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11/29/2016

Bordj Bou Arreridj: le rôle de la mosquée dans la protection de l’enfance


La sûreté de wilaya de Bordj Bou-Arréridj, qui accorde une attention particulière à la protection des enfants, a exploité la prière du vendredi pour organiser une action de sensibilisation de la population sur cette question.
La grande mosquée du chef-lieu a vécu une ambiance particulière, hier. Les policiers en tenue réglementaire ont participé à la prière, mais n’étaient pas présents seulement pour accomplir leur devoir religieux. Ils étaient en mission pour attirer l’attention des fidèles sur ce phénomène qui a pris de l’ampleur. Ils les ont informés également des mesures engagées par l’État pour lutter contre ce dernier.
Avant le prêche de l’imam, les «dars», qui était habituellement assuré par ce dernier, a été pour cette fois pris en charge par le commissaire Mahdi Mohamed, chargé de la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Bordj Bou-Arréridj. L’officier, qui a effectué un exposé sur le sujet qui a un double aspect religieux et social, a donné un aperçu sur les droits des enfants, le rôle des parents, de la société et ce que les services de police font pour la protection, la sensibilisation et l’éducation des enfants. Il a lancé un appel aux citoyens pour plus de mobilisation et d’éveil. Il a expliqué que les éléments de la sûreté ont multiplié les patrouilles près des établissements scolaires et au niveau des cités résidentielles. Il a indiqué qu’en plus des deux numéros verts (les «1548» et «17»), qui sont opérationnels H24, et sont mis à la disposition de la population, un nouveau numéro (104) est dédié au signalement du moindre soupçon d’une tentative d’enlèvement d’enfant ou de disparition de personnes âgées, notamment celles atteintes de la maladie d’Alzheimer ou aux besoins spécifiques. Le dispositif d’alerte doté d’un moyen de communication qu’est le numéro vert 104 permettra de déjouer toute tentative d’atteinte à nos enfants et contribuera à les retrouver sains et saufs, a-t-il dit.
Le commissaire Mahdi a tenu à faire la différence entre une disparition et un kidnapping. Selon les chiffres de l’officier, en 13 ans, les enquêtes de la police ont enregistré 21 cas de kidnapping d’enfants. 70% des cas d’enlèvement d’enfants sont fictifs. Il s’agit souvent de fugues à cause d’un échec scolaire ou pour des causes affectives a précisé le responsable de la cellule de communication de la sûreté de wilaya. Mais il a insisté sur la vulgarisation de la culture du signalement avec les différents secteurs et partenaires. Les fidèles présents à ce prêche, qui ont apprécié l’initiative de la sûreté de wilaya, ont exprimé leur mobilisation pour appuyer l’action des forces de l’ordre. La protection de nos enfants est un devoir de tout Algérien. «Si on laisse les policiers seuls dans ce combat, on ne peut pas réussir à endiguer ce phénomène», ont-ils déclaré.

Tissemsilt : début de rencontres collectives pour enregistrer des témoignages de moudjahidine

Une série de rencontres collectives ayant pour objectif d’enregistrer des témoignages vivants de moudjahidine de la région de l’ Ouarsenis a été lancée jeudi à l’annexe du musée national du Moudjahid de la ville de Tissemsilt.

Le premier volet de ces rencontres, initiées par l’annexe en application des orientations du ministre des Moudjahidine pour préserver la mémoire nationale et enrichir le fonds documentaire, a traité du rôle des abris et grottes durant la guerre de libération nationale par trois moudjahidine de la 3ème zone des Wilayas III et IV historiques. 

Selon le directeur de l’annexe du musée national du Moudjahid, Mohamed Adjed, ces rencontres collectives non limitées dans le temps traiteront de plusieurs axes historiques dont ceux de la stratégie de guerre dans les batailles livrées à l’armée coloniale française, du courrier et ses risques, de l’introduction d’armes de l’étranger et du système des hôpitaux durant la révolution. 

Ces rencontres aborderont également l’action fidaie, le rôle de la chanson populaire dans l’enthousiasme révolutionnaire, les crimes inhumains commis par des officiers français de la SAS et des centres d’accueil de l’Armée de libération nationale (ALN). 

L’annexe du musée national du Moudjahid de Tissemsilt entend, à travers ces rencontres, recueillir plus de 500 témoignages vivants avant la fin du premier trimestre de l’année prochaine, les enregistrer et les éditer dans des revues et ouvrages destinés aux élèves des établissements scolaires et universitaires.

