerre, prend la tête de l’OS, en succédant à Belouizdad, gravement malade. 
Dans ce cadre, le chef national de l’OS organise l’attaque de la Grande-Poste d’Oran, conjointement avec le chef régional de l’Oranie, un certain Ahmed Ben Bella. Grâce à la planification des deux hommes, un commando de l’OS passe à l’action le 5 avril 1949. Sur le plan politique, le Mtld est au bord de l’éclatement. Les autorités coloniales découvrent l’OS et arrêtent des centaines de militants. En octobre 1951, il est exfiltré d’Alger dans un bateau, en partance vers Marseille. En janvier 1953, il prend part à la première conférence des partis socialistes asiatiques à Rangoon (Birmanie). Il profite de ce voyage pour se rendre au Pakistan, en Inde et en Indonésie pour créer des comités de soutien à l’autodétermination du peuple algérien.Le 1er Novembre 1954, Aït Ahmed, Khider et Ben Bella étaient au Caire pour rendre publique la proclamation du Front de libération nationale (FLN). 
En avril 1955, Hocine Aït Ahmed conduit une délégation algérienne à l’historique Conférence de Bandung. Au début de l’année 1956, Aït Ahmed et son compagnon M’hamed Yazid réussiront à ouvrir un bureau du FLN auprès des Nations unies à New York. Le 22 octobre 1956, l’avion d’Air Atlas, à destination de Tunis, a été détourné vers Alger avec à son bord cinq chefs du FLN: Aït Ahmed, Ben Bella, Boudiaf, Khider et Lacheraf. A la signature des accords d’Evian, le 19 mars 1962, tous les prisonniers politiques ont été libérés. Si El Hocine démissionna de toutes les instances révolutionnaires, fin juillet.
Lors d’un meeting populaire organisé au centre-ville de Tizi Ouzou, le 29 septembre 1963, Aït Ahmed et le colonel Oulhadj proclament officiellement la création du Front des forces socialistes (FFS) qui privilégiait une résistance politique, sans négliger pour autant la voie militaire défensive. Il a été arrêté à Aïn El Hammam, en octobre 1964 en compagnie d’Ali Mécili. Le chef du FFS est emprisonné à Lambèse (Batna) puis à la prison d’El Harrach. Condamné à mort, il bénéficie d’une grâce présidentielle en 1965 et s’évade le 1er mai 1966, il se fait la belle. Exilé en Suisse, il se consacre aux études de droit. Ce sont les jeunes militants du FFS comme Rachid Halet, Saïd Khellil, Djamel Zenati, Saïd Sadi, Ferhat M’henni, etc., qui ont mené la révolte du 20 Avril 1980, communément appelée «Printemps berbère». 
Cinq ans plus tard, Hocine Aït Ahmed accepte de se réconcilier avec Ahmed Ben Bella. Les deux frères-ennemis animent ensemble la conférence de Londres, le 16 décembre 1985. Hocine Aït Ahmed rentre à Alger le 15 décembre 1989. Il est reçu à l’aéroport en héros national par des milliers de personnes. Le plus vieux parti d’opposition décide de prendre part aux élections législatives, prévues en juin et reportées au mois de décembre. Au premier tour de ces élections, le 26 décembre 1991, le FIS dissous remporte la majorité des sièges. Le FFS arrive en deuxième position avec 25 sièges. Après la démission de Chadli, le 9 janvier 1992, il dénonce «un coup d’Etat». Depuis l’assassinat de Boudiaf, un contexte de guerre civile règne en Algérie. Dans ces conditions délétères, le FFS organise la rencontre de Sant’ Egidio (Italie), le 13 janvier 1995. La dernière tentative personnelle d’Aït Ahmed de bâtir un projet de consensus national remonte à septembre 2007. Il a initié une alliance politique avec Abdelhamid Mehri et Mouloud Hamrouche, baptisée l’«Initiative des trois». Son objectif était de trouver une sortie de crise consensuelle.
Cérémonie de recueillement au FFS
Le Front des Forces socialistes organise un recueillement commémoratif du 2ème anniversaire du décès de son président fondateur, feu Hocine Ait -Ahmed, aujourd’hui, devant sa tombe à Ath Ahmed à la commune d’Ait Yahia à partir de 9h00.
Les ossements de son père rapatriés de Tunisie
Dans la plus stricte intimité familiale, les ossements du père du défunt Hocine Aït Ahmed ont été rapatriés, il y a quelques jours de Tunisie pour être ré inhumés aux côtés de son fils, dans son village natal, Aït Yahia dans la commune de Aïn El Hammam à Tizi Ouzou. Le père de Hocine Ait Ahmed est mort et enterré en Tunisie en 1958.

