tag:blogger.com,1999:blog-87893438196831669642024-03-13T04:41:51.950+01:00histiore et culture patrimoine d' Ain kermès Je dédie ce travail à ma ville natale Ain kermès et mes chers parents
et tout mes gratitude hautement profonde a tout les kermissienes qui aime vraiment la région et ville de AIN KERMES et la conservation de la mémoire poupuliare de l'histoire et patrimoine AlgerienAin kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.comBlogger1901125tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-54195464647846407322020-04-26T17:52:00.001+01:002020-04-26T17:52:46.862+01:00Âme sensible s'abstenir<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglq5eUCojAkhZ0fsu7qZtVe29sE_KDkuP_wZFibbHrUUsEy4thBmGUwctNGpO-UZn_esbXMWUQzJswsgMp8sNYMNUBZ1KPovWbZKpgXkQl7dgmjDkbIKHSH_4d1Nh3KZR6o8rZfPIOvvvd/s1600/26907582_587911694886001_6917625615507607020_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="353" data-original-width="480" height="470" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglq5eUCojAkhZ0fsu7qZtVe29sE_KDkuP_wZFibbHrUUsEy4thBmGUwctNGpO-UZn_esbXMWUQzJswsgMp8sNYMNUBZ1KPovWbZKpgXkQl7dgmjDkbIKHSH_4d1Nh3KZR6o8rZfPIOvvvd/s640/26907582_587911694886001_6917625615507607020_n.jpg" width="640" /></a></div>
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<span style="color: #4c1130;"><br /></span></div>
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Âme sensible s'abstenir<br /><br />Témoignage du commandant Lakhdar Bouregaa, de la wilaya IV Alger durant la guerre de libération nationale, membre fondateur de FFS BÊTE NOIR DE CLAN DE OUDJDA arrêté en 1967 par la police du colonel boumedienne Boukherouba, torturé et condamné à 30 ans de prison.<br /><br />Je fus arrêté le 3 juillet 1967, rue Larbi Ben M’Hidi, au cœur d’Alger. Des policiers en civil m’ont encerclé <span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: inherit;">et littéralement séquestré alors que je me rendais chez une de mes connaissances. Ils m’ont passé les menottes devant de nombreux témoins, et embarqué à bord d’une Peugeot 403 noire. Peu après, j’ai été emmené au commissariat du « Cavaignac », à deux pas de la Grande Poste. J’y restai jusqu’aux alentours de minuit. Des hommes de faction se succédaient pour me surveiller. Ils entraient, me regardaient silencieusement, restaient un moment, puis repartaient sans dire un mot.<br />Je fus ensuite conduit ailleurs, dans une gigantesque bâtisse, où je fus jeté dans une cellule sombre, au sous-sol. J’appris plus tard que d’autres personnes, accusées d’appartenir au mouvement de Krim Belkacem, étaient détenues dans le même bâtiment.<br />Je fus détenu dans cette cellule pendant un mois, où je subis toutes sortes de tortures, physiques et psychologiques. J’ai été frappé par des tortionnaires qui utilisaient des bâtons ou me piétinaient pendant que j’étais maintenu allongé. J’ai subi la gégène, appliquée sur les parties les plus sensibles. Il n’était pas rare je sois aspergé d’eau sale, dont on me balançait tout un seau sur le corps. La torture variait, selon le tortionnaire. Quand je me sentais défaillir, ou m’évanouissais, ils arrêtaient les sévices, pour reprendre aussitôt que je reprenais conscience.<br />Je ne pouvais soupçonner l’existence, dans nos services de sécurité, d’hommes aussi haineux, capables de tels actes. Ils poussaient leur horrible tâche jusqu’aux limites du possible. Ils devaient savoir qu’avec le temps, l’organisme s’habitue à la torture, car je commençais, moi-même, à m’habituer aussi bien sur le plan physique que psychologique. Je ne sentais presque plus la douleur. Une sorte de défi m’opposait à des tortionnaires. Ils n’arrivaient pas à me faire plier, pour m’amener à leur dire ce qu’ils voulaient. Et moi, de mon côté, je ne pouvais ni mourir ni me soumettre et passer outre mes principes.<br />L’affrontement gagnait en violence avec le temps, pour atteindre son paroxysme. Mais je leur répétais continuellement que tout ce que je savais, les services de sécurité le connaissaient parfaitement. Ils continuèrent, misant sur le temps et la douleur pour me faire plier, espérant chaque jour que je m’écroule et les implore. Ce traitement se poursuivit jusqu’au 27 août 1968, date à laquelle je fus transféré, presque inanimé, à la prison de Sid El-Houari, à Oran.<br />Je ne pus changer de vêtements pendant trois mois de détention. On m’a même empêché de laver ceux que je portais. Et quand arrivé l’heure de m’emmener de ma cellule à Alger vers une autre cellule, à la prison de Sid El-Houari, à Oran, je fus menotté, et attaché avec d’autres prisonniers.<br />Nous avions tous les yeux bandés. Nous fûmes jetés dans un camion sans aération, dont la seule odeur aurait pu nous étouffer. Nous avons fait plus de quatre cent kilomètres dans ce camion.<br />Je restai deux mois à la prison de Sid El-Houari, sans que ma famille et mes amis sachent où je me trouvais. Quand mes proches s’en inquiétaient auprès des services de sécurité, on leur répondait qu’eux aussi me recherchaient, et qu’il fallait les aider à me retrouver !<br />A Sid El-Houari, bien que j’aie les yeux toujours bandés, je compris qu’on me mettait dans les sous-sols. J’entendis de nombreuses portes s’ouvrir et se fermer, ainsi qu’un grand brouhaha. Je fus amené à descendre des escaliers abrupts pour aboutir au sous-sol. Je fus jeté, seul, dans une cellule.<br />C’était une prison terrible, sinistre. Le froid y était glacial en hiver. La saleté y était repoussante. Il fallait mener une guerre continue contre les moustiques. Les cellules étaient en fait des sortes de puits creusés le long des couloirs. Elles n’étaient pas suffisamment larges pour qu’on je puisse s’y allonger. La mienne ne devait pas faire un mètre sur deux. S’y retrouver donne l’impression d’être avalé par la terre.<br />Mon plus grand ennemi, dans cette cellule, était le silence. Un silence lourd, pesant, terrifiant. Il donnait un sentiment de solitude absolue. Il était interrompu par de rares bruits tout aussi sinistres, le grincement d’une porte qui s’ouvre, la toux d’un détenu malade, le cri d’un détenu qui se laisse aller au désespoir.<br />Mon arrivée dans ce monde des ténèbres fut brutale. Mon geôlier m’enleva le bandeau que je portais depuis mon départ d’Alger, et, d’une violente poussée de la crosse de son arme, me désigna ma destination. Je trébuchai, et m’étendis de tout mon long dans la cellule. Je n’avais pas vu la fosse. Il faisait sombre, et mes yeux n’étaient pas encore habitués à l’obscurité, ni d’ailleurs à la lumière, après ces longues heures durant lesquelles je portais une cagoule.<br />Je tâtonnai, essayant de découvrir ce nouveau monde dans lequel j’atterrissais. Je vis très une faible lueur. Elle provenait du bas de la porte de la cellule. Je devais me mettre à genoux pour arriver à sa hauteur, car la cellule était aménagée à un niveau inférieur d’un mètre environ de celui du couloir.<br />Il n’y avait pas d’aération. Je dus bientôt faire face à un autre problème : comment faire mes besoins ? Je tâtonnai, mais ne trouvai rien. Il n’y avait même pas la fenêtre aux traditionnels barreaux. Rien que l’obscurité. Pas une anfractuosité. Des murs en terre, fissurés, je le sentais au toucher, avec une odeur tenace. Un toit humide, et des moustiques. Un sol avec des pierres qui me forçaient à changer constamment de place, pour tenter de trouver, en vain, une position confortable. Je regrettais ma cellule d’Alger!<br />Je désespérais. Je ne voyais pas de solution en vue. J’étais condamné à combattre la mort et la démence dans cet environnement terrifiant. J’y restai trente jours et trente nuits. Je ne pouvais plus faire la différence entre le jour et la nuit, entre le réel et l’illusoire, entre la crainte de la mort dans des conditions dont mes proches ne seraient jamais au courant, et la peur de la démence. Je dépensais l’essentiel de mon énergie à tenter de garder ma lucidité, à conserver mes esprits. Je voyais jusqu’où la barbarie pouvait entraîner les hommes, et de quelle manière elle pouvait les amener à traiter leurs pairs.<br />Le 27 septembre 1968, à 19 H, la porte s’ouvrit enfin. Mon geôlier m’ordonna de ramper pour sortir. Je pus ramper, difficilement, agrippai le rebord de la cellule, et finis par sortir du trou. Je me retrouvai dans le couloir. J’étais face à un groupe de gardiens. En fait, il s’agissait d’hommes de la sécurité militaire, comme je l’appris plus tard.<br />Ils me firent sortir, pour m’embarquer dans une voiture et me ramener de nouveau à Alger. Avant de me remettre en prison, ils m’ont bandé les yeux et m’ont fait longuement tourner dans les rues d’Alger, pour que je ne puisse situer l’endroit où on m’emmenait. J’avais envie de vomir, j’étais exténué, mais par dessus tout, j’avais faim et j’étais très affaibli.<br />La voiture s’est enfin arrêtée. J’étais presque soulagé de me retrouver en prison. Je fus de nouveau emmené vers une cellule. Le plus âgé d’entre mes geôliers me dit :<br />- Maintenant, tu es entre des mains sûres. Tu es à la sûreté nationale.<br />Nous t’avons ramené à Alger pour terminer l’interrogatoire. Le premier était insuffisant. Un nouveau round d’interrogatoires débuta alors. Des questions, toujours des questions, mille fois répétées, sous mille formes, jour et nuit, posées par un homme, puis un autre, et un troisième, puis c’est un tout un groupe à la fois qui s’acharne contre moi. Elles variaient, concernaient un sujet puis un autre, sans logique apparente. Elles n’étaient pas rattachées à une seule affaire, mais portaient sur des accusations multiples.<br />J’étais convaincu que ces hommes étaient des déséquilibrés qui se réjouissaient de la souffrance des autres. Pas un seul sujet concernant ma vie, y compris dans ses aspects privés, n’a été épargné. Ils me demandaient des précisions, revenaient sur des détails infimes.<br />Je n’avais plus une conscience réelle de ce qu’ils me voulaient. J’étais exténué, j’avais faim et je tombais de sommeil. J’étais éprouvé par la torture et les humiliations qu’ils m’ont fait subir. J’étais convaincu que je mourrais entre leurs mains.<br />Ils regardaient les traces des blessures que j’avais subies pendant la guerre de libération quand, les poitrines nues, nous combattions ce que je pensais être l’ennemi de l’Algérie, le seul… Ils regardaient bien la cicatrice, sur ma peau, puis y éteignaient leurs cigarettes. Ils le faisaient d’un geste détaché, tout en parlant d’autre chose. L’un d’eux y appliquait un<br />morceau de fer chauffé à blanc, et demandait avec ironie, à ses compagnons :<br />- S’agit-il d’une vraie blessure ou d’une morsure de chien ?<br />Son collègue prenait le relais :<br />- C’est bien une morsure de chien. Je vois la trace des crocs.<br />Le troisième ne pouvait être en reste et enchaînait :<br />- Le moudjahid pouvait-il réellement faire face aux mitrailleuses et à l’aviation française ? On va voir aujourd’hui s’il est vraiment aussi courageux. Et il enfonçait sauvagement ses ongles dans la blessure. Quand mes geôliers se sont rendus compte que ces méthodes ne donnaient pas de résultat, ils en ont adopté d’autres. Ils me suspendaient au plafond par les poignets, à l’aide d’une chaîne, et me laissaient dans cette position pendant plusieurs heures, jusqu’à sentir que mes articulations étaient sur le point de rompre. L’un d’eux se mettait ensuite sur une chaise, au-dessous de moi. Je pouvais alors laisser mon poids reposer sur ses épaules. Je ressentais un énorme soulagement, qui ne durait cependant<br />que quelques secondes. Car l’homme se retirait brutalement. Tout le poids de mon corps était attiré le vide, pour être retenu par les chaînes que qui me retenaient, suspendu. Les souffrances aux poignets et aux bras étaient atroces.<br />Mes tortionnaires s’amusaient. Ils avaient établi une sorte de compétition pour voir qui d’entre eux serait le plus inventif sur les moyens de me torturer. Tout au long des séances de torture, ils ne cessaient de me frapper de leurs matraques recouvertes de caoutchouc. La plupart des coups étaient destinés aux parties les plus sensibles. Je n’avais plus de force pour protester, ni pour crier. Je m’évanouissais régulièrement, mais ils me réveillaient en m’aspergeant d’eau.<br />Plus le temps passait, plus ils se montraient cruels. Je ne savais ce qui suscitait le plus leur colère : est-ce le fait que refusais de parler, ou que je refuse de les supplier ? Ma seule requête, c’était de demander de l’eau.<br />Dans tout ce que je subissais, il me semblait qu’une gorgée d’eau, une seule, pouvait soulager toutes mes douleurs. Je n’avais jamais imaginé que la douleur provoquée par la soif puisse être plus forte que tout le reste.<br />Mais mes tortionnaires étaient des professionnels. Eux savaient. Ils opposaient un refus systématique à ma demande. Par contre, ils me plongeaient souvent la tête dans de l’eau sale, que je buvais jusqu’à ce que mon ventre gonfle. Alors, ils m’allongeaient sur le dos et l’un d’eux me marchait sur le ventre, jusqu’à ce que l’eau se mettre à couler de ma bouche,<br />de mon nez, de mes oreilles et d’autres orifices naturels.<br />J’ai été soumis à cette torture pendant un mois, après mon retour de la prison d’Oran. Je ne dis pas un mot de plus que ce que j’avais déclaré lors des premiers interrogatoires. Pour une raison simple : je n’avais rien à dire.<br />Finalement, ils se lassèrent, et me ramenèrent en prison. Je fus embarqué dans un camion, qui tourna longtemps dans les rues d’Alger, pour me donner l’impression qu’on m’éloignait de la capitale. Je fus ensuite ramené à la même prison que j’avais déjà connue avant celle d’Oran. J’avais les yeux bandés, mais je me repérai grâce à la forme des marches que je descendis et aux différents bruits de portes que j’entendais. J’en fus convaincu car peu après mon arrivée, j’entendus un muezzin dont je reconnaissais la voix. Son appel, » Allah Akbar « , m’a fortement remonté le moral.<br />Dieu était avec moi.<br />Je fus rapidement mis en présence d’un officier de la sécurité militaire. J’étais pieds et poings liés, enchaîné à une chaise. L’homme me faisait face.<br />- Nous avons examiné ton dossier, dit-il. Tu es un homme propre. Il n’y a pas l’ombre d’un doute. Mais les enquêteurs de la police t’ont beaucoup chargé, après que tu aies reconnu des actes graves, peut-être sous l’effet de la torture. Nous, à la sécurité militaire, nous souhaitons que ton interrogatoire soit concis, précis et définitif, qu’on puisse savoir exactement ce qu’il en est.<br />- Je vous laisse avec votre conscience, répondis-je aussitôt. Je vous ai dit, à vous et aux policiers, ce que je savais des évènements du 11 décembre 1967. Je n’ai rien à ajouter. Peu importe pour moi de savoir quel est le service responsable de ma torture. Ce que j’ai fait, je l’ai fait par conviction, de ma propre volonté. Si vous voulez vous-mêmes ajouter quelque chose à mes déclarations, libre à vous. Je suis votre prisonnier.<br />- Je veux entendre une seule chose, dit-il calmement. Des informations nous sont parvenues selon lesquelles tu as planifié l’assassinat du président Boumediene.<br />Je ne pus me retenir. J’éclatai d’un rire nerveux. Malgré la douleur, et la situation désespérée dans laquelle je me trouvais, je ne pus me contrôler. Je voyais parfaitement leur démarche. Il se préparait à m’envoyer de nouveau à la torture, pour me contraindre à avouer un acte aussi grave.<br />L’entretien fut bref. Il ne donna aucun résultat. Je n’avais rien à dire. Je fus donc de nouveau ramené à Oran. C’était le 27 octobre 1968. Le départ eut lieu à quatre heures du matin. Arrivé en fin de matinée, je fus de nouveau jeté dans une autre cellule, où je ne vis pas de lumière pendant trois jours, à l’exception des courts moments durant lesquels le geôlier ouvrait la porte pour glisser un sombre plat de lentilles et une morceau de pain datant de plusieurs jours.<br />Je n’y restai pas longtemps. Nouveau transfert. Il commença, cette fois encore, par un bruit de clés, puis une voix, celle du geôlier, m’appelant à prendre mes affaires et à sortir. Quelles affaires pouvais-je posséder ? Un seau, pour faire mes besoins, une vieille couverture et une natte.<br />- Tu as bénéficié d’une amnistie, me dit-il. Le procureur t’attend.<br />- A quelle occasion cette amnistie a été décidée ? demandai-je.<br />- Ne sais-tu pas qu’on est à la veille du 1er novembre ? répondit-il, sur un ton qui n’appelait pas de réplique, ni n’admettait de nouvelles questions.<br />Je quittai ma cellule et m’engageai dans le couloir, mes poignets rattachés à mes pieds par une chaîne. Je marchais au milieu de deux rangées de gardiens, dans un climat fiévreux, avec de nombreux détenus attendant leur libération. Nous entendîmes des youyous et des coups de feu dehors, des parents qui fêtaient l’événement.<br />Un gardien s’approcha de moi. Il me scrutait attentivement. Il fit plusieurs tours autour de moi, me regardant comme on détaille une bête, au marché, avant de se décider à l’acheter. Il me fit descendre un escalier en pierre, pour aboutir à un couloir. J’y étais à peine arrivé qu’un autre gardien me poussait vers une porte métallique. Un troisième me donna un violent coup de pied, et je me retrouvai à l’intérieur d’une cellule où je faillis perdre mon équilibre. Un froid glacial y régnait.<br />Je fis connaissance avec la cellule qu’on m’offrait en cadeau à la veille de l’anniversaire du 1er novembre. En fait, il s’agissait d’un petit espace aménagé à côté d’une fosse sceptique. La pièce était un peu plus spacieuse que mon ancienne cellule. Sous la porte, je pouvais voir les chaussures des gardiens quand ils passaient devant ma cellule. Mais au centre, la fosse dégageait une odeur insupportable. J’étais exténué, affaibli. J’avais maigri, et mes anciennes blessures me faisaient souffrir. Mais comment dormir ?<br />Et où mettre ma tête ? Du côté de la porte, qui laissait passer un froid glacial, ou du côté de la fosse avec son odeur pestilentielle ?<br />J’avais un compagnon. Un rat. Comme si ma présence le dérangeait, il se présenta peu après mon arrivée, me regardant bien en face. Je voulus le chasser en le menaçant avec le seau, mais j’avais peur de faire tomber cet unique ustensile dans la fosse sceptique. J’utilisai finalement ma abaya pour faire semblant de le menacer. Il s’enfuit, plongeant dans la fosse.<br />Je pensais m’en être débarrassé, mais je me trompais. Il revint peu après, accompagné de plusieurs autres rats, de tailles différentes. J’avais droit à la visite de toute la famille. Je me mis légèrement en retrait, pour les surveiller. Nous observions une sorte de trêve.<br />Mon esprit était cependant ailleurs. Nous étions à la veille du 1er novembre. Je me rappelais des moments qui m’étaient chers. Mon village, quand j’étais gamin, lorsque nous allions pêcher dans l’oued. Ou dans la forêt, quand nous allions chasser des oiseaux. Puis la guerre de libération, quand, avec les miens, nous menions le grand combat contre le colonisateur pour libérer notre terre sacrée ; la fraternité et le sens du sacrifice qui avaient marqué cette époque.<br />Après cette épopée, je me retrouvais prisonnier dans un sous-sol, à côté d’une fosse sceptique, assiégé par les rats, à la veille du 1er novembre. Est-ce là le destin de ceux qui ont aimé leur pays ? J’avais envie de pleurer devant toutes ces injustices, cette persécution, qui me ramenait à une existence quasi-bestiale.<br />Mais je devais aussi faire face. Je me mis à cultiver le souvenir. J’appris progressivement, dans la douleur, à développer une sorte de mémoire sélective. Je revivais les grands moments d’émotion, je forçais mes pensées à aller vers ce qui était fort, puissant, dans cette épopée qui fut la nôtre. Le bonheur absolu de savoir qu’on vit pour défendre sa liberté ; la terrible douleur d’apprendre qu’on a perdu un frère, un ami, un compagnon ; les larmes d’impuissance quand on voit l’un d’eux tomber, à un mètre, en sachant qu’il a eu droit à la récompense suprême, la chahada.<br />Mais d’autres pensées réussissaient à revenir, faisaient une intrusion, et finissaient par s’imposer, car ce sont les images du présent ; des images de ces moments de déchéance, quand des hommes, ayant pris le pouvoir de manière illégitime, en abusent au profit de dictateurs sans scrupules.<br />Pendant que ces pensées contradictoires se bousculaient dans mon esprit, j’entendis des légers coups répétés, tout proches. Je crus que les rats grignotaient quelque chose, ou tentaient de creuser un trou dans le mur. Je compris ensuite que le détenu de la colline voisine voulait me parler. Il attendait que je lui réponde. Je craignais cependant que ce ne soit un piège. Je m’abstins de répondre à ses appels.<br />Mais il ne s’est pas découragé. Quel drame vivait-il, lui aussi ? Comme moi, il devait avoir un besoin terrible de parler, de communiquer, de se confesser. De trouver un mot de réconfort, d’encouragement. La prudence lui dictait d’éviter tout contact avec les autres détenus. Le châtiment risquait d’être terrible. Mais il avait visiblement dépassé le stade de la peur.<br />Il finit par m’appeler. Il me semblait que sa voix me parvenait du bout du monde.<br />- Je suis un détenu comme toi. Ecoute ce que je vais te dire, clama-t-il.<br />Je gardai le silence. Son audace avait accentué mes doutes. J’étais de plus en plus convaincu que c’était un piège. Mais l’homme continuait à frapper à coups réguliers, tout en m’appelant. Je finis par lui demander qui il était, où il se trouvait, et ce qu’il voulait.<br />- Je suis détenu comme toi, dit-il. Approche-toi.<br />Je m’approchai du mur. Il reprit :<br />- Je les ai entendus ouvrir les portes de la cellule et la refermer sur toi tard dans la nuit. J’ai compris qu’ils amenaient un prisonnier. D’où viens-tu ?<br />- Pourquoi ?<br />- Je voudrais savoir d’où tu viens pour te demander des nouvelles de certains de mes amis dont j’ignore le sort, dit-il.<br />Je le devançai :<br />- Depuis quand tu es ici ?<br />- Depuis un mois.<br />Je mis ses paroles en doute. J’étais de nouveau convaincu que c’était l’un des gardiens qui me tendait un piège. Ou un homme de la sécurité militaire enfermé à côté de moi à cet effet. J’excluais qu’un homme puisse tenir un mois dans ces conditions. J’étais décidé à connaître ses intentions, au moins pour voir clair. Je lui demandai de me décrire sa cellule, et<br />ce qu’elle contenait.<br />- J’étais dans ta cellule, où je suis resté plusieurs jours. Ensuite, ils m’ont transféré dans ma cellule actuelle. Elle est meilleure, et moins dangereuse. Suis mes conseils. N’attaque pas les rats. Ne les tue, ils n’en seront que plus nombreux quand ils reviendront. La bouche d’égout qui est dans ta cellule se déverse dans la collecte principale de la ville. Tout ce<br />que tu peux faire, c’est disposer des petits morceaux de pain au bord de la bouche d’égout. Les rats s’en contenteront et te laisseront tranquille.<br />Pendant que mon voisin me révélait ces plans de bataille contre les rats, je me rappelai le roman d’Albert Camus, La Peste. Je remerciai mon interlocuteur. Je devais apprendre, plus tard, qu’il faisait partie du mouvement de Krim Belkacem. J’appris donc à combattre les rats, ou plutôt à éviter de les combattre, pour me contenter de les éviter, et d’accepter de cohabiter avec eux. Puis, me vint également à l’esprit l’histoire d’Abou Firas El-Hamadani, ce grand chevalier, détenu par les romains, qui avait une tourterelle pour seule voisine. Il lui chantait :<br />Que dire avec une tourterelle comme voisine,<br />Chère voisine, sais-tu ce que j’endure ?<br />Chère voisine, la vie ne nous a pas gâtés,<br />Viens partager mes soucis, viens.<br />Mais mes compagnons à moi sont des rats et des geôliers. Il n’y avait ni Romains ni tourterelle. J’enviais Abou Firas. J’en voulais à ce destin, à l’Histoire, qui me donnait des concitoyens si cruels, et des compagnons si peu agréables. J’étais contraint de partager ma nourriture avec les rats.<br />Pendant cette période de détention, je pris l’habitude de respecter scrupuleusement les conseils de mon voisin. Je disposais un peu de pain sec au bord de la fosse sceptique, attendant que les rats viennent déjeuner. Je mangeais ensuite le plat, avec un vague goût de lentilles, qu’on me servait invariablement. Je respectais ma part du pacte avec les rats, et ils ne me dérangeaient pas trop. J’avais besoin de compagnie dans ces moments difficiles. Je me surpris à trouver du réconfort à leur présence. Une fois<br />dépassé le dégoût qu’ils suscitent, ils étaient les seuls êtres vivants que je côtoyais.<br />Je décidai, un jour, de voir de quoi se composait le plat qu’on m’offrait.<br />Je le versai dans le seau me servant à faire mes besoins. Je sacrifiais ainsi un repas, rien que pour savoir. Je comptai exactement dix sept lentilles, navigant dans un demi-litre d’eau. C’était ma ration alimentaire.<br />Après la commémoration de l’anniversaire du 1er novembre, je fus déplacé vers une autre cellule. J’abandonnai le précieux seau. J’étais content de m’en débarrasser, mais il m’avait été très utile. En plus de différents autres usages hygiéniques, si on peut parler d’hygiène quand on est acculé à vivre près d’une fosse sceptique, je l’utilisais, le soir, pour y mettre les pieds. J’avais peur que les rats ne m’attaquent, profitant de mon sommeil.<br />J’étais convaincu que j’avais atteint le fond, et que je ne pourrais que remonter. Mais le destin m’emmenait sur une autre piste, cruelle. Je fus transféré vers une cellule où avait été détenu mon compagnon d’armes et ami, Mohamed Chaabani, quelques jours avant son assassinat. Il avait gravé son nom sur le mur de la cellule, dans une pratique à laquelle aucun<br />prisonnier au monde ne peut échapper.<br />Un autre personnage y avait séjourné. C’est le » Barbu « , un ressortissant yougoslave arrêté par les autorités françaises après avoir acheminé clandestinement des armes en faveur des maquis de l’ALN à bord de l’Athos, en 1956. Avant de mourir, il avait, lui aussi, gravé son nom, sa date de naissance et son pays sur le mur de la cellule. Il avait creusé le mur<br />avec ses ongles. Depuis, cette cellule était devenue » la cellule du Barbu « .<br />Dans les jours qui suivirent, je peu enfin rencontrer des hommes. Des êtres humains, ou ce qui en restait. Certains faisaient partie de l’organisation de Krim Belkacem, d’autres étaient liés au soulèvement de Tahar Z’Biri. D’autres, enfin, avaient été des officiers de l’ANP. Mais le régime, avec sa vision étroite du nationalisme, avait mis en doute leur nationalité, les considérant comme marocains, et travaillant donc pour les services spéciaux de Rabat. Certains avaient été rapatriés de l’étranger, notamment<br />d’Egypte, où ils avaient été envoyés en formation par l’armée. Ces officiers nés au Maroc, ou dont l’un des parents était marocain, avaient pourtant été de brillants soldats ou officiers de l’ALN. Beaucoup sont tombés en martyrs, et les autres se retrouvaient suspects et emprisonnés.<br />Ils auraient pu constituer une base pour renforcer la solidarité entre les pays du Maghreb, et raffermir cette fraternité dans le combat qui avait émergé pendant la guerre de libération. Ils sont devenus des détenus, suspectés de trahison, rejetés par leur propre pays parce soupçonnés de travailler pour le voisin, le frère ! Simple illustration de la dérive monstrueuse que prenaient les régimes en place dans les pays du Maghreb.<br />Ces hommes ne constituaient qu’une infime partie du drame que recelait la prison d’Oran, devenue un des centres où étaient punis, humiliés, détruits les révolutionnaires. J’ai vu des compagnons mourir de faim, tomber sous la torture ou emportés par la maladie. D’autres ont perdu la raison. D’autres encore ont attrapé la tuberculose, ou ont perdu la vue. A<br />ma connaissance, personne n’est sorti totalement indemne de cette prison, que nous appelions » le sous-marin « . On l’appelait ainsi car bien que construite sur un monticule relativement élevé, ses cellules avaient été aménagées dans les sous-sols, que nous atteignions avec toutes les peines du monde. Je n’ai pas vu la lumière pendant une année. Je n’ai pas aperçu le soleil ni la lune pendant toute cette période, et je n’ai pas entendu le cri d’un oiseau ou d’un animal, à l’exception des rats et des aboiements de chiens qui nous menaçaient parfois devant les portes des cellules.<br />Les visites familiales étaient totalement interdites. Mon épouse et mes enfants sont venus à plusieurs reprises jusqu’à la prison, à Oran, dans des conditions pénibles, mais ils ont été systématiquement empêchés de me voir. Une vieille oranaise, Mme Behiri, les a aperçus une fois, au cours de l’un de ces voyages. Elle fut prise de pitié devant le spectacle de ces enfants, assis à côté de leur mère devant la porte de la prison, attendant vainement une autorisation pour voir leur père. Elle s’approcha d’eux, fit connaissance avec ma femme et de mes enfants, et les invita chez eux.<br />Elle leur offrit l’hospitalité. Elle est devenue une amie de toute ma famille.<br />Une drôle de justice<br />J’ai passé près d’une année dans l’obscurité la plus totale. Je ne quittai s une cellule que pour me rendre dans une autre cellule. Je ne reçus aucune visite. Personne ne m’a appelé par mon nom pendant toute cette période. J’avais perdu tout contact avec l’humanité, à l’exception des gardiens de la prison, si on peut encore parler d’humanité en ce qui les concerne.<br />J’apercevais parfois leur tenue sombre. La notion de lumière perdait son sens. On m’interdisait de lire et d’écrire. Je fus empêché de me changer pendant quatre mois. Mes vêtements partaient en lambeaux, et tout mon corps en souffrait. Mon état physique se dégradait, du fait des privations et de la torture.<br />Je fus maintenu dans ces conditions inhumaines jusqu’en juillet 1969.<br />Alors que j’avais perdu toute notion de temps et de calendrier, un gardien est venu, un jour, ouvrir la porte de ma cellule. Il me fit sortir dans le couloir. Je redécouvrais la lumière. J’étais aveuglé. Je ne pus la supporter. Je m’évanouis. J’avais un handicap visuel, que je n’ai jamais réussi à soigner.<br />Moi non plus, je ne sortirais pas indemne du » sous-marin « , si jamais je devais en sortir vivant.<br />Je fus emmené par des éléments des services de sécurité vers le tribunal militaire d’Oran, appelé » cour révolutionnaire « . J’y croisai, pour la première fois, le regard de certains des accusés qui, comme moi, avaient séjourné en prison pour les mêmes accusations. C’était un moment pénible, mais émouvant. Je pus lire des regrets, des reproches dans ces<br />regards, mais aussi beaucoup de respect partagé. Il y avait notamment Ali Mellah, Layachi Amirat, Maammar Kara, ainsi que d’autres, des officiers, des chefs de bataillons, des chefs d’unités, des militants.<br />J’étais surpris par la composition hétéroclite de la cour. Elle comprenait des officiers, des anciens de l’ALN, mais aussi d’autres, qui provenaient des promotions Lacoste, ces hommes formés par l’ancien gouverneur d’Algérie pour prendre le relais du colonisateur. Je me demandais comment ils pouvaient cohabiter. Mais je me rendais aussi compte à quel<br />point Boumediene avait réussi à écraser tous ces hommes, pour les mettre à son service.