Ifri ou Oran, une histoire de plus de 15 siècles…


Cheikh Tayeb Al Mhaji, Pierre Benichou, Alain Chabat, Maurice El Mediouni, Abdelkader Alloula, Ahmed Zabana, Ahmed Wahbi, Jean Pierre El Kabbach, ou encore le talentueux Yves Saint Laurent … Différents destins, différentes origines, mais tous nés à Oran.
Cette heureuse capitale de l’Ouest, la « Ville espagnole » chérie par ses habitants qui ne peuvent l’évoquer sans accrocher son nom à un qualificatif d’amour : «Wahren el Bahia » (la radieuse).
Durant la préhistoire, Oran avait pour nom « Ifri » qui signifie « les cavernes, avant de prendre le nom arabe Ouahran, qui signifie « endroit aux lions ». Lors de sa refondation en 902-903 par les marins Mohamed Ben Abu Aoun et Mohamed Ben Abdoun et un groupe de marins andalous appuyés par les Califes de Cordoue. Elle connut une grande prospérité sous la dynastie Zianide, mais fut entravée par l’occupation espagnole en 1509. Libérée deux siècles plus tard, en 1732, elle devient totalement affranchie en 1792, mais deux ans plus tard, un violent séisme fit 2 000 victimes.
Sous les Beys de l’Ouest, le siège du Beylicat fut transféré de Mascara à Oran où ils ils résidèrent jusqu’en 1830. Une époque où son port eut une solide renommée dans le commerce international.
La mosquée du Bey Mohamed El Kébir, fut achevée en 1793 qui a servi de madersa (école), dite de Kheng en Natah et de cimetière familiale du Bey. La même année, le Bey appelé le borgne, fit édifier le mausolée du Saint Patron de la ville, au nom de Cadi Boulahbel. 
En 1794, des pèlerins venus de la Mecque apportèrent une nouvelle épidémie de peste et la ville est pratiquement déserte. En 1796, la mosquée du Pacha, nommé en l’honneur de Hassan Pacha, Dey d’Alger, est construite. Le premier imam de la mosquée : Sidi Mohamed Es Senni Al Mahaji, fût l’un des conseillers du Bey d’Oran et avait comme fonction inspecteur principal, sous le règne du Bey Mohamed El Kébir. Après le départ des espagnoles, Oran resta pendant 39 ans sous le règne turc.
C’est le 14 janvier 1831 que la cité est investie par l’armée française et passe sous domination coloniale. Elle comptait alors 4 000 habitants.
Un siècle plus tard, elle est démographiquement, la vile la plus européenne du pays, mais compte la population espagnole à la prépondérance numérique.
En 1948, Oran compte 352 721 habitants dont 65% sont européens, eux mêmes plus nombreux que les algériens. Le café El Wided est créé par un groupe de militants nationalistes en plein centre ville, en 1943. 
Au fil du temps, il devient un centre de regroupement des différentes tendances représentatives des partis de l’époque. Après les massacres du 8 mai 1945, des familles oranaises adoptèrent des enfants venus de l’Est du pays. Oran la radieuse, comme toutes les grandes ville algériennes, a su non seulement garder son identité, mais a su s’imprégner de l’influence de ses occupants successifs.

Le combat des étudiants de Blida : Le transport universitaire, un vrai casse-tête


Certains étudiants de l’université Ali Lounici « Blida2 » à El-Affroun sont obligés de prendre deux navettes ou plus avant de rallier l’arrêt de transport universitaires. Rallier le pôle universitaire d’El-Affroun est devenu un véritable casse-tête pour centaines d’étudiants, notamment ceux habitant les communes éloignées du pôle universitaire à l’instar d’Ouled Slama, Bougara, Larbaa et Mafteh. 

Selon des étudiants que nous avons rencontrés, les étudiants de certaines communes, à l’image de Bougara, Ouled Slama, sont contraints de se réveiller aux premières heures du matin pour rejoindre l’arrêt des bus reliant l’université de « Blida 1 » à celle d’El-Affroun « Blida2 ». « Les étudiants sont obligés de prendre deux ou trois navettes avant de rallier l’arrêt des bus de Soumaa. Parfois, nous sommes obligées de cotiser pour prendre un taxi jusqu’à l’université moyennant 400 DA la course», assurent nos interlocutrices. 

Dans certains quartiers, les étudiants doivent traverser un parcours du combattant pour rejoindre les bancs de l’université. C’est le cas des étudiants habitant Hamam Maloune, contraints eux aussi d’attendre le bon vouloir de certains transporteurs de passage. 
Les étudiants lancent un appel pressant aux responsables concernés pour la mise en service de nouvelles stations pour les étudiants des quartiers éloignés et ceux des communes limitrophes. «Nous sommes prêts à payer le prix de l’abonnement exigé», ajoute les mêmes étudiants. 

Outre le problème du transport, les étudiants de ce nouveau pôle universitaire insistent sur la nécessité de renforcer la sécurité dans les environs de l’université et éviter d’éventuelles agressions notamment pour les étudiantes qui arrivent tôt le matin. 
Dans ce contexte, les étudiantes affirment qu’il est presque impossible pour une fille de circuler seule tôt le matin. Elles indiquent que bon nombre d’étudiantes ont été agressées et délestées de leur argent ou de leurs téléphones portables. «Il est impératif de multiplier les rondes de police notamment tôt le matin ou tard dans l’après-midi, moments privilégiés par les agresseurs pour s’attaquer aux jeunes étudiantes », soulignent nos interlocutrices.
Z.M.