12/26/2017

GESTION DE LA VILLE DE AIN KERMES Beaucoup reste à faire



Alors que la ville ne cesse de prendre de l’ampleur, en raison de son extension remarquable, à la faveur des divers programmes de développement (quinquennal, complémentaire et autres), avec aussi une croissance de la population, situation qui nécessite des mesures d’accompagnement pour pouvoir maîtriser la gestion de la ville. 
Le chef-lieu de la Daira de Ain kermès continue malheureusement à faire les frais d’une gestion archaïque, incompatible avec son expansion urbanistique enregistrée ces dernières années. 
Sinon comment expliquer que la ville n’arrive toujours pas, depuis plusieurs années, à se débarrasser de ses ordures et déchets jonchant les chaussées et garnissant certains lieux et cités périphériques. Pis, la prise en charge des poubelles est plutôt synonyme de risques de pathologies, en raison des moyens archaïques utilisés pour le transport et le transfert des déchets vers le CET, en l’occurrence la remorque tractée, sans filet empêchant la dispersion des déchets. 
N’a-t-on pas vu combien de fois lors du passage à grande vitesse du tracteur ou camion en question la remorque laissant tomber des ordures sur la chaussée ? 
D’autre part, les citoyens ont apprécié la mise en service des bus (bleus) de l’entreprise transport urbain .depuis quelques temps, qui a atténué quelque peu leur calvaire, d’autant plus que les dessertes sont nombreuses et adaptées.
Cependant l’absence d'une station de transport et les arrêts spéciaux pour le transport urbain à travers les artères du chef-lieu de Daira Ain kermès, et même les autres agglomérations, est constatée.

12/25/2017

Ain kermès pour le logements et habitat : un nouveau cahier des charges pour 2018


Les constructeurs qu’ils soient publics ou privés sont tenus, à compter de l’année prochaine d’utiliser les produits locaux dans leurs ouvrages. Une obligation qui sera rajoutée dans les cahiers des charges. 


Les logements seront réalisés avec des matériaux de construction « de fabrication purement locale », le ministre de l’habitat qui a réaffirmé la volonté du gouvernement de poursuivre le programme logement dans toutes ses variantes affirmant que « ces derniers ne s'arrêteront pas » veillera à réduire les couts de construction et au respect des délais de livraison». Pour ce faire, et à compter de la nouvelle année, un cahier des charges organisant le secteur de la production des matériaux de construction et des différents domaines de leur emploi, sera élaboré avec la précision de fournir un travail de qualité.


Les entreprises de réalisation, trouveront également dans ledit cahier des charges toute l’aide du gouvernement qui, « œuvre à encourager par différentes voies et moyens » tout comme les producteurs locaux qui seront par ailleurs aussi « encouragés et accompagnés » afin de promouvoir le produit localement fabriqué. L’idée est de parvenir à satisfaire les besoins du marché en produit localement fabriqué et réduire des importations. Des programmes seront, avec le concours du FCE, mis en œuvre et évalués trimestriellement pour suivre sur le terrain l’exécution et déterminer « les problèmes qui entravent leur application sur le terrain ».Afin d’y parvenir et garantir une production conséquente, le ministère de l’habitat va élaborer un fichier national des fabricants dans les différents domaines d'activité.