<br />Certains membres de la cour portaient la robe traditionnelle des magistrats, mais d’autres étaient venus en tenue d’officier, arborant grades et décorations. Je constatai que quelques uns avaient accédé au grade de colonel pendant ma détention. C’était la première promotion de colonels depuis l’indépendance.<br />La salle du tribunal fut envahie par un public nombreux, composé de proches des accusés et de curieux venus assister à la condamnation de ceux que la presse avait présentés comme de dangereux criminels. Un climat particulier régnait alors. Le pouvoir avait réussi à créer des conditions favorables pour organiser le procès selon sa volonté. Nous fûmes présentés comme des criminels aussi dangereux que des nazis. Une grande campagne avait été orchestrée autour du procès, jusqu’à convaincre l’opinion publique que nous étions le Mal.<br />Dans l’enceinte du tribunal, le climat était particulièrement tendu. La cour était présidée par Mohamed Benahmed Abdelghani, colonel, futur ministre de l’intérieur, futur chef du gouvernement, le chef d’une équipe de fossoyeurs venus enterrer des victimes déjà détruites par la prison et les sévices. Il était secondé par Ahmed Draïa, futur patron de la police et futur ministre, et Mohamed Touati, futur idéologue du régime.<br />En pleine séance du tribunal, sont arrivés les responsables de la sécurité militaire. A leur tête, le colonel Kasdi Merbah, patron de la SM, futur ministre, chef du gouvernement, accompagné de Yazid Zerhouni, un de ses adjoints, futur ministre de l’intérieur. Ils s’installèrent sur des sièges au premier rang. Ils avaient des cartables, dont ils tiraient des dossiers, des documents par paquets, qu’ils mirent bien en évidence, face aux magistrats. Ils voulaient visiblement les impressionner, pour les pousser à prononcer les condamnations les plus sévères.<br />C’était un jeu très curieux. La plupart des membres de la cour étaient considérés comme suspects dans la tentative de coup d’état de Tahar Z’Biri, y compris le président de la cour, Abdelghani. Un des détenus l’a d’ailleurs publiquement accusé d’avoir participé aux préparatifs du putsch.<br />Cet homme aurait donc pu se retrouver parmi les accusés. Il était leur juge. La simple présence de Kasdi Merbah et Yazid Zerhouni lui rappelait la précarité de sa situation. Il devait donc se montrer d’autant plus zélé, pour prouver à Boumediene sa fidélité. Et le seul moyen de prouver sa loyauté devait l’amener à nous enfoncer.<br />La dérive a commencé aussitôt après l’ouverture de ce procès marathon. Il était clair qu’il ne serait guère question de justice. Les accusations les plus absurdes s’alignaient contre nous, alors que le vocabulaire utilisé n’avait aucun rapport avec la justice. On entendait beaucoup plus des mots comme » impérialisme « , » réaction « , » sionisme « , que ceux supposés être utilisés traditionnellement dans les tribunaux. On ne parlait pas de loi, d’article, de procédure, de code pénal, de preuves, mais de contre-révolution de suppôts de l’étranger et de déstabilisation. Nous sommes rapidement devenus des agents de l’impérialisme et de la réaction, comme si ces grands mots venaient de trouver la preuve de leur existence en Algérie. La loi, principal fondement des sociétés civilisées, était totalement bafouée.<br />Le président de la cour a lu un long discours, rédigé par des officiers de la sécurité militaire. Il lisait difficilement, il ânonnait, sans même saisir le sens de ce qu’il disait. Il nous a ensuite appelé à la barre les uns après les autres. Certains ne pouvaient se tenir debout, conséquence de la torture et des sévices subis pendant le long séjour en prison. Personne ne nous a demandé les circonstances de notre arrestation, ni où nous trouvions depuis cette date. Torture, méthodes particulières d’interrogatoire, détention dans les cachots, tout ceci fut occulté.<br />Quand est arrivé mon tour, je me suis levé, face au président de la cour, Abdelghani. Il a cité les charges retenues contre moi. après une courte pause, il m’a posé une première question :<br />- Quelle a été ta participation à la guerre de libération ?<br />- Je souhaiterais être dispensé de répondre à cette question dans les conditions actuelles, répondis-je aussitôt, car le passé ne jouit plus d’aucune considération. Comment allez-vous tenir compte de mon passé militant alors que je suis accusé d’être un agent de l’impérialisme, de la réaction et du sionisme ? Je ne pense pas que mon djihad puisse avoir la moindre crédibilité face à l’ampleur de ces accusations…<br />Il me coupa sèchement :<br />- La cour veut, à travers cette question, confirmer que tu es un spécialiste de l’agitation. Tu es le grand opposant, ajouta-t-il ironiquement.<br />Nous savons que tu es un homme qui a participé à de multiples révolutions. Tu sais ce que je veux dire, comme nous savons à propos de quelles révolutions nous allons t’interroger.<br />Je voyais où il voulait m’entraîner. Je décidai donc de répondre calmement à toutes ses questions. Mais l’atmosphère changea très rapidement,<br />quand il m’accusa d’avoir organisé un projet d’attentat contre Houari Boumediene. Je ne pus me contenir :<br />- Personne, parmi ceux qui me connaissent, ne pourra croire que je suis homme à tremper dans un assassinat. L’assassinat ne fait pas partie de mes principes, et ma morale révolutionnaire le rejette. Quand j’ai vu que la méthode de gouvernement de Houari Boumediene menait le pays à la dérive, je l’ai combattu par les armes, puis au sein du FFS, et enfin après le soulèvement du 11 décembre. Je remercie Dieu d’avoir réussi à sauver Tahar Z’Biri. Tout mon combat contre Boumediene a été public.<br />Je l’ai mené de ma seule volonté. Quant à l’assassinat, à l’organisation d’attentats et de manière générale, tout ce qui vise à frapper un homme dans<br />le dos, tout ceci ne fait pas partie de ma morale, ni de mes méthodes d’action. Vous le savez très bien.<br />Abdelghani m’a interrompu :<br />- Ne dis pas » Boumediene « . Il faut dire : » Monsieur le Président « .<br />- J’ai pris l’habitude de l’appeler Boumediene. Si vous voulez que j’utilise une formule plus respectueuse devant vous, cela ne me fera aucun<br />mal.<br />Tout en fouillant dans le dossier, contenant des centaines de pages, il reprit :<br />- Ce que tu as dit à l’instruction n’est pas conforme à la réalité. Le tribunal ne fait pas confiance à tes déclarations.<br />Le président de la cour parlait en français, aussi bien lorsqu’il s’adressait à moi que quand il parlait à ses assistants. Il n’a pas prononcé un mot en arabe.<br />Je décidai de prendre l’initiative :<br />- Si je dois répondre à d’autres questions pour permettre d’établir la vérité, je suis prêt.<br />Il sortit alors une lettre. Il l’étala devant lui, et commença à en lire des extraits :<br />- Tu as rencontré Krim Belkacem. Vous avez eu de longues discussions sur l’avenir de son organisation. Après une pause, il ajouta :<br />- N’essaie pas de nier. L’auteur de la lettre est un témoin oculaire.<br />Il cita le nom de l’auteur : le commandant Azzeddine. C’est l’un des deux hommes qui avaient assisté à ma rencontre avec Krim Belkacem.<br />Parmi ceux que j’avais vus, c’est lui qui se montrait le plus enthousiaste pour pousser Krim à agir contre Houari Boumediene.<br />Je ne fus pas surpris d’entendre ce nom. Je le connaissais bien. Je connaissais son aptitude à la trahison et son opportunisme. C’est lui qui avait longuement pleuré Si Lakhdhar, dans l’espoir de le remplacer au sein du Conseil de la Wilaya IV. Il avait fini par y arriver. Il avait saisi toutes les opportunités pour servir les puissants du moment, là où il s’est trouvé.<br />Mon opinion sur sa moralité et sur le sens de ses engagements se trouvait confirmée.<br />- Si je dois être jugé par cette cour, je refuse d’être jugé par correspondance, dis-je à mon tour. Je ne pense pas qu’il y ait un seul tribunal au monde qui fonctionne de cette manière. Si vous tenez absolument à présenter cette lettre comme preuve contre moi, pourquoi ne pas évoquer mes contacts avec l’ambassade d’Algérie à Rabat ? Pourquoi refuser<br />d’en tenir compte, alors qu’ils peuvent constituer des preuves à décharge et influer sur votre jugement ? J’aurais pu rester à l’étranger, mais mon innocence m’a poussé à rentrer dans mon pays et affronter le régime selon d’autres règles. Et puis, s’il faut absolument avoir recours à ce genre de témoignages, pourquoi ne pas ramener le témoin lui-même ? Je suis convaincu qu’il est ici même, à Oran. Peut-être même est-il devant la porte du tribunal, ou dans une pièce à côté…<br />Le procureur, Ahmed Draïa, a demandé une suspension de séance. Je n’avais pas eu le temps de m’asseoir que trois personnes me menottaient et m’emmenaient hors de la salle. J’étais assailli par le doute. Ne seraient-ils pas tentés de m’exécuter sur le champ ? J’en étais là de mes pensées quand surgit devant moi le procureur, Ahmed Draïa, en compagnie d’un officier, Hassan Merabet. Sur un ton qui m’a surpris, car dépourvu de haine, il m’a demandé :<br />- Qu’est-ce que tu entendais par cette » justice par correspondance »?<br />- Une cour révolutionnaire ne peut tenir compte d’une lettre portant d’aussi graves accusations, répondis-je. Qu’est-ce qui vous prouve qu’elle est authentique ? Vous risquez de prononcer une condamnation à mort sur la base d’un document suspect. Il serait plus juste de convoquer l’auteur de la lettre.<br />Il ordonna aux gardiens de me ramener dans la salle du tribunal. Je fus invité à me lever pour entendre le verdict prononcé contre moi, après trois jours de procès. La peine était de trente années de prison ferme.<br />J’étais condamné à vingt années de prison pour avoir participé à la rébellion de Tahar Z’Biri du 11 décembre 1967, et à dix années de détention pour avoir fait partie de l’organisation de Krim Belkacem. La peine prononcée était plus lourde que ce que le procureur avait requis !<br />La prison, pas la soumission<br />Je n’étais pas surpris par la sentence. Je m’attendais au pire. Nous vivions sous une junte militaire, qui n’avait aucun respect pour les libertés et les Droits de l’Homme. Au fond de moi, je n’en attendais guère mieux. J’étais même un peu soulagé que ce chapitre prenne fin. Je n’oubliais pas les tortionnaires et les geôliers, avec leurs matraques et leur<br />gégène, ainsi que ses rats, ses poux, ses puces, et, par dessus tout, l’enfer de l’isolement.<br />Ma famille et mes amis furent plus frappés que moi par la dureté de la peine. Ils étaient terrifiés. Une consolation, tout de même : mes enfants étaient encore trop jeunes, et ne mesuraient pas la signification de ce qui m’arrivait.<br />Nous fûmes emmenés hors de la salle du tribunal, pour être transférés en prison. Le jour même, vers minuit, les geôliers nous ordonnèrent de nous regrouper dans une salle. En présence de nombreux policiers et hommes de la sécurité militaire, le directeur de la prison demanda à haute voix aux hommes impliqués dans le soulèvement de Tahar Z’Biri d’écrire une lettre au président du conseil de la révolution Houari Boumediene pour solliciter une mesure de grâce.<br />Tous les détenus acceptèrent cette proposition. Ils se dispersèrent, cherchant qui un stylo, qui du papier, chacun essayant de trouver la belle formule qui toucherait la sensibilité de Boumediene. Plusieurs d’entre eux durent déchirer la lettre, pour la réécrire, puis la déchirer une seconde fois, ne la trouvant pas assez expressive ni assez touchante pour émouvoir le chef de l’état.<br />Je refusai de me plier à cette démarche humiliante. J’ai été arrêté, mis au secret, affreusement torturé, injustement condamné à l’issue d’une parodie de procès. Et maintenant, on me proposait une suprême humiliation, celle de demander au responsable de tous mes malheurs d’avoir pitié de moi !<br />J’informai mes compagnons de malheur que je refusais d’écrire un seul mot à Boumediene pour demander son pardon. Ils me regardèrent, surpris et apitoyés. Ils me demandèrent de ne pas être trop » extrémiste « .<br />Certains murmuraient, entre eux, que je n’y croyais pas, ou que je n’avais plus toute ma tête. Le directeur de la prison me supplia. Il évoqua mes enfants, me demandant de le faire pour eux. Il se proposa pour rédiger lui-même ma demande de grâce. Je n’aurais qu’à la signer. Je rejetai son offre.<br />Mes co-détenus s’apitoyaient sur mon sort. Mais en fait, c’est moi qui avais pitié d’eux. J’en arrivais presque à les mépriser. La vie ne leur avait décidément pas appris grand chose. Ils n’avaient pas compris la nature de ce système. Ils acceptaient d’être reconnaissants envers leur propre bourreau. Il était, certes, difficile de les condamner, mais je refusais une liberté à n’importe quel prix. En rejoignant l’ALN, j’avais accepté l’idée de mourir pour la liberté. Mais je la refusais si le prix en était l’humiliation.<br />Tout le monde s’y mettait, essayant de me convaincre de revenir sur ma décision. J’en avais assez de ces sollicitations. Pour y mettre fin, je m’adressai au directeur de la prison :<br />- S’il faut absolument que je sollicite une mesure de grâce, je demande qu’au préalable, nous soyons transférés dans une autre prison, avec les truands et bandits de grand chemin. Ce sera beaucoup mieux pour nous.<br />Personne ne saisit la portée de ma déclaration. Tout le monde était occupé à chercher son propre salut, attendant une nouvelle journée qui signifierait peut-être la liberté. Mais quelle liberté ? Je refusais celle à laquelle on accède en demandant pardon à son tortionnaire. Le poids de la soumission me paraissait plus dur à supporter que la prison, malgré ce<br />que j’avais enduré.<br />Face à mon attitude intransigeante, le président du tribunal qui m’avait condamné à trente ans de prison, Mohamed Benahmed Abdelghani, a demandé, à son tour, à me rencontrer en tête-à-tête. Il avait déjà rencontré les autres détenus, après avoir reçu leurs demandes de grâce. Je fus introduit auprès de lui. Sa promotion était encore récente, et il montrait<br />le zèle nécessaire pour la justifier. Il avait une allure soignée, et portait des lunettes à monture dorée.<br />Le face à face ne manquait pas de piment. La sentence qu’il avait prononcée constituait une barrière définitive entre nous.<br />- Pourquoi n’as-tu pas fait une demande de grâce comme tes compagnons ? me demanda-t-il<br />- Pour une raison simple, répondis-je. Le tribunal qui m’a condamné à trente ans de prison peut tout aussi bien prononcer mon acquittement.<br />Pourquoi une demande de grâce, alors que la sentence avait été décidée avant même l’ouverture du procès ?<br />Il hésita un moment, puis reprit :<br />- Ne désespère pas, dit-il. La sentence prononcée constitue une condamnation de principe. Elle n’est pas définitive. A la première fête nationale, tu seras transféré vers une prison à Alger, pour être près des tiens. On attendra un peu, et tu seras ensuite libéré.<br />Comme s’il parlait pour lui-même, il poursuivit :<br />- Quelle confiance peut-on accorder à cette vie ? Et qui sait ? Un jour viendra peut-être où je serai le détenu, et toi, tu seras alors un homme<br />libre, en face de moi. C’est la vie !<br />Il s’arrêta, comme s’il attendait une réponse de ma part. Je gardai le silence. Je ne voulais pas m’engager avec lui dans une discussion qui m’amènerait à lui révéler le fond de ma pensée. C’est lui qui devait se sentir tourmenté. Peut-être sentait-il que j’étais plus libre, dans ma prison, que lui, dans son uniforme de colonel. Je n’avais rien à solliciter. Je ne voulais montrer aucun regret. J’avais fait des choix, conformes à mes principes, mon éthique et ma morale. J’avais pris des risques pendant le grand djihad, la guerre de libération. J’étais prêt à assumer les souffrances de l’indépendance.<br />Elles devaient s’avérer particulièrement dures. Je passai encore sept années en prison. J’ai connu la plupart des prisons algériennes. La fraternité avec les autres détenus allégeait partiellement le poids de la détention et du sentiment d’injustice qui ne m’a jamais quitté. La prison m’a appris certaines règles de la sagesse et la patience. J’y nouai des amitiés qui ont survécu pendant des décennies. J’y découvris des hommes libres, et découvris que de nombreux hommes se croyant libres sont en fait des esclaves.<br />Malgré la durée de la détention, je n’ai jamais perdu espoir. Je préservai ma dignité, malgré les conditions de détention et les traitements inhumains qui y étaient en vigueur. Je m’accrochais à mon pays, je me rappelais le sacrifice des chouhada, et refusais de me laisser entraîner par le désespoir. Dans les moments difficiles, je me rappelais mes compagnons<br />chouhada, ces immortels, eux que Dieu glorifiait : » Ne croyez pas que ceux qui sont tombés pour la gloire de Dieu sont morts. Ils sont vivants auprès de Dieu qui pourvoit à leurs besoins « . Cela me suffisait. –</span></span></div>
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Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-32506132647604305512020-04-26T17:47:00.000+01:002020-04-26T17:47:30.136+01:00Slimane AMIRAT Paix à ton âme Grand Homme seul face a la Dictature de Boumedienne <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXOpFsKZBWlwcjuMxl-fVxSOOfCGiNUTE_gmxe7AfqQZvnrv5c2yTXjw7GKexroTXHRXPh6-w9_ISdVbh1TsgY9OFTREvfj_Ngnb10vJv9UaGzth2bRqQgma3xMSMsJEiLNEQmWxT79tdI/s1600/28661040_607148689628968_3341505932340232192_n+%25281%2529.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="474" data-original-width="720" height="420" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXOpFsKZBWlwcjuMxl-fVxSOOfCGiNUTE_gmxe7AfqQZvnrv5c2yTXjw7GKexroTXHRXPh6-w9_ISdVbh1TsgY9OFTREvfj_Ngnb10vJv9UaGzth2bRqQgma3xMSMsJEiLNEQmWxT79tdI/s640/28661040_607148689628968_3341505932340232192_n+%25281%2529.jpg" width="640" /></a></div>
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<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" id="fbPhotoSnowliftCaption" style="display: inline; font-family: inherit; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span style="color: #4c1130;">"L'histoire d'un homme ou une destinée inachevée"<br />L'histoire retient au fil des siècles les noms de certains grands hommes, des noms figurant parmi les élites de la Nation. Des hommes qui, au cours de leur existence, auront un parcours tumultueux pour revendiquer leurs idéaux. </span></span></div>
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<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; font-family: inherit; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span style="color: #4c1130;"><br /></span></span></div>
<div class="_xlr" style="font-family: inherit; padding: 0px 16px;">
<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; font-family: inherit; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span style="color: #4c1130;">Dans les luttes éternelles pour la dé<span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: inherit;">mocratie et pour que vive l’Algérie libre et indépendante, de nombreux héros se sont sacrifiés pour la patrie.<br />Slimane AMIRAT fait partie de ces hommes dont le destin demeure exceptionnel et que la mort a fauché trop tôt. C’est en 1955 que le jeune Slimane AMIRAT entre dans les rangs de l’ALN. Abderrahmane Mira, l’ayant très vite remarqué pour son dynamisme et ses qualités d’homme de terrain, le sollicitera pour sensibiliser l’immigration algérienne établie en France.</span></span></span></div>
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<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; font-family: inherit; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: inherit;"><span style="color: #4c1130;"><br /></span></span></span></div>
<div class="_xlr" style="font-family: inherit; padding: 0px 16px;">
<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; font-family: inherit; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: inherit;"><span style="color: #4c1130;"><br />Dès le mois de mars 1955, Slimane sera l’homme choisi par le FLN pour mettre sur pied et diriger les groupes de choc de la région Parisienne pour lutter contre les Messalistes du MNA. Il accomplira sa mission avec brio jusqu’en 1958 où il sera arrêté et emprisonné à Constantine, puis à El Djorf (M’sila). Durant sa détention, il organisera les prisonniers et fera de telle sorte à continuer la lutte en fournissant à l’ALN, argent et médicaments. C’est ainsi, que plus de quatre cent mille francs par mois et des médicaments sortiront du camp de détention, au profit de l’Armée Algérienne.<br />Libéré, il rejoint la France muni de faux papiers et reprend la direction du groupe armé de la région Parisienne. En 1961, un homme des troupes est capturé, il parlera sous la torture et dénoncera Slimane AMIRAT, qui sera aussitôt arrêté. Il connaîtra à son tour, la torture des geôles françaises. </span></span></span></div>
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<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; font-family: inherit; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: inherit;"><span style="color: #4c1130;"><br /></span></span></span></div>
<div class="_xlr" style="font-family: inherit; padding: 0px 16px;">
<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; font-family: inherit; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: inherit;"><span style="color: #4c1130;">Au cessez-le-feu, il sera libéré et aura la vie sauve grâce à une manifestation organisée à Paris par les étudiants algériens et français. Il sera ensuite responsable des groupes armés à El-Biar et Bouzaréah. Il fera face à l’OAS, et ce jusqu’au conflit des wilayas. Après la prise de pouvoir par le groupe d’Oujda et Ben Bella, il fera un passage dans les forces de police à Tlemcen puis à Alger. Néanmoins, il sera de ceux, notamment avec Krim Belkacem, Mohand Oulhadj, Mohamed Boudiaf et d’autres, qui tenteront de créer l’UDRS.</span></span></span></div>
<div class="_xlr" style="font-family: inherit; padding: 0px 16px;">
<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; font-family: inherit; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: inherit;"><span style="color: #4c1130;"><br />Slimane se retrouve ensuite au FFS et sera condamné à mort par contumace dans le procès avec Aït Ahmed et Chaâbani. Il connaîtra alors l’exil jusqu’en juin 1965. Après le coup d’état militaire, entre Slimane AMIRAT et le nouveau régime, le courant ne passera plus. Il refusera les propositions qui lui seront faites. Hocine Aït Ahmed est toujours en prison et n’apprécie pas que le Conseil de la Révolution renferme autant de militaires.<br />Slimane AMIRAT dirigera alors une agence d’assurance jusqu’en 1967. Pendant cette période, avec Krim Belkacem et d’autres militants de la cause nationale, il participe à la création d’un nouveau mouvement d’opposition, le MDRA, mouvement qui verra le jour le 18 octobre 1967. </span></span></span></div>
<div class="_xlr" style="font-family: inherit; padding: 0px 16px;">
<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; font-family: inherit; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: inherit;"><span style="color: #4c1130;"><br /></span></span></span></div>
<div class="_xlr" style="font-family: inherit; padding: 0px 16px;">
<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; font-family: inherit; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: inherit;"><span style="color: #4c1130;">La réaction brutale et énergique du pouvoir ne se fera pas attendre. Slimane sera arrêté le 02 juillet 1968, il sera tenu au secret pendant plus de neuf mois ou il sera jugé puis condamné à la peine capitale par la cour révolutionnaire d’Oran.<br />Pendant quatre ans et demi, il restera enfermé au quatrième sous-sol de la prison militaire d’Oran, la tristement célèbre “Santa Cruz”. </span></span></span></div>
<div class="_xlr" style="font-family: inherit; padding: 0px 16px;">
<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; font-family: inherit; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: inherit;"><span style="color: #4c1130;"><br /></span></span></span></div>
<div class="_xlr" style="font-family: inherit; padding: 0px 16px;">
<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; font-family: inherit; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: inherit;"><span style="color: #4c1130;">Ses amis et proches lui demanderont de formuler sa demande de grâce à Boumediene, ce qu’il refusa tout en réclamant ses droits de prisonnier politique ou l’application de sa peine. C'est-à-dire, son exécution. Il fera successivement plusieurs grèves de la faim (17 jours, puis 25 jours). Il sera transporté dans un état comateux à l’hôpital universitaire d’Oran. De la prison d’Oran, il sera ensuite transféré à la prison de Berrouaghia où il restera en détention pendant deux années et sera de nouveau transféré à El Harrach, un autre pénitencier qu’il quittera au bout de six mois. </span></span></span></div>
<div class="_xlr" style="font-family: inherit; padding: 0px 16px;">
<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; font-family: inherit; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: inherit;"><span style="color: #4c1130;"><br /></span></span></span></div>
<div class="_xlr" style="font-family: inherit; padding: 0px 16px;">
<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; font-family: inherit; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: inherit;"><span style="color: #4c1130;">Libéré le 23 juin 1975, soit une semaine après le décès de son père, Slimane sera étroitement surveillé durant toute cette période de détention, et même après sa sortie de prison. Il mènera alors, lui-même, le combat pour la libération de ses propres amis demeurés en prison. Il obtiendra leurs libérations et la réhabilitation de tous les membres. Le combat pour les idées qui étaient les siennes continuera alors sous une forme semi-clandestine jusqu’en 1989, année pendant laquelle sont apparus le multipartisme et le pluralisme politique.</span></span></span></div>
<div class="_xlr" style="font-family: inherit; padding: 0px 16px;">
<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; font-family: inherit; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: inherit;"><span style="color: #4c1130;"><br /></span></span></span></div>
<div class="_xlr" style="font-family: inherit; padding: 0px 16px;">
<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; font-family: inherit; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: inherit;"><span style="color: #4c1130;"><br />Le MDRA est alors officiellement agréé le 19 janvier 1990. Cette dernière étape de la vie politique et publique de Slimane AMIRAT permettra à tout le peuple algérien de saisir véritablement la dimension de celui qui fut un jour accusé et traité d’agent du sionisme international et de contre-révolutionnaire, et ce malgré les difficultés et les oppositions cachées menées contre lui, afin de le marginaliser.<br /><br />Slimane AMIRAT ne ménagera aucun effort pour œuvrer dans l’intérêt exclusif de l’Algérie. Acteur politique important et modérateur sur la scène nationale, c’était un homme qui, par ses valeurs morales et ses principes avait su se faire une place de choix dans le cœur et dans l’esprit de chaque algérien, de toute condition et de tous les âges. Il sera l’homme vers qui l’on se tourne pour demander de l’aide. Une aide qu’il ne refusera jamais. L’homme qui mettra au service de son pays, cette expérience de la vie par l’expression de sa volonté au service d’un idéal partagé par les meilleurs fils de l’Algérie. Un idéal tourné vers la construction de cette Algérie dont il a rêvé, durant toute sa vie.</span></span></span></div>
<div class="_xlr" style="font-family: inherit; padding: 0px 16px;">
<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; font-family: inherit; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: inherit;"><span style="color: #4c1130;"><br />Des rêves qu’il emporta avec lui. Tout le monde garde aujourd’hui, cette image d’un homme intègre, un véritable militant, sincère, exclusivement tourné vers son principal objectif, l’intérêt de l’Algérie. Tout le monde gardera de lui cette fameuse phrase, restée gravée à jamais dans la mémoire de tous les Algériennes et Algériens, illustrant le grand Amour qu’il avait pour son pays et qui lui donnera cette dimension du Grand homme qu’il était : «A choisir entre l’Algérie et la démocratie, je choisirais l’Algérie.».</span></span></span></div>
<div class="_xlr" style="font-family: inherit; padding: 0px 16px;">
<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; font-family: inherit; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: inherit;"><span style="color: #4c1130;"><br /></span></span></span></div>
<div class="_xlr" style="font-family: inherit; padding: 0px 16px;">
<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; font-family: inherit; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: inherit;"><span style="color: #4c1130;">Un illustre patriote qui a subitement trouvé la mort, rappelons-le, au moment où il venait lui-même, se recueillir devant le cercueil du Président Mohamed Boudiaf, son compagnon de toujours. Aujourd’hui, vingt années après sa disparition, le nom de Slimane AMIRAT est toujours évoqué avec respect par tout le peuple algérien, qui garde de lui l’image d’un homme aux vertus exceptionnelles. Sa stature, sa droiture, son honnêteté et sa ferveur dans la défense de ses idées pour placer “l’Algérie au-dessus de tout et avant tout”. Il manque toujours autant aux Algériens.</span></span></span><div class="fbCommerceProductMiniListHscroll" id="fbPhotoSnowliftProductMiniListHscroll" style="font-family: inherit;">
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Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-84360678615309472632020-04-25T02:58:00.003+01:002020-04-25T02:58:26.061+01:00Patrimoine archéologique : Sites en péril Des gravures rupestres de plus de 5.000 ans <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h1 style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; font-family: arial; line-height: 26.4px; margin: 0px 0px 10px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<a href="http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/151218" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-color: transparent; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border-image-outset: initial; border-image-repeat: initial; border-image-slice: initial; border-image-source: initial; border-image-width: initial; border: 0px; color: red; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration: none; vertical-align: baseline;"><span style="font-size: small;">Patrimoine archéologique : Sites en péril</span></a></h1>
<div style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; font-family: Verdana; line-height: 18px; margin-bottom: 8px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<b><span style="color: #cc0000;">Des gravures rupestres de plus de 5.000 ans</span></b></div>
<div style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 21px; margin-bottom: 1.52em; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; font-weight: 600; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="color: #4c1130;">Le constat est amer : bon nombre de nos sites historiques et préhistoriques, classés ou en voie de l’être, paradoxalement épargnés par l'érosion du temps, ne sont malheureusement pas suffisamment protégés de la main prédatrice de l’homme, dans la mesure où, pour certains d'entre eux, ils ne sont même pas ceinturés par de solides clôtures de protection.</span></span></div>