11/28/2016

L'usage des antibiotiques en débat entre professionnels à Tiaret


L’ Association des praticiens de la santé de la wilaya de Tiaret (APRATIA) a organisée une journée de formation médicale continue sous le thème de l'usage des antibiotiques.
L'équipe médicale française était composée du Dr Gayet, infectiologue au CHU de Strasbourg et du Dr Ali Kara, médecin hygiéniste CHR de Melun, du Dr Dulioust infectilogue Chu Bicetre France.
L'équipe algérienne était composée des docteurs Teggar, infectiologue CHU de Tiaret, du Pr Hamoudi, vétérinaire spécialiste en microbiologie, du Pr Kamel Megueni, épidémiologiste Chu de Tlemcen et du Dr Raaf de Roche Diagnostic ainsi que du Dr Mokhtari. Confectionné par les Drs Bouziane, Maachi et Benahmed, le programme a permis la tenue d'échanges et de débats fructueux durant le déroulement de la journée de formation et de sensibilisation.
Ce qui en ressort ? Les antibiotiques sont parmi les médicaments les plus couramment utilisés à travers le monde. Le recours aux antibiotiques dans la médecine humaine et vétérinaire est en hausse constante et a considérablement accéléré le développement de résistances à un niveau record. Cette évolution touche tous les pays, riches ou pauvres où l’accès à des antibiotiques efficaces reste un problème majeur d’où des initiatives du genre ont été lancées par Arpatia et ses partenaires tel que Solimed et Roche afin de mieux informer le grand public et les professionnels de santé sur les risques toujours plus importants liés à l’usage inapproprié des antibiotiques.
A cet effet, les données les plus récentes confirment en effet le nombre croissant de patients infectés par des bactéries résistantes. Sous-entend, l’utilisation massive et répétée d’antibiotiques génère, au fil du temps, une augmentation des résistances bactériennes menaçant l’efficacité des traitements.
En Algérie les établissements spécialisés publics et privés estiment le poids des infections à bactéries multi-résistantes en santé humaine à des dizaines de milliers d’infectés et de décès.
Ce qu’il faut retenir de cette journée est que "la lutte contre l’antibiorésistance est devenue un enjeu majeur de santé publique". Les nombreux participants ont salué la qualité des présentations et des intervenants,
Rappelons que l’association Apratia de la wilaya de Tiaret compte déjà à son actif plusieurs initiatives du genre.
De Tiaret, Si Merabet Nouredine

Tiaret : La police met à l'honneur l'enfant et ses droits

Cette année, la police a choisi de célébrer la Journée des droits de l'enfant avec un riche programme ou pas moins d'une centaine ont partagé un moment agréable avec les cadets de la nation au lieu du Savoir avant de visiter le musée du Moudjahid. 
Cet événement a été marqué par un tournoi de football avec la participation des poussins et benjamins du club Noudjoum Tiaret sous le slogan «Bannir la violence avec un ballon», selon la femme policière Hiba avant d'ajouter que la DGSN dévoile cette année une nouvelle compagne de sensibilisation avec une panoplie d'activités au profit de nos enfants sur l'exposition des affiches, débats, projection des films ou encore spectacle de clowns et des visites guidés aux sites historiques. 

Lors de la rencontre au lieu du savoir, nous dira la chargée de la cellule de communication Zerroukhi Rekia, «la lecture, vivre à deux», le défi à relever est grand, mais nous devons continuer d'éradiquer les fléaux sociaux, se battre sans relâche pour que chaque enfant puisse lire, écrire, vivre, grandir et s'épanouir, avoir accès à l'éducation, aux soins, à la protection contre les violences et l'exploitation. 
Une journée un combat et l'honneur pour l'enfant et ses droits, nous dira l'officier Si Ahmed. 

Selon le chef de file Si Ahmed Khaldi, le programme est inscrit au chapitre «police de proximité», afin de promouvoir le respect et les droits de nos enfants, de les sensibiliser et les orienter car sont les futurs dirigeants de leur société, les futurs économistes nationaux, les futurs parents et protecteurs de la génération à venir, nous explique lors de la virée au musée du Moudjahid, un joli programme, la remise des coupes aux champions du club NoudjoumTiaret, des casquettes, des dépliants, des livres retracent l'histoire de notre valeureux pays avant de baisser le rideau. 
Une rencontre tenue entre les participants de cet grand événement à la bibliothèque nationale (poussins, benjamins, les cadets de la nation, les enfants des policiers). 

11/27/2016

TIARET : De l’eau insalubre dans les robinets


L’alimentation en eau potable de la partie de l’ancienne Tihert ne cesse d’enregistrer des perturbations fréquentes.

La population des quartiers subit d’énormes désagréments causés par ces perturbations. Certains, parmi les citoyens que nous avons rencontrés, nous ont affirmé que même la qualité de l’eau n’est pas aussi bonne d’autant que parfois son goût devient inhabituel. Plusieurs habitants des HLM se plaignent de la stagnation des eaux usées dans les caves. L'exemple le plus édifiant reste le quartier de Ras Soug. Les colonnes montantes réalisées à l'intérieur des bâtiments sont en PVC.
La chaleur dégagée en hiver par les radiateurs dégrade et dilate la tuyauterie. Dans certains cas, un bac ouvert sert de collecteur des eaux usées à proximités des stations Naftal. Quatre quartiers de l’ancienne ville de Tiaret sont actuellement en danger suite aux réseaux défectueux (AEP – assainissement) Toutefois, un médecin généraliste rencontré sur les lieux nous dira à ce sujet : «Puisque les responsables (APC – BHC – DHW – ONA) savent qu'il y a danger, pourquoi ne prennent-ils pas des mesures avant l'été ?»Un risque imminent peut replonger la ville de Tiaret dans le spectre lié aux MTH (maladies à transmission hydrique) de triste mémoire de Aïn Djenane avec son corollaire des centaines de victimes et un décès à la clé au début des années 2000.