Tiaret : Une nouvelle variété de semences d’orge produite à Sebaïne


La ferme El Barhana relevant de l’Institut technologique des grandes cultures, implantée dans la commune de Sebaïne (Tiaret) a réussi la production d’une nouvelle variété de semences d’orge au rendement supérieur, dénommée Sougueur, a-t-on appris des responsables de cette ferme.
La chef du service de soutien à la production, Mme Djazia Guerbali, a souligné que cette nouvelle variété de semence a été produite par des cadres de cette ferme qui l’ont testée durant la campagne de labours-semailles de la saison 2009-2010 dans le cadre de la coopération avec le Centre arabe des études de zones arides et semi-arides. Il s’agit d’une organisation arabe spécialisée œuvrant dans le cadre de la Ligue arabe pour unifier les efforts de la recherche scientifique et agricole. 
Ce type de semences, qualifié de produit algérien à cent pour cent, a été développé et amélioré pour devenir plus adapté à la nature du climat et à la qualité du sol de la wilaya de Tiaret. Il fait partie de la classe appelée Saïda, la seule faisant partie de 26 variétés disponibles en Algérie, à être adoptée dans cette région du Sersou, réputée pour la culture de l’orge. Les recherches, menées plus de quatre saisons durant, ont donné une production de cette nouvelle variété qui se caractérise par sa résistance aux conditions climatiques notamment à la sécheresse et aux maladies phytosanitaires qui affectent la plante d’orge. Lors de saison agricole 2012/2013, son rendement a atteint les 37 quintaux par hectare alors que celui de la classe Saïda atteignait 29 quintaux par hectare. 
Par ailleurs, la même responsable a ajouté que cette nouvelle variété a été proposée pour enregistrement au guide des semences au niveau de l’Institut national de contrôle et de certification des semences et plants d’Alger durant la saison 2013-2014. 
Elle a été certifiée à la fin du mois de novembre 2017 et intégrée au guide des semences comme variété agréée en Algérie, notamment dans les zones arides et semi-arides du pays. Sur la base de cette certification, l’opération d’intensification de la production de semences aptes à la culture a été menée par des agriculteurs de la ferme El Berhana à Sebaïne, où il est prévu la distribution de ces semences aux agriculteurs pour une large culture à partir de la prochaine saison labours-semailles en vue de réaliser un rendement abondant d’orge. 
La production d’orge a atteint, lors de la dernière saison moissons-battages dans la wilaya de Tiaret, plus de 1 115 200 quintaux sur une surface emblavée de 140.000 ha dont plus de 106 000 ha moissonnés et le reste a été endommagé par le verglas et la sécheresse.

12/24/2017

Ain kermès : Renforcement du rôle de APC dans la gestion des cantines scolaires


Devant les nombreux cas signalés d’établissements scolaires ne pouvant assurer correctement la prise en charge des élèves en matière de restauration, décision a été prise par les pouvoirs publics d’associer les collectivités locales dans la gestion de ces établissements.En effet, depuis quelques semaines déjà, les Assemblées populaires communales ont été  appelées à assurer le bon fonctionnement des cantines scolaires, à travers  la directive  qui leur a été adressée  par le ministère de l’Intérieur  et des Collectivités locales.
Selon l’instruction 978 datée du 28 septembre 2017,  définissant les modalités d’élaboration du financement des communes au titre de l’exercice de l’année 2018, l’accent a été mis sur la nécessité d’assurer la pérennité des cantines scolaires à travers leur approvisionnement en denrées alimentaires.
Cette même instruction stipule que « les dépenses inhérentes au fonctionnement  des cantines scolaires  sont considérées comme obligatoires ».
Ladite instruction, qui vise notamment l’amélioration de la qualité des repas offerts dans les écoles, donne également la possibilité aux parents d’élèves d’apporter leur contribution dans cette démarche.
Outre l’amélioration de la qualité des repas, les APC  qui assurent la gestion des cantines scolaires se doivent de garantir une bonne hygiène au niveau des cantines scolaires, à l’effet de permettre aux élèves de bénéficier de leurs repas, dans les meilleures conditions.
Encouragée par les directeurs des établissements scolaires, cette démarche  tend à régler le problème lié à la restauration pour éviter l’arrêt des cantines scolaires dans certaines écoles qui rencontrent des difficultés financières, notamment dans les zones enclavées du pays.
Pas moins d’un million d’élèves internes ou demi-pensionnaires bénéficient d’une bourse au niveau des cycles moyen et secondaire, trois millions bénéficient de l’allocation spéciale décidée par le Président de la République et que plus de trois millions d’élèves profitent de la cantine scolaire au niveau des écoles primaires.
Par ailleurs, le ministère de l’Education nationale a adressé une instruction aux établissements scolaires pour apporter aux élèves une bonne ration alimentaire, en réduisant notamment l’apport en sel et en sucre, selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.   Il est utile de rappeler qu’en plus du budget du ministère alloué à la restauration scolaire, d’un montant de  près de 20 milliards de dinars, les APC et les wilayas  versent également des subventions conséquentes pour améliorer la qualité des menus aux élèves.

Sétif : La taille de pierre, une activité ancestrale dans la région de Djemila



La taille de pierre dans la région archéologique de Djemila (60 km à l’Est de Sétif) constitue une activité ancestrale reflétant un savoir-faire bien ancré, pratiqué jusqu’aux dernières décennies du 20ème siècle, a affirmé le directeur du musée du site archéologique de Djemila.