<div style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 21px; margin-bottom: 1.52em; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #4c1130;">Le problème n'est pas nouveau. Déjà dès la fin des années 1970, des universitaires, des historiens et des chercheurs nationaux s'intéressaient de près au patrimoine archéologique national : c'est aussi l'époque des grands chantiers de fouilles entrepris çà et là à travers notre vaste territoire, particulièrement dans des régions, au demeurant nombreuses aussi, à forte densité en vestiges historiques et préhistoriques. Devant cet engouement et, à contrario, devant les dégâts et préjudices entre temps causés à nos sites, surtout par la main de l'homme, le phénomène s'est amplifié depuis quelque temps, et aussi bien les archéologues professionnels que les préhistoriens s'inquiètent désormais de la multiplication de ces actes de dégradation.<br />Ce qui les rend d'autant plus facilement accessibles à n'importe quel quidam. Certes, il est toujours bon de savoir qu'on peut y accéder et les visiter à sa guise. Mais cette accessibilité est une «arme à double tranchant» en raison précisément de la facilité qu'elle permet à n'importe quel individu de porter atteinte à des pans on ne peut plus sensibles -et donc vulnérables- du patrimoine culturel et historique algérien. Pour tout dire, à des pans entiers de l'identité multimillénaire de son peuple. Le drame, c'est que cette accessibilité on ne peut plus «néfaste» pour la sauvegarde de notre patrimoine archéologique concerne également des vestiges beaucoup plus éloignés ou qui sont censés l'être. D'où cette lancinante interrogation : pourquoi ?<br />D'abord parce que notre pays n'est pas seulement riche de ces vestiges-là. Car quelque soit l'endroit du territoire national, il en regorge. Il suffit en effet -et pour reprendre l'expression consacrée-, de «creuser un tant soit peu» et hop ! C'est un ou plusieurs pans jusque-là enfouis de l'histoire de l'Algérie -deuxième berceau de l’humanité après l’Ethiopie- qui resurgissent. À telle enseigne, d'ailleurs, que le territoire aura mérité le qualificatif de «livre ouvert», non seulement eu égard à notre propre histoire en tant qu'Algériens, mais aussi à toute l'histoire de l'humanité depuis la nuit des temps. Ensuite parce que l'Algérie est, pour reprendre l'expression de feu Mohamed-Salah Mentouri, ancien ministre du Tourisme, «une terre où l'on retrouve tous les âges de la Terre».<br /><br /><span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-color: transparent; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border-image-outset: initial; border-image-repeat: initial; border-image-slice: initial; border-image-source: initial; border-image-width: initial; border: 0px; font-weight: 600; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Des gravures rupestres de plus de 5.000 ans </span><br /><br />Toujours est-il que, pour ceux qui veulent en savoir davantage sur la «carte archéologique» de notre pays, les documents concernant nos sites existent bel et bien et il suffit de s'adresser à bonne enseigne pour se les procurer. À ce titre, de nombreux documents indiquent précisément les lieux chargés d'histoire, voire de préhistoire : dans les musées, dans les ouvrages anciens, archives, forums internet, accessoirement dans la presse spécialisée quand elle existe. La «carte archéologique» de notre pays renferme ainsi une foultitude d'informations sur les sites historiques et archéologiques de notre pays. Mais ces mêmes documents n'indiquent malheureusement pas -ou pas assez- les sites qui ont subi des dégradations, notamment les plus récentes, afin que les potentiels visiteurs avisés sachent ce qu'ils ont le droit de faire ou pas. Il s'agit donc d'un problème de manque d'information et là, la structure en charge de ces sites se doit d'agir en ce sens. Car si certains visiteurs sont de mauvaise foi, la plupart d'entre eux ne connaissent pas bien le sujet et peuvent, par pure inadvertance, dégrader sans en avoir l'intention.<br />Prenons seulement pour exemple le site renfermant les gravures rupestres de zaouïa Tahtania, éloignées de 18 kilomètres au sud de la localité de Taghit, dans la région de Béchar.<br />À priori, rien n'indique que ce site renferme des gravures qui datent de plus de 5.000 ans. Eh bien, il faut pourtant savoir que non seulement ces précieux témoins de l'ère néolithique dans notre pays existent et se trouvent à portée de main, sans protection aucune, mais qu'elles ont forcément subi, conséquence prévisible, des dégradations à la limite du réparable et pour cause : elles ont été souillées à la peinture et/ou avec une intervention directe sur la roche. Ce qui est d'autant plus regrettable que des esprits criminels ont ainsi «gravé» à coté ou carrément sur les gravures, dénaturant irréversiblement des dessins qui remontent pourtant à l'ère néolithique, pour ne pas dire à l'aube de l'humanité.<br />Sous d'autres cieux de tels actes criminels auraient été qualifiés comme tels par les pouvoirs publics concernés et leurs auteurs auraient écopé des lourdes peines d'emprisonnement prévues par leur législation.<br />Chez nous, et nonobstant le devoir d'appliquer la législation en vigueur, il y aurait lieu de (re)mettre au moins en route une campagne de sensibilisation auprès des élus locaux, de la Gendarmerie nationale et de la population, notamment par les biais des canaux télévisuels. Il faudrait, en ce sens, (re)expliquer pourquoi ces déprédations sont préjudiciables à plusieurs titres au pays. Et que cela nécessite davantage de contrôle plus strict et de poursuites, voire une interdiction pure et simple de visites tant que les sites en question ne sont pas encore suffisamment sécurisés. Cela dit, restent les archéologues, les historiens et leurs inquiétudes. Car ces catégories de scientifiques savent pertinemment qu'il s'agit là d'un patrimoine rare et fragile. Ce qui n'est malheureusement pas le cas dans l'esprit du tout-venant.<br /><span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-color: transparent; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border-image-outset: initial; border-image-repeat: initial; border-image-slice: initial; border-image-source: initial; border-image-width: initial; border: 0px; font-weight: 600; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Kamel Bouslama</span></span></div>
<span style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; color: #666666; font-family: Verdana; font-size: 11px; line-height: 18px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><br /></span>
<span style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; color: #666666; font-family: Verdana; font-size: 11px; line-height: 18px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><br /></span></div>
Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-67465377641527515062020-04-18T20:41:00.002+01:002020-04-18T20:41:38.551+01:00Cheikh Hamada: L’illustre maître du bédoui immémoré<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6RQA-igdddiJzP6WxRsBLadJp9rKgvj2HaX1t0axFbyKQRnATC_M5prIkZAIaYPQywGpFlU9mhxgp7QU1l15RfChFYANFsTu6eHeBaz3BHNXNoAG5JrdVZsssrSp-zVot47_-qIElhpwK/s1600/images.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="194" data-original-width="259" height="479" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6RQA-igdddiJzP6WxRsBLadJp9rKgvj2HaX1t0axFbyKQRnATC_M5prIkZAIaYPQywGpFlU9mhxgp7QU1l15RfChFYANFsTu6eHeBaz3BHNXNoAG5JrdVZsssrSp-zVot47_-qIElhpwK/s640/images.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white; font-family: Tahoma, Arial, Verdana, sans-serif; line-height: 19.5px; text-align: justify;"><span style="color: #4c1130;"><br /></span></span></div>
<span style="background-color: white; font-family: Tahoma, Arial, Verdana, sans-serif; line-height: 19.5px; text-align: justify;"><span style="color: #4c1130;"><br /></span></span>
<span style="background-color: white; font-family: Tahoma, Arial, Verdana, sans-serif; line-height: 19.5px; text-align: justify;"><span style="color: #4c1130;">Cheikh est né en 1889 à Blad Touahria, dans la daïra de Mesra. Il est mort le 9 avril 1968. Il est considéré comme l’un des fondateurs du mouvement de musique arabo-bédouine. Son histoire reste plus complexe, il a amorcé la « citadinisation » du Bédouin traditionnel en présence de l’administration coloniale. </span></span><br />
<span style="background-color: white; font-family: Tahoma, Arial, Verdana, sans-serif; line-height: 19.5px; text-align: justify;"><span style="color: #4c1130;"><br /></span></span>
<span style="background-color: white; font-family: Tahoma, Arial, Verdana, sans-serif; line-height: 19.5px; text-align: justify;"><span style="color: #4c1130;">Ce fut une révolution dans la tradition musicale dans le genre bédouin, qui devient ensuite un phénomène artistique majeur sur l’espace maghrébin. Hamada a fait son premier enregistrement en 1920. Puis, jusqu’à sa mort, il a continué à enregistrer des disques en Algérie, à Paris et à Berlin. Deux de ses fils ayant rejoint le maquis furent tués durant la guerre de libération nationale. Agissant en poète, le Cheikh est devenu le chantre éternel du chant bédouin. Dans son parcours d’artiste, le Cheikh procède à des arrangements de la »Gasba » qui lui apportera une touche propre à la région des Medjahers influençant ainsi le répertoire chaâbi qui entre sous sa férule, dans le mode bédoui. </span></span><br />
<span style="background-color: white; font-family: Tahoma, Arial, Verdana, sans-serif; line-height: 19.5px; text-align: justify;"><span style="color: #4c1130;"><br /></span></span>
<span style="background-color: white; font-family: Tahoma, Arial, Verdana, sans-serif; line-height: 19.5px; text-align: justify;"><span style="color: #4c1130;">Ses accompagnateurs de la flûte magique Cheikh Boudissa et Cheikh Belkacem donneront du panache aux poèmes du Cheikh, une carrière durant. Il aura eu de son vivant à ébranler, magistralement, à lui seul la tradition musicale dans le genre bédouin propre et ce, en réussissant à faire cohabiter la poésie citadine entre « hadri », « haouzi » et « aroubi ».Dans ses compositions, la « gasba » sera remaniée et à laquelle il lui apportera une touche propre à la région du Dahra, influençant ainsi le répertoire chaâbi qui entre sous sa férule, dans le mode bédoui. Il aura eu de son vivant révolutionné à lui seul la tradition musicale dans le genre bédouin et ce, en réussissant de façon magistrale à brosser la poésie citadine entre « hadri », « haouzi » et « aroubi ». On raconte aussi que cette icône de la chanson bédoui, ami intime de Hadj M’hamed El Anka, ils avaient pour habitude, lors de dîners philosophiques avec les poètes, les musiciens comme Hadj Lazoughli, Hachemi Bensmir, Abdelkader El Khaldi, d’échanger, de travailler ensemble des qaçayds (poèmes).On a aussi appris de son histoire que le Cheikh était aussi un maître pour les jeunes générations. Il recevra dans sa maison plusieurs artistes comme Maâzouz Bouadjadj, leur expliquant, parfois, pendant de longues heures, une tonalité, une strophe, le sens caché d’un mot, d’un vers, d’une qasida. En Oranie, ce qui est sûr, c’est que les couches sociales auxquelles son répertoire se rattache, qui sont les classes paysannes, avec le maintien du caractère tribale de la structure de base au ‘’douar’’, se sont retrouvées dans la chanson bédoui comme art raffiné surtout lors des waadates. Les chansons de Hamada servaient d’occasion à la jouissance intellectuelle et artistique, à côté de la pratique de la fantasia (goum) avec le sport du tir au fusil en chevauchée. Mansour Benchehida, l’écrivain le décrivait comme un génie qui voulait mettre en relief » un chant d’expression populaire unifié » et avait aussi un regard savant sur la langue, en étant à l’écoute des vecteurs musicaux susceptibles de mieux porter sa musique. Ce qui est déplorable aujourd’hui, c’est que cette grande figure de l’art bédoui de la wilaya soit occultée dans les manifestations culturelles. Cheikh Hamada doit être honoré chaque année au même titre que les maîtres du »Chaabi », ou ceux du »Malouf ». Pour la mémoire, à Mostaganem, on ne peut pas se permettre d’oublier un cheikh, un artiste de cette envergure.</span></span></div>
Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-71719075655996480132020-04-16T13:21:00.000+01:002020-04-16T13:21:26.338+01:00Yamna bent el-Hadj el-Mahdi : Maâlma à l’âge de 21 ans<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgLYPkl0ZjALY487a7Zho-GY91YjZkBTxrrerwMCdeg1ZiRvd4gxPrjGe7J8MAKZOfwz1TmGSoGLSTP07wes9ioGcWS2JOHx08Yw_RbyrYb9EzA6sQqhT2rLStHczMJ18pTKnAhh6oIkRL/s1600/hqdefault.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="360" data-original-width="480" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgLYPkl0ZjALY487a7Zho-GY91YjZkBTxrrerwMCdeg1ZiRvd4gxPrjGe7J8MAKZOfwz1TmGSoGLSTP07wes9ioGcWS2JOHx08Yw_RbyrYb9EzA6sQqhT2rLStHczMJ18pTKnAhh6oIkRL/s640/hqdefault.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #4c1130;"><span style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-weight: 600; line-height: 21px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><br /></span></span></div>
<span style="color: #4c1130;"><span style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-weight: 600; line-height: 21px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><br /></span></span>
<span style="color: #4c1130;"><span style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-weight: 600; line-height: 21px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">issue d’une grande famille algéroise, Yamna Bent El-Hadj El-Mahdi brave tous les interdits et tous les préjugés en pratiquant la musique. Par son talent et sa personnalité, elle saura s’imposer dans un milieu réservé exclusivement aux hommes, qu’elle parviendra à égaler en talent, voire le dépasser.</span><br style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 21px;" /><span style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 21px;"> </span><br style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 21px;" /><span style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 21px;">Yamna Bent El Hadj El Mahdi est née à la rue des Abderrames Casbah d’Alger, en 1859. Précoce mais surtout douée, elle participe dès sa dixième année aux fêtes familiales dans la Casbah d'Alger. On rapporte même qu'après ses tours de chant elle allait jouer au jeu de la marelle sur les terrasses des habitations avec les fillettes de son âge ! Elle se fait remarquer très jeune pour son aptitude à chanter. Son père, El Hadj El Mehdi, usera de toute son autorité pour la dissuader et n’aura réussi qu’à renforcer sa détermination à persévérer dans une carrière musicale prometteuse. Yamna va souvent écouter furtivement un musicien réputé qui joue au guembri, dans un café près de chez-eux. Un jour elle sera remarquée par le cheikh Ben Brihmat, grand mélomane et responsable d’une médersa. Souhaitant la prendre en charge pour l’enseignement en arabe et pour l’apprentissage de la musique, il convaincra ses parents en leur proposant qu’elle vienne aider son épouse dans les tâches ménagères. Il maquille ainsi l’affaire pour éviter un refus, sachant qu’à l’époque, la pratique artistique pour une jeune fille est particulièrement taboue. Son apprentissage durera six années, jusqu’à la mort du père de Yamna, en 1876. Par la suite, elle perfectionnera ses connaissances toute seule au grès de ses rencontres. Elle est naturellement très douée dans l’exécution des instruments à corde, notamment le guembri, le violon, la kouitra, le tar et le oûd (luth). Son idole, à cette époque, est cheikha Kheira Djabouni qu’elle côtoie dans les fêtes familiales de la Casbah. Ses contacts avec cheikh Mohamed Mnèmèche et son disciple Mohamed Sfindja lui seront enrichissants pour la mémorisation du patrimoine andalou. À l’âge de 21 ans, Yamna devient mâalema, en constituant sa première formation musicale en 1880, avec des musiciens de renom, dont le violoniste virtuose et interprète apprécié du hawzi, cheikh Mahmoud Oulid Sid Saïd, dit «Qelbeddelaâ» (cœur de pastèque). Et si tous les orchestres féminins ou masculins du début du siècle sont à dominance israélite, celui de Yamna est exclusivement musulman : Houria à la derbouka, «Haoula» (surnom à cause de son strabisme) à la kouitra, et Tamani au tar (orchestre féminin pour les fêtes de mariage).Yamna rencontre un grand succès dans les fêtes à Alger et ses environs, ainsi qu’au Maroc et en Tunisie. Par son talent et sa personnalité Yamna Bent El Hadj El Mahdi a su s’imposer dans un milieu réservé exclusivement aux hommes, repris tout le patrimoine-domaine masculin et imprima au genre msamaî (féminin) la forme que nous lui connaissons aujourd’hui.</span><br style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 21px;" /><span style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 21px;">Menant sa carrière d’une main de maître, elle se fait rapidement remarquée par les premiers promoteurs d’enregistrements sur cylindre phonographique. Elle en réalise quelques-uns, provoquant ainsi une véritable révolution en cette fin du XIXe siècle. On y retrouve entre autres le célèbre poème profane de Benkhlouf, «Bismillah bdit enzemema âne tedj eroslah» (au nom de Dieu je commence à chanter les mérites du Prince des Envoyés).</span><br style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 21px;" /><span style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 21px;">Juste avant le déclenchement de la Première guerre mondiale, elle enregistre dans un premier essai un disque 78 tours à Paris et continue, entre 1922 et 1928, à enregistrer ses œuvres, principalement chez Columbia, à Alger. Sa plus grande consécration aura lieu lors d’un grand gala public le 24 janvier 1927 au Kursall d’Alger qui deviendra plus tard l’Opéra d’Alger, puis le Théâtre National Mahieddine-Bachtarzi, après l’indépendance de l’Algérie. Initié par Mahieddine-Bachetarzi, ce spectacle révèle une Yamna baignant dans la plénitude de ses moyens, tant humains qu’artistiques, face à un large public constitué des plus grandes familles algéroises.</span><br style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 21px;" /><span style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 21px;">En 20 ans de carrière musicale, elle a enregistré environ 500 œuvres connues dans le patrimoine traditionnel hawzi, aroubi ou châabi. Elle a fixé, pour la postérité sur phonogramme quasiment la totalité de ce que nous savons aujourd’hui dans ce domaine. MaâlemaYamna s’est abreuvée du savoir artistique des grands maîtres de la fin du 19e siècle, comme cheikh Mohamed Mnemèche, Mohamed Sfindja, Mouzino et d’autres encore. Elle a elle-même inspiré tous les interprètes de chants populaires du 20e siècle. Sa formation, elle l’a perfectionnée avec une étonnante précision en côtoyant et même en bousculant certains maîtres incontestés en poésie classique andalouse (zedjel) tel qu’Edmond Yafil, l’auteur du célèbre ouvrage «Recueil de chants andalous», ainsi que le chant panégyrique et mystique (cheikh Kouider Bensmaïl). Par ailleurs, elle a su donner toute sa forme au dakhli msamaî, une spécialité purement féminine d’Alger et sa région. On lui doit entre-autre le célèbre «Ranadjinak», qui honore toutes les mariées lors de leurs noces à ce jour.</span><br style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 21px;" /><span style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 21px;">MaâlemaYamna est décédée le 1er juillet 1933, à Alger, à l’âge de 74 ans. Elle repose au cimetière El Kettar.</span><br style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 21px;" /><span style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-weight: 600; line-height: 21px; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Sihem Oubraham</span></span></div>
Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-67986926143918385302020-04-14T13:41:00.001+01:002020-04-14T13:41:45.645+01:00MÉMOIRE: IL ÉTAIT UNE FOIS LA PESTE À ORAN <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_QQA1HbAfg7wftw5tuYUYX_LfqwpHjX-K0XRNHuq0qM-7s9uzhrAyOSINsMzHy6X9LD827bB1wegyqjoxDgBIxlFHua0JOyT6EjtcqZRx7oHColy4mRK3zLWeW0iQpv6tBSDGEJq3ji3l/s1600/oran-peste.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="277" data-original-width="421" height="420" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_QQA1HbAfg7wftw5tuYUYX_LfqwpHjX-K0XRNHuq0qM-7s9uzhrAyOSINsMzHy6X9LD827bB1wegyqjoxDgBIxlFHua0JOyT6EjtcqZRx7oHColy4mRK3zLWeW0iQpv6tBSDGEJq3ji3l/s640/oran-peste.png" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white;"><span style="color: #4c1130;"><b style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;"><br /></b></span></span></div>
<span style="background-color: white;"><span style="color: #4c1130;"><b style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;"><br /></b></span></span>
<span style="background-color: white;"><span style="color: #4c1130;"><b style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">Présentée par Albert Camus dans son mythique ouvrage ‘’La peste’’ paru en 1947, comme une ville morne qui a tourné le dos à la mer et où il n’y avait in arbres ni oiseaux, Oran la millénaire fut comptoir phénicien, puis ville romaine, refuge de corsaires, cité espagnole, puis bourg ottoman avant de devenir la plus française des villes du sud de la méditerranée.<br /><br />Touchée en cet hiver 2020 par la pandémie COVID 19, la population y observe le confinement et scrute les écrans à l’écoute des nouvelles des cas de coronavirus et des distributions de semoule !<br /><br />On parle du premier cas de Corona dans la ville, des 600 voyageurs confinés dans des hôtels, de l’ouverture d’une annexe de l’Institut Pasteur et d’autres clameurs et rumeurs des réseaux sociaux.<br /><br />Certains citoyens déterrent la mémoire de la ville et redécouvrent sa riche histoire qui a inscrit en lettres de sang des épidémies désastreuses, la peste étant la plus indélébile.</b><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><b style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">Oran 1557, la peste et la domination espagnole.</b><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><span style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">Les récits des voyageurs de l’époque qui parcouraient l’Afrique du Nord rapportent que la ville, cité portuaire et commerçante prospère sous domination espagnole, fut frappée par la peste en ce milieu du 16e siècle. Plus de la moitié de la population fut décimée par ce fléau face auquel aucune médication ne pouvait faire barrière.</span><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><span style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">La ville fortifiée était sous la poigne du gouverneur, le comte d’Alcaudéte, dont l’administration était préoccupée par le sauvetage de l’armée espagnole d’occupation et la protection des élites citadines proches de la puissance coloniale. </span><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><span style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">Les soldats de la garnison furent sortis de la cité fortifiée. L’armée espagnole se déploya en cercles concentriques autour de la ville avec des campements mobiles sur les flancs de coteaux et un hôpital de campagne au pied du mont Murdjadjo. </span><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><span style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">La population autochtone subit alors la propagation fulgurante du fléau qui toucha en profondeur la campagne et les coteaux de l’ouest algérien. Des milliers de femmes et d’enfants succombèrent à la fièvre pestilentielle, même le sultan déchu Moulay El Hassan fut emporté par la maladie. La peste sévit durement pendant plus de 6 mois, les milliers de morts étaient sortis de la ville fortifiée vers le bas quartier de la Marine et aux lieux dit Rrhi ( Les moulins) et des jardins de Ras El Ain .</span><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><span style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">De cette époque tragique Oran, l’indolente ville méditerranéenne fondée dans les premières années de 10ème siècle (902) garde une mémoire trouble, une littérature orale en bribes de récits héroïques et de légendes, des poésies pastorales pleurant les tribus décimées et le «Cimetière des pestiférés» classé dans l’inventaire des monuments historiques que recèle la cité de Sidi El-Houari. A la fin du 18ème siècle c’est le cholera qui mit la main sur Oran ! La population dans ses croyances religieuses de l’époque érigera la Sainte vierge de Santa Cruz, en totem protecteur sur les hauteurs du Murdjadjo</span><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><b style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">La peste sous l’occupation turque</b><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><span style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">Oran, occupée par les turcs de 1708 à 1732, fut reprise par les Espagnols jusqu’au tremblement de terre de 1790 qui vit leur départ définitif. La ville qui, selon les démographes de l’époque, comptait alors près de 9000 âmes, fut réoccupée par les Turcs jusqu’à l’arrivée des Français. Le 4 janvier 1831, quand le général comte Charles-Marie Denys de Damrémont, chef de l’expédition, entra dans Oran. La population fut estimée en 1831, à 18 000 habitants. Oran portait encore les stigmates du tremblement de terre de 1790 qui l’a en grande partie détruite. </span><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><span style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">La famine conséquente à une période de forte sécheresse frappa en 1793 ! </span><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><span style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">Au terme de cette disette, un épisode de peste fit des ravages dans la population recomposée après le départ des Espagnols et le séisme de 1790. En 1794, des pèlerins revenus de la Mecque ramenèrent la bactérie et le fléau repartit de plus belle ! </span><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><span style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">Il s’éteignit après avoir emporté des milliers d’âmes. Vingt ans plus tard, la peste revint fulgurante, moins durable que les précédentes. Cette épidémie de 1817 balaya tout l’ouest algérien. </span><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><span style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">La poésie pastorale portée par le chant bédoui, garde en mélodies langoureuses le désastre de cet épisode pestilentiel implacable qui emporta des tribus entières. La peste fait partie de ces maladies gravées dans la mémoire collective parce qu’elles ont semé la terreur durant des siècles. Depuis le début de l’histoire humaine, plusieurs épidémies de peste ont causé plus de 200 millions de morts dans le monde.</span><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><span style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">La peste camusiènne des années 40</span><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><span style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">La peste bubonique survenue à Oran durant l’été 1945, après la seconde guerre mondiale, fut très légère, pratiquement sans impact retenu par la mémoire collective régionale. </span><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><span style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">Cet épisode a néanmoins offert à Albert Camus l’opportunité de dérouler son récit dans cette ville qu’il a préféré à Alger, où il eut une sérieuse épidémie en 1944. André Malraux rapporte que Camus l’avait informé le 3 mars 1942, de son chantier d’écriture d’un roman sur la peste lui confiant que « c’est bizarre, mais dit comme cela, le sujet me parait si naturel « . La fiction qui se déroule dans les années 1940, fait totalement abstraction de la guerre mondiale. </span><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><span style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">Elle a pour théâtre Oran, deuxième préfecture de l’Algérie française, une ville que Camus n’aime pas particulièrement comme il en ressort de son récit. Les thèmes centraux sont la mise à l’épreuve collective et la mort inattendue face à un terrifiant fléau incontrôlable. Viennent s’y greffer la crainte du handicap et de la maladie, la souffrance dans la solitude, la séparation et l’exil. Les personnages sont tous masculins. Rieux, le médecin narrateur, figure sociale principale, et son ami Tarrou, sorte de philosophe solitaire, ont à leurs cotés Rambert le journaliste parisien coincé à Oran, Paneloux le prêtre et son fatalisme religieux, Grand le fonctionnaire municipal déshumanisé, Cottard le trafiquant et Othon le juge. </span><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><span style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">Il n’y a pas de personnages centraux féminins, tout comme il n’y a aucun Arabe dans le récit de 350 pages structuré en cinq parties inégales. Les rôles attribués aux rares femmes sont classiques, elles incarnent la patience, la douleur, voire la résignation. La population n’a pas d’identité particulière, c’est un tout évoqué collectivement. </span><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><span style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">Elle passe de la peur, aux tentatives d’émeutes, ensuite à l’abattement, dans une sorte de consentement éphémère, qui mue avec l’épidémie entre panique et espoir. Les autorités, timorées au début à l’image du préfet, craignant d’affoler la population se ressaisissent et organisent le confinement et l’approvisionnement de la ville. Tout comme au 18e siecle, elles envisagent de dresser un monument à la mémoire des pestiférés. Le récit narre en chronique la vie quotidienne d’une population indifférenciée pendant une épidémie de peste. Le sujet totalement fictionnel serait une analogie avec le fascisme et le nazisme.</span><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><b style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">Le retour de la peste en 2003</b><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><span style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">Oran avait oublié la peste disparue durant toute la période coloniale française ! L’institut Pasteur d’Alger l’a bien noté ! La voilà qui refait sa réapparition en juin 2003 ! Entre le 4 et le 18 juin 2003, 10 cas de peste bubonique sont apparus à trente kilomètres d’Oran, dans la localité de Kehaïlia, village de 1 200 personnes, relevant de commune de Tafraoui. Le premier cas signalé, un garçon de 11 ans, décède malgré les soins d’urgence ! Les habitants sont mis sous traitement préventif. Le village est fermé, en quarantaine pour 12 jours et une campagne de désinsectisation est menée intra-muros et alentour. L’enquête n’identifiera pas l’origine exacte de l’épidémie. S’agit-il d’une bactérie enfouie sous terre (gisement tellurique) comme cela fut le cas pour le tétanos ? Quatre autres cas des communes de Mascara et d’Ain Temouchent, limitrophes d’Oran se rajoutèrent aux dix premiers. Les mesures de traitement médical furent prises. L’épidémie enrayée.</span><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><span style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">Demain la peste !</span><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><span style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">Tant que l’environnement demeurera dans l’état de saleté avancée, la peste reviendra, tout comme les autres maladies ! La prolifération de l’habitat précaire, les égouts à ciel ouvert, la gestion aléatoire des déchets ménagers, l’absence de campagne de dératisation et de désinsectisation participent directement à l’apparition de la peste. Le ramassage des ordures est devenu un problème, il ne se fait plus régulièrement. Les décharges sauvages à l’entrée des villes et villages, créent des vecteurs de nuisances tels qu’insectes, chiens et chats errants, rongeurs porteurs de maladies. L’eau est une autre préoccupation des habitants de la plupart des régions du pays. Cette calamité fait suite à une multitude de catastrophes qui a frappé le pays, à savoir, en 2002 la tuberculose avec 18328 cas, la typhoïde avec 2411 cas et la méningite avec 2579 cas, en plus des maladies à transmission hydrique avec en moyenne 8125 cas par an. Les conditions de malvie liées à la pauvreté créent des environnements propices à la diffusion de la maladie.</span><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><span style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">Concluons avec Albert Camus qui fait parler Rieux le personnage principal de son livre, en ces termes : ‘’Que le bacille de la peste ne meure ni ne disparaît jamais (…) qu’il attend patiemment dans les chambres, les caves…</span><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><span style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">Et que, peut-être, le jour viendrait où, pour le malheur et l’enseignement des hommes, la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse ». Le Covid19, après le MERS d’Arabie et le SARS de Chine, n’est elle pas une forme de peste moderne ?</span><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><br style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;" /><b style="font-family: verdana, geneva, lucida, 'lucida grande', arial, helvetica, sans-serif;">PAR ALGÉRIE INFOS</b></span></span></div>
Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-25493912968595410692020-04-13T12:07:00.002+01:002020-04-13T12:07:36.284+01:00à la découverte des cratères météoritiques<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZtFh5RVdgB2AhQHdfw-8RwCICFUVuIJUZfu8VqQvLDnNMxFFtyP99laWdFdg6cROXRfY0aqXMafWd3zaCHpG1XSGl6cs3aCUkxhmR7-Oi8qGm9sn8eqQVSttMrt7Zv45mi7GLSidJz5vv/s1600/08-2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="320" data-original-width="500" height="408" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZtFh5RVdgB2AhQHdfw-8RwCICFUVuIJUZfu8VqQvLDnNMxFFtyP99laWdFdg6cROXRfY0aqXMafWd3zaCHpG1XSGl6cs3aCUkxhmR7-Oi8qGm9sn8eqQVSttMrt7Zv45mi7GLSidJz5vv/s640/08-2.jpg" width="640" /></a></div>
<h3 style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; box-sizing: inherit; clear: both; margin: 0px; padding: 0px; text-align: center; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #4c1130; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></span></h3>
<h3 style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; box-sizing: inherit; clear: both; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #4c1130; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></span></h3>
<h3 style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; box-sizing: inherit; clear: both; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #4c1130; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Association «Lion de l’Atlas» de Djelfa</span></h3>
<div style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; box-sizing: inherit; line-height: 19.5px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
</div>
<div style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; box-sizing: inherit; line-height: 19.5px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<strong style="background: transparent; border: 0px; box-sizing: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><em style="background: transparent; border: 0px; box-sizing: inherit; font-weight: normal; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="color: #4c1130; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">L’association des activités de montagne «Lion de l’Atlas» de Djelfa a organisé des sorties touristiques dans le Sahara algérien visant la découverte de certaines de ses merveilles connues par les seuls initiés, à savoir les cratères météoritiques de Madna (Laghouat), d’Amguid et de Tin Bider (Ain Salah), a appris l’APS auprès de ses responsables.</span></em></strong></div>
<div style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; box-sizing: inherit; line-height: 19.5px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #4c1130; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Le cratère de Tin Bider, situé dans le plateau du Tinrhert, à 340 km d’Aïn Salah, a constitué l’objet de l’une de ses sorties organisée, en mars dernier, par l’association avec l’aide d’un guide touristique de la région, et en coordination avec l’Office du parc national de l’Ahaggar, a indiqué le président de l’association Chouiha Abdelkader. «Cette aventure, qui nous a permis de passer deux nuits entières sur site, a été précédée par des préparatifs conséquents pour assurer son succès, dont un exposé pédagogique au profit des personnes qui y ont pris part, sur l’historique de cratère et son intérêt du point de vue touristique notamment», a-t-il ajouté, signalant, également, la prise de toutes les dispositions administratives y afférentes, dont les «autorisations nécessitées auprès de l’Office du parc national de l’Ahaggar, et la prise de contacts avec l’auberge de jeunes de la ville». L’expédition fut lancée de nuit en partance de la capitale de la Steppe (Djelfa) jusqu’à celle du «Didikelete» (Aïn Salah). C’est là qu’on changea de moyen de transport. On fit monter équipements et matériels à bords de 4X4, et l’aventure commença. La route jusqu’au cratère «Tin Bider», sis dans la commune de Feggara Zeoui en passant par les plateaux calcaires de Reg Aguemour et Asfer, était étayée de paysages lunaires d’une grande beauté.</span></div>
<div style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; box-sizing: inherit; line-height: 19.5px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #4c1130; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><strong style="background: transparent; border: 0px; box-sizing: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Le cratère de Tin Bider, un phénomène géologique unique du genre</strong><br style="box-sizing: inherit;" />La position élevée et les anneaux concentriques de Tin Bider suggèrent une structure très complexe. Le cratère a été formé dans les dernières 70 millions d’années, peut-être à la fin du Crétacé ou au début du Ter. Son diamètre est de 4,5 kilomètres. Selon Hakim Chouiha, chercheur du domaine et membre de l’expédition, l’intérêt de cette sortie réside principalement dans la «prise de photos du site, car considérées comme rares, à l’exception de celles prises par satellite», a-t-il dit. Soulignant «la grande importance de cette expédition culturelle, qui nous a mené dans l’un des déserts les plus chauds au monde», M. Chouiha a également «loué le rôle et la contribution de l’Office du parc national de l’Ahaggar, qui couvre de vastes étendues géographiques, dont le plateau du Tidekelt», a-t-il observé. Le chercheur n’a pas manqué, en outre, de plaider pour l’impératif de l’exploitation de ce type de ressources naturelles détenues par l’Algérie, pour en faire une destination touristique de choix pour les amoureux d’aventures, et partant un facteur de développement durable, sans pour autant porter atteinte à l’équilibre de la nature. Cette initiative du club «Lion de l’Atlas», se veut une contribution pour la «promotion et valorisation du patrimoine naturel et géologique, à travers une dynamique touristique à mettre au service des populations locales», a-t-il ajouté. Pour Messaoud Bensalem, membre du même club, «cette sortie a été riche en informations et observations d’ordre multiples (géologie, agriculture, histoire, urbanisme, linguistique), grâce aux échanges effectués avec des habitants de la région», a-t-il assuré. En effet, les membres de l’expédition se sont fait accompagnés par un groupe d’autochtones, qui n’ont pas ménagé d’efforts pour leur porter aide et assistance dans cette aventure singulière, à leur tête le guide Ben Bahame Abdelkader. «Les cratères météoritiques sont des témoins vivants de changements géologiques et climatiques d’importance sur notre planète. Ils concentrent un patrimoine géologique unique», a estimé, pour sa part, Dr Bouakaz Aissaoui, professeur en archéologie à l’université de Djelfa et membre du club. Il a lancé un appel en vue de l’«étude des formes de vie dans le désert et à la réalisation de fouilles susceptibles d’aider à comprendre l’origine de la vie en Algérie», a-t-il dit, parallèlement à «l’encouragement du tourisme culturel comme facteur de développement du sud algérien», a-t-il plaidé.</span></div>
<div style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; box-sizing: inherit; line-height: 19.5px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="color: #4c1130; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><strong style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-color: transparent; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border-image-outset: initial; border-image-repeat: initial; border-image-slice: initial; border-image-source: initial; border-image-width: initial; border: 0px; box-sizing: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Les caractères de «Madna» et «Amguid» </strong><br style="box-sizing: inherit;" />Selon Chouiha Abdelkader, cette aventure de découvertes palpitantes a commencé avec le cratère météoritique de Madna, situé dans la commune de Hassi Delaà de Laghouat. De 1,75 km de diamètre, et 60 m de profondeur, son âge est estimé à prés de 3 millions d’années. «La route vers ce cratère (60 km) était particulièrement difficile. C’était un véritable défi sous des températures étouffantes et des vents très forts» , a-t-il souligné. Le cratère d’Amguid est l’autre merveille géologique mise à jour, par le club «Lion de l’Atlas», après avoir demeuré pendant des dizaines années, connu d’un seul petit groupe d’initiés, à cause de l’extrême difficulté de la route y menant et de son ement. L’Amguid est un cratère d’impact météoritique plutôt jeune puisqu’il date de moins de 100.000 ans, selon les spécialistes du domaine. Il est situé sur le mont «Mouidir», qui est considéré comme une extension de l’Ahaggar. Son diamètre est de 550 mètres et sa profondeur d’environ 65 mètres. Ce cratère est parfaitement conservé, grâce à l’absence des chutes pluviales dans la région (15ml/an), selon le chercheur Chouiha. Il est situé sur le territoire de la commune d’Aïn Mguel, relevant de la wilaya de Tamanrasset, qui est partie intégrante du Parc culturel de l’Ahaggar , couvrant une superficie globale de 633 km2, de zones géographiques diverses, dont l’Ahaggar, les plateaux de Tafdast, Mertoutek, Amdagour, les monts Amdir, Ahent, Arak , et le Tideklet limitant le plateau de Tadmait. Dans son entretien avec l’APS, le président de cette association a souligné la «poursuite ultérieurement du programme de découverte des cratères d’impact météoritique en Algérie. Notre prochaine destination sera la wilaya de Tindouf, considérée parmi les quatre sites de mutations géologiques en Algérie, suite à la chutes de météorites depuis des millions d’années», a-t-il indiqué. Outre les sorties de découvertes multiples, organisées au profit des amateurs d’aventure et du camping en pleine nature, l’association «Lion de l’Atlas» de Djelfa est un acteur actif dans la préservation de l’environnement à l’échelle locale, à travers sa contribution à de nombreuses campagnes de boisement notamment. «Nous avons grand besoin d’un soutien des autorités locales pour développer nos activités en direction des jeunes, outre la promotion des sports de montagne, comme le parapente notamment», a souligné son président.<br style="box-sizing: inherit;" />R.C.</span></div>
</div>
Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-47186132411684209802020-04-11T10:56:00.000+01:002020-04-11T10:56:18.402+01:00L’être humain était en Algérie il y a 2,4 millions d’années<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4_l8FmuIAmUv2P6jwuGTiDkEAJcRRL4P1Ev2oQnd_0EbmQAmi0J7ZH3sEHtANEeAXgD1nxLpFeP8z8TnsawACUJUHJo-YpBLuir4WmH5BvMrPGz540qoJv6iWLR9MXY1I1YoO796kzFk7/s1600/berceux+humaine.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="577" data-original-width="664" height="556" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4_l8FmuIAmUv2P6jwuGTiDkEAJcRRL4P1Ev2oQnd_0EbmQAmi0J7ZH3sEHtANEeAXgD1nxLpFeP8z8TnsawACUJUHJo-YpBLuir4WmH5BvMrPGz540qoJv6iWLR9MXY1I1YoO796kzFk7/s640/berceux+humaine.bmp" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #4c1130;"><br /></span></div>
<span style="color: #4c1130;"><br />L’étude des premiers peuplements humains préhistoriques du pourtour méditerranéen fait l’objet d’intenses recherches depuis de nombreuses décennies. Dans un article publié jeudi 29 novembre dans la revue américaine Science, nous apportons un nouvel éclairage sur cette question: des traces de présence humaine datées de 2,4 millions d’années ont été découvertes dans le nord de l’Algérie. Que révèlent-elles?<br /><br />L’utilisation d’outils lithiques taillés (lithique signifie en pierre), dont on distingue les marques sur certains ossements fossiles. Un travail de boucherie a été opéré sur ces os. Ces traces d’activité sont les plus anciennes découvertes à ce jour sur tout le pourtour méditerranéen. Il aura fallu plusieurs années d’efforts de scientifiques de plusieurs disciplines (archéologie, géologie, paléontologie, géochronologie, taphonomie et archéozoologie) pour que ce travail puisse aboutir à cette publication. Des chercheurs et chercheuses issues de différentes institutions en Algérie, Espagne, France et Australie en sont les autrices.</span><div>
<span style="color: #4c1130;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgegjeP2T2PZuXZjkgnWxprbWIG195aLPf8WFVJBCCIL8CCRfZR8ellcuCN8dUP-B0y4BvvVyjx8YgLIynmyghZPkVPLd54y3mbesZJdGT1HW5vTfqD9BvbtrgPnqAMoQseFMp6BKUc9ZjF/s1600/traces-presence-humaine-algerie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="523" data-original-width="1060" height="314" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgegjeP2T2PZuXZjkgnWxprbWIG195aLPf8WFVJBCCIL8CCRfZR8ellcuCN8dUP-B0y4BvvVyjx8YgLIynmyghZPkVPLd54y3mbesZJdGT1HW5vTfqD9BvbtrgPnqAMoQseFMp6BKUc9ZjF/s640/traces-presence-humaine-algerie.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #4c1130;"><br /></span></div>
<span style="background-color: white;"><span style="color: #4c1130;"><br />Le site d’Ain Boucherit en Algérie<br /><br />Ain Boucherit est situé au nord de la ville d’El Eulma, dans lawilaya de Sétif, à quelques centaines de mètres du fameux site archéologique d’Ain Hanech, découvert à la fin des années 1940 par le paléontologue Camille Arambourg, et daté d’environ 1,8 million d’années. Les fouilles archéologiques et recherches associées menées par Mohamed Sahnouni et son équipe dans le secteur depuis 1992 ont permis de mettre au jour de nombreux gisements archéologiques et paléontologiques dont celui d’Ain Boucherit.</span></span><div>
<span style="background-color: white;"><span style="color: #4c1130;"><br /></span></span></div>
<div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilHu3SiHd785VVm4HiKWe6jXNg_iK3LjbDu7OgV8aR-Tgkp4I7IO8pA6viD-MCc2PXQgRH35Fg6jHYqEvtngx_TLjKJ8kWhJ_SuhJjBOr9GysKS2dkLi7cVATFUpaljfPvw5BHxT9fe6DK/s1600/file-20181128-32214-1w7wdju.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="748" data-original-width="600" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilHu3SiHd785VVm4HiKWe6jXNg_iK3LjbDu7OgV8aR-Tgkp4I7IO8pA6viD-MCc2PXQgRH35Fg6jHYqEvtngx_TLjKJ8kWhJ_SuhJjBOr9GysKS2dkLi7cVATFUpaljfPvw5BHxT9fe6DK/s640/file-20181128-32214-1w7wdju.png" width="512" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #4c1130;"><br /></span></div>
<span style="color: #4c1130;"><br />Le gisement d’Ain Boucherit est composé de deux niveaux archéologiques différents appelés niveaux inférieur (AB-Lw) et supérieur (AB-Up). Dans les deux, on a trouvé des outils en pierre et des ossements fossiles. L’assemblage lithique est composé de plus de 250 pièces réalisées en calcaire ou en silex. Il s’agit de galets taillés (choppers, polyèdres et subspheroides), nucleus, éclats (dont certains sont retouchés) et autres fragments indéterminés. L’ensemble présente une unité technologique cohérente qui permet de le caractériser comme<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Oldowayen">oldowayen</a> (les spécialistes parlent aussi de Mode 1): le terme désigne un ensemble d’outils lithiques relativement peu élaborés caractéristiques du <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pal%C3%A9olithique_inf%C3%A9rieur">Paléolithique inférieur</a>.<br /><br />Quant à l’assemblage fossile, il est composé de presque 600 ossements issus principalement d’éléphants, d’hippopotames, de rhinocéros, d’équidés et bovidés de petite et moyenne taille. Certains os présentent des traces de découpes par des éléments tranchants ou de percussion par un percuteur en pierre. Ce sont là des activités typiques de dépeçage, d’éviscération ou d’extraction de moelle. Ces éléments montrent qu’il y a plus de deux millions d’années, les hominidés avaient déjà accès aux carcasses animales pour en extraire la viande et la moelle.<br />Comment Ain Bouherit a-t-il été daté?<br /><br />L’absence de minéraux et dépôts volcaniques empêche l’utilisation de méthodes de datation très précises telles que l’Argon-Argon ou la téphrochronologie couramment utilisée pour les sites du rift est-africain. Du coup, nous avons dû employer une autre approche, basée sur la combinaison de quatre différentes méthodes: la stratigraphie, lepaléomagnétisme, la résonance paramagnétique électronique (RPE) et la biochronologie.<br /><br />Chaque méthode apporte des informations complémentaires. Il nous a ainsi été possible de construire un cadre chronologique relativement cohérent et solide pour les niveaux archéologiques inférieur et supérieur d’Ain Boucherit. En particulier, le niveau supérieur a notamment pu être positionné au sein d’un intervalle de polarité magnétique normale identifié comme étant l’épisode Olduvai.<br /><br /><br /><br /><br />Quelques éléments d’explication à ce propos. L’orientation et l’amplitude du champ magnétique de la Terre à un endroit particulier varient avec le temps, et peuvent ainsi être utilisées pour dater des matériaux, des sédiments, des objets… Grâce à la chronologie de ces variations, nous savons que nous sommes, depuis 780.000 ans, dans une période magnétique de polarité principalement positive (ou normale). La période précédente était caractérisée par une inversion de la polarité. Elle a commencé il y a 2,6 millions d’années mais elle a été entrecoupée par plusieurs brefs épisodes de polarité normale, dont Olduvai, qui est daté entre 1,78 et 1,94 million d’années (Ma).<br /><br />Si l’on revient au site d’Ain Boucherit, le niveau archéologique inférieur étant situé plusieurs mètres en dessous au sein d’un intervalle de polarité inverse antérieur à Olduvai, il est donc plus ancien que 1,94 Ma. À partir de la position stratigraphique des niveaux supérieur et inférieur et en partant de l’hypothèse d’un taux de sédimentation constant, nous avons pu estimer des âges respectifs pour ces deux niveaux archéologiques d’environ 1,9 et 2,4 Ma.<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCx-hCaGSzRXtkYHlI1-ikwS9f1DNjNmcXhfVs4ZppYE01SS2nMbA8Z1zUe32VDvIICBJzZM47WjTEDFPTreSsM_CVYoEFgjof1Ym-U0dRG2gKqVyf5qatF0PgmoNHU6mm7u0sily0nV0W/s1600/file-20181128-32233-m3iq5w.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="399" data-original-width="600" height="424" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCx-hCaGSzRXtkYHlI1-ikwS9f1DNjNmcXhfVs4ZppYE01SS2nMbA8Z1zUe32VDvIICBJzZM47WjTEDFPTreSsM_CVYoEFgjof1Ym-U0dRG2gKqVyf5qatF0PgmoNHU6mm7u0sily0nV0W/s640/file-20181128-32233-m3iq5w.jpeg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
Le gisement archéo-paléontologique d’Ain Boucherit en Algérie. Au premier plan, la fouille du niveau archéologique supérieur daté d’environ 1,9 million d’années; au deuxième plan, le niveau archéologique inférieur (flèche rouge à la base de l’arbre) daté d’environ 2,4 millions d’années. | Mathieu Duval<br />Les implications de cette découverte<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeLSDR9bK7obLhZYc_5DHIj2Pkzr8OPZE91RkDBH2B4aq110AFzFnQiEiW6Wp5P_9ZFV8K3uG8haGwSQpt8uOJyHp9ejyyvjCWJpI7NyO7B-EgiWmdkrvIzk128C7M9lCuWTtNfEUNrkE7/s1600/file-20181127-76752-z60rr2.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="386" data-original-width="600" height="410" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeLSDR9bK7obLhZYc_5DHIj2Pkzr8OPZE91RkDBH2B4aq110AFzFnQiEiW6Wp5P_9ZFV8K3uG8haGwSQpt8uOJyHp9ejyyvjCWJpI7NyO7B-EgiWmdkrvIzk128C7M9lCuWTtNfEUNrkE7/s640/file-20181127-76752-z60rr2.png" width="640" /></a></div>
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<br /></div>
Ces nouvelles découvertes à Ain Boucherit changent quelque peu notre perception de la chronologie et de la diffusion de la technologie lithique oldowayenne à travers l’Afrique et l’Europe. Son origine est-africaine semble pour l’instant clairement établie. Dans cette portion de l’Afrique, de nombreux sites de plus de deux millions d’années ont été identifiés (article en anglais), dont les plus anciens à Gona en Éthiopie (2,6 Ma), bien antérieurs aux sites algériens.<br /><br />L’industrie oldowayenne d’Ain Hanech, datée d’environ 1,8 million d’années, était considérée jusqu’à présent comme la plus ancienne d’Afrique du Nord. La découverte d’outils lithiques à Ain Boucherit repousse d’environ 600.000 ans en arrière l’arrivée des hominidés dans la région. Cela suggère soit une dispersion relativement «rapide» (ou du moins, beaucoup plus rapide qu’envisagée jusqu’à présent) de ce type d’industrie lithique depuis l’Afrique de l’Est vers l’Afrique du Nord, ou bien même, compte tenu des marges d’erreur sur les datations, son apparition multiple dans différentes régions d’Afrique aux environs de 2,5 millions d’années.<br /><br />Enfin, ces nouvelles découvertes à Ain Boucherit témoignent d’un peuplement humain sur la marge sud du pourtour méditerranéen bien plus ancien qu’au nord, puisqu’il apparaît désormais comme antérieur de presque un million d’années par rapport aux plus anciennes traces d’industries lithiques et de fossiles d’hominidés trouvées dans le sud de l’Europe et notamment en Espagne, à Atapuerca et Orce.<br />Qui sont les auteurs de ces outils taillés?<br /><br />Les candidats hominidés connus à ce jour comme étant les possibles auteurs de ces outils lithiques et traces de boucherie sont peu nombreux et relativement méconnus. L’Afrique du Nord a livré très peu de fossiles, et les plus anciens restes trouvés à ce jour proviennent du site de Tighennif(anciennement Ternifine), situé à environ 600 kilomètres à l’ouest d’Ain Boucherit. Le site a livré dans les années 1950 trois mandibules, des dents humaines et un pariétal attribués à une nouvelle espèce Atlanthropus mauritanicus, aujourd’hui rattachée à Homo erectus ou bien Homo heidelbergensis selon lesauteurs et autrices. Cependant, l’âge estimé de ces fossiles (environ 700.000 ans) et le type d’outils lithiques associé (de type Acheuléen ou Mode 2) diffèrent trop de ceux d’Ain Boucherit pour que l’hypothèse soit crédible.<br /><br />Les fossiles d’hominidés répertoriés sur la marge nord et orientale du pourtour méditerranéen sont associés à une industrie lithique de type oldowayenne comme à Ain Boucherit, mais les chronologies sont ici beaucoup trop récentes pour effectuer une quelconque connexion avec ces gisements. Par ailleurs, les fossiles trouvés en Espagne de l’autre côté de la Méditerranée à Atapuerca Sima del Elefante et Barranco Léon, datés respectivement d’environ 1,2 et 1,4 million d’années, sont trop fragmentaires ou isolés pour pouvoir être attribués clairement à Homo antecessor, la plus ancienne espèce d’hominidés identifiée en Europe de l’Ouest et datée de 0,8 Ma. On a donc pour l’instant très peu d’information sur les plus anciens occupants de ce continent.<br /><br /><br />Les représentants du genreHomo sont généralement perçus comme de meilleurs candidats<br /><br />Les meilleurs candidats sont probablement à chercher en Afrique de l’Est. Plusieurs espèces d’hominidés ont été retrouvées soit en association avec des industries oldowayennes, soit dans des dépôts de plus de deux millions d’années, c’est-à-dire dans un intervalle de temps proche de celui d’Ain Boucherit. Au sein de la lignée du genre Homo, il convient de mentionner Homo habilis ou bien Homo rudolfensis, même si d’autres représentants du genre ne peuvent être exclus. Par exemple, la découverte d’une mandibule partielle à Ledi-Geraru en Éthiopie a repoussé l’apparition du genre Homo à au moins 2,8 Ma. Elle n’a pour l’instant pas pu être rattachée à aucune des espèces connues à ce jour.<br /><br />À noter également que plusieurs espèces d’australopithèques ou de paranthropes ont été retrouvées sur certains sites oldowayens et pourraient donc potentiellement être les auteurs de ces outils lithiques. Certains spécialistes n’excluent pas cette possibilité même si les représentants du genre Homo sont généralement perçus comme de meilleurs candidats du fait de certaines caractéristiques crâniennes et dentaires qui indiqueraient une plus grande capacité cognitive.</span></div>
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<span style="color: #4c1130;"><br /></span></div>
<span style="color: #4c1130;">.Il y a donc plusieurs candidats possibles pour les découvertes réalisées à Ain Boucherit. Mais précisons qu’aucune des espèces citées n’a encore été trouvée en Afrique du Nord. Il est également possible qu’il s’agisse d’une espèce d’hominidé qui n’ait tout simplement pas encore été identifiée. Il convient donc pour le moment d’avancer avec prudence sur ce sujet en attendant de nouvelles découvertes.</span></div>
Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-40964406445506194642020-04-11T10:31:00.000+01:002020-04-11T10:31:03.438+01:00Des cavaliers des Ouled Sidi Nail avec l’Emir Abdelkader<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDIpqyjXqOcHuuAbizZ2jidKKd0YtlXUMRoTSB_Yc3hL8IVHxZHW_YTw1jrKcQIetGWKVbl8mst70mhNL36v1z2OqXx2X3i-sYSd8Rge2vQ4wE18vSqvA9EGVb0qlWadGgYjeaJ3S0mNRZ/s1600/291940e5120344fe07286fab5aba090c.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1178" data-original-width="1500" height="502" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDIpqyjXqOcHuuAbizZ2jidKKd0YtlXUMRoTSB_Yc3hL8IVHxZHW_YTw1jrKcQIetGWKVbl8mst70mhNL36v1z2OqXx2X3i-sYSd8Rge2vQ4wE18vSqvA9EGVb0qlWadGgYjeaJ3S0mNRZ/s640/291940e5120344fe07286fab5aba090c.png" width="640" /></a></div>
<div style="background-color: white; clear: both; line-height: 27.2px; padding: 0px 0px 10px 10px; text-align: center;">
<span style="color: #4c1130; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i><br /></i></span></div>
<div style="background-color: white; clear: both; line-height: 27.2px; padding: 0px 0px 10px 10px; text-align: justify;">
<span style="color: #4c1130; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>Que les prières et les bénédictions de Dieu soit sur notre prophète Mohamed qui nous éclaira de son enseignement et nous balisa le chemin qui mène vers la vérité, cette citadelle qui semble imprenable aux égarés et qui se trouve être à la portée du simple croyant. Prières et salutations sur notre seigneur Mohamed, sur sa noble famille et sur ses compagnons.</i></span></div>
<div style="background-color: white; clear: both; line-height: 27.2px; padding: 0px 0px 10px 10px; text-align: justify;">
<span style="color: #4c1130; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>C’est au cours d’une discussion au sujet de la résistance du peuple Algérien et l’écriture de son histoire que me sont apparues les lacunes combien graves de certains événements importants et réels qui semblent être cachés et ignorés. Une force occulte semble nous diriger vers de faux objectifs, voire même vers de faux idéaux. Il semble que la politique, telle qu’elle est pratiqué chez nous, nous mène vers des études historiques défigurées. Des études historiques qui se font dans le sens du poil. Que certaines vérités dérangent et que d’autres, trop récentes blessent. Que les faits qui se sont réellement déroulés sont pathétiquement refoulés pour ne pas déranger cette école qui occulte la réalité, pour ne pas froisser ce genre de présence néocoloniale qui persiste à renier son appartenance et qui est porteuse de tous les déboires, de tous les maux de cette nation.</i></span></div>
<div style="background-color: white; clear: both; line-height: 27.2px; padding: 0px 0px 10px 10px; text-align: justify;">