A l’époque, plus de 800 milliards de centimes injectés pour éradiquer ce phénomène dont la toile d’araignées des conduites a été complètement modernisé mais en vain. Certaines cités sont actuellement ciblées par ce danger dont plus de 1.500 m/l vétustes, selon une source locale. Pour en savoir plus à ce sujet, nous avons pris attache avec un responsable qui nous a répondu ce qui suit : «Il y a certainement une infiltration des eaux usées et les conduites principales ont été contrôlées pour tenter de retrouver la source de l’infiltration.» Notre interlocuteur devait ajouter, à ce sujet, que les citoyens sont alimentés par le biais des citernes en attendant de repérer la fuite.
A l’heure où nous mettons sous presse aucun cas d’épidémie n’a été signalé et de l’autre face certains habitants ont indiqué que l’eau des robinets n’est pas non seulement potable, il ne pourrait même pas être utilisé pour laver du linge ou de la vaisselle. Pour une partie de la zone touchée, la majorité utilise de l’eau minérale pour boire ou pour préparer à manger. En somme, les autorités devraient trouver une solution à ce problème urgent de l’eau à l’origine des différentes maladies.
Hamzaoui Benchohra

l’équipe du FLN «Ils ont écrit l’une des plus belles pages de l’histoire de l’Algérie»




A chaque fois que l’Algérie fête le 1er Novembre, une date mémorable et inoubliable pour chaque Algérien, l’esprit patriotique surgit pour nous rappeler les hommes armés de bravoure, de courage qui ont défié l’armée coloniale, soit avec les armes, soit avec un ballon dans les pieds, soit culturellement à travers divers pays dans le monde. Le combat pour une Algérie libre et indépendante a été bien étudié et mis en œuvre : c’est ce qui a fait dire que c’étaient des hommes qui ont écrit les plus belles pages de l’histoire de l’Algérie dans divers domaines.

Voilà des propos encourageants et reconnaissants d’une déclaration officielle du président de la République Abdelaziz Bouteflika. Le rôle de l’équipe du Front de libération nationale surnommée «le Onze de l’indépendance» ou «l’équipe de la Liberté» dans l’accession à l’indépendance est souligné à plusieurs reprises en Algérie depuis 1962 par le premier Président de l’Algérie libre et indépendante et co-fondateur du FLN Ahmed Benbella qui soulignait à plusieurs reprises lors de ses discours l’importance du Onze de l’indépendance, une glorieuse équipe de football qui fait, qu’on le veuille ou pas, partie de l’histoire du pays au regard du rôle important qu’elle a joué dans la révolution, en faisant connaître la cause nationale à travers le monde. «L’équipe de football du Front de libération nationale a écrit de belles pages de l’histoire de l’Algérie, elle a joué un très grand rôle dans la médiatisation de la révolution, elle a réussi à représenter dignement notre pays à travers le monde», affirme à chaque fois l’ex-star du football national, Rachid Mekhloufi.
Ferhat Abbas, ancien président du Gouvernement provisoire (GPRA), disait aussi que l’équipe de football du FLN a fait avancer la révolution de dix années : un témoignage honorifique qui fait chaud au cœur pour les joueurs du Onze de l’indépendance dont l’effectif de la sélection n’a pas été défini tout de suite après la création mais après quarante cinq matchs disputés par l’équipe, soit vers la mi-1959 pour voir l’équipe type se dessiner : Boubekeur, Doudou, A. Ibrir, M. Zitouni, Bekhloufi, Deffoun, M. Soukhane, Bouchach, S. Ibrir, Setati, Hammadi, Arribi, Haddad, Benfedha, Mekhloufi, Boumezrag, Bourtal, Rouai, Chabri, Benfitour, Kermali, Bouchouk, Brahimi, Maouche, Oudjani, Oualiken, A. Soukhane, Mazouz, Bourricha, Kerroum, H. Bouchache, Amara, Zouba…

Le Président feu Houari Boumediene reconnaissait lors de ses discours à la nation algérienne le sacrifice de cette génération de sportifs qui sans réfléchir ont répondu à l’appel du devoir, le fait était d’autant plus remarquable que nous avions affaire à des joueurs qui étaient très à l’aise matériellement et financièrement en France et qui auraient pu tourner le dos à l’appel du FLN pour ne pas briser leur carrière sportive.
Dans le monde, on ne connaît pas d’exemple similaire de sportifs qui ont milité, à leur manière pour revendiquer le droit d’avoir un pays libre et indépendant et tout cela s’est déroulé en pleine phase de préparation de la Coupe du monde de football de 1958 (Suède) et auquel les Rachid Mekhloufi, Said Brahimi, Mustapha Zitouni, Abdelaziz Benfitour, Abderahmane Boubekeur faisaient partie de la sélection du Coq français. Une dizaine de joueurs professionnels algériens quittent leurs clubs français dans le plus grand secret et rejoignent ce qui sera par la suite leur base : la ville de Tunis.

C’était une équipe de football qui symbolisait la révolution algérienne et qui a vu le jour après la promulgation des décisions du congrès de la Soummam au même titre que celle de la culturelle (chanteurs, comédiens, homme de théâtre). La création d’organisations relevant du Front de libération nationale et après la naissance de l’Union nationale des étudiants musulmans algériens et de l’Union générale des travailleurs algériens, le Front de libération jugea nécessaire de mettre en place une organisation sportive qui porte son nom et qui sera son ambassadeur dans les instances internationales en raison de la popularité au niveau international du sport en général et du football en particulier.
La décision fut donc prise de créer une équipe de football constituée de joueurs algériens évoluant dans le championnat français et tout de suite un appel fut lancé à ces joueurs pour rejoindre les rangs de la révolution et des footballeurs professionnels et pas des moindres étaient sélectionnés dans l’équipe de France.
L’équipe de football a été créée le 13 avril 1958 par l’initiateur de l’opération Mohamed Boumezrag joueur et dirigeant, du responsable politique Mohamed Allam et du garde matériel Sellami Zamri, ce sera, dès lors, le début d’une grande épopée revendicatrice, d’une génération de sportifs footballeurs qui ont sacrifié leurs carrières pour une noble cause : l’appel du devoir.