"L'activité de la taille de pierre et la relation entre les hommes et la pierre dans la ville de Djemila remontent à très loin et ont duré jusqu’aux dernières décennies du 20ème siècle", a indiqué M. Mosbah Bouhzem à l'APS en marge des travaux d'ouverture jeudi de l’atelier culturel et scientifique : "Techniques de décoration et de sculpture sur pierre" organisé à l’initiative de l’antenne locale de l’Office national de gestion et d’exploitation des biens archéologiques protégés (OGEBC) en collaboration avec la Chambre de l’artisanat et des métiers (CAM) de Sétif et l’Association des amis de Djemila. "La taille de pierre a engendré un legs urbain et civilisationnel magnifique, bâti en pierre rendue docile et manipulable grâce à l’habilité et l’intelligence des anciens occupants des lieux, qui ont réussi à créer des merveilles architecturales relatant une civilisation ancestrale", a-t-il poursuivi, déplorant la disparition de cette activité et l’apparition de matériaux de construction modernes favorisant le ciment et le béton qui ont donné, de son avis, "une image urbanistique contradictoire avec le concept original de Djemila". 
L’initiative de cet atelier de travail de trois (03) jours s’inscrit dans le cadre des efforts de revalorisation du patrimoine bâti en pierre et sa réhabilitation pour un meilleur investissement basé sur la relance des métiers archéologiques dans leurs volets, taille et sculpture de pierre en particulier, a ajouté le responsable. 
M. Bouhzem a appelé à la multiplication des efforts de formation des jeunes dans le créneau de taille et sculpture des pierres, soulignant l’apport de ces activités sur le plan urbanistique et civilisationnel. "La relance du métier de la sculpture et de la construction en pierre en encourageant la société locale, les jeunes en particulier, à s’intéresser à cette profession figure parmi les objectifs de cette rencontre", a-t-il noté, insistant sur l’importance de généraliser la formation en la matière et la mise en valeur des ressources locales pour développer l’environnement immédiat à travers notamment la réhabilitation des différentes constructions. 
De son côté, l’architecte et chercheur en archéologie, encadreur de l’évènement, Youcef Edabti, a déclaré que ses interventions axeront sur trois (03) thèmes en rapport avec la réhabilitation des constructions archéologiques, l’art de la sculpture sur pierre et la réadaptation des bâtisses archéologiques en établissements culturels. 
Les séances théoriques seront ponctuées par des ateliers de travail pratiques dans plusieurs spécialités à l’instar des procédés de construction et de moulage de pierre, les techniques et principes de conception et de sculpture sur pierre, a-t-il relevé. 
Les ateliers pratiques organisés au site archéologique de Djemila ont été animés par une équipe d’experts syriens et ont permis au large public composé essentiellement de jeunes de la région de prendre connaissance de l’importance de ce métier, d’autant que des opérations de sculpture ont été réalisées en direct, a-t-on noté. 
Le froid glacial et la neige, qui tombait sur le site Djemila, n’ont rien freiné de l’enthousiasme du public, venu nombreux assister à un "show" de haute valeur artistique et architecturale.