<span style="color: #4c1130; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>Il aurait fallu amputer dés le départ ce chancre que certains considèrent comme un butin de guerre. Aux grands maux il faut de grands remèdes, la cautérisation aurait pu rendre un grand service et tant que cela ne se fera pas on ne sortira jamais de cette situation ridicule qui nous amoindrie et fait de nous la risée des nations. Il faut savoir qu’être francophile dans ce pays est la pire des insultes. Il faut savoir que la langue française en Algérie c’est le véritable cheval de Troie. Il ne s’agit pas simplement d’une courte période, ce phénomène de dépersonnalisation et de falsification de l’histoire est radical et méthodique. Tout ce qui est authentique et original dans ce pays est occulté, fragilisé, démenti .même la présence plusieurs fois millénaires des phéniciens est oubliée volontairement. Nos regards sont dirigés inconsciemment vers des leurres, de fausses idoles, de faux problèmes, voire même des épouvantails qui nous font peur. On nous parle de problèmes identitaires, de langue, d’appartenance pour servir la France et faire perdurer sa présence criminelle. Ce que l’on nous ne dit pas, c’est notre appartenance à une civilisation qui tire ses racines orientales du fin fond de l’histoire humaine. Ce que l’on ne nous dit pas, ce sont ces dizaines de penseurs, de philosophes, de génies antiques qui ont laissé des œuvres monumentales en punique et que l’on veut passer pour latins, tel Arnobe, Lactance, St Augustin. Ce que l’on ne nous dit pas c’est cinq mille ans de présence phénicienne, punique qui a modelé le paysage social. Ce que l’on nous ne dit pas c’est que presque cinq ou six siècles de présence romaine qui n’ont pas romanisé l’Afrique du nord. Ce que l’on veut nous faire croire, c’est le passage d’une armée en campagne, en l’occurrence celle des ‘’fatihines’’ musulmans qui est arrivée à Arabiser toute l’Afrique du nord en moins d’un siècle, idées inventée et répandue chez nous comme une vérité consensuelle. Mais pour le sage qui sait, qui connait et ceux qui connaissent ne sont pas comme les ignorants, la différence est aussi immense que quand on compare ceux qui voit à ceux qui sont aveugles. Le bon Dieu dans sa sagesse a voulu que ce pays soit Arabe et la volonté divine qui a honoré ce pays de l’Arabité ne peut souffrir de recul malgré tous les complots et toutes les colonisations permises par notre faiblesse. Désormais nous sommes conscients de cela, nous sommes aussi conscients de notre langue parlée ‘’Darija’’ en Afrique du nord depuis cinq mille ans donc beaucoup plus vieille que l’Arabe qu’on appelle communément classique et qui porte dans ses entrailles des mots Arabes qui ont disparu du moderne ou peu usités. Il faut citer l’origine ou le rapprochement des différents parlers locaux qu’on appelle le Mazighe à l’Arabe. Nul ne peut nier ce rapprochement. Nous pensons même que la seule différence entre l’Arabe et le Mazighe est une différence de prononciation n’en déplaise à quelques égarés. Ne faut-il pas citer d’autres faits, d’autres événements, d’autres, nous osons dire, phénomènes qui sont venus se greffer à notre histoire comme Le passage de quelques dizaines de milliers de vandales pendant presque un siècle dans le nord du pays. Passage qui a certainement laissé des traces profondes de leurs gènes ‘’civilisateurs’’. D’autant plus qu’ils ne sont pas tous repartis et se sont protégés dans des massifs qui forment des enclaves. Ceci est un aperçu global et très aérien de la situation. On y reviendra certainement pour traiter cet aspect. Il ne faut pas avoir de tabous. La vérité est là et les dangers connus. Si on veut la vérité, rien que la vérité il faut appeler un chat un chat. Nous le répétons souvent, nous n’avons absolument pas de problème identitaire. L’identité collective est là pour étayer ce que nous avançons. Nous nous connaissons assez et tout le monde nous regarde de cette manière particulière qui nous définie. Notre identité sociale correspond exactement aux attributs que nous partageons. Nous partageons des valeurs, un code, un statut qui nous singularisent et que d’autres, sous d’autres cieux n’ont pas. Nous avons un art culinaire millénaire. Notre alimentation est à base de blé parce que nous avons été parmi les premiers à le connaitre, plusieurs millénaires avant les européens. Je ne citerai que le Couscous, plat inventé par Elissa - Dido. En temps de crise, elle prépara ce couscous à la viande de bœuf dont la peau a servi à acheter le terrain où fut fondée la ville nouvelle ou Carthage, mille ans avant JC.</i></span></div>
<div style="background-color: white; clear: both; line-height: 27.2px; padding: 0px 0px 10px 10px; text-align: justify;">
<span style="color: #4c1130; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>Ibn Khaldoun, nous définit avec des particularités que nous partageons : nous nous habillons de Burnous, nous mangeons du couscous et nous nous rasons les têtes. Nous nous reconnaissons comme une communauté humaine unie dans ces valeurs sociales, nationales religieuses. Nos traditions, notre langue, nos pratiques notre pensée du vécu en commun et notre histoire le prouve. Nous voyons donc que toute l’histoire est faussée et que les causes de cet état de fait sont connues. Nous essaierons quand même de nous faufiler à travers ces méandres aux sables mouvants pour déterrer et éclairer certains faits historiques.</i></span></div>
<div style="background-color: white; clear: both; line-height: 27.2px; padding: 0px 0px 10px 10px; text-align: justify;">
<span style="color: #4c1130; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i> La France colonialiste continue à manipuler chez nous, l’ignorance et les demis intellos font le reste du travail pour créer la zizanie et nous faire monter les uns contre les autres. Nous disions que la sagesse divine a Arabisé ce pays nous continuions pour dire cela, cette présence a permis d’islamiser ces contrées pour de bon, POUR DE BON. C’est là que se trouve la clé de voùte. Nos ennemis le savent, l’islam représente l’arête qu’ils ont au gosier. Cet islam est d’abord incarné dans la maison du prophète. Les fils de Mohamed (qsdl) qu’ils veulent éradiquer de ce pays. Dans une cérémonie de sortie d’officiers d’une grande école militaire française, vers 1840 l’aumônier qui leur faisait le discours leur demanda d’aller tuer les fils de ‘’Mahomet’’ chez les Ouled Nail. Propos rapportés par le général Marrie Monge. Justement dans ce pays des Ouled Sidi Nail, cette armée colonialiste trouva une dimension dans la résistance et la magnanimité qu’elle ne connaissait pas. Si elle est arrivée à occuper presque toute l’Algérie du nord pratiquement sans encombre elle s’est cassé les dents face à d’intrépides cavaliers qui ont retardé de vingt ans la machine de guerre colonialiste. Il s’agissait véritablement d’une machine de guerre. Cette armée de Napoléon qui avait l’expérience des fronts russes, de la Bérézina, de Trafalgar et d’ailleurs. Cette armée équipée du meilleur matériel et des meilleurs officiers des grandes écoles de guerre. Cette armée qui possédait des fusils à répétitions, les chassepots et autres quincailleries modernes nous disions qu’elle s’est cassé les dents devant la noblesse des gestes et l’abnégation face à la mort. La chevalerie des Ouled Sidi Nail , leurs meilleurs cavaliers , armés de la croyance et de mauvais fusils à mèches et de yatagans ont eu raison de l’amour propre de cette armée coloniale. C’est donc une dizaine de personnalités qui dirigerent la résistance de la grande confédération des Ouled Nail dont nous allons parler. De jeunes chefs de guerre issus de grandes tentes souvent instruits dans les Zaouïas et personnages importants dans leurs tribus. Le meilleur de la jeunesse Naili va créer la légende de gloire que l’ennemi veut encore cacher encouragé par les vicissitudes à venir imposés à cette tribu. C’est autour de Si Cherif belahrech et grâce à lui que se forma le noyau d’officiers qui vont marquer l’histoire et faire la gloire de cette nation. Ce noyau fut l’état major des Ouled Nail au service de l’Emir Abdelkader qui construisait l’état Algérien moderne. Quel destin merveilleux que celui de Si Cherif belahrech, destin identique à celui de l’Emir Abdelkader. Non seulement la ressemblance physique frappante et leur âge mais aussi le parcours de l’éducation et de la scolarité. En effet si cherif après des études dans la Zaouia El-Mokhtaria où il fut condisciple de Sidi Abderrahman Naâs, de si Mohamed ben Belkacem, de si Cherif ben Khobizi et d’autres encore, était destiné à enseigner chez les siens en ouvrant sa Zaouia. La colonisation changea la donne. Les Ouled Sidi Nail dans la lancée de leur expansion étaient forts et riches. Ils allaient et venaient, rapportant des butins immenses de leurs expéditions. L’attaque contre la garnison turc de M’sila est la preuve de leur audace. Pendant ce temps l’Emir Abdelkader organisait ses états. Les Ouled Sidi Nail se rangèrent alors sous son autorité, l’Emir plaça à leur tête Si Abdesselem ben Gandouz , cheikh vénérable d’une grande notoriété, des Ouled Ghouini. Quand il a fallu organiser l’armée composée de fantassins et de cavaliers, si Abdesselem, trop vieux pour faire la guerre, désigna, tout comme Si Mahieddine, son neveu Si Cherif pour diriger le goum. Ce choix s’avérera efficace plus tard car il allait s’imposer par son humilité, par son courage, par son intelligence et son éducation coranique. Si Cherif organisa alors son état major on faisant appel à toutes les tribus de la confédération. Les Abbaziz sont toujours presents.Il eut comme chefs, Tahar ben N’mir homme d’épée commandant le Goum de telli pour nettoyer le Zarhez et Mohamed Ben Abdesselem des Ouled Ghouini. Si Belayache des Ouled Aissa, le cheikh El-Bouhali des Ouled Saad Ben Salem ainsi que M’had ben Fodil des Ouled Si Ahmed. Mohamed ben Attia des Ouled Dia (ouled Abdelkader et ouled Bouabdallah) , Harane des Ouled M’hmani et Telli ben Lakhel des Ouled Si Ahmed dont la bravoure et l’héroïsme dépasse de loin ce qui est écrit. Considéré comme le plus grand résistant avec l’épopée de la résistance de Laghouat, Ô Comble, il ne trouve pas sa place dans le « panthéon » des Moudjahidine. Si Zebda, El-Amri, si Boularbah des Ouled Saad Ben Salem, Hamrourech des Ouled Yahia Ben Salem, si Belayachi des Ouled Aissa et Cheikh El-Bouhali et M’had ben Fodil des Ouled si Ahmed, rallieront l’état major.</i></span></div>
<div style="background-color: white; clear: both; line-height: 27.2px; padding: 0px 0px 10px 10px; text-align: justify;">
<span style="color: #4c1130; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i> Ce Goum, fort de plus de 1600 cavaliers se dirigea vers le Djebel Gourou dans le massif des Amours pour rencontrer l’Emir et se mettre à sa disposition. De là ils l’accompagnèrent dans une tournée qui les mena vers El-Hadjeb, voir le cheikh Mabrouk moqadem de la Tijania puis vers le djebel Miloq pour rencontrer les Larbaa qui ne vinrent pas, ensuite ils passèrent à Dahouane et khatala pour rencontrer le Moqadem Si Mohamed Zebda des Ouled M’lakhoua, connu pour son prestige, par sa science et sa bravoure, ayant fait les mêmes classes du Cheikh El-Mokhtar. Ils allèrent ensuite vers Kef Tiour et rencontrerent El-Amri des Ouled Amer ben Salem, personnage important et grand heros. Là, ils campèrent pour recevoir tous les chefs des confréries d’ouled Djellal, de Tolga et d’El-Hamel. Ceci est surtout connu par la tournée de Boussaâda de l’Emir.</i></span></div>
<div style="background-color: white; clear: both; line-height: 27.2px; padding: 0px 0px 10px 10px; text-align: justify;">
<span style="color: #4c1130; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i> Si Cherif fut un véritable entraineur d’homme. Il fut capable de mener la résistance pendant plus de vingt ans dont douze ans de combats acharnés, sans se décourager et dans le dénuement presque total face à la machine de guerre de l’envahisseur. Ils méritèrent alors les éloges de leurs adversaires soldats. Prenant l’exemple de leur sultan, l’Emir Abdelkader qui par son génie et son courage continuait le combat désespéré contrairement au bey qui dés la chute de sa ville en octobre 1837, fut battu.</i></span></div>
<div style="background-color: white; clear: both; line-height: 27.2px; padding: 0px 0px 10px 10px; text-align: justify;">
<span style="color: #4c1130; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i> Des hommes exceptionnels sortirent des rangs pour écrire des pages glorieuses qui allaient humilier la grande armée de l’envahisseur qui était composée d’un Corps expéditionnaire de 100 000 hommes et des centaines de généraux avec toute la liberté d’action sans se soucier guère des pertes. Mais aussi certaines tribus environnantes, que l’Emir voulait punir pour trahison. D’ailleurs plus de la moitié des batailles étaient dirigées contre la trahison des tribus. Pendant vingt ans, ces chefs des Ouled Sidi Nail aux sentiments élevés, défendirent et interdirent de manière fulgurante l’accès dans leur pays qui était alors appelé le pays de la peur et de la poudre. Ils prouvèrent que le degré d’organisation et de discipline qui était exceptionnel allait donner une belle page à l’Algérie et aux leurs. Que de combats glorieux et honorables qui restent dans les annales, les campagnes de la Kabylie, la bataille de l’oued Issers. Les luttes et les résistances contre le sinistre général Youcef et ses méthodes condamnables et contre d’autres généraux français qui sont venus faire leurs armes contre nous. Certes nous avons payé le prix très fort. Les colonialistes se sont vengés de nous pour laver l’affront. On nous a réduits à l’extrême de la pauvreté et de l’ignorance. On nous a tué et jeté l’opprobre sur nous. On nous a accusé de tous les maux, nous les enfants du prophète. Les colonialistes pour nous exterminer ont manipulé d’autres tribus contre nous, dans leur politique de diviser pour régner. Nous avons fait avec parce que affaiblit et appauvrit comme le reste des Algériens. Mais là ou le bas blesse, c’est que nos enfants ignorent complètement ces gloires passées. Aucun écrit, aucune commémoration, nul manuel scolaire n’en parle et pourtant c’est des événements qui ne disparaitront jamais. Aujourd’hui nous restons perplexes devant cette incompréhension. ..</i></span></div>
<div style="background-color: white; clear: both; line-height: 27.2px; padding: 0px 0px 10px 10px; text-align: justify;">
<span style="color: #4c1130; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>Il serait vraiment de bonne justice de rendre grâce et dire merci à ces géants de la résistance. Leur réaliser cette fresque à la hauteur des sacrifices. Que celui qui semble s’intéresser en organisant des colloques, ait assez de courage pour le dire. Maintenant qu’une prise de conscience est presque générale. L’assemblée de la wilaya étant averti qu’elle nous réalise donc cette fresque de commémoration, c’est le moins qu’elle puisse faire…</i></span></div>
<div style="background-color: white; clear: both; line-height: 27.2px; padding: 0px 0px 10px 10px; text-align: justify;">
<span style="color: #cc0000;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: normal; text-align: left;">Par </span><span class="story_author" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; font-weight: bold; line-height: normal; text-align: left;">Chouiha Abderrahmane </span><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: normal; text-align: left;"> </span><span class="story_date" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; line-height: normal; padding-left: 5px; text-align: left;">20/03/2018</span></span></div>
</div>
Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-89678066170499331512020-04-07T22:11:00.000+01:002020-04-07T22:11:07.509+01:00Classé patrimoine mondial et réserve de biosphère :: Le cyprès du Tassili menacé d’extinction dans le Sahara central<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-ywRz_W1vzB4TZV8Si0YcWNP5i2sMcKdTTAGrgnZ1lB0PAp6TnbW7XH1HftpPizomUTS4DGxM2MrrCsQEAX0g84TxSThZ4DDDYuoJoVpymno7JSZcDVRVEHoLkG5EhqYONu8P9WhKRs-C/s1600/cypr%25C3%25A8s-saharienaa.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="340" data-original-width="600" height="362" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-ywRz_W1vzB4TZV8Si0YcWNP5i2sMcKdTTAGrgnZ1lB0PAp6TnbW7XH1HftpPizomUTS4DGxM2MrrCsQEAX0g84TxSThZ4DDDYuoJoVpymno7JSZcDVRVEHoLkG5EhqYONu8P9WhKRs-C/s640/cypr%25C3%25A8s-saharienaa.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: Verdana; margin-bottom: 10px; text-align: center;">
<span style="color: #4c1130;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: Verdana; margin-bottom: 10px; text-align: justify;">
<span style="color: #4c1130;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: Verdana; margin-bottom: 10px; text-align: justify;">
<span style="color: #4c1130;">remarquable par sa résistance sous un climat hyperaride et par sa longévité dépassant les 2.000 ans pour les plus vieux spécimens, le cyprès du Tassili, une espèce endémique du Sahara central, est menacé de disparition. En cause, les variations climatiques qui compliquent sa régénération dans son habitat naturel, disent les spécialistes.</span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: Verdana; margin-bottom: 10px; text-align: justify;">
<span style="color: #4c1130;">Découverte en 1924, cette espèce, appelée aussi le cyprès de Duprez ou Tarout en tamashaq (langue des Touareg), est classée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (Uicn) parmi les 12 espèces végétales menacées d’extinction dans le monde. Le résineux, qui peut atteindre jusqu’à 20m de haut et 12 m de circonférence, est l’unique représentant de l’endémisme du parc culturel du Tassili N’Ajjer, classé patrimoine mondial en 1982 et réserve de biosphère en 1986. Grâce à son feuillage dense, qui en plus de procurer de l’ombre pour les hommes et les bêtes absorbe l’humidité de l’air, le cyprès s’est adapté à l’aridification progressive du Tassili, selon les spécialistes. <br style="box-sizing: border-box;" />Cependant, le nombre réduit d’arbres, seulement 233 individus au dernier recensement de 2001, inquiète les scientifiques qui mettent en cause les conditions climatiques extrêmes empêchant sa régénération dans son milieu naturel. Fatiha Abdoun, universitaire et auteure d’une thèse de doctorat sur la répartition, le dépérissement et la régénération du cyprès, déplore surtout un «défaut d’entretien», parmi les facteurs de déperdition de ce conifère millénaire. Pour elle, «une germination par siècle à l’abri des troupeaux et des hommes serait suffisante pour perpétuer cet arbre longévif qui a besoin d’un apport annuel en eau de 30 mm, en plus des condensations atmosphériques». Or, explique la chercheure associée au projet algéro-tchèque pour la réintroduction du cyprès dans le Tassili, la baisse des précipitations annuelles ne dépassant pas les 20 mm dans la région de Djanet «réduit les chances de régénération in situ» de cet arbre tassilien qui plus que jamais «a besoin d’irrigation». Hors habitat naturel, «le recours à des techniques de germination en laboratoire reste à ce jour la seule possibilité de perpétuer l’espèce», affirme-t-elle à l’APS. De fait, 16 cyprès, cultivés in vitro par des botanistes tchèques, ont été récemment réintroduits en Algérie : 11 pour être plantés dans la région d’Illizi (Tassili) et le reste des jeunes pousses à Alger, dont deux individus au Jardin d’essai du Hamma. Cette opération est le fruit d’une coopération entre l’Office national du parc du Tassili N’Ajjer et le Jardin botanique de l’université Charles de Prague (Tchéquie). <br style="box-sizing: border-box;" /><br style="box-sizing: border-box;" /><span style="box-sizing: border-box; font-weight: 700;">Plan d’urgence et stations d’acclimatation </span><br style="box-sizing: border-box;" />Hamida Diaf, ingénieure à l’Agence nationale de conservation de la nature, unité de Laghouat, pointe du doigt le «tourisme anarchique» et la main de l’homme, «responsables» de la raréfaction du cyprès du Tassili et de l’accélération de son dépérissement. Son propos est appuyé par Mme Abdoun qui préconise un «accompagnement des excursions dans le plateau du Tassili, alliant activité touristique et respect de la biodiversité». Pour éviter le déboisement du cyprès, même si l’espèce utilisée comme bois combustible est d’un rendement énergétique faible, précise-t-elle, la spécialiste juge nécessaire la plantation d’autres espèces à usage combustible, à l’image de l’acacia, pour les besoins domestiques des nomades du Tassili. Et pour mettre à l’abri les derniers individus survivants et prendre en charge la multiplication du cyprès du Tassili, elle recommande un plan d’urgence dédié à la régénération de l’espèce par des «procédés scientifiques et techniques avérés». <br style="box-sizing: border-box;" />A propos de la régénération ex situ, l’ingénieure insiste sur la création de stations d’acclimatation et de suivi des espèces en difficulté, à l’exemple du cyprès du Tassili, du pistachier de l’Atlas, du sapin de Numidie et du cèdre de l’Atlas. Même souci pour le directeur général du Jardin d’essai du Hamma, Abdelkrim Boulahia, qui fait savoir que son établissement reste dépourvu d’un laboratoire de reproduction in vitro alors même que l’inventaire et la préservation de la flore algérienne entrent dans ses missions scientifiques. Avec le sapin de Numidie, l’autre conifère à caractère endémique, le cyprès du Tassili a pour seule patrie l’Algérie. <br style="box-sizing: border-box;" /><span style="box-sizing: border-box; font-weight: 700;">APS</span></span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: Verdana; margin-bottom: 10px;">
<br /></div>
</div>
Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-15740923834898999432020-02-15T22:02:00.000+01:002020-02-15T22:02:08.097+01:008 CHOSES À VOIR ET À FAIRE À SÉTIF<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; line-height: 28.8px;">
<span style="color: #4c1130;">Au rang des wilayas au potentiel touristique certain, Sétif occupe une place privilégiée. Ses environnements urbains propres et spacieux ainsi que son climat sec font d’elle une destination qu’on ne se contente pas de visiter le temps d’un weekend.</span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; line-height: 28.8px;">
<span style="color: #4c1130;">Tirant son nom du mot berbère <em style="box-sizing: border-box;">Zdif</em> signifiant « terres fertiles », la ville plurimillénaire présente un large panel de monuments et de vestiges de temps immémoriaux à arpenter. Aujourd’hui cœur battant de l’industrie nationale, le touriste sera surpris d’y trouver une vie citadine active et une offre abondante en activités et restaurants.</span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; line-height: 28.8px;">
<span style="color: #4c1130;">La sélection Viny des 10 lieux à voir et des activités à faire à Sétif :</span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; line-height: 28.8px;">
<span style="color: #4c1130;"><strong style="box-sizing: border-box;">1- Visiter (au moins une fois dans sa vie) Djemila :</strong> Le site abrite les vestiges d’une cité antique constituant un des plus beaux beaux ensembles de ruines romaines du monde. Classé patrimoine mondial par l’Unesco, ce joyau architectural est un passage obligé de la wilaya de Sétif.</span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; line-height: 28.8px;">
<span style="color: #4c1130;">Les somptueux colonnades et arcs de triomphes y relient les amphithéâtres, les temples et les marchés d’un autre temps dans un entrelacement enchanteur. Nous recommandons, en outre, le passage par le musée jouxtant le site.</span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; line-height: 28.8px;">
<img alt="" class="aligncenter wp-image-48186" height="426" sizes="(max-width: 600px) 100vw, 600px" src="https://cdn.shortpixel.ai/client/q_glossy,ret_img,w_300/https://www.vinyculture.com/wp-content/uploads/2019/06/djemila-300x200.jpg" srcset="https://cdn.shortpixel.ai/client/q_glossy,ret_img,w_300/https://www.vinyculture.com/wp-content/uploads/2019/06/djemila-300x200.jpg 300w, https://cdn.shortpixel.ai/client/q_glossy,ret_img,w_768/https://www.vinyculture.com/wp-content/uploads/2019/06/djemila-768x512.jpg 768w, https://cdn.shortpixel.ai/client/q_glossy,ret_img,w_360/https://www.vinyculture.com/wp-content/uploads/2019/06/djemila-360x240.jpg 360w, https://cdn.shortpixel.ai/client/q_glossy,ret_img,w_831/https://www.vinyculture.com/wp-content/uploads/2019/06/djemila.jpg 831w" style="border: 0px; box-sizing: border-box; display: block; line-height: 0; margin: 0px auto; max-width: 100%; padding: 20px 0px; position: relative; text-align: center;" width="640" /></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; line-height: 28.8px;">
<span style="color: #4c1130;"><strong style="box-sizing: border-box;">2- Présenter ses hommages à la dame d’Aïn Fouara :</strong> La fontaine centenaire avait soulevé beaucoup d’émotions dans tout le pays suite aux actes de vandalisme dont elle a été victime. La statue qui l’ornemente figurait parmi la collection des chefs-d’œuvre du Louvre avant de devenir un emblème aimé des Sétifiens.</span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; line-height: 28.8px;">
<span style="color: #4c1130;">Plus qu’un symbole local, la dame d’Aïn Fouara constitue aujourd’hui un rempart de tolérance face aux assauts de l’obscurantisme.</span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; line-height: 28.8px;">
<img alt="" class="wp-image-48188 aligncenter" height="424" sizes="(max-width: 600px) 100vw, 600px" src="https://cdn.shortpixel.ai/client/q_glossy,ret_img,w_300/https://www.vinyculture.com/wp-content/uploads/2019/06/ain-fouara-300x199.jpg" srcset="https://cdn.shortpixel.ai/client/q_glossy,ret_img,w_300/https://www.vinyculture.com/wp-content/uploads/2019/06/ain-fouara-300x199.jpg 300w, https://cdn.shortpixel.ai/client/q_glossy,ret_img,w_768/https://www.vinyculture.com/wp-content/uploads/2019/06/ain-fouara-768x510.jpg 768w, https://cdn.shortpixel.ai/client/q_glossy,ret_img,w_1024/https://www.vinyculture.com/wp-content/uploads/2019/06/ain-fouara-1024x680.jpg 1024w, https://cdn.shortpixel.ai/client/q_glossy,ret_img,w_360/https://www.vinyculture.com/wp-content/uploads/2019/06/ain-fouara-360x240.jpg 360w, https://cdn.shortpixel.ai/client/q_glossy,ret_img,w_1200/https://www.vinyculture.com/wp-content/uploads/2019/06/ain-fouara.jpg 1200w" style="border: 0px; box-sizing: border-box; display: block; line-height: 0; margin: 0px auto; max-width: 100%; padding: 20px 0px; position: relative; text-align: center;" width="640" /></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; line-height: 28.8px;">
<span style="color: #4c1130;"><strong style="box-sizing: border-box;">3- Prier dans la mosquée El Atiq :</strong> L’édifice représente le plus ancien lieu de culte musulman de la région. À sa dimension religieuse se joint une symbolique très forte liée à l’insoumission des Sétifiens face aux colons. Devant le refus de ces derniers de construire un lieu de prière pour les indigènes musulmans, une collecte dons avait été organisée en 1845.</span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; line-height: 28.8px;">
<span style="color: #4c1130;">De cet élan de solidarité et d’engagement collectif a vu le jour une superbe bâtisse au style ottoman qui fait depuis la fierté de la ville.</span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; line-height: 28.8px;">
<img alt="" class="aligncenter wp-image-48191" height="414" sizes="(max-width: 600px) 100vw, 600px" src="https://cdn.shortpixel.ai/client/q_glossy,ret_img,w_300/https://www.vinyculture.com/wp-content/uploads/2019/06/el-atiq-300x195.jpg" srcset="https://cdn.shortpixel.ai/client/q_glossy,ret_img,w_300/https://www.vinyculture.com/wp-content/uploads/2019/06/el-atiq-300x195.jpg 300w, https://cdn.shortpixel.ai/client/q_glossy,ret_img,w_768/https://www.vinyculture.com/wp-content/uploads/2019/06/el-atiq-768x498.jpg 768w, https://cdn.shortpixel.ai/client/q_glossy,ret_img,w_1024/https://www.vinyculture.com/wp-content/uploads/2019/06/el-atiq-1024x664.jpg 1024w, https://cdn.shortpixel.ai/client/q_glossy,ret_img,w_100/https://www.vinyculture.com/wp-content/uploads/2019/06/el-atiq-100x65.jpg 100w, https://cdn.shortpixel.ai/client/q_glossy,ret_img,w_260/https://www.vinyculture.com/wp-content/uploads/2019/06/el-atiq-260x170.jpg 260w, https://cdn.shortpixel.ai/client/q_glossy,ret_img,w_1280/https://www.vinyculture.com/wp-content/uploads/2019/06/el-atiq.jpg 1280w" style="border: 0px; box-sizing: border-box; display: block; line-height: 0; margin: 0px auto; max-width: 100%; padding: 20px 0px; position: relative; text-align: center;" width="640" /></div>
<h3 style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: Montserrat, sans-serif; line-height: 1.3; text-align: center; text-rendering: optimizeLegibility;">
<span style="color: #4c1130; font-size: small;">___________________________________</span></h3>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; line-height: 28.8px;">
<span style="color: #4c1130;"><strong style="box-sizing: border-box;">4- Piquer une tête dans le bains de Hammam Guergour :</strong> Située à haute altitude, la station thermale est réputée pour ses sources d’eaux naturelles à plus de 40°C. La température de ses bains romains et le cadre montagneux à couper le souffle en font une destination prisée des curistes.</span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; line-height: 28.8px;">
<span style="color: #4c1130;"><strong style="box-sizing: border-box;">5- Faire le plein d’air frais au mont Megres :</strong> Cet autre lieu de rendez-vous des amoureux de sorties en plein air culmine à 1.720m à seulement quelques minutes de route de la ville. Les randonneurs se détendent sur ses hauteurs et profitent du calme et de la vue majestueux qu’offrent le site.</span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; line-height: 28.8px;">
<span style="color: #4c1130;"><strong style="box-sizing: border-box;">6- Voyager dans le temps dans le Musée d’archéologie :</strong> Ville historique oblige, les collections du premier musée algérien construit après l’indépendance sont d’une richesse rare. Un parcours à travers les âges est ainsi proposé, de la Préhistoire au moyen-âge, de la mosaïque romaine aux pièces de monnaie almohades. On ne sait où donner de la tête !</span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; line-height: 28.8px;">
<span style="color: #4c1130;"><strong style="box-sizing: border-box;">7- Flâner dans les jardins Émir Abdelkader et Raffaoui : </strong>Le jardin Émir Abdelkader est un véritable musée à ciel ouvert. Il dispose de près de 200 stèles comportant des inscriptions latines et des chapiteaux datant du 19e siècle.</span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; line-height: 28.8px;">
<span style="color: #4c1130;">Le jardin Raffaoui, quant à lui, conserve des vestiges de bains romains, ainsi qu’un splendide château d’eau remontant à l’époque de l’antique Sitifis.</span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; line-height: 28.8px;">
<span style="color: #4c1130;"><strong style="box-sizing: border-box;">8- Passer du bon temps au Park Mall : </strong>Plus qu’un centre commercial, c’est d’un véritable complexe de loisirs dont la capitale des Hauts Plateaux dispose. Bowling,<span style="color: #4c1130;">Laser game, patinoire et divers manèges tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, de quoi ravir les enfants de tous les âges. Les commerces y sont par ailleurs bien achalandées et l’on ne s’y marche pas sur les pieds.</span></span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; line-height: 28.8px;">
<span style="color: #4c1130;"><strong style="box-sizing: border-box;">BONUS- Les restaurants de cuisine du monde :</strong> L’intensité économique de Sétif a favorisé l’ouverture de plusieurs enseignes proposant des menus d’origine internationale. Le restaurant syrien, La Citadelle, fait partie de ces restaurants qui ne désemplissent pas. Citons en outre pêle-mêle Asiatico, Broaster Chicken, Frenchy Tacos, Mi Gusto et Tex Mex.</span></div>
</div>
Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-65853144576142860292020-02-15T21:56:00.000+01:002020-02-15T21:56:04.958+01:00TIARET : LE HAÏK À L’HONNEUR <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjULeqMcTXQJzNP7yALTyieNw9K-q9it1eAOloSUwioTOYWcyOTrT8Jjwc8W58yrezsWH4p-l5J7JsN46EoAUibR_CvC04EgJg7kdm_BRzg87FzjHRGqI21rn4-uT6LalhPRQ0dIP2sF-j1/s1600/82339725_2691439207568368_5292799644672196608_o.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="708" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjULeqMcTXQJzNP7yALTyieNw9K-q9it1eAOloSUwioTOYWcyOTrT8Jjwc8W58yrezsWH4p-l5J7JsN46EoAUibR_CvC04EgJg7kdm_BRzg87FzjHRGqI21rn4-uT6LalhPRQ0dIP2sF-j1/s640/82339725_2691439207568368_5292799644672196608_o.jpg" width="472" /></a></div>