«Nous étions d’abord des djounouds et ensuite des footballeurs, c’est important de le souligner car notre ‘fuite’ c’était pour démontrer au monde entier que tout le peuple algérien était derrière la révolution», explique l’ancien maître à jouer de l’AS Saint-Etienne Rachid Mekhloufi. Ce dernier sélectionné pour le Mondial-1958 avec l’équipe de France, en compagnie de Mustapha Zitouni, n’ont jamais honoré leur convocation, il se rappelle toujours du match disputé face la Yougoslavie en date du 29 mars 1961 à Belgrade devant 80 000 spectateurs, restera à jamais gravé dans sa mémoire. «Je me souviens de cette rencontre historique où nous avons réussi à battre la Yougoslavie sur le score de 6 à 1, nous avons réalisé une prestation de très bonne facture, c’était vraiment extraordinaire», se remémore-t-il.
En dépit de son statut de «star» à l’époque de la création de la glorieuse équipe du FLN, Rachid Mekhloufi estime que le collectif et l’amour du pays prenaient le dessus. Le ralliement à la révolution des joueurs algériens fut un coup décisif pour la France qui ne s’est douté de rien et un énorme succès pour le Front de libération nationale en territoire français d’autant plus que ces joueurs faisaient partie des footballeurs les plus brillants dans le domaine footballistique et dont certains étaient pressentis pour faire partie de l’équipe nationale française appelée à participer à la Coupe du monde de 1958 en Suède.

Après le départ de France des joueurs algériens et à leur arrivée en Tunisie, l’équipe du FLN fut constituée et elle eut un écho médiatique important au niveau mondial bien que les autorités françaises obtiennent la non-reconnaissance de cette équipe par la FIFA. Malgré cette interdiction de jouer, l’équipe de la liberté signe une tournée mondiale d’environ quatre-vingt rencontres, notamment en Europe, en Asie et en Afrique. «Nous étions complémentaires, certes, chacun avait ses qualités propres à lui, mais le plus important c’était ce nationalisme, cet amour du pays, du drapeau, cet amour de la révolution.
C’est ce qui faisait notre force, nous formions un bloc uni et c’est ce qui nous a permis de développer un football merveilleux, de défendre merveilleusement nos couleurs, donc la responsabilité était la même pour tous», affirme Amar Rouai ancien joueur du SCO Angers, l’un des premiers joueurs à être contacté par Mohamed Boumezrag, le fondateur de l’équipe du FLN. «En septembre, il m’invita à faire partie de cette équipe, je n’ai pas hésité un seul instant à répondre favorablement par amour pour l’Algérie, c’était un devoir», a ajouté Rouai.

Pour Mohamed Maouche : l’équipe du FLN a réussi à porter haut l’image de l’Algérie combattante à travers le monde, hisser le drapeau national dans différents stades dans lesquelles nous avons joué et entendre l’hymne national était pour nous des moments de très forte émotion, on était 32 joueurs tous au service de la révolution, nous avons pu lui donner un impact politique, nous avons sillonner différentes régions du monde et c’était important pour faire entendre notre revendication qui était celle de l’indépendance du pays que ce soit en Europe, dans les pays arabes et même en Chine, la révolution algérienne s’est fait connaître et c’était déjà un grand acquis.
Pour Kaddour Bekhloufi, ancien joueur du CAL Oran, de l’AS Marine, de l’AS Monaco qui lors d’une rencontre de football remplaça Michel Hidalgo et inscrivit un très beau but qui lui valurent des applaudissements du prince Rainier et de son épouse Grace Kelly qui insisteront pour le voir en fin de rencontre. En 1958, il laisse tout tomber pour aller rejoindre l’équipe du Onze de l’indépendance, il ne l’a jamais regretté.
Kouider Djouab

11/26/2016

Miel : Une production timide pour une forte demande


Ouverture, demain à Tizi Ouzou, de la Foire du miel et des produits de la ruche. Une autre foire est également prévue à Alger. Des expositions qui donnent l’occasion de se ravitailler en «or de la ruche» avant le grand froid. Aujourd’hui, la demande des consommateurs explose, mais la production nationale demeure insuffisante. Point sur le miel DZ.