12/23/2017

Ouargla : La rose des sables, une richesse naturelle à valoriser




La valorisation de la rose des sables, une des richesses naturelles que recèle la wilaya d’Ouargla, revêt une importance pour son rôle en tant que facteur d’attractivité touristique, estiment des acteurs de la société civile approchés par l’APS.
Semblable aux pétales d’une rose avec une couleur dépendant des sables (brun, marron claire ou jaune-sable), cette roche sculptée par dame nature en sous-sol, à une profondeur de 2 à plus de 3 mètres, par la cristallisation de minéraux, n’a pas encore trouvé la place qu’elle mérite comme symbole de l’identité d’Ouargla susceptible de contribuer au développement des particularités touristiques locales ainsi qu’à la génération de revenus appréciables, notamment pour les habitants des zones rurales, a-t-on souligné. Néanmoins, l’extraction de la rose des sables, dont la découverte remonte aux années 1950 dans la localité de Ghars Bougoufla, relevant de la commune de N’goussa (Nord-ouest d’Ouargla) et qui englobe quasiment les plus importants gisements de rose des sables de la région, est devenue un métier en voie de disparition, avec un nombre d’artisans exerçant dans ce domaine qui n’a cessé de diminuer d’une année à l’autre, indique le président de l’association touristique «rose des sables d’or», Mohamed Hanichat.
Pratiquée actuellement par certains fidèles aux traditions de leurs ainés dans différentes localités de N’goussa, telles que El-Bour, Ghars Boughoufala, El-Khobna et Frane, l’extraction de la rose des sables (brute), vendue à des prix oscillant entre 120 et 200 DA le kilogramme, se fait manuellement, ce qui rend cette activité pénible et, du coup, réduit son intérêt, a-t-il fait savoir. Pour cela, M. Hanichat a mis l’accent sur la nécessité de soutenir cette catégorie, tout en assurant le contrôle et la préservation des gisements (sites miniers) de rose des sables contre l’exploitation anarchique.
De plus, la commercialisation de la rose des sables, utilisée généralement après son traitement comme un objet d’ornement, a connu un net recul justifié notamment par la baisse considérable des flux touristiques dans la région, a-t-on signalé. Appelée localement «El-Hadjra» (la pierre), la rose des sables a ensuite donné son nom, dans les années 1970, au marché traditionnel dit Souk Lahdjar, l’ex: Souk Lahtab (marché du bois) jouxtant le vieux ksar de Ouargla.
Préserver les métiers en rapport avec la rose des sables….
Aujourd’hui, la vente de la rose des sables est devenue, et depuis plus d’une dizaine d’années, très rare au niveau de ce marché à vocation touristique, considéré auparavant comme un endroit préféré des touristes étrangers. Dans le cadre du Plan d’action pour le développement de l’artisanat à l’horizon 2020, initié par le ministère de tutelle, l’association touristique «rose des sables d’Or», en coordination avec la Chambre locale de l’artisanat et des métiers (CAM), s’emploie à sauvegarder le patrimoine et l’artisanat en voie de disparition, y compris les métiers en rapport avec la rose des sables dont la fête annuelle a été célébrée à El-Bour (26-28 octobre dernier). Initiée par l’association touristique «rose des sables d’Or», avec le concours du centre culturel d’El-Bour et la commune de N’goussa, cette manifestation, à laquelle avaient pris part plusieurs acteurs, a été une occasion pour un échange de connaissances dans le but de valoriser ce créneau artistique et contribuer aux efforts menés par les pouvoirs publics pour donner une impulsion au tourisme en tant qu’un des secteurs prometteurs au titre d’une perspective de développement durable, selon les organisateurs.

Ain kermès : La vague de froid frappe la région Sud de Tiaret



L’épisode de la vague de froid qui frappe dernièrement toute la partie Sud  de la wilaya Tiaret y compris la Daira Ain kermès ne cesse de créer un climat difficilement supportable, les basses températures enregistrées ces derniers jours n’ont heureusement pas provoqué une grande alerte, néanmoins, 
la rigueur du climat et le froid glacial ont créé des malaises à plus d’un, pour cette année, l’hiver s’annonce vraiment rude, des conditions climatiques vraiment difficiles notamment pour les petits enfants scolarisés, les malades et les vieillards qui ne se sont physiquement pas adaptés à de telles températures, un grand froid qui caractérise le climat ces jours ci mais fort heureusement, 
il y a quand même certains moyens et autres commodités qui aident les gens à surpasser cette vague de froid, 
ces températures qui ont baissé jusqu’à une atmosphère insupportable pour certains notamment les enfants et les vieillards qui semblent les plus touchés ces jours ci par les effets des pincements du froid, 
ce week-end illustre des cas de personnes qui avaient souffert des effets du froid notamment dans les villes de Frenda, Sougueur et Ain kermès et les bourgades qui leur sont administrativement liées, et avec cette vague de froid qui sévit, les campagnes de sensibilisation au profit des pauvres se sont déjà lancées et les actes de solidarité se multiplient chaque jour, 
la plupart des habitants de la Daira Ain kermès ont préféré ne pas sortir de chez soit sauf nécessité ou urgence et ne pas prendre le risque de sortir s’exposer à la rigueur du froid et basse de température . 
A la tombée de chaque nuit, la température varie entre (05° et -2°) dans les régions précitées avec des vents relativement forts par rapport  aux autres régions.  
Ce phénomène où la température baisse jusqu’à la sentir au plus petit des gestes est tout à fait normal alors que le réel froid n’a encore pas pointé le nez, c’est dire que la vie s’est limitée à son minimum avec ce manque criard en commodités de avie telles le gaz, le transport etc. 

12/21/2017

El Amria, de Bourchache à Lourmel



El Amria, fondée sous le nom de Lourmel, est une ville de l’ouest algérien, dépendant de la wilaya d'Aïn Témouchent. 