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZLFut8EGhL1num0BxODwGk0DaFHmnot39thRVHTFAPGVaf8f9hB1O5yBQkTcqj3-HvCofyNGCCHdRObrazZgvtXjFUWcoKcIa2-4EGzbAjLYpUiQVXTK2gvB24jPam_7V-bIRbr-gwKSK/s1600/44893304_488733981608871_783179014318587904_n.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="730" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZLFut8EGhL1num0BxODwGk0DaFHmnot39thRVHTFAPGVaf8f9hB1O5yBQkTcqj3-HvCofyNGCCHdRObrazZgvtXjFUWcoKcIa2-4EGzbAjLYpUiQVXTK2gvB24jPam_7V-bIRbr-gwKSK/s640/44893304_488733981608871_783179014318587904_n.JPG" width="486" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; font-size: 16px; line-height: 28.8px; text-align: center;">
<strong style="box-sizing: border-box;"><br /></strong></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; font-size: 16px; line-height: 28.8px;">
<strong style="box-sizing: border-box;">Le Haïk sera à l’honneur à Tiaret le 15 Mars prochain. En effet, l’accoutrement traditionnel sera mis en avant lors d’un concours qui obéira pour cette année à des conditions bien particulières.</strong></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; font-size: 16px; line-height: 28.8px;">
En effet, de retour pour une nouvelle édition, cette journée exigera pour son concours cette année un Haïk et un couffin totalement personnalisés. Il ne s’agira donc plus du blanc traditionnel, mais d’un Haïk unique dont l’esthétique sera choisie par vous.</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; font-size: 16px; line-height: 28.8px;">
Peu importe le mode de personnalisation, broderie, textile, boutons ou techniques mixtes, toutes les créativités seront acceptées et mises en avant.</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: 'Open Sans', sans-serif; font-size: 16px; line-height: 28.8px;">
<br /></div>
</div>
Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-65939324376837952322020-02-11T12:21:00.001+01:002020-02-11T12:21:25.096+01:00Mohamed Seddik Benyahia, le Talleyrand algérien<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<span style="color: #4c1130;"><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Il se distingua par un système de pensée unique, avec des propos empreints d'un réalisme culturel complet, qui emprunte aux idées modernes leur substance fertile et à la force de la culture traditionnelle l'authenticité du pays réel. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">En somme, opter pour la modernité et rester intimement attaché à la culture millénaire du pays. On oublie souvent que Mohamed Seddik Benyahia fut un fervent disciple de Ferhat Abbas, l'homme du bon sens, l'incompris, le père et adepte du concept fondateur de l'Algérie de demain : l'Algérie algérienne. Une Algérie unie et fraternelle capable de naître en se régénérant de ses propres cendres. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Le 12 juillet 1973, au plus fort de sa maturité politique, Mohamed Seddik Benyahia lança, du haut de sa tribune, aux côtés d'un président de la République conquis par la subtilité suprême de la pensée, insolite et supérieure du personnage, avec un sens aigu de la formule, aux étudiants qui étaient venus l'écouter : «Votre présence prouve que vous refusez l'université bourgeoise, l'université citadelle, que vous rejetez l'extraterritorialité culturelle pour rentrer dans le pays réel». La nuance aux références culturelles du pays n'était pas fortuite. Elle évoquait, avec un soupçon d'une pique, forgée dans l'élégance d'une pensée étoffée dans la subtilité de l'éloquence, la critique du mauvais virage dans lequel fut engouffré le pays. Boumediene n'eut rien vu venir, mais fut alerté par de légères explications de Jean Leca (Politologue français) et Jean-Claude Vatin (Politologue et chercheur au CNRS). </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Ils trouvèrent dans cette position un mixage des termes marxistes (Université bourgeoise), nationalistes (Extraterritorialité), voire franchement aux mœurs et coutumes de la culture traditionnelle (Le pays réel). On aurait pu éviter d'aller chercher très loin des explications farfelues, avec des termes savants faisant références aux marxismes et on ne sait quoi encore. Le ministre se trouva, ce jour, devant un public acquis à sa cause. Il voulut, tout simplement, livrer un message qui lui tenait à cœur : asseoir la véritable personnalité de l'Algérie dans la continuité ancestrale d'une culture berbère millénaire. En somme, se ressourcer de notre riche et vieux patrimoine. En langage naturel qui enrobe la conscience, utilisé par les formulations de Ferhat Abbas, cela voulait dire : l'Algérie algérienne. Formule qui avait inspiré Abane Ramdane et Didouche Mourad avant lui. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Né le 30 janvier 1932 à Jijel. Disparaît tragiquement, le 3 mai 1982, dans l'explosion d'un avion spécial en route vers Téhéran. Mohamed Seddik Benyahia, issu d'une famille aisée citadine de Jijel, avait suivi une scolarité assidue qui le conduit du collège de Sétif, où il passera quatre ans, au lycée Bugeaud (l'actuel Emir-Abdelkader) à Alger. Il fut remarqué par ses capacités intellectuelles naissantes et, déjà, le sens aiguisé de la formule. Ses maîtres revenaient souvent sur ses qualités, dans ses bulletins, avec l'appréciation : sujet remarquable. Il lisait beaucoup et fut fasciné par Jacques Prévert. Il connaissait par cœur les poèmes de ce dernier. Mohamed Seddik Benyahia, fréquenta l'université d'Alger pour suivre des études de droit. Il obtint son diplôme d'avocat et s'inscrit en 1953 au barreau d'Alger. En 1951, il venait d'avoir dix-neuf ans à peine, le jeune homme adhéra au parti MTLD (Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques). </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Il assura la défense de Rabah Bitat, écroué dans la prison de Barberousse et profita pour tisser des relations cordiales avec Abane Ramdane. Il quitta le MTLD, lors du conflit entre les Messalistes et les centralistes, qui acta de la rupture définitive au sein du MTLD. Tout en maintenant un contact permanent avec les militants du parti. Le harcèlement de la police coloniale le poussa à rejoindre le FLN à l'extérieur du pays. Il fonda l'UGEMA (Union Générale des Etudiants Musulmans Algériens) avec son ami Lamine Khane (De Collo wilaya de Skikda) et Ahmed Taleb Ibrahimi. Et fut parmi les initiateurs de la grève du 19 mai 1956 des étudiants, qui rejoignirent en masse les rangs du FLN et de l'ALN. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">En août 1956 il sera désigné, au congrès de la Soummam, membre suppléant du CNRA (Conseil National de la Révolution Algérienne). Mohamed Seddik Benyahia fut affiché comme un partisan dévoué à Abane Ramdane en cautionnant la totalité des conclusions du congrès de la Soummam. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">En 1960, il sera nommé au poste de directeur du cabinet du président Ferhat Abbas, lui-même soutien de Abane, lors du 2e GPRA. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Après qu'il eût représenté l'Algérie à la conférence des étudiants afro-asiatiques à Bandoeng, Benyahia deviendra le représentant permanent de l'Algérie en Asie du Sud-Est avec la compagnie étroite de Lakhdar Brahimi. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Cet homme de conviction, faisait doucement son petit chemin, en dépit d'une santé chancelante. Il fit partie de la délégation algérienne aux pourparlers de Melun en 1961 et s'imposa par son charisme, comme un élément vital, dans la commission des négociateurs des accords d'Evian. Il visita, au nom du CNRA, les pensionnaires d'Aulnay, muni d'un passeport tunisien. Il était, en outre, accompagné par Abdelaziz Bouteflika, l'œil de l'EMG, muni d'un passeport marocain. Le complot EMG avec la complicité indue de Ben Bella était, déjà, en sourdine sur les rails. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Mohamed Seddik Benyahia vit, de près, le bras de fer entre Abane Ramdane et l'EMG (Etat-major de Guerre). Certains disent le complot ou le coup d'Etat des colonels. Le CNRA composé de neuf membres dont les cinq détenus de la Santé en France. Les autres membres furent tous hostiles à Abane : Krim Belkacem, Boussouf, Ouamrane et Bentobbal. L'EMG soupçonnait Abane d'être l'instigateur principal de la primauté du politique sur le militaire et manigançait pour les écarter des grandes décisions politiques de la révolution et du futur Etat en gestation. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Si Mohamed Benyahia avait observé de près les manœuvres des militaires ; il n'avait rien dit. Ferhat Abbas savait que ces gens ne connaissaient que le langage des armes et, impuissant, il laissa faire. Le jeune Benyahia âgé de vingt-huit ans, prit exemple sur son mentor. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">L'homme aura marqué ceux qui l'ont connu par sa modestie, sa discrétion, sa modération et la justesse innée, comme un don du ciel, de ses critiques. Son érudition impressionnait par le verbe et l'étendue de sa sagacité intellectuelle. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">«Le petit Benyahia», comme aimaient à l'appeler ses compagnons, en raison de sa petite taille, une frêle corpulence et une santé fragile. Il s'imposa par des compétences avérées à la délégation des négociations d'Evian, sans que personne ne trouva rien à redire ni rechigner sur l'évidence de sa présence. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Albert Paul Lentin, qui a suivi de près les négociations d'Evian, le décrit ainsi : «Ce jeune renard aux traits aigus et à l'œil futé se distingue non seulement par une astucieuse subtilité, mais par une volonté de fer. Efficace et avisé, il va de l'avant, en dépit de sa santé chancelante et il se fraie son chemin coûte que coûte, à force de prudente ténacité et de dynamisme contrôlé». Boumediene et son clan se méfièrent de son alignement sur les positions du GPRA, mais utilisèrent ses compétences et son intelligence hors du commun. Boumediene, prudent et fasciné par le génie du personnage, parlait de lui en privé en le traitant de Talleyrand algérien. Parait-il, une expression empruntée à Ben Bella qui aimait donner des étiquettes, généralement pour dénigrer. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">La peur de l'intelligence et le mépris des diplômés, par les nouveaux maîtres d'Algérie, les fossoyeurs de la révolution, l'écartèrent volontairement de l'assemblée constituante. Cette méfiance irait jusqu'à pousser le vice pour désigner un bureau politique du FLN démuni, littéralement, de diplômés. Le spectre de l'esprit de Abane, même mort, inquiétait la junte militaire. A leurs yeux : chaque homme politique intelligent, de l'époque, portait, forcement, en lui les séquelles des concepts fondateurs édictés par Abane Ramdane et la sagesse politique affinée par Ferhat Abbas. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Mohamed Seddik Benyahia avait beaucoup souffert, en silence, de cette méprise à son égard et surtout la politique de guerre entreprise contre l'intelligence. En fin tacticien politique, il prit du recul et demanda à se faire nommer comme ambassadeur à Moscou et à Londres </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Mais, la malice sans génie ne peut mener nulle part en politique et la pratique du pouvoir sans talent dérive, toujours, vers l'autoritarisme. Boumediene, contraint et forcé, fit appel aux compétences de Mohamed Seddik Benyahia pour s'occuper, sérieusement, des affaires de l'Etat. Il prit le taureau par les cornes et s'engagea avec énergie dans sa tâche, au service de son peuple, en prenant la responsabilité de plusieurs ministères importants, jusqu'à sa mort. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Mais, en attendant que l'Histoire livre tous ses secrets et mette en avant les mérites de tous les enfants du pays, Benyahia comme tant d'autres furent victimes d'un système vicieux et cynique, attiré par les fresques d'un pouvoir aux méthodes érodées. Et pourtant, il est des morts qui dérangent et dont on craint l'ombre, écrivait feu M'hamed Yazid le 4 mai 1993, dans une évocation du souvenir de Mohamed Seddik Benyahia. Il suffit à notre peuple de retirer juste la poussière des années accumulée sur les noms illustres de ses enfants pour trouver la lumière. Les enfants de l'Algérie qui, par amour au pays, ont fait briller, par leurs prises de position, la personnalité réelle et éternelle de l'Algérie. </span></span><br />
<span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;"><span style="color: #4c1130;"><br /></span></span>
<span style="color: #38761d;"><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Par : </span><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;">Abdelaziz Boucherit</span></span></div>
Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-19179176077358411422020-02-03T11:11:00.002+01:002020-02-03T11:11:59.718+01:00Sur les traces du «révolutionnaire»: Frantz Fanon !<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirHl3luKz51SYBzEHd5OWK8l5LJeXxpXxIHO3LEA0TCrSuBjUdVM3Wo-UOhXL3dpJtbJHbrN1CiM3BUQCx7n5ZkY3DZzffUp_Jr2pfbs-Y6MRM8O94Bn2eOMZQsLFfPfhdyp9x1vh_QUCG/s1600/images+%25281%2529.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="336" data-original-width="350" height="614" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirHl3luKz51SYBzEHd5OWK8l5LJeXxpXxIHO3LEA0TCrSuBjUdVM3Wo-UOhXL3dpJtbJHbrN1CiM3BUQCx7n5ZkY3DZzffUp_Jr2pfbs-Y6MRM8O94Bn2eOMZQsLFfPfhdyp9x1vh_QUCG/s640/images+%25281%2529.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;"><br /></span></div>
<i><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">«Chaque génération doit dans une relative opacité découvrir sa mission, la remplir ou la trahir» Frantz Fanon in «Les Damnés de la terre». </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Il est, pour le moins difficile, de résumer Frantz Fanon (1925-1961), dans un article, une revue ou même un livre, aussi volumineux soient-ils. Ce penseur-phare de la décolonisation reste, aux côtés d'Eward Said, Amilcar Cabral, José Carlos Mariategui, Jean-Paul Sartre, Albert Memmi, Edouard Glissant et bien d'autres, un monument humain et une référence incontournable pour tant de générations de résistants, qu'ils soient Latinos, Asiatiques ou Africains, en particulier les Algériens. Visionnaire et homme de terrain, Fanon a exploré, dès le début des années 1960, les causes du sous-développement de l'Afrique, en allant prospecter dans le cerveau, les réflexes, les habitudes et les comportements de l'indigène/colonisé. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">I- Fanon, le révolutionnaire de la pensée </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Ce fut l'ouvrage «Peau noire, masques blancs» (1952), fruit d'une thèse soutenue à Lyon, une année auparavant, qui a fait connaître Frantz Fanon au grand public.(1) Remettant en question l'aliénation et la déculturation du Noir antillais qu'il impute au processus de la colonisation, Fanon y décèle des mécanismes de violence psychologique exercés par les colons sur le colonisé. Celui-ci, poussé dans ses derniers retranchements de survie, se met alors à intégrer «passivement» à ses dépens une lourde logique de stigmatisation, qu'il continue à perpétuer.(2) Ce sentiment d'infériorité / infériorisation culturelle, accepté de fait par le colonisé, devient alors une attitude, voire un caractère permanent dans sa personnalité. Ainsi méprise-il sa culture d'origine, sa langue, son patrimoine, ses us et ses coutumes, tentant en vain de copier ou plutôt d'imiter «l'école du colonisateur». (3) Cette «taba'îya» (suivisme), pour emprunter le vocabulaire khaldounien, est d'après Fanon, un handicap majeur à la culture de l'homme libre. (4) Il est évident que ce dernier part d'un constat fort lamentable : La plupart des Antillais, venus en métropole, oublient, sinon rejettent vite leur langue d'origine «le créole» et tentent de se rapprocher du français, la langue du «Blanc», synonyme de «civilisation», de «culture» et du «développement». En revanche, ces mêmes Antillais (noirs) plongent, eux-mêmes, dans une certaine «négrophobie» nauséabonde et se mettent à rejeter les leurs, n'hésitant pas à tenir à distance les Noirs africains, qu'ils considèrent «inférieurs», voire «de véritables nègres». (5) Devenant systématique, le syndrome de l'aliénation, évolue et se renforce dans une sorte d' «éco-système», se retournant alors, par effet boomerang, contre le colonisé lui-même, en le déshumanisant. Cette perte cruelle d'humanité et de confiance en soi expose ce dernier au défaitisme, au désespoir. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Une fois devenu, en 1953, médecin-chef à l'hôpital psychiatrique de Blida, Fanon, constate sur le terrain les mêmes effets négatifs chez beaucoup d'Algériens, que l'on considère alors comme «Indigènes». Il se rend compte, non sans dégoût, que le système colonial ne repose pas seulement sur sa domination territoriale et économique, mais aussi et surtout sur sa suprématie psychologique sur l'esprit des colonisés. La duplicité du traitement colonial à l'égard des colonies rend le salut presque impossible. Comment faire alors? s'interroge-t-il. La réponse ne se fait pas longtemps attendre : «décoloniser les esprits», un slogan repris d'ailleurs plus tard par le penseur Mohand-Chérif Sahli (1906-1989), qui appelle à «décoloniser l'histoire»(6) Autrement dit, libérer «l'homme de couleur», libérer «l'indigène», libérer «le colonisé» tout court de l'emprise psychologique du colonisateur, en déconstruisant ses logiques de domination perverses. Le célèbre psychiatre martiniquais, comprenant l'importance du fait colonial dans la maladie, invente une psychothérapie sociale, intégrée à la vie, adaptée au milieu et à la culture des patients colonisés. Pour lui, «l'indigène apprend à rester à sa place, à ne pas dépasser les limites ; c'est pourquoi ses rêves [...] sont des rêves musculaires, des rêves d'action, des rêves agressifs»(7) C'est la dichotomie existante entre le discours de la liberté dont se sert l'Europe et la pratique de la colonisation qui le décevait. Il est clair que, si Fanon a démissionné, en 1956, de son poste de médecin-chef à Blida-Joinville, c'est bien parce qu'il se sentait incapable d'assumer son rôle dans la machine d'aliénation européenne, complice d'un pouvoir colonialiste répressif. Dans sa lettre de démission à Robert-Lacoste, à l'époque ministre résident, gouverneur général de l'Algérie, il s'interroge sur l'utilité de bonnes intentions, si leur concrétisation sur le terrain est rendue impossible par l'indigence du coeur, la stérilité de l'esprit, et la haine des autoctones du pays, dénonçant, au passage, le statut réservé à l'Algérie qu'il qualifie de «déshumanisation systématisée».(8) N'y a-t-il pas là, place au parallèle, avec la célèbre ethnologue Germaine Tillon (1907-2008), qui dépeignait déjà le colonialisme comme «une machine de clochardisation»? Fanon réfléchit en ethnologue, soigne en psychiatre, et agit en révolutionnaire, et c'est là que se situait le secret de la solidité de son argumentaire, et de son action. L'Algérien était en butte, d'après lui, à la décérébration, pris qu'il fût «dans les mailles serrées du colonialisme». Puis, le colonisateur, chez Fanon, détaille le professeur A. Cheniki, construit son colonisé, lui impose son propre regard, à tel point qu'il se regarde à travers sa propre lorgnette! En quelque sorte, le colonisé module sa propre aliénation et se la revendique en douceur, c'est ce que Fanon appelle «complexe du colonisé». Un amortissement incompréhensible de la pensée faisant du colonisateur un modèle en tout : l'art, l'industrie, la littérature, la beauté, la bonté, la force, etc. Il y a seulement quelques décennies l'écrivain Rachid Boudjedra notait, enragé, dans son pamphlet «Le FIS de la haine» (1992) que certaines boîtes d'édition parisiennes continuent de regarder les auteurs de l'autre rive de la Méditerranée en simple prosateurs exotiques, producteurs d'une littérature de bas-étage, qui réveillent le fantasme de ce fameux exotisme arabe, cultivé de longue date par les Orientalistes. Et le malheur, argumente Boudjedra, c'est que nos écrivains leur tendent la joue, pour qu'ils les traitent en tant que tels! Nous pouvons noter, à ce propos, que le penseur américo-palestinien Edward Said (1935-2003) lui-même a saisi bien cette réalité dans son ouvrage «L'Orientalisme» (1978), en insistant sur le fait que le regard posé par l'Occident sur nous-mêmes (Orientaux dans la pensée de E. Said) n'est qu'un «regard du dehors», résultat d'une longue histoire de colonialismes. En ce sens, il (ce regard-là) ne saurait être le reflet réel et authentique de notre réalité propre. Ainsi, il s'avère que l'exotisme ou la vision défigurée des Occidentaux sur l'Orient rend toute restitution de la vérité (dans un paradigme scientifique sérieux) un processus complexe, et ce sont tous ces stéréotypes infériorisants intériorisés, ajoutés aux sécrétions négatives de la machine colonialiste qui pérennisent le sous-développement mental du «décolonisé», et le poursuivent jusqu'à aujourd'hui. La convergence des idées d'Edward Said et de Frantz Fanon se fait au niveau de «la culture de résistance». Autrement dit, le colonisé ne peut s'affirmer «sociologiquement», «culturellement» et «politiquement», qu'en opposant «The weapon of knowledge» (l'arme de la connaissance), pour emprunter le mot de E. Said, lui-même, à ceux qui tentent de l'asservir, l'acculturer, le déculturer, l'assimiler et le déclasser à moindres frais. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">En tout cas, les analyses de Fanon collent, il est vrai, à la réalité socio-politique de nombre de pays africains d'aujourd'hui, et touchent de plein fouet, et de façon générale, les faiblesses ankylosantes de la pensée «tiersmondiste»(9) Pourquoi sommes-nous en retard ? Pourquoi les autres avancent-ils et nous on recule? Pourquoi eux (les Occidentaux, les ex-colons, les Européens ou autres dans ce large espace dit Monde Libre, etc), nous devancent-ils en tout, alors que nous avons tout ce qui est nécessaire à notre décollage «mental», économique, social, etc.? Fanon est convaincu que cette décolonisation des esprits ne devrait jamais être perçue comme un remplacement d'une espèce d'hommes par une autre, mais la création d'une nouvelle espèce d'hommes, en nivelant les inégalités de type racial, créées par le système colonial. Et voici le sésame du salut : la création d'une nouvelle espèce d'hommes qui s'appuient sur le savoir, la connaissance, la résistance à toute forme de servilité et d'oppression. Autant dire : «former les citoyens de demain»! Quand l'intellectuel indien Homi Bhabha, figure de proue des «études postcoloniales», en vogue dans les années 1970, met en lumière dans son ouvrage «Les lieux de la culture : une théorie postcoloniale» (1994) l'héritage fanonien, il dépoussière le côté militant de sa pensée, pour l'intégrer à l'universalité. Le célèbre psychiatre de Joinville n'a été reconnu, malheureusement, pour rappel, à sa juste valeur que dans les universités anglophones. Bien que très peu médiatisé en France après sa mort, il est porté à pleins bras outre-atlantique, dès la fin des années 1960. D'ailleurs, les Noirs américains de Harlem City s'en étaient largement inspirés pour rejeter leur condition de «colonisés domestiques», à l'image des «Black Panthers.» Or, quiconque sait que, bien qu'intellectuellement proche de l'écrivain sénégalais Léopold Sedar Senghor (1906-2001), l'apôtre de la négritude, Fanon n'en restait pas moins suspicieux quant au rapprochement idéologique de ce dernier de l'héritage de la France coloniale. Puis, récusant le concept de «la négritude» lui-même, il pensait que les valeurs positives qu'il portait au départ, ont changé, dans la mesure où l'exploitation du Noir de son frère noir, notamment après les indépendances, est devenue chose courante. Puis, les poètes et écrivains tels Leon Gontran Damas, Aimé Césaire, Senghor, n'ont-ils pas, eux aussi, dévié de leur trajectoire initiale? </span></i><br />
<span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;"><br /></span>
<span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;"><br /></span>
<span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">I- Fanon, le révolutionnaire de l'action </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Pourquoi il est important de redécouvrir l'oeuvre de Fanon, cet homme révolutionnaire, peu connu en Algérie, et réduit dans l'espace intellectuel français à son côté proprement «militant», au détriment de l'incidence de sa pensée philosophique universelle? </span><br />
<span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;"><br /></span>
<span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">C'est qu'au-delà de sa contribution scientifique au champ de la psychiatrie, Fanon fut un résistant anti-colonialiste de première heure. Selon Ajari Norman, il fut l'un des rares penseurs ayant poussé loin l'exigence d'une pensée à partir d'un lieu politique, en l'occurence, «l'anti-colonial». Autrement dit, la pratique de la politique n'a rien d'orthodoxie pour lui, mais constitue le lieu à partir duquel se déploie la pensée, qui rend possible la convocation d'hybridations, de transversalités disciplinaires, d'inventions conceptuelles, nécessaires à la production des savoirs.(10) Et, parallèlement à son activité psychiatrique, Fanon s'est associé à l'action révolutionnaire «indépendantiste», en hébergeant des maquisards du FLN, leur fournissant locaux, informations et logistique. </span><br />
<span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;"><br /></span>
<span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Ce qui lui a valu, d'ailleurs, d'être expulsé d'Algérie en 1957, après sa participation en septembre 1956 à un congrès d'artistes et d'écrivains noirs où il appelle les peuples colonisés à entreprendre des guerres de libération. Son passage en Hexagone, puis en Suisse et en Italie fut de courte durée, puis, installé à l'hôpital de Manouba en Tunisie, il fut surpris par les marques du mépris et de racisme exprimées à son égard. Certains le dénoncent même comme espion! N'empêche, Fanon qui a rejoint le FLN au tout début de la guerre de Libération, devient l'une des plumes des journaux de «Résistance algérienne» et d' «El-Moudjahid», anime des séances de formation politique très appréciées par les militants et les cadres du parti. De même était-il de tous les combats diplomatiques, participant au nom du FLN au congrès panafricain d'Accra en 1958, puis en tant que délégué permanent du gouvernement provisoire GPRA au Caire, au Congo, au Mali, en Angola et à l'ONU, à New-York. Ayant choisi «Ibrahim Omar» pour nom de guerre, il met ses compétences au service de ses frères d'armes. En 1959, il a même échappé, de justesse, à Rome, où il est allé se soigner, suite à un accident de voiture, à deux attentats dirigés contre lui par des ultras. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Suivant de très près l'extension de luttes de libération en Afrique, il noue des contacts solides avec des révolutionnaires et des hommes d'Etat africains. Malgré ses déboires de santé, il n'a jamais ménagé ses forces, dès son retour de Moscou, où il s'est soigné contre la leucémie, pour donner des cours de formation politique aux cadres de l'*Armée de libération (ALN) à la frontière algéro-tunisienne. Fanon reste dans la certitude que toute sortie de l'aliénation coloniale passe, nécessairement, par la décolonisation, et qui dit décolonisation, parlera de «conscience» de «révolution» et de «passage à l'acte», c'est-à-dire violence. Celle-ci, laisse deviner à travers ses pores, écrit-il dans «Les Damnés de la terre», des boulets rouges, des couteaux sanglants «Mais Fanon était-il vraiment l'apôtre de la violence brute, radicale? Force est de constater que, bien que conscient que seule la violence pourrait être la réponse adéquate, voire l'unique moyen possible, de sortir de la violence/aliénation coloniale, il ne la voyait pas (la violence), comme une fin en soi. Ainsi fait-il une distinction capitale entre «se faire accorder sa liberté» et «l'obtenir.» (11) La nuance étant de taille! En vérité, comme l'aurait affirmé l'auteur Kadour Naimi, le régime colonial fut tellement féroce que les consciences algériennes ont fini par s'éclairer. Elles se sont affranchies de l'aliénation impérialiste, et malgré les obstacles et les accusations d'aventurisme, la lutte de la Libération nationale s'est déclenchée. (12) Le but de Fanon n'était pas de rompre avec l'héritage culturel «colonial», mais de faire en sorte que le cerveau de (l'ex-) colonisé prenne conscience du danger de se considérer en position de faiblesse et du suivisme, de ceux qui avaient tenté de le réduire à un moins-que-rien. La consommation irréfléchie de cette «philosophie défaitiste» est à même de le projeter dans des logiques d'asservissement néocolonial plus dramatiques, permettant au processus d'exploitation impérialiste-capitaliste de prendre le relais du colonialisme du type classique. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">C'est peut-être dans cet esprit que l'auteur de «Nedjma», Kateb Yacine, s'inspire dans ses écrits des langues populaires, coupant avec et l'Occident et l'Orient, pour puiser dans une Algérianité proprement algérienne. Cette Algérie riche «pluriellement» de cultures et de traditions millénaires, n'a pas à copier ni à imiter quiconque, mais à inventer : inventer son modèle à elle. «Le problème, précise K. Naimi, [...] n'est pas de s'opposer aux langues française et moyen-orientale, ni de toute autre langue. Ce serait stupidement s'appauvrir. Le but est simplement d'établir avec ces langues non-maternelles un rapport égalitaire et enrichissant. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Afin d'y parvenir, il est indispensable de mettre fin à une tare de notre cerveau linguistique : loucher entre la France (ou les Etats Unis) et le Moyen-Orient. Quand la langue louche, c'est le psychisme entier qui en subit les conséquences, quand il n'est pas la cause» (13) Tel semble aussi être le message de Fanon aux Algériens qui basculent entre différents univers linguistiques et psychiques, alors que l'important c'est qu'ils regagnent le leur, lequel se suffit à lui-même, de par sa richesse, sa diversité et son authenticité. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Relire Fanon aujourd'hui, disait le penseur politique Camerounais Achille Mbembe, c'est d'une part apprendre à restituer sa vie, son travail et son langage dans l'histoire qui l'a vu naître et qu'il s'est efforcé, par la lutte et par la critique, de transformer. C'est, d'autre part, traduire dans la langue de notre époque les grandes questions qui l'obligèrent à se mettre debout, à s'arracher à ses origines, à cheminer avec d'autres, des compagnons, sur une route neuve que les colonisés devaient tracer par leur force propre, leur inventivité propre, leur irréductible volonté» (14) </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">III- L'Algérie, la mère adoptive et «éternelle» du rebelle Fanon </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Entre l'Algérie et Frantz Fanon, c'est bien davantage un lien ombilical de fils à sa mère qu'une histoire d'amour proprement dite. Fanon, le Martiniquais, né à Fort-De-France en 1925 ne fut-il pas le chantre du panafricanisme et le théoricien révolutionnaire qui n'a eu de cesse de lutter pour l'indépendance de sa seconde «mère-patrie» l'Algérie? «Bâtissons ensemble, écrit-il dans «Les Damnés de la terre»(1961), une Algérie qui soit à la mesure de notre ambition, de notre amour... </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Nous sommes des Algériens, bannissons de notre terre tout racisme, toute forme d'oppression et travaillons pour l'épanouissement de l'homme et l'enrichissement de l'humanité». Au-delà de ce message pour l'union et la fraternité, c'est son appel à la révision de notre psychisme d'éternels colonisés qui demeure d'actualité. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Ainsi, ajoute-t-il dans le même esprit ce qui suit: «L'immobilité à laquelle est condamné le colonisé ne peut être remise en question, que si le colonisé décide de mettre un terme à l'histoire de la colonisation, à l'histoire du pillage, pour faire exister l'histoire de la nation. «Influencé, d'abord, par Aimé Césaire, le poète noir, son ancien instituteur et auteur du «Discours sur le colonialisme», déjà engagé politiquement à l'extrême gauche et partisan de l'indépendance des Antilles, Fanon manifestait pourtant, au départ, de l'enthousiasme pour la citoyenneté française, ce qui l'a amené à s'engager en 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale, dans les forces françaises libres sous la direction du général de Gaulle, pour défendre la patrie française. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Or, l'expérience du racisme des Français envers les Noirs l'a profondément marquée, faisant s'écrouler le mythe «Nos ancêtres les Gaulois», cultivé, de longue date, par la puissance coloniale au-delà de ses frontières. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">La désillusion du penseur noir, descendant d'esclaves africains, fut à la mesure de sa croyance dans un monde sans haine ni frontières. </span><br />