Même s’il s’agit d’une mauvaise année pour les apiculteurs qui ont perdu beaucoup de ruches à cause de la sécheresse et du parasite varroa, une vingtaine d’apiculteurs professionnels producteurs exposeront à partir de demain à la Foire du miel et des produits de la ruche. L’événement est organisé par l’Association des apiculteurs professionnels du massif de Djurdjura de la wilaya de Tizi Ouzou, en partenariat avec la Direction des services agricoles et la chambre d’agriculture de la wilaya de Tizi Ouzou.
La foire se déroulera au centre culturel Draâ Ben Khedda jusqu’au 3 décembre. L’objectif de cette exposition, selon l’association, est de «valoriser les productions de l’apiculture du massif du Djurdjura, promouvoir l’apiculture par l’insertion des apiculteurs amateurs dans les milieux professionnels, et aussi sensibiliser sur les vertus des produits de la ruche».
Il est également question, selon les organisateurs de la manifestation, «d’améliorer par la même occasion la visibilité de la filière apicole, écouler la production et combattre les miels frauduleux». L’objectif principal est aussi de «sensibiliser les autorités pour mieux prendre soin de l’apiculture». L’association veut en effet sensibiliser les consommateurs, faire connaître les miels du massif du Djurdjura, les analyser, diversifier les productions de l’apiculture, classer le miel du massif du Djurdjura  comme produit de terroir, labelliser le miel du massif du Djurdjura.
Trois points importants sur lesquels l’association insiste : «La protection et la sauvegarde de la race locale et ses écotypes-apis mellifica  intermissa. Deuxièmement, l’amélioration du tapis mellifère par l’encouragement à la plantation des essences utiles aux abeilles et expliquer le rôle des abeilles comme agents pollinisateurs. Puis, en troisième lieu, la valorisation des productions de l’apiculture par la labellisation des miels du massif du Djurdjura.
Contrefaçon
«Le bon miel, on le trouve chez les vrais apiculteurs, ce qu’on nous vend dans les supérettes ce n’est pas du vrai miel», affirme Sofiane Daoud, spécialiste des plantes médicinales et jeune entrepreneur. «Je me suis lancé dans l’activité apicole tout récemment. J’ai rencontré dans différentes foires et salons nationaux des apiculteurs mécontents qui défendent leur savoir-faire pour un produit de qualité.
Ce que l’on trouve dans les supermarchés à des prix qui semblent bas, ce sont souvent des sirops de miel, ou pire des sirops de sucre», alerte-t-il. L’Algérie importe annuellement plus de 15 000 tonnes de miel provenant de plusieurs pays, ce qui équivaut à près de 75% des besoins. La production locale est très faible et ne dépasse pas les 4000 tonnes par an.
Les objectifs fixés pour la relance du secteur sont loin d’être atteints, même si l’Algérie compte plus d’un million de ruches réparties dans 43 wilayas, un chiffre «exagéré», selon certains apiculteurs qui voient quelquefois leurs ruches détruites, volées ou brûlées «lors des grands feux de forêt en été», comme l’explique un apiculteur de Tizi Ouzou. En janvier, la Fédération algérienne des apiculteurs et producteurs de miel a indiqué dans un rapport sur la filière apicole en 2014 que la consommation par habitant en Algérie ne dépasse pas la moyenne des 80 grammes par an, contre 3,5 kg par habitant et par an en Europe.
Efforts
«L’Algérie tend à faire des efforts dans le secteur apicole déjà par l’existence de laboratoires et également par l’intermédiaire de la Chambre nationale de l’agriculture d’Alger qui a organisé le premier forum dédié à l’apiculture, qui s’est tenu en janvier dernier», déclare Nassim Abane, apiculteur, qui a investi dans l’huile d’olive et le miel. «Nos chercheurs et experts ambitionnent d’épurer la filière et remettre le miel d’Algérie dans les grandes surfaces au niveau national, mais aussi international.
Ceci nous arrange, car nous investissons un secteur porteur, cela implique une totale modernisation de nos installations», dit-il en restant positif. «Je pense que nous pourrons, dans quelques années, multiplier nos ruches et augmenter notre production. Ce qui impliquera directement la volonté des pouvoirs publics. Et pour le consommateur, il aura un miel de très grande qualité à un prix raisonnable. J’aimerais bien vendre mon miel à moins de 3000 DA le kilo, mais pour cela contribuons davantage au développement de la filière», encourage-t-il.
Nassim a depuis deux ans invité ses cousins à planter des fleurs et des eucalyptus sur les terrains vagues appartenant à leur famille, en Kabylie. Dans trois ans, il ambitionne de racheter les terrains environnants pour installer de nouvelles ruches et augmenter sa production. «Je veux choisir même le bois qui servira pour la confection des ruches de mes abeilles, chaque détail compte. Il faut donner le meilleur pour, au final, ne pas être déçu du résultat et dans le meilleur des cas être satisfait de sa propre production», avoue-t-il.
Formation
Depuis plus de vingt ans, les observateurs internationaux alertent sur les dangers de voir des colonies d’abeilles disparaître à cause essentiellement du changement climatique qui a perturbé les saisons de floraison. Pour Baya Hedouche, agronome, «le plus important pour améliorer le rendement des ruches est d’abord de former des apiculteurs. La ruche, ce n’est pas que du miel, il existe d’autres produits dérivés utiles, à condition de savoir les extraire», souligne-t-elle.
«Avant de penser à exporter le miel vers le marché international, il est souhaitable de produire suffisamment aux consommateurs nationaux, car la demande est très forte. Le miel sert au quotidien et en particulier pour ses vertus thérapeutiques», précise-t-elle. Vu que le miel se compose de vitamines, d’acides, de protéines, de sucre et de minéraux, cela fait de lui «presque un ‘‘repas’’ selon nos traditions culinaires ; mélangé à des œufs, il est servi aux femmes enceintes pour leur redonner du tonus et rosir leurs joues», conclut Baya Hadouche.
Dans ses recherches, l’expert en plantes, Sofiane Daoud, rappelle que la fabrication du miel demeure une entreprise exigeante. «Il faut que l’apiculteur comprenne que les laboratoires, les partenaires et les législations sont là pour sauvegarder le métier et contribuer à l’économie du pays. Il arrive quelquefois qu’un apiculteur ne sache pas prendre soin de ses abeilles, surtout l’hiver. Pourtant, il existe des campagnes de sensibilisation et même une fédération nationale très active», assure-t-il.
Faten Hayed, Nassima Oulebsir

Tiaret: Cap sur l'investissement agricole

Réunie sous la présidence du wali, la commission de wilaya chargée du dossier orientation de l'investissement agricole a pris une batterie de mesures visant à booster un secteur appelé à devenir la première locomotive de développement de la capitale des Hauts-Plateaux de l'Ouest. 