Elle est le chef-lieu de daïra et est située à 42 kilomètres à l'ouest d'Oran, et à 30 kilomètres au nord de sa wilaya. 

Elle s’est longtemps distinguée durant la colonisation, par ses vignobles, dont le raisin était destiné à la production d’un vin si prisé en Europe .Aujourd’hui encore, El Amria reste réputée pour ses raisins de table, si juteux.



Avant 1830, aucune trace d’autochtones n’a été révélée sur le territoire d’El Amria. Seule, la tribu des ‘’douair’’, qui vivait  sur le mont ‘’Murdjadjo’’, le long de la côte, osait s’aventurait en ce lieu perdu, juste pour faire paitre  leurs troupeaux, sur les crêtes de cette région inhabitée. La peur de la malaria sévissant à l’époque,  interdisant à toute présence humaine de descendre  vers la plaine. Après 1832, un point d’halte, dénommé ‘’Bourchache’’ a  été aménagé  par l’armée coloniale au voisinage des lieux, sur la route d’Oran à Tlemcen, le long de la Sebkha. 
La source d’El Amria, qui existait à 2000 mètres du lieu, semble avoir été l’une des raisons majeures, d’établir un centre de colonisation qui a pris le nom de Bourchache, pour obtenir celui de Lourmel . 
Des puits furent creusés, en premier et une grande tente  a été dressée, pour abriter et recevoir les voyageurs qui osaient traverser  la plaine. 
C'est en ce lieu cité, que Si Ahmed Ould Kadi, Agha de Frenda abandonne à l’État français 3 560 hectares de terre. 
Dès 1853, une étude réalisée sur le lieu permettait d’envisager la création d’un centre de colonisation grâce aux eaux abondantes de la source d’El-Amria qui seront amenées au village par une conduite d'eau, exécutée par le Génie. Le 22 mai 1854, ce centre deviendra le village européen de Bourchache sur l’emplacement proposé par le Général Commandant la Division. 
A cette date, l'extrait du registre de délibération du conseil du Gouvernement, mentionnait  et portait  sur la réalisation de multiples taches, dont la réduction  à 30 le nombre des familles à installer ;  le don  à chaque lot urbain 7 à 8 ares ; la réservation  pour l’église , de la partie haute de la place ; l’établissement  d’une fontaine et d’un abreuvoir dans la partie basse ; la création de  lavoirs sur le boulevard en arrière de la fontaine ; l’augmentation à 25 m de la largeur de la grande rue en prévision d’une rangée d'arbres de chaque côté de la chaussée ; la suppression de la rue Baroudi et du puits ; le remplacement du mur de soutènement de la place par un talus à la pente de 1 m de hauteur sur deux de base ; l’aménagement  des marches de l'escalier en pavés  ; la réservation  en dehors de la ville d’un terrain de deux hectares environ pour le bivouac des troupes ; l’indication d’un lieu pour  l’emplacement du cimetière ; le lotissement d’une superficie de 700 hectares de terres labourables et l’attribution  à chaque famille de 11 à 12 hectares de terres, sur lesquels autant que possible deux hectares environ devront être situés sur le bord de l'oued Baroudi ou sur un canal de dérivation . 
Ce centre fut créé en 1854 pour 30 familles et prend le nom de Bourchache  puis, un décret impérial du 15 janvier 1856 crée un centre de 70 feux qui est baptisé ‘’ Lourmel ‘’. 
Ce nom a été  donné en souvenir de Frédéric, Henri Lenormand de Lourmel (1811/1854) général de l’armée d’Afrique s’étant illustré lors de la bataille de Zaatcha, mort au combat en Crimée, à la bataille d’Inkerman. En 1880, il a été dénombré 225 habitations, l’église fut construite en 1892 pour la somme de 34 116,41 francs. Des colons  se sont installés par la suite et étaient pour la grande majorité des Français issus plus particulièrement des régions d'Alsace, du Tarn, de l'Ardèche, des Pyrénées Orientales et de la Corse mais aussi des Espagnols, des Italiens et des Maltais.  
En 1888, la population d’El Amria  était  de 2 374 habitants, 213 hectares sont plantés en vigne, la production atteindra deux ans après 13 000 à 14 000 hectolitres. Les vins de cette ville étaient  divisés en deux catégories distinctes : les vins produits par les coteaux et ceux produits par la partie de ce vignoble qui s'étend vers le lac salé.  
Ces vins d’un gout agréable, étaient fortement prisés à travers les marchés d’Europe. 
A l’indépendance, le village comprenait 5000 habitants, dont 2000 français et 3000 algériens et toute la commune, une population de .15.000 habitants, répartis à travers  des centres de regroupement de Magra, Rouïba, Messaid et Bouzedjar. 
La ville finit, par la suite à reprendre son nom d’origine, celui d’El Amria qu’elle a tiré du nom de  la source El Amria qui alimentait  la population et qui est distante, juste de 02 kilomètres. Aujourd’hui encore, El Amria reste réputée pour ses raisins de table, si juteux, mais également pour ses plages, surtout celle de Bouzedjar qui attire des milliers d’estivants.