<span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;"><br /></span>
<span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Puis ses lectures de J.P Sartre, de Maurice Merleau-Ponty dont il avait suivi les cours à la faculté des lettres de Paris, son amour de la philosophie de Hegel, Mauss, Lévi-Strauss, Heidegger, Freud, etc., furent les petites étincelles qui l'ont fait se croiser avec l'Algérie de la résistance et de la lutte. </span><br />
<span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;"><br /></span>
<span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Curieux en tout ce qui a trait à l'Algérie, il s'est approché même du chanteur Abderahmane Azziz (1920-1992), pour mieux comprendre les émotions profondes de la société algérienne, et soigner ses patients avec les mélodies de châabi. En avril 1961, quand il a commencé la rédaction de «Les damnés de la terre», une oeuvre considérée comme un testament politique majeur, ce fut aussi l'Algérie qui lui tenait déjà la main, pour la gloire et la postérité. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Enfin, l'ouvrage «L'An V de la révolution algérienne» (1959) reste un classique de la décolonisation, voire la référence incontournable pour tous les initiés à la culture révolutionnaire. Aujourd'hui, la vie de Fanon apparaît comme celle du Cubain José Marti (1853-1895), pleine d'expériences et de leçons, mais surtout celle de sa mère adoptive, l'Algérie. Une vie d'un homme politique et révolutionnaire d'envergure, faisant figure de «prophète», pour tous les peuples du Tiers Monde. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">C'est pourquoi, le mouvement citoyen, né après le 22 février 2019, devrait s'en inspirer, en remobilisant l'héritage culturel de cette sommité pour le recouvrement de la liberté confisquée aux Algériens, sous divers prétextes aussi farfelus que déprimants. Le cri de Fanon, ne nous fait-il pas écho à partir de sa tombe, pour assumer notre destin d'Algériens, avec toute la complexité de nos défis? Décidément, c'est le cas de le dire. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">Notes de renvoi : </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">1-Razanajao Claudine et Postel Jacques, La vie et l'oeuvre psychiatrique de Frantz Fanon, Revue Sud/Nord, N°22, 2017/1, p150 </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">2-Pour mieux comprendre le phénomène de la stigmatisation: soignants-patients en milieu psychiatrique, voir l'excellent article de Jean Yves Giordana, La stigmatisation en psychiatrie et en santé mentale, Masson, juin 2010. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">3-Fanon Frantz, Peau noire, masques blancs, Seuil, Paris, 1952 </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">4-Maougal Mohamed Lakhdar, Kassoul Aicha, Boudiaf Said-Naceur et Al, Elites algériennes : Histoire et conscience de caste (livre II), Les éditions Apic, 2001 </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">5-Cheniki Ahmed, Josie et Frantz Fanon, La grande humilité, in «Rencontres (presque) imaginaires avec des artistes et des intellectuels algériens», archives ouvertes hal0238 0681, 2019, p19 </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">6-Ce sentiment d'infériorité culturelle s'accompagne généralement du mépris de soi, puis par l'imitation aussi servile qu'incohérente du colon, considéré comme supérieur en tout. Ce phénomène, très négatif, n'est pas seulement circonscrit à l'ère coloniale, mais recouvre «malheureusement» aussi la période des indépendances. Voir à ce sujet mon article : «Quand les effets du colonialisme deviennent une gangrène», Le Quotidien D'Oran, 2015. </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">7-Cheniki Ahmed, op.cit, p 21 </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">8-Canonne Justine, Frantz Fanon: contre le colonialisme, Mensuel N°233- Janvier 2012 </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">9-Sajed Alina, Re-membering Third Worldism : An affirmative critique of National liberation in Algeria, Middle East Critique, volume 28, 2019 </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">10-Adjari Norman, Race et violence : Frantz Fanon à l'épreuve du post colonial, Archives ouvertes Hal, Université Toulouse Le Mirail, Toulouse II, 2014, p 9 </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">11-Razanajao Claudine et Postel Jacques, op.cit, p159 </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">12-Naimi Kadour, La défense des langues populaires, le cas algérien, Editions Electrons libres, Juillet 2018, p7 </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">13-Ibid, p 8 </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">14-Achille Mbembe, «La pensée métamorphique. A propos des oeuvres de Frantz Fanon», in: Fondation Frantz Fanon (dir), Frantz Fanon par les textes de l'époque, Paris, Les Petits Matins, 2012, p27 </span><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><br style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;" /><span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;">*écrivain, chroniqueur. </span><br />
<span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;"><br /></span>
<span style="background-color: white; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="color: red;">par Kamal Guerroua*</span></span></div>
Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-73593770336205141862020-02-03T11:03:00.000+01:002020-02-03T11:03:52.252+01:00<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrbNS1HX_l9bAnjBol22A1PtGPVb4YIZwkzOgfaRO1dJXmmFB-gNkWxzK1Sl10MKtRI9CZsQzCToB-VfzoFn_FtgPiDL0GDG7-T8QB6zzLSFmc4mWTybWspACjorY7X8_iOo6PD8iCDB_a/s1600/images.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="167" data-original-width="301" height="355" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrbNS1HX_l9bAnjBol22A1PtGPVb4YIZwkzOgfaRO1dJXmmFB-gNkWxzK1Sl10MKtRI9CZsQzCToB-VfzoFn_FtgPiDL0GDG7-T8QB6zzLSFmc4mWTybWspACjorY7X8_iOo6PD8iCDB_a/s640/images.jpg" width="640" /></a></div>
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<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; font-family: Verdana; margin-bottom: 10px; text-align: justify;">
<i>La capitale de l’Est rayonne sans parure. Ses reliefs acquis naturellement lui confèrent une carte postale inédite vouée au tourisme sans peine. Cette configuration semble échapper des mains des décideurs pour en générer une rentrée d’argent supplémentaire.</i></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #333333; font-family: Verdana; margin-bottom: 10px; text-align: justify;">
<i>Les préparatifs vont bon train en perspective de la tenue de la 4e édition du Salon international du tourisme de Constantine Cirta Siyaha, prévu du 26 au 28 mars prochain. La Direction du tourisme, de l’artisanat et du travail familial entend réussir la manifestation pour une vitrine effective à travers un programme professionnel puisé dans les atouts, dont dispose la cité millénaire. C’est ce qu’a avancé le directeur du secteur Noureddine Bounafaâ. «Nous allons accueillir pour la présente édition un invité d’honneur, la République de Chine», a-t-il précisé, révélant que l’ambassade de ce pays à Alger sera destinataire d’un planning et surtout des «aspirations et axes à illustrer lors du salon». <br style="box-sizing: border-box;" />«Cirta Ciyaha entrevoie aussi un atelier élargi aux universitaires, partis indissociables de la donne de promotion, avec l’implication d’experts en la matière avec l’espoir de coucher d’un carnet blanc apte à accueillir des avis menant vers une «bonne promotion du produit touristique local et régional presque à l’état brut». Forte avec ses 150 agences de voyages, la cité millénaire n’est pas parvenue à transcender les barrières. «La plupart des agences versent dans la billetterie et les réservations d’hôtel sans carnet de bord spécifique du tourisme régional», nous confie un spécialiste en hôtellerie. «Loin de la promotion de la destination locale», articulera-t-il.<br style="box-sizing: border-box;" /><br style="box-sizing: border-box;" /><span style="box-sizing: border-box; font-weight: 700;">Don naturel </span><br style="box-sizing: border-box;" />Les dessins restent à leur état embryonnaire, à l’exception de quelques visites éphémères saisonnières, émanant de touristes tunisiens pour le shopping notamment. Ville ensorcelante de par ses vestiges. Don naturel. Constantine se démène pour essayer de rentabiliser ses coins touristiques aptes à générer une plus-value. La feuille de route définitive peine à voir le jour en l’absence d’une volonté beaucoup plus politique, soutiennent quelques experts, soulignant que la région de l’est ne tire aucun profit de son riche panorama. «Un gisement non seulement inexploité, mais en dégradation permanente», arguent-ils. La sempiternelle problématique du tourisme à Constantine se pose toujours avec cette incapacité de franchir le cap et drainer une moyenne de visiteurs à longueur d’année. La donne du foncier aura presque dominé tous les débats lorsqu’il est question de coucher d’un livre blanc consacré au secteur. «L’équation appelle d’autres paramètres. <br style="box-sizing: border-box;" />Les opérateurs pointent souvent du doigt le parcours difficile en matière d’investissement. Adopté il y a quelques années et conforté par une commission mixte chapeautée par la wilaya, le schéma directeur d’aménagement touristique 2030 s’invite timidement à Constantine. Si pour les infrastructures de base, la wilaya a quelque peu étoffé sa carte avec le Marriott, le Protea hôtel (ex-Panoramic) et la chaîne Ibis et Novotel, en attendant la réception de l’antique hôtel Cirta, en réhabilitation, la faille réside dans le vecteur de promotion en lui-même. Les aires historiques de Constantine méritent un traitement de fond approprié. A titre d’exemple, le site Tiddis à Ben H’Midane, le tombeau Massinissa au Khroub, pour ne citer que ces espaces extra muros en quête de restauration, et d’un contour bien défini, pour aspirer à des visites périodiques de touristes. En intras muros, la réhabilitation de la vieille ville bat de l’aile en dépit de multiples essais antérieurs. Chaque jour, un pavé s’y perd devant une indifférence inexplicable des gestionnaires veillant au patrimoine. <br style="box-sizing: border-box;" />Le rocher s’accroche uniquement à ces ponts en tentant des passerelles avec le monde extérieur sous l’œil de la femme ailée, de la victoire, surplombant le monument aux morts. L’étape des constats, des études et de surcroît des salons protocolaires demeure révolue. La capitale de l’Est croise les doigts pour une intervention immédiate. Le Salon Cirta Siyaha balisera seulement une partie du chemin à la donne touristique. En d’autres termes, «on ne présente pas Constantine, elle se présente et l’on salue (…)», dixit Malek Haddad dans l’une de ses publications.<br style="box-sizing: border-box;" /><span style="box-sizing: border-box; font-weight: 700;">N. H.</span></i></div>
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Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-44125655539801541782020-02-02T01:00:00.000+01:002020-02-02T01:00:51.038+01:00casbah de frenda <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvEwBE2h85M3o6P0TqMfXL0wEDi4DWNCZD6e7-AMaC0OAILzOjy188J4LrOndXQMgISYLfT3WH3PoniNkx2L_sgQ4vq5KNnD3jGmdPVsbWN6W61TnEQLjV3kvPz-N6qJo_a3HV_ALuTX8G/s1600/82698377_2807311169360450_7993234798451621888_o.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="721" data-original-width="960" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvEwBE2h85M3o6P0TqMfXL0wEDi4DWNCZD6e7-AMaC0OAILzOjy188J4LrOndXQMgISYLfT3WH3PoniNkx2L_sgQ4vq5KNnD3jGmdPVsbWN6W61TnEQLjV3kvPz-N6qJo_a3HV_ALuTX8G/s640/82698377_2807311169360450_7993234798451621888_o.jpg" width="640" /></a></div>
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<div style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; line-height: 19.32px; margin-bottom: 6px; text-align: right;">
شرح تفصيلي لقصبة فرندة القديمة (حمدوش حاليا )</div>
<div style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; line-height: 19.32px; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px; text-align: right;">
هذا الحي الذي كان يمثل القلب النابض لمدينة فرندة عبر تاريخها الطويل ، حيث كان يعج بالحركة لتوافد أهل البلدة عليه لقضاء حجاتهم المختلفة وعرض سلعهم المتنوعة من صناعات تقليدية كالحلي والمنسوجات من أغطية وزرابي وجلابيب وأواني من الفخار والحلفاء من إبداع سكان الحي وأهل الأرياف المجاورة ، التي كانت تزين بها واجهات المحلات التجارية على مقربة من العين الكبيرة التي تتدفق بالمياه العذبة السلسة ، كما كان مسجد سيد الناصر العتيق الذي يعود تشييده إلى أواخر القرن الثامن عشر يعج بالمصلين وحفظة القرآن الكريم ، وكان يشرف عليه ثلة من العلماء والفقهاء الذين كان لهم فضل كبير في تربية وتوجيه أفراد المجتمع لما فيه خير البلاد والعباد من خلال الدروس والحلقات التي كانت تقام خلال كافة أيام الأسبوع ، إذ لا زال أهل المدينة يتذكرون العلامة الجليل سي المغراوي والحاج بومدين وسي الهبري والحاج بغداد ... إلخ ، لقد ساهم هؤلاء وغيرهم بما أتيح لهم من إمكانات في نشر العلم والثقافة فتخرج على أيديهم جيل أطبقت شهرته ألآفاق في مختلف العلوم والفنون .</div>
<div style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; line-height: 19.32px; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px; text-align: right;">
يحن أهل فرندة إلى تلك الأيام الزاهية المفعمة بالحيوية والنشاط ، ويعز عليهم ما آلت إليه وضعية قصبة فرندة من الخراب والدمار حيث تحولت معظم مباني الحي إلى أطلال وقلت الحركة بالدروب والأزقة وأُغلقت المحالات التجارية ، فالحي يحتضر ولا أحد يحرك ساكنا لإنقاذ ما يمكن إنقاذه مما تبقى منه وإعادة ترميم ما انهار منه من مبان ومحلات تجارية من خلال دعم قاطنيه من التجار والحرفين ماديا ليستعيد الحي نشاطه وحيويته اجتماعيا واقتصاديا وثقافيا على غرار ما نراه في جهات أخرى من الوطن .<br />يتخلل هذا السور مجموعة من الأبواب منها : " الباب الكبير ، باب التحت ، باب بوعرارة وباب السوق ، ومن بين هذه التسميات التي لا زالت متداولة بين الأهالي لحد الساعة " الباب الكبير " ، ولعله وصف بهذا ، كونه كان يمثل المدخل الرئيسي للمدينة . وكانت (( هذه الأبـواب الأربعة مرتبطة بقلب المدينة "حوش ربِّي " بواسطة شبكة من الأزقة الضيقة التي تؤدي في الوقت ذاته إلى مسجد القصبة )) (1) . ولعل ما يستوقفنا هنا عبارة " حوش ربي " ، فالحوش كما تقول معاجم اللغة العربية " ما حول الدار " أو ما يحيط بها من مساحة ( Cour ) وإضافة لفظ " رب" إلى الحوش قد يكون من باب " الوقف" المعروف في الإسلام ، وتعني " بيت الله "، وهو المكان الذي يقصده عابرو السبيل ، ومن المعروف أن شاعت هذه الظاهرة في القديـم ولا زالت إلى يومنا هذا .<br />تمثل (( المجموعة السكنية داخل القصبة سلسلة من المباني المتلاصقة الممتدة على طول السور الذي يحمي المدينة المحاطة ببستان واسع " جنان اولاد محاية " نسل الشرف " و" مقيل البقر" ملك الأثرياء من سكان القصبة )) (2) . ومقيل كلمة عامية مشتقة من " قال : يقيل: قيلولة ، وهي النوم عند الظهيرة وكونها ارتبطت بالبقر للدلالة على المكان الذي كانت تقيل فيه هذه الأخيرة في فصل الحر.<br />يتشكل (( سكان المدينة القديمة من أجناس مختلفة ، يقيم كل منها بناحية من نواحي القصبة لدرجة أن أصبحت دروبها تنتسب إلى المقيمين بها ، وتسمى بأسماء القاطنين بها ، فهناك درب الشرفة " اولاد سيدي عمر" ، درب زواوة ، درب اليهود ودرب الغواطيين الجنوبيين . إن حركة التنقل بدرب الشرفة " بالقرب من المسجد " تكاد يقتصر على سكان هذا الدرب أو أقربائهم )<br />لا تشكل القصبة القديمة إلا جزءا من المدينة الحالية . وكان لهذا التوسع أثره السلبي على المدينة القديمة حيث فقدت ـ وبحكم الترميمات <span style="line-height: 19.32px;">التي أدخلت</span><span style="line-height: 19.32px;"> </span><span style="line-height: 19.32px;">على مبانيها ـ أبرز معالم المدن القديمة إذ مال قاطنوها إلى إقامة مساكن لائقة تتماشى والنمط المستحدث بعد قدوم المعمرين</span></div>
<div style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; line-height: 19.32px; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px; text-align: right;">
<span style="line-height: 19.32px;"><br /></span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhreK1X6YJYnW-K3qbnRuup0u_b9SjgCynaUFnW4PfXjNriP-XZLxO_FKVP4evT1e92A1yEQlDZRRffWadSW9y_SJB_ZOEOidlrfD9GuSDckvnCIbmepwcMEozjBG-wxJdEAgpVGeJrD_X7/s1600/4615_12.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="500" height="384" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhreK1X6YJYnW-K3qbnRuup0u_b9SjgCynaUFnW4PfXjNriP-XZLxO_FKVP4evT1e92A1yEQlDZRRffWadSW9y_SJB_ZOEOidlrfD9GuSDckvnCIbmepwcMEozjBG-wxJdEAgpVGeJrD_X7/s640/4615_12.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; line-height: 19.32px; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px; text-align: center;">
<span style="line-height: 19.32px;"><br /></span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9qv3LyGFzYe_FlHjhgAg1kbSUWcpsz9urCC6lbzaJPQCAWXiA3jbK6Kd7_NeoAynjsF2wwI5MprQQB9UR9QfP47bZoNgaGL2GyeX6DPGqEVq4zorHONOGoYyQ0qYka38iKS5J4XLKJ7cM/s1600/cimetiere-arabe.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="1280" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9qv3LyGFzYe_FlHjhgAg1kbSUWcpsz9urCC6lbzaJPQCAWXiA3jbK6Kd7_NeoAynjsF2wwI5MprQQB9UR9QfP47bZoNgaGL2GyeX6DPGqEVq4zorHONOGoYyQ0qYka38iKS5J4XLKJ7cM/s640/cimetiere-arabe.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; line-height: 19.32px; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px; text-align: center;">
<span style="line-height: 19.32px;"><br /></span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg43zCc59cp28H5kiyn4wEKoveAK_v_s7g42ZJfzlpFTZ24fpS2wxrNmrEnFaVi7LlULKt9XAWdKAMSnmNXbJhac3vGGmHn_capsaVj9Qy3PjsfIiuWWkwBjNjiqg-tijs3zfaLSqnnkY6_/s1600/vueaireane.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1042" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg43zCc59cp28H5kiyn4wEKoveAK_v_s7g42ZJfzlpFTZ24fpS2wxrNmrEnFaVi7LlULKt9XAWdKAMSnmNXbJhac3vGGmHn_capsaVj9Qy3PjsfIiuWWkwBjNjiqg-tijs3zfaLSqnnkY6_/s640/vueaireane.JPG" width="416" /></a></div>
<div style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; line-height: 19.32px; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px; text-align: center;">
<span style="line-height: 19.32px;"><br /></span></div>
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<div style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; line-height: 19.32px; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px; text-align: center;">
<span style="line-height: 19.32px;"><br /></span></div>
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Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-41952394218058879232020-01-31T10:16:00.000+01:002020-01-31T10:17:58.678+01:00Ain kermes عين كرمس حراك 2020-2019 AIN KERMES HIRAK<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhw04Vxq7wMCUET_foRpmkRWKQDqh8id_cT89OEd2MjnmP0RtNZ9KytR2Tafw4-gTqUscUjMww5a7AT1teZfTaxzPWTa8ru3ESb2sleUUmjJF9FL9rczwygEolLQhdD9k-r_DxtRDVmOEBf/s1600/58543057_459610211247969_6952767881390063616_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="960" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhw04Vxq7wMCUET_foRpmkRWKQDqh8id_cT89OEd2MjnmP0RtNZ9KytR2Tafw4-gTqUscUjMww5a7AT1teZfTaxzPWTa8ru3ESb2sleUUmjJF9FL9rczwygEolLQhdD9k-r_DxtRDVmOEBf/s640/58543057_459610211247969_6952767881390063616_n.jpg" width="640" /></a></div>
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AIN KERMES 2019 + 2020</div>
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Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-20855092672439592242020-01-31T08:56:00.001+01:002020-01-31T08:56:16.113+01:00ain kermes expo 2020<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-9965922227972969432020-01-30T00:54:00.000+01:002020-01-30T00:54:09.266+01:00OISEAUX PROTÉGÉS : LE FULIGULE NYROCA OBSERVÉ POUR LA PREMIÈRE FOIS À TIZI-OUZOU<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="itemHeader" style="background-color: white; line-height: 20px; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEit6gfEyWk2DvnHOl6o2-SXWUV2afgWBGV3Az1-v1FRe6MWhQjogp1rQ1RtY7UuxwPDNtbVan75a9xsdAxu0ry96Au2lsVYdgghG22U0pghPjmxm9sK-uPJ-8sRwr2Te2Z0XbLOEEwhpMjx/s1600/11111.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="338" data-original-width="600" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEit6gfEyWk2DvnHOl6o2-SXWUV2afgWBGV3Az1-v1FRe6MWhQjogp1rQ1RtY7UuxwPDNtbVan75a9xsdAxu0ry96Au2lsVYdgghG22U0pghPjmxm9sK-uPJ-8sRwr2Te2Z0XbLOEEwhpMjx/s640/11111.jpg" width="640" /></a></div>
<h2 class="itemTitle" style="letter-spacing: 0px; line-height: 26px; margin: 0px 0px 10px; text-align: center; text-rendering: auto;">
<strong><span style="color: #4c1130; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;"><br /></span></strong></h2>
<h2 class="itemTitle" style="letter-spacing: 0px; line-height: 26px; margin: 0px 0px 10px; text-rendering: auto;">
<strong><span style="color: #4c1130; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;"><br /></span></strong></h2>
<h2 class="itemTitle" style="letter-spacing: 0px; line-height: 26px; margin: 0px 0px 10px; text-rendering: auto;">
<strong><span style="color: #4c1130; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;">Le Fuligule Nyroca, une espèce d’oiseaux protégée de la famille des anatidae, a été observé pour la première à Tizi-Ouzou à l’occasion de la campagne internationale de dénombrement hivernal des oiseaux d’eau pour l’année 2020, a-t-on appris mardi auprès de la Conservation locale des forêts.</span></strong></h2>
</div>
<div class="itemBody" style="background-color: white; line-height: 20px; text-align: justify;">
<div class="itemIntroText col-xs-hidden ">
<span style="color: #4c1130; font-family: Verdana, sans-serif;"> </span></div>
<div class="itemFullText">
<div style="margin-bottom: 10px;">
<span style="color: #4c1130; font-family: Verdana, sans-serif;">Cette espèce protégée à l’échelle internationale (Conventions de Berne, de Bonn, de Washington, l'accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique-Eurasie (l’AEWA)) a été observée au niveau de deux zones humides de la wilaya qui sont l’oued Sébaou où 10 individus ont été dénombrés et le barrage de Sidid Khelifa, où un seul individu a été observé, ont indiqué à l’APS le conservateur des forêts, Ould Mohamed Youcef, et le chef de service de la protection de la faune et de la flore de cette même institution, Mohamed Skandraoui.</span></div>
<blockquote style="border-left-color: rgba(150, 150, 150, 0.14902); border-left-style: solid; border-left-width: 5px; font-style: italic; line-height: 26px; margin: 10px 0px; padding: 0px 0px 0px 15px;">
<div style="font-weight: inherit; line-height: inherit;">
<em><strong><span style="color: #4c1130; font-family: Verdana, sans-serif;">Cette espèce de Fuligule Nyroca fera l’objet d’un suivi sur deux ou trois ans pour confirmer les hypothèses émises par la conservation sur la présence de ces anatidae dans la wilaya de Tizi-Ouzou, et confirme qu’il ne s’agit pas d’une présence accidentelle de cet oiseau qui aurait trouvé des conditions favorables pour nicher dans la région, ont relevé les deux responsables. Pour M. Ould Mohamed "la présence (dans la régions) du Fuligule Nyroca est de toute manière positive".</span></strong></em></div>
</blockquote>
<div style="margin-bottom: 10px; margin-top: 10px;">
<span style="color: #4c1130; font-family: Verdana, sans-serif;">Concernant la campagne internationale de dénombrement hivernal des oiseaux d’eau qui a été entamée le 15 janvier dernier et clôturée jeudi dernier, M. Skandraoui a indiqué que plus de 1800 individus, toutes espèces confondues, ont été observés dans huit zones humides de la wilaya qui sont le barrage de Taksebt (264 sujets), Draâ El Mizan (236 individus), Sidi Khelifa (144), Djebla (113), Tizi Gheniff (47), Ain Zaouia (81), Zraib (80) et l’oued Sébaou (884).</span></div>
<blockquote style="border-left-color: rgba(150, 150, 150, 0.14902); border-left-style: solid; border-left-width: 5px; font-style: italic; line-height: 26px; margin: 10px 0px; padding: 0px 0px 0px 15px;">
<div style="font-weight: inherit; line-height: inherit;">
<em><strong><span style="color: #4c1130; font-family: Verdana, sans-serif;">Le canard col-vert est l’espèce dominante des oiseaux dénombrés localement. D’autres espèces dont le canard souchet, le grèbe castagneur, la poule d’eau, le grand cormoran, la foulque macroule, le héron cendré, ont été aussi observés, a-t-on appris auprès de la Conservation locale des forêts.</span></strong></em></div>
</blockquote>
<div style="margin-bottom: 10px; margin-top: 10px;">
<span style="color: #4c1130; font-family: Verdana, sans-serif;">Les résultats de ce dénombrement seront présentés au public au niveau du barrage de Taksebt qui abritera les activités de célébration de la Journée mondiale des zones humides (2 février) avec pour thème cette année "zones humides et biodiversité", a indiqué M. Skandraoui, rappelant que la wilaya de Tizi-Ouzou compte un total de 48 zones humide dont sept artificielles.</span></div>
</div>
</div>
</div>
Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-71778110593145616782020-01-29T20:23:00.000+01:002020-01-29T20:23:31.973+01:00Il était le premier réalisateur du film amazigh en Algérie Le cinéaste Chérif Aggoune <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyHxZWy7wX1XYygrhAgzQbE0dbTVo2dqSibvdmzUxA_sTue-E5HOn0yhN_g5Iuhxi61JB9mFMIyeLxesIrWWty8idbo8VAqsGiXmU5gp1EAsjMpCAal0lVcDqSN9FpwFcH2U6S0jKaIDRQ/s1600/50feed1dbdbbd7eded8a628772ca34b2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="850" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyHxZWy7wX1XYygrhAgzQbE0dbTVo2dqSibvdmzUxA_sTue-E5HOn0yhN_g5Iuhxi61JB9mFMIyeLxesIrWWty8idbo8VAqsGiXmU5gp1EAsjMpCAal0lVcDqSN9FpwFcH2U6S0jKaIDRQ/s640/50feed1dbdbbd7eded8a628772ca34b2.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;"><br /></span></div>
<span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;"><br /></span>
<span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">Le réalisateur et cinéaste Chérif Aggoune est décédé mardi, à l’âge de 68 ans, à Paris, des suites d’une crise cardiaque provoquant une vraie onde de choc au sein de la profession du 7ème art…</span><br />
<span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">L’information est tombée comme un couperet, mardi après-midi, sur les réseaux sociaux créant la consternation au sein de la profession du 7ème art et au-delà : le réalisateur et cinéaste Chérif Aggoune est décédé à Paris des suites d’une crise cardiaque. Chérif Aggoune qui était en pleine préparation d’un nouveau long métrage ne retrouvera plus désormais ses amis aux RCB ni dans d’autres salles de cinéma pour papoter de films ou du Hirak, lui qui avait pris l’habitude d’aller couvrir les marches à Alger ou à Paris, sa caméra et son appareil photo en bandoulière pour capter l’instant présent de cette révolution algérienne en marche. </span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; font-weight: 700; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);">La profession sous le choc</span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">Sa soudaine disparition s’est propagée mardi comme une traînée de poudre jetant l’effroi parmi les gens, endeuillant ainsi tristement la famille du cinéma algérien. Chérif Aggoune était, pour rappel, le réalisateur du premier court-métrage en langue berbère « Taggara lejnun » (« La fin des djinns »), réalisé en 1990. Un court métrage de 22 min, en 35mm couleur, qui a mis au-devant de la caméra pour la première fois la jeune Nadia Kaci. Œuvre qui a valu au cinéaste d’être sélectionné au Festival International du court métrage de Clermont-Ferrand. Diplômé de l’Ecole supérieure des études cinématographiques (ESEC) de Paris, Chérif Aggoune revient en Algérie au début des années 80. Il intègre la télévision algérienne par la même occasion où il campe le rôle d’assistant-réalisateur. Une entreprise dont il reconnaîtra qu’elle a été sa véritable école de formation à l’époque. D’ailleurs, Chérif Aggoune travaillera ensuite comme assistant sur un téléfilm avec le réalisateur Mustapha Badie. …</span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; font-weight: 700; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);">Un homme engagé</span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">En 2013, Chérif Aggoune signe son premier long métrage « L’héroïne », produit et distribué par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc).</span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">Un film sur la décennie noire avec comme comédienne principale Samia Meziane. Un film qui avait reçu un bon accueil auprès du public après </span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">sa sortie en salle, plus précisément à El Mouggar. Très critique envers la situation du 7eme art en Algérie, Chérif Aggoune avait pour habitude de se rappeler de ses débuts et de comment il a avait chopé cette passion pour le 7eme art et ce grâce à la salle de cinéma « Shaghai » de sa ville natale Béjaïa. Et de se familiariser avec des acteurs comme Kirk Douglas, James Steward, Alan Ladd ou encore des réalisateurs tels John Ford, Hitchcock ou Bergman. Et de fréquenter par la suite à Alger les cinéclubs, au Centre culturel soviétique qui était à côté de chez lui, et ainsi la cinémathèque d’Alger où il a pris goût au cinéma américain des années 70, notamment Sam Peckinpah ou Arthur Penn, mais en se passionnant pour le cinéma algérien aussi avec Omar Gatlato ou Nahla…</span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; font-weight: 700; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);">Un cinéaste franc et sincère</span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">Chérif Aggoune était intarissable lorsqu’il parlait de cinéma entre amis, lors des rencontres conviviales entre deux potes de l’amitié. Toujours jovial, l’œil bien aiguisé, fin observateur, l’artiste qu’il était avait plein de projets, de films en tête, mais il préférait prendre son temps, se plaignant parfois de la mauvaise gestion politique du cinéma en Algérie non sans jamais baisser les bras. Aujourd’hui, tous ses amis, proches et famille le pleurent. Chérif Aggoune avait une façon bien à lui de dire les choses, avec franchise et sans détour. C’était un homme entier et plein d’entrain. Un gars simplement engagé. Repose en paix l’artiste. </span></div>
Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-64367208760399229722020-01-29T20:20:00.000+01:002020-01-29T20:20:17.492+01:00Il fut le grand virtuose de la «Zorna» Il y a trente ans disparaissait le maître de la «zorna» algéroise Boualem Titiche<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMGp98junxO53Xw6GI28oa8TLgXAmizqdW1ut2Z1z-V5pb_e6xY4OSyZc_uc4p-M_4vwII23MoEJbFy-yr3jaN8odhEwP0d1_Fgml8AqUeLn3SRGO6f7alC-Vj8Xm0MqYcebtEUFNHO9xZ/s1600/7dadb341b19c646c0bcdfaf0221341d6.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="850" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMGp98junxO53Xw6GI28oa8TLgXAmizqdW1ut2Z1z-V5pb_e6xY4OSyZc_uc4p-M_4vwII23MoEJbFy-yr3jaN8odhEwP0d1_Fgml8AqUeLn3SRGO6f7alC-Vj8Xm0MqYcebtEUFNHO9xZ/s640/7dadb341b19c646c0bcdfaf0221341d6.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;"><br /></span></div>
<span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">Son art vit toujours à travers une relève prolifique toujours en costume traditionnel.</span><br />
<span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">Il y a trente ans, presque jour pour jour, disparaissait une icône de la culture populaire algéroise dont le nom demeurera à jamais associé à la «zorna», un style musical citadin, typique d’Alger et ses environs. </span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">Boualem Titiche, le plus grand interprète de ladite «zorna», vit toujours à travers une relève prolifique qui perpétue cet art jusqu’à adopter en toutes circonstances le costume traditionnel algérois, si cher à l’illustre «zernadji».</span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">Boualem Mansouri de son vrai nom, était le plus célèbre instrumentiste connu de la «zorna» et des «zornadjia», un style musical hérité de l’époque ottomane. </span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">Virtuose de la «ghaïta», comme l’était Mustapha Skandrani au piano, Abdelghani Belkaïd-Ahmed au violon, ou encore Alilou (Debbah Ali) à la derbouka dans l’orckestre de chant et musique populaire dirigé par Hadj M’hamed El Anka.</span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; font-weight: 700; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);">Un costume et un souffle inégalable</span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">Il se faisait un point d’honneur de perpétuer la «zorna», portée par la «ghaïta», le «tambour» citation les «tbilett» et le «tbel», habillé en costume traditionnel élément de percussion fondamental, algérois: «serwal testifa», (pantalon traditionnel), «bediaâ» (gilet brodé au fil d’or), «chechia stamboul» (couvre-chef) et les babouches aux pieds, devenant ainsi le conservateur-ambassadeur d’une tenue vestimentaire algéroise en perdition. Ce costume deviendra plus tard un habit de fête pour les enfants et sera repris sous plusieurs déclinaisons dans les spectacles, notamment ceux du Ballet national. Dès son jeune âge, Boualem, né en 1908 à El Biar (Alger), accompagnait son père Hadj Ahmed à la percussion (tbilette). Hadj Ahmed, lui-même maître «zernadji», devait léguer à son fils l’amour de cette musique, la rigueur dans l’interprétation, l’importance accordée au costume, mais aussi le pseudonyme «Titiche», inhérent à son souffle exceptionnel, que Boualem mettra également au service du sport, en rejoignant la section course à pied du Mouloudia d’Alger.</span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">En 1932, Boualem «Titiche» crée son propre orchestre, se rapproche des associations de musique andalouse El Mossilia et El Djazaïria et remporte, la même année, le cross de rue organisé entre Bologhine et Aïn Benian. Après l’indépendance, il commence à animer des fêtes et cérémonies familiale et accompagner des chanteurs à succès de l’époque. Boualem Titiche se consacrera, par la suite, à l’enseignement de la «zorna», musique à l’origine militaire, jouée en plein air- au conservatoire de son quartier à El Biar.</span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; font-weight: 700; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);">Retour remarqué de la «zorna»</span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">Nombre de maîtres «zernadji» formés par les soins de Boualem Titiche créeront à leur tour des orchestres de «zorna» reconnus, à l’image de la troupe «Nouba», qui essaimeront à l’étranger pour animer les fêtes des communautés algériennes. </span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">Mariages, baptêmes et autres cérémonies familiales, le traditionnel orchestre «zernadjia» s’invite à toutes les réjouissances, malgré l’apparition d’orchestres plus contemporains ces dernières années. Et cet engouement n’a rien d’un effet de mode. </span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">La «zernadjia» s’est même trouvée un allié sûr et c’est à travers Internet que les troupes, qui se comptent par dizaines de nos jours, proposent leurs services pour animer les fêtes familiales, dans le strict respect de la tradition musicale et vestimentaire. </span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">Tout en s’autorisant quelques adaptations, ces orchestres se revendiquent souvent comme «élèves» de Boualem «Titiche», principal argument des prestations qu’ils proposent. </span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">Trente ans après la disparition de Boualem Titiche, le 1er décembre 1989, les «zernadjia» s’imposent de plus en plus comme la musique de réjouissance par excellence. Dans les fêtes familiales, mais aussi dans des cérémonies et évènements officiels, et les évènements festifs nationaux.</span></div>
Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-52314605437225633342020-01-29T20:14:00.000+01:002020-01-29T20:14:12.367+01:00Il nous a quittés le 23 janvier 2012 Chérif Kheddam,les mots et les mélodies éternels<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDEA9ECbzoy4gwBoO7q5vcNx1BVtvvBIIBn8_1emAealAp6clDbVWt_fvJ4ofrw2RN0yw-_qLfvL_5TnYCzdPeChh8QbKIvmAeV903AWg87XFqiIu9R4LdISVhDV23-6GJxM4b_7CWmllV/s1600/242afb6b9ac79576f2b1db5eefea08ab.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="850" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDEA9ECbzoy4gwBoO7q5vcNx1BVtvvBIIBn8_1emAealAp6clDbVWt_fvJ4ofrw2RN0yw-_qLfvL_5TnYCzdPeChh8QbKIvmAeV903AWg87XFqiIu9R4LdISVhDV23-6GJxM4b_7CWmllV/s640/242afb6b9ac79576f2b1db5eefea08ab.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;"><br /></span></div>
<span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">S’il y a bien un artiste algérien en général et kabyle en particulier, ayant réussi magistralemen, à briller sur les deux registres, musique et poésie, c’est bel et bien le maître incontestable Chérif Kheddam.</span><br />
<span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">Huit années se sont déjà écoulées depuis que nous a quittés Chérif Kheddam après des décennies, au cours desquelles il n’a cessé d’enrichir la chanson kabyle, avec des innovations, au sens le plus noble du terme. Chérif Kheddam est le genre d’artiste qui ne se « répète » guère dans la même société. Certains jeunes artistes en herbe, ont tenté vainement bien sûr, de se lancer sur ses traces en adoptant son style musical qui est un mélange harmonieux entre le folklore kabyle traditionnel, la musique orientale et la touche universelle.</span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; font-weight: 700; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);">Une école inimitable</span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">Chérif Kheddam reste donc une école certes, mais qu’on ne peut pas imiter quand bien même on serait son fan le plus invétéré. Sur le plan musical d’abord : Chérif Kheddam a, dès sa première chanson, fait prendre un nouveau virage à la chanson kabyle qui était auparavant plus penchée sur le style folklorique et sur le genre en vogue à l’époque, le chaâbi. Chérif Kheddam, tout en conférant l’univers bien ancré et le cachet kabyle à ses mélodies, a réussi à donner un nouveau souffle à cette chanson qui allait virer vers plus d’universalité. Pour ce faire, Chérif Kheddam n’a pas opté pour la facilité en adoptant la chansonnette. Il est allé encore plus loin. Il a enrichi la chanson kabyle avec une orchestration inédite et variée qui lui manquait tant. Puis, il a mis un terme à la monotonie qui pouvait à la longue lasser le mélomane. A l’époque, et comme tous les connaisseurs ne l’ignorent pas, la chanson kabyle avait une spécificité : tous les artistes kabyles ou presque accordaient beaucoup plus d’importance aux poèmes qu’à la musique. La mission de Chérif Kheddam s’avérait difficile. Il fallait donc impérativement maintenir le verbe aussi haut que ne l’avaient hissé tous ses pairs à l’instar de Slimane Azem et Cheikh El Hasnaoui. </span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; font-weight: 700; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);">Une musique bouleversante</span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">Tout en mettant le cap donc sur l’aspect musical, Chérif Kheddam a réussi avec brio à ne pas négliger le côté poétique. Il a écrit des poèmes de haute facture tout au long de sa carrière. Il a même exploré, avec maîtrise, des thèmes pour la première fois. Dans certains cas, il a traité certains sujets sous des angles inexplorés jusque-là. L’un des exemples les plus édifiants est son chef-d’œuvre « A lemri ». Cette chanson résume, à elle seule, ce qu’est Chérif Kheddam. Une musique bouleversante où l’on devine aisément les efforts incommensurables déployés par Chérif Kheddam avant de lui apporter son point final. Puis, il y a cette manière de chanter l’amour en faisant appel au miroir, ce témoin tant envié et jalousé à la place duquel l’amoureux aurait tant aimé être en permanence. C’est d’ailleurs cette chanson, et plus particulièrement son texte, qui a tant envoûté un certain Tahar Djaout qui ne s’était pas privé d’en parler dans un article resté dans les annales à une époque où les verbes aimer et chanter avaient encore un sens très différent de celui que les générations d’aujourd’hui lui connaissent. </span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; font-weight: 700; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);">Le poème, une remarquable invitation </span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">A l’époque, voir sa bien-aimée, ne serait-ce que pendant une fraction de seconde, était déjà un exploit et un haut fait d’armes en matière de sentiments. C’est pourquoi, le chanteur dit envier ce miroir qui peut « la » voir plusieurs fois par jour et longuement de surcroît. L’idée de ce poème est, à elle seule, une remarquable innovation. On regrette toutefois qu’un poème comme « A lemri » et bien d’autres, écrits et chantés par Chérif Kheddam, ne sont pas transmis, à leur juste valeur, aux nouvelles générations. Certes, les chansons de Chérif Kheddam sont souvent reprises, notamment par des chorales lors de différentes festivités culturelles et commémoratives. Mais on retrouve, dans bien des cas, les mêmes textes, deux ou trois tout au plus dont le mythique «Ledzayer nchallah atsehlou » ou encore « Achehal d avrid» … Huit années déjà sont passées depuis son décès qui avait plongé le monde artistique dans un deuil profond car Chérif Kheddam était aussi une personne pétrie de bonté et de qualités humaines, de l’avis de tous les artistes l’ayant connu de près.</span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" /><span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">Se remettre à écouter ses chansons à l’occasion de ce huitième anniversaire de sa disparition est le meilleur réflexe que tout un chacun pourrait avoir aujourd’hui. Et commencer par « A lemri » ne pourrait qu’ouvrir son appétit et nous inciter à aller plus loin. Bonne écoute.</span></div>
Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-21637668281738385582020-01-29T20:10:00.000+01:002020-01-29T20:10:12.065+01:00Il nous a quittés le 28 janvier 1983 Slimane Azem ou la magie d’un chanteur immortel<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXmZsXzY-zpqPYei_C2J5G_3RrrbvRtI-08TWvaQUt_qNsAjlQp7nsYwdYOawZvWdSJzRp-c2XnytMRS7TI-qklh6kARARI6bgFS9zNW2w6esxe5dwSJ0XY0gqSkryo6N_dIC_sbeOHvB8/s1600/c1464164b004357fb8e7ba9fb0be8a23.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="850" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXmZsXzY-zpqPYei_C2J5G_3RrrbvRtI-08TWvaQUt_qNsAjlQp7nsYwdYOawZvWdSJzRp-c2XnytMRS7TI-qklh6kARARI6bgFS9zNW2w6esxe5dwSJ0XY0gqSkryo6N_dIC_sbeOHvB8/s640/c1464164b004357fb8e7ba9fb0be8a23.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;"><br /></span></div>
<span style="background-color: white; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; line-height: 30.003px;">Trente-sept ans après sa mort, Slimane Azem reste le repère et le maître incontestable de la chanson kabyle. Ses chansons sont toujours aussi fraîches que lorsqu’elles furent composées.</span><br />
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; margin-bottom: 30px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);">
Elles sont écoutées autant qu’il y a plus d’un demi- siècle alors qu’on retrouve de plus en plus d’artistes reconnus et d’autres débutants qui s’abreuvent de son riche répertoire, aussi bien poétique que musical. Slimane Azem a réussi à écrire son nom avec des lettres d’or sur la scène artistique kabyle. Certes, sa voix ensorcelante est pour beaucoup dans cette immortalité, somme toute prévisible, et dans l’amour que lui vouent ses fans, mais celle-ci n’explique pas tout. Slimane Azem a été aussi un poète digne de ce nom. Il a écrit des centaines de pages en vers. Ces derniers racontent et dépeignent magistralement tous les aspects de la vie des Algériens à son époque. Mais tels qu’appréhendés, ses poèmes sont toujours d’actualité car Slimane Azem leur a conféré, avec succès, un cachet non seulement intemporel, mais aussi universel. Il s’est beaucoup inspiré des Fables de la Fontaine dans une bonne partie de son œuvre poétique. Il a ainsi fait parler le chien, le chat, les oiseaux, le bœuf, la vache, le lion, etc. Il a fait camper des rôles à chacun de ses derniers, dans ses poèmes et ce, pour décrire une infinité de tableaux aussi bien concernant les sujets de société que ceux de la politique ou autres.<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" />Car Slimane Azem était également un poète engagé à sa manière. D’ailleurs, en débattant de ses poèmes, ses fans n’hésitent pas à spéculer sur l’identité des personnes qui se cachent derrière chaque bête citée dans ses textes. Mais, dans la majorité des cas, il ne s’agit que de conjectures car il n’y a que Slimane Azem qui sait en réalité de qui il voulait parler.</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; margin-bottom: 30px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);">
<span style="box-sizing: border-box; font-weight: 700; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);">Un poète engagé</span><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" />Même les écrits académiques publiés sur l’œuvre poétique de Slimane Azem n’ont malheureusement pas pu être conçus en collaboration avec le grand poète d’Agouni Gueghrane qui aurait pu donner des pistes de lectures crédibles et beaucoup plus proches de la réalité. Et c’est presque le cas de tous les travaux de recherches consacrés aux grands poètes kabyles car ils ont été réalisés sans l’implication et l’association des premiers concernés. Mais ce sont peut-être ces zones d’ombre qui font, d’une certaine manière l’originalité des œuvres poétiques telles que celles de l’immortel Slimane Azem. Même si c’est toujours le côté poète qui a été mis en valeur quand il s’agit de parler de Slimane Azem, il n’en demeure pas moins que ce dernier a été également un musicien exceptionnel puisqu’il a composé des centaines de pièces musicales dont certaines ont séduit d’autres sommités de la chanson algérienne qui n’ont pas hésité à les reprendre à leur compte sous forme d’hommages.</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; margin-bottom: 30px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);">
<span style="box-sizing: border-box; font-weight: 700; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);">Des chansons cultes</span><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" />Les cas les plus connus d’artistes célèbres ayant repris une ou plusieurs musiques de Slimane Azem sont Matoub Lounès et Kamel Messaoudi et tout récemment Mohamed Allaoua qui a chanté la mélodie de la célèbre chanson «Amek ara nili sousta», en fusionnant les deux versions arabophone et kabylophone, car Slimane Azem, à l’instar de Salah Sadaoui, Akli Yahiatene, Cheikh El Hasnaoui ou Samy El Djazaïri, a chanté aussi bien en kabyle qu’en arabe. Parmi les poèmes de Slimane Azem en langue arabe, on peut citer : «Ana amir» ou encore «Amohand ou Kaci». Slimane Azem a également écrit et chanté des textes en langue française, surtout sur le thème de l’exil qui occupe une grande place dans son œuvre. Comme il s’agit d’un poète exceptionnel, les universitaires-écrivains lui ont consacré depuis son décès survenu le 28 janvier 1983, plusieurs livres dont certains sont d’une haute facture intellectuelle à l’instar du livre-référence en la matière : «Slimane Azem le poète», du grand chercheur Youssef Nacib. <br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" />Une grande partie de ses poèmes a été également regroupé dans un livre actuellement épuisé intitulé «Izlan» et préfacé par le célèbre dramaturge et poète Abdellah Mohia dit Mohand Ouyahia. On peut aussi citer le livre «Brahim Saci sur les traces de Slimane Azem». Après le passage de 37 années depuis la mort de Slimane Azem, les chansons de ce géant n’ont pas pris aucune ride. On écouterait avec la même admiration et une égale émotion qu’il y a cinquante ans les célèbres «Amouh a Mouh», «Daghrib dabarani», «Ayafroukh ifireless», «Ldzayer athaâzizt-iw», «Atas ay sebreg», «A tamurt-in aâzizen», «Yekfa laman» et la liste est très longue.</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2c2c2c; font-family: Independent_Serif, Georgia, 'times new roman', Times, serif; margin-bottom: 30px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);">
<span style="box-sizing: border-box; font-weight: 700; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition-duration: 0.4s, 0.4s, 0.4s, 0.4s, 0.4s; transition-property: visibility, color, background-color, border-color, opacity; transition-timing-function: cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);">Des poèmes pour la postérité</span><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; outline-color: rgb(216, 0, 0); padding: 0px; transform-origin: center center 0px; transition: visibility 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1) -0.1s, color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), background-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), border-color 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1), opacity 0.4s cubic-bezier(0.4, 0, 0.2, 1);" />Chaque chanson de Slimane Azem est un livre. On peut l’écouter des milliers de fois sans s’en lasser et surtout sans pouvoir vraiment cerner toute sa densité et sa portée tant il s’agit de véritables puzzles complexes voire philosophiques, pour certains, que l’on peut interpréter de plusieurs façons. Aussi, en écoutant ses chansons innombrables sur l’exil, on ne peut se retenir d’avoir des larmes aux yeux, surtout si l’on est soi-même un exilé. Slimane Azem était d’abord et avant tout le poète de l’exil.</div>
</div>
Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-33368223343654419122020-01-29T15:06:00.001+01:002020-01-29T15:06:41.259+01:00L’Office de la protection de la vallée du M’zab célèbre ses cinquante ans<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYjVidvtywnAz9cJ2JpurL4kpFMpbxlr7Ns1iNh6BWud7lEhGgycDU2Z-k8PrFnWAmss6ArEQ3i1Q-8AZ8_zvMWSYMH62MO1XkQNAs-gazsda9fTTbdYllSbtjh448cbyzlmhG8-Dblyp2/s1600/images-15.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="330" data-original-width="660" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYjVidvtywnAz9cJ2JpurL4kpFMpbxlr7Ns1iNh6BWud7lEhGgycDU2Z-k8PrFnWAmss6ArEQ3i1Q-8AZ8_zvMWSYMH62MO1XkQNAs-gazsda9fTTbdYllSbtjh448cbyzlmhG8-Dblyp2/s640/images-15.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 26px;"><br /></span></div>
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 26px;"><br /></span>
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 26px;">L’Office de la protection de la vallée du M’zab (OPVM) de Ghardaïa, une institution chargée de protéger et de restaurer la grandeur d’un passé architectural glorieux et l’authenticité d’un savoir-faire inégalé dans les domaines culturel, urbanistique et social de la région, a célébré, avant-hier, son cinquantième anniversaire. Kamel Ramdane, directeur de l’OPVM, explique que l’organisme sous tutelle du ministère de la Culture s’est fixé pour objectif de protéger et de promouvoir le patrimoine culturel, matériel et immatériel et de créer des mécanismes à même de permettre sa préservation et son développement sur la base d’études et expériences réussies dans le domaine de la restauration et de la rénovation. En effet, la réalité urbaine de la région du M’zab, caractérisée par un tissu urbain original et un héritage architectural précieux, à travers les ksour aux caractéristiques géométriques et architecturales atypiques, nécessitait la mise en place d’un instrument pour la préservation, la restauration et la valorisation de ce patrimoine culturel matériel et immatériel. Pour parer à la décrépitude qui pèse sur ce précieux patrimoine architectural unique en son genre, les pouvoirs publics ont institué, le 27 janvier 1970, un organisme appelé « atelier de restauration de la vallée du M’zab’ », avant de devenir Office de la protection et préservation de la vallée du M’zab (OPVM). Dans le bilan de ses cinquante ans d’activités sur le terrain, l’OPVM a réussi à réhabiliter plus d’une soixantaine de monuments historiques dans la vallée du M’zab et les régions de Metlili, Berriane, Guerrara, Daya Ben-Dahoua et El-Menea, a indiqué son directeur à l’APS, précisant que l’OPVM a contribué au classement comme patrimoine national de la vallée du M’zab en 1971, le Ksar de Métlili en1982, le Ksar d’El-Menea en 1985, et les Ksour de Berriane et Guerrara en 1998. L’OPVM a également contribué au classement en 1982 de la vallée du M’zab comme patrimoine universel par l’Unesco.</span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #222222; font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 26px;" /><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #222222; font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 26px;" /><strong style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #222222; font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 26px;">Patrimoine universel de l’Unesco</strong><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 26px;">Le classement par l’Unesco de cet espace urbanistique est l’aboutissement d’un long processus d’accumulation historique et d’actions ponctuelles de réhabilitation effectuées par les pouvoirs publics, d’un côté, et l’attachement de la population de la vallée du M’zab et autres acteurs locaux à leur patrimoine matériel, de l’autre, a souligné le directeur de l’OPVM. La région de Ghardaïa avec l’ensemble de ses ksour conçus magistralement par les aïeux sous forme architecturale «d’amphithéâtre», épousant le site rocailleux, en tenant compte du climat et des concepts religieux, a pu garder sa structure urbaine durant plus de dix siècles avant de devenir un centre d’intérêt de l’organisme onusien, a souligné le premier responsable de l’OPVM. L’architecture du M’zab, dont s’est inspiré Le Corbusier, ainsi que les ouvrages et systèmes hydrauliques ancestraux attirent annuellement de nombreux chercheurs et spécialistes en la matière. Ce patrimoine n’est pas uniquement historique et architectural, il est également culturel, artisanal et immatériel, et son classement comme patrimoine mondial constitue un atout supplémentaire pour le développement économique de la région basé sur le tourisme, a fait savoir Kamel Ramdane. La préservation de ce patrimoine et sa mise en valeur ont nécessité la réalisation de plus de 200 plans d’urbanisme, 539 relevés topographiques, une trentaine d’études techniques ainsi que des opérations de restaurations. Quelque 2 000 habitations traditionnelles dans les différents ksour de la vallée ont été restaurées et renforcées avec un traitement de façades ainsi que plus d’une vingtaine d’opérations de réhabilitation des tours de Guet et une vingtaine d’opérations de rénovation des Portes des ksour, en plus des opérations de réhabilitation de monuments funéraires, aires de prières, mosquées et remparts, le système de partage des eaux et les places de souk. De même qu’un plan de protection et de sauvegarde du patrimoine rupestre des sites archéologiques de la région a été lancé ainsi qu’une application « play-store » sur smartphones dédiée à la promotion des sites et monuments historiques de la vallée du M’zab. D’autre part, l’OPVM a également lancé la mise en œuvre d’un système d’information géographique (SIG) pour le secteur sauvegardé de la vallée du M’Zab. Le système permet de réunir l’ensemble des données sur différentes thématiques de la vallée du M’zab, en vue de mieux maîtriser son évolution spatiale et urbanistique et de cerner les différents problèmes du secteur sauvegardé. L’OPVM focalise son intérêt sur la protection et la préservation de cet héritage naturel et architectural ainsi que sur le patrimoine de la vallée du M’zab classée patrimoine matériel et immatériel de l’humanité, a fait savoir son directeur. Cet intérêt s’illustre à travers des actions soutenues de protection de l’architecture des ksour de la région véritable « musée à ciel ouvert» et le lancement d’un plan de sauvegarde de la vallée du M’zab classée « Secteur Sauvegardé » en 2005 par décret exécutif n° 05/209. Ce plan de sauvegarde en conformité avec la loi sur le patrimoine 04/98 du 15/07/1998 est en cours d’élaboration, a conclu le directeur de l’OPVM.</span></div>
Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8789343819683166964.post-15073610240061526262020-01-29T15:04:00.000+01:002020-01-29T15:04:09.783+01:00Biskra : Un séminaire national sur la lecture de l’Histoire dans la poésie populaire<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip_hsiGDaL0JWdC2cqoi0bpepsWrxJzbzaymSglaDzpQlQYRsxJO-cBP8up3DH_MgY-o9SUCtJNsJxIIwCE37jB1KzDuwB0YYEGVSOli0m0vn3WxB2et36sZug6K7vJoJQVK-WK8YWKbTG/s1600/poeme-816x783-Copier.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="576" data-original-width="1024" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip_hsiGDaL0JWdC2cqoi0bpepsWrxJzbzaymSglaDzpQlQYRsxJO-cBP8up3DH_MgY-o9SUCtJNsJxIIwCE37jB1KzDuwB0YYEGVSOli0m0vn3WxB2et36sZug6K7vJoJQVK-WK8YWKbTG/s640/poeme-816x783-Copier.jpg" width="640" /></a></div>
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<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 26px;"><br /></span></div>
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 26px;"><br /></span>
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 26px;">Organisé à Biskra par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), le séminaire national intitulé «l’impact de la poésie populaire sur l’écriture de l’Histoire » abordera, durant deux jours, mercredi et jeudi 22 et 23 janvier, la question des lectures de l’Histoire au travers des textes poétiques populaires, et tout particulièrement du patrimoine « melhoun», annoncent les organisateurs dans un communiqué parvenu à la Rédaction. </span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #222222; font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 26px;" /><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 26px;">A l’occasion de cette manifestation, une quinzaine de spécialistes, universitaires, auteurs et poètes, aborderont à travers leurs communications le degré de véracité que peuvent porter les textes au fil des générations, mais également leurs impacts sur la constitution et l’évolution de la société.</span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #222222; font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 26px;" /><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 26px;">Le séminaire, organisé à la salle El fikre wal Adeb de Biskra, sous le patronage de la ministre de la Culture et en collaboration avec la direction de la culture de la wilaya de Biskra et l’Association nationale de la littérature populaire, est tel que le souligne l’Aarc dans son communiqué, est le premier du genre à « poser de manière scientifique la question de l’authenticité des informations portées par ce type de littérature et la véracité de son contenu».</span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #222222; font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 26px;" /><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 26px;">Les organisateurs ont ajouté, hier, qu’il s’agissait pour l’Aarc de proposer en plus des habituels événements culturels, une lecture de fond, académique, scientifique du patrimoine algérien. Le choix de la ville de Biskra s’expliquant ainsi par «l’histoire et la tradition poétique melhoun de la ville de Biskra (…) Par ailleurs, nous avons souhaité organiser cet événement dans une région du Sud, surtout qu’il intervient après une rencontre à Mostaganem ».</span><br style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #222222; font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 26px;" /><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; line-height: 26px;">Au programme de la première journée de ce séminaire national, dès l’ouverture à 15 heures, la projection d’un film documentaire sur le poète populaire Cheikh EL Ardjani de Biskra, suivie d’une série de déclamations poétiques, en conviant des personnalités telles Cheïkh Amar Bouaziz, Bachir Tehami, Boubakeur Khoudir ou encore Khaled Chahlel Yacine et Hamza Benbouziane. La seconde journée, également organisée à la salle El Fikre wal Adeb, sera quant à elle consacrée aux communications et débats avec la participation de quatre professeurs, Youcef Chagra, Djalel Khechab, Khaled Chahlel Yacine et Mme Chamma Derouiche. Les rencontres et conférences devront par ailleurs donner lieu à une publication de l’Aarc des actes de cette rencontre académique, avec l’objectif que «cet ouvrage soit ajouté aux livres des bibliothèques algériennes, au grand public et proposé aux historiens et chercheurs».</span></div>
Ain kermès 14 Tiarethttp://www.blogger.com/profile/06915146377506620647noreply@blogger.com0