En effet, une commission technique dépêchée par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, arrivera dans les prochains jours à Tiaret pour déterminer les parcelles agricoles aptes à être exploitées et les nouveaux produits agricoles que la région peut développer, lit-on dans un communiqué de la cellule de communication du cabinet du wali, transmis au bureau du Quotidien d'Oran à Tiaret. 


La commission de wilaya a également décidé de reporter l'examen des dossiers de certains jeunes investisseurs dans le secteur agricole, jusqu'à la présentation d'un engagement de financement bancaire, la nature du projet à développer et les moyens mis en œuvre pour sa réalisation. 

Un délai jusqu'à la fin de l'année en cours a été accordé à ces investisseurs pour finaliser leurs dossiers. Le secteur de l'agriculture au niveau de la wilaya de Tiaret s'est renforcé, durant les deux dernières années, par plusieurs périmètres à octroyer, dans le cadre de la concession agricole, à des investisseurs et jeunes diplômés désirant réaliser des projets pour renforcer et promouvoir les produits agricoles. 

Huit périmètres totalisant 36.222 ha au niveau des communes de Sidi Abderrahmane, Chehaïma, Aïn Dheb, Zmalet Emir Abdelkader, Serguine et Rechaïga, ont été réservés aux investisseurs disposant de moyens financiers pour concrétiser ces projets sur des parcelles variant entre 50 et 200 ha, dans diverses activités agricoles et élevage. 31 investisseurs sur 130 ont déjà déposé leurs dossiers au niveau de l'Office national des terres agricoles (ONTA) et bénéficié d'actes de concession pour pouvoir amorcer leurs activités. 

Des jeunes diplômés d'université et d'instituts de formation professionnelle dans les filières agricoles ont également bénéficié de neuf périmètres d'une superficie globale de 36.066 ha au niveau des communes, pour développer leurs projets agricoles sur une superficie de 10 ha attribuée à chacun. A ces périmètres, s'ajoutent 13 autres d'une superficie totale de 4.468 ha consacrés, dans le passé, par la Générale des concessions agricoles aux investisseurs au niveau des communes de Ksar Chellala, Sidi Abderrahmane, Chehaïma, Aïn Dheb, Zmalet Emir Abdelkader, Nadora et Rechaïga. 

La wilaya de Tiaret dispose actuellement de plus de 1,6 million de terres agricoles dont 705.650 ha de superficies agricoles utiles (SAU) qui emploient environ 195.000 personnes, selon la direction des services agricoles (DSA), outre les ressources animales avec un cheptel ovin dépassant 2,5 millions de têtes, et 70.000 bovins. 

L'autre projet dans le secteur agricole, suscitant beaucoup d'espoir chez les autorités locales, est celui de l'homme d'affaires et président du FCE, Ali Hadad, qui s'engage à développer un giga-projet en partenariat ave des Saoudiens dans le domaine de l'élevage bovin et les cultures fourragères. 

La commission de wilaya chargée du dossier orientation de l'investissement agricole sera également confrontée à un dossier épineux, celui des terres « Arch », dans la partie orientale de la wilaya où des batailles rangées sont régulièrement déplorées entre des tribus qui se disputent la paternité des terres. 

La semaine dernière encore, plusieurs personnes ont été blessées dont six hospitalisées, dans une violente rixe entre tribus, suite à un conflit à propos de labours au lieudit «Rdjem» relevant de la commune de Zmalet Emir Abdelkader. 

par Houari Dilmi

11/25/2016

La hyène rayée (Hyaena hyaena) réapparaît dans plusieurs régions des Aurès

Une hyène rayée, une espèce disparue depuis plusieurs décennies en Algérie, a été aperçue aux Aurès, a-t-on appris mercredi, auprès du conservateur des forêts de la wilaya de Batna, Larbi Benachoura.

"Il y a quelques semaines dans le massif des Aurès, où vit une riche faune à l'état sauvage, l'hyène rayée a été repérée dans la forêt de Chelia, et au mont de l'Ahmer Khadou, entre les wilayas de Batna, de Khenchela, et de Biskra", a précisé M. Benchoura.

Ces apparitions indiquent que les Hyènes rayées, autrefois au bord de l'extinction, avant d'être protégées par la loi, "ne sont pas en situation de stress", a-t-il expliqué.
Ce mammifère, mesurant jusqu'à 120 cm et peut peser 45 kg, a été capturé en novembre dernier dans une zone enclavée située entre les localités de Maafa et Beni-Fedhala.

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 Noms usuels :  Français : Hyène rayée - Anglais : Striped Hyaena. - Allemand : Streifenhyäne - Arabe : Dubbah (ou Dhebaa); Bab Marzuq - Tamachek : Aridel. Autres dénominations berbères : Ifis; Irkeni; Adhebbiw.

    Description :
    Caractères généraux : C'est un grand Carnivore de la famille des Hyaenidae et à la taille d’un chien berger. Sa hauteur au garrot est de 65 à 80 cm, il mesure entre  1m et 1.2 et il pèse entre 25 et 45 kg. L' hyène a un  museau pointu ou camus, des yeux et oreilles assez grands, un cou moyen, et il est caractérisé par un dos tombant, (pattes postérieures plus courtes que les antérieures). Le nombre de doigts est de 5/4 - 4, le pouce et le gros orteil sont absents, la queue assez longue et le pelage court ou assez long. Sa tête est massive, museau fort, oreilles assez grandes, pointues, dos tombant, pattes minces,, queue assez longue ( 25 à 35 cm ), très touffue de la même couleur que le corps ou rayée de noir. Sur le cou et la croupe, longs jarres rudes et bourre épaisse, queue crinière érectile assez longue. La coloration de sa robe varie d'un gris à gris jaune, et elle présente sur les flancs 8 à 11 raies transversales noires bien marquées ou presque estompées, et 5 à 12 raies semblables sur les pattes. On retrouve sur le museau  2 raies sur les joues et gorge.  