Réflexion

Ain kermès : La cybercriminalité en débat en milieu scolaire


Tout le monde s’accorde à dire que les nouvelles technologies sont un atout de taille qui permet d’abréger les distances, de tisser des liens et de tirer profit de leurs bienfaits. Or, cet atout a son côté immergé de l’iceberg qui consiste à tuer toute faculté d’innovation chez nos enfants, pis, à développer l’agressivité chez eux.
Et quand un « simple jeu » virtuel en arrive au suicide, le sujet mérite débat et réflexion. 
D’où la rencontre organisée, mardi dernier, au lycée colonel Amirouch à Ain kermès, à l’initiative de l’association caritative EL Amel. 
Face à un amphi plein à craquer de potaches, les intervenants ont tenté de décrypter l’origine du phénomène de la « Baleine bleue » qui a défrayé la chronique ces derniers temps, tout en essayant de s’accorder sur les meilleurs moyens d’y remédier. « Parents d’élèves, enseignants, corps de sécurité, nous sommes tous responsables devant ce fléau qui est en passe de pollerer les crânes de nos enfants. Ici, à Ain kermès, nous avons déjà recensé quelques cas de collégiens, tentés par ce jeu de mauvais goût, en marquant leurs bras par des tatouages et des dessins. 
Et ce, sans que leurs parents ne s’en aperçoivent», déplore-t-on. ?
Un autre intervenant enchaîne pour fustiger les réseaux sociaux qui ont largement contribué à la dislocation des familles et à la disparition de la chaleur familiale. « Les victimes sont majoritairement à la croisée des chemins, entre l’enfance et l’adolescence. ?
Donc, une proie facile pour tout ce qu’on leur balance sur les réseaux sociaux. ?
Et c’est là où réside le rôle des parents. ?

Mais des parents, parfois, démissionnaires, malheureusement» regrette M.M, psychologue. Conscients du danger, des lycéens nous ont livré leurs impressions sur le phénomène faisant preuve de bon usage de l’écran virtuel. « Moi, j’ai un compte Facebook que je n’utilise que pour les bonnes choses, soit pour passer le bonjour et papoter  avec mes amis, soit échanger avec eux des documents scolaires », nous dit Mohamed Amine, élève de 1re AS. 
D’un air plus sérieux, Sabrine, élève de terminale, enchaîne : « Certes, j’ai un compte sur les réseaux sociaux, mais que je ne consulte qu’à des fins éducatives, soit pour parler de sport, puisque je suis sportive, soit pour s’entraider à simplifier des cours scolaires, point barre.» «C’est une occasion pour nous, à travers ce genre de rencontres, de faire la lumière sur ce phénomène et sur d’autres qui présentent un danger pour nos enfants avant qu’ils ne fassent tâche d’huile », nous dit en conclusion Boukhachba Slimane, directeur du dit lycée.

Investir dans le domaine forestier : : La forêt, un filon à exploiter


Investir dans le domaine forestier est une piste à laquelle on ne pense pas forcément… C’est pour cette raison que la Direction générale des forêts, exhorte les opérateurs économiques à investir dans la richesse forestière.

En marge d’une conférence de presse consacrée à l’annonce du Salon national de l’investissement dans le secteur des forêts, le directeur général des forêts, Azzedine Sekran, a appelé les opérateurs économiques algériens à saisir les grandes opportunités d’investissement dans les différents domaines de la richesse forestière, à même de contribuer effectivement à la diversification de l’économie nationale.
Côté rendement, l’interlocuteur dira que « l’investissement rationnel dans le domaine forestier est à même de contribuer à la diversification économique et à la réduction de la facture d’importation des produits forestiers à près de 30 millions de dollars, notamment le bois et le liège ». D’autre part, il ne manquera pas de souligner l’impératif d’intensifier les efforts de lutte contre l’érosion et la désertification, faisant état d’un travail avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour la réévaluation du barrage vert et son rendement en tant que rempart écologique contre la désertification, ainsi que l’examen des mesures à prendre pour valoriser cette réalisation. Le même responsable a estimé que la forêt n’est pas uniquement un espace écologique, mais un facteur économique et social à même de contribuer à la diversification des ressources économiques nationales et assurer des revenus financiers supplémentaires à l’Etat.

L’année 2018 ne sera que le début
Azzedine Sekran a affirmé que l’investissement dans le secteur forestier se fera, à partir de 2018, suivant une nouvelle méthode basée à la fois sur l’exploitation efficace des ressources forestières et leur préservation. Déjà, le Directeur général a passé en revue une série de décrets encadrant et régissant l’octroi des licences d’exploitation dans le domaine forestier au profit des investisseurs locaux privés. S’agissant des potentiels forestiers, M. Sekran a fait savoir que la production du liège a atteint 66 000 quintaux de cette matière en 2017 et 130 000 m3 de bois. Evoquant la production du charbon qui a atteint 1,7 tonne par an, le même responsable a souligné que cette ressource naturelle est exploitée de manière anarchique. Affirmant que l’Algérie possède de grandes potentialités pour investir dans le domaine de production d’amande, de pistache, de caroube et d’argan de façon à réduire la facture d’importation de ces produits, M. Sekran a mis l’accent sur l’impératif de conjuguer les efforts et de soutenir l’investissement dans les différents domaines. Il a précisé qu’il faut accorder un intérêt particulier à l’économie forestière dans tous les territoires en encourageant la création de nouvelles activités forestières productives de ressources à même de répondre aux besoins des éventuels investisseurs.

Un « salon » pour commencer
Organisé sous le thème « les potentialités de la forêt et les opportunités d’investissement », le Salon national de l’investissement dans le secteur des forêts, prévu les 24 et 25 décembre au Parc national de la wilaya de Tlemcen, verra la participation de chercheurs et d’académiciens en matière de gestion et d’exploitation des forêts et de la valorisation des produits ligneux et non ligneux, outre la présence des porteurs de projets désirant investir dans ce domaine. Des conférences et des tables rondes vont être organisées durant cette manifestation écologique et économique et s’articuleront sur les potentialités en matière de valorisation des produits forestiers, outre l’examen des différentes lois et procédures en vigueur relatives à l’investissement dans le secteur forestier en vue de sensibiliser les opérateurs et promouvoir l’attractivité du secteur. Selon M. Sekran, cette manifestation sera un espace d’échange d’expertises entre les différents acteurs, outre la présentation des bonnes pratiques concernant la gestion et l’exploitation du couvert forestier.

Ain kermès : Sensibilisation contre la délinquance juvénile



Prévention contre la délinquance juvénile et autres fléaux sociaux, tel est le thème principal d’une rencontre organisée par la Sûreté de wilaya Tiaret au siège de la Daira de Ain kermès.Ce fut un tête-à-tête entre les représentants des autorités civiles et militaires et des groupes d’adolescents, notamment ceux scolarisés avec leur parent d’élèves. 
La drogue, la toxicomanie et la criminalité sous toutes ses formes, dont sont victimes de nombreux jeunes et moins jeunes, ont été à cette occasion soumises à l’analyse. 
A l’aide de dispositifs, on a montré à l’assistance les différentes formes de délinquance : vol à main armée, accoutumance à la drogue, en plus des dangers découlant de l’embrigadement des adolescents par les groupes terroristes. 

Parlant au nom de la cellule de prévention contre les fléaux sociaux créée par la police, son psychologue a axé dans cette optique son intervention sur la nécessité de mettre en place un nombre suffisant de centres psychopédagogiques pour l’éradication de tels fléaux. 
Elle rappellera le credo de la cellule préventive en question : écoute, compréhension et réflexion pour éliminer tout fléau. 

S’appesantissant sur le phénomène de la consommation de la drogue, ayant pris ces dernières années des proportions ahurissantes, elle précisera qu’en moins de cinq mois, les policiers ont saisi une grande quantité de stupéfiants. 
Les différentes conférences ont été ponctuées par un débat au cours duquel les intervenants ont relevé les causes de la délinquance juvénile, entre autres, l’absence d’un avenir dans ce pays laminé par le chômage, la corruption et le manque d’espaces culturels pour donner libre cours à ses penchants naturels. 

L’on a rappelé, à cette occasion, l’importance de l’éducation dans le cercle familial, l’école et au sein d’autres institutions.