    Formule dentaire : I 3/3 + C 1/1 + PM 4/3 + M 1/1

    Sa voix ressemble à un ricanement lorsqu'elle est surprise.  Lors d'une dispute pour la nourriture, elle émet un grognement, mais c’est une espèce silencieuse qui n’est bruyante que quand elle est effrayée.
Biologie :

    Nourriture : L' hyène rayée (Hyaena hyaena) est un charognard opportuniste qu'on a souvent aperçu fouillant dans les dépotoirs, aux abords des villes. Elle se nourrit de petits mammifères, insectes, fruits, crottes d’ongulés, déchets de cuisine, et morceaux de cuir. Mais elle se caractérise par sa préférence pour les charognes, car elle en consomme beaucoup, ainsi que pour les restes laissés par d’autres animaux. La constitution plus frêle de cette hyène par rapport à la hyène tachetée a des conséquences importantes sur son mode alimentaire. Ne pouvant venir seule à bout de gros animaux, elle est obligée de se contenter de proies de petites tailles comme des rongeurs, des reptiles ou des oiseaux.

Ces sources de pitance sont plus éparpillées et moins faciles d'accès que les grands troupeaux d'ongulés pris pour cible par l' hyène tachetée. De ce fait, la recherche de nourriture nécessite de longues randonnées menées souvent en solitaire.
Comportement social : L' hyène rayée vit dans les régions sèches ou désertiques du Nord et de l’Est de l’Afrique ; en Inde ; Afrique du Nord et orientale. Elle est surtout nocturne. Le jour, elle se dissimule dans la végétation ou dans une tanière. Elle dispose d’un petit territoire autour de cette dernière. Les poils de sa crinière sont érectiles et se dressent en touffe en cas de peur ou d'attaque. Cela lui permet de paraître plus grosse et d'impressionner l'ennemi. Chassant et se nourrissant la nuit - elle peut  trotter pendant près de huit heures d'affilée et parcourir jusqu'à 30 Km pour chercher son repas - elle passe la majeure partie de la journée à dormir dans sa tanière ou à proximité de celle-ci dans des endroits semi-ombragés. Son  territoire peut dépasser 50 km². Généralement solitaire, elle vit en en couple à l’époque de la reproduction.
    Reproduction : Les hyènes rayées vivent en petits groupes familiaux. Les contacts entre individus sont très importants. La reproduction a lieu tout au long de l’année. La gestation est en moyenne de 3 mois et la mise à bas a lieu au printemps.  Les portées comprennent 2 à 4 petits. 
    Répartition :
    Distribution en Algérie : Au nord du pays et au nord du Sahara, sa présence plus au sud  n’est pas certifiée. Elle a été signalée à Aïn Ouarka où un individu a été empaillé et où on y a retrouvé un crâne. L’hyène rayée a été signalée depuis 1841 entre Arzew et Mostaganem et près d’Oran par Wagner. En 1884 : signalée à Adrar Ahnet par Monod. En 1896 : Taczanowski signala un individu tué à Biskra. En 1913 : à El-Goléa par Hartert. En 1930 : Skoldebran décrivit un spécimen près d’Alger. En 1934 : Seurat signala un individu capturé à Beni Abbès et offert au zoo, et un autre individu tué à El-Abiod Sidi-Cheikh. En 1937, Laurent mentionna que l’hyène était presque éteinte à Gouraya (Cherchell). Les informations les plus récentes nous parviennent du Djurdjura, où Daout mentionna sa présence en 1981. En 1985, De Smet,  dont le questionnaire distribué aux services forestiers a donné un élan à la connaissance des mammifères, mentionna sa présence à Aflou, Telagh, Aïn Ourak (Laghouat), Aïn Khedra (Monts du Hodna), Aïn Naga (Biskra), Belloul (Saïda), Belezma (Batna), El-Bayadh, Bouchegouf (Guelma), Boudouaou (Alger), Cherchell, Doualia (Bogtob), El-Bayadh, El-Kala, Ghardaïa, Kherrata (Béjaïa), M'Chedellah (Bouira), Merdja, Mouzaïa (Blida) Naâma, Thniet El-Had, Ouled Fergoug, Saida, Sedjara (Mascara), Sidi Djilali (Saida), Sidi Okba (Biskra) Skikda, Tipaza, Youb (Saida). En 1989, Sellami et Belkacemi signalèrent sa présence à Mergueb (Djelfa). 


11/24/2016

Vert un Lancement d’un concours des espaces les plus propres de la wilaya de TIARET



Un concours de la commune, ville et cité les plus propres de la wilaya de Tiaret a été lancé dernièrement, dans le cadre des efforts d’embellissement des cités et artères des villes de la région, a-t-on appris hier auprès de la cellule de communication de la wilaya. 
Le concours, qui sera couronné par la remise de prix aux premiers lauréats, récompensera également les plus beaux et plus propres jardins publics, surfaces vertes et établissements éducatifs et de formation de la wilaya, au même titre que la plus belle devanture commerciale, a-t-on ajouté de même source. 

Les résultats de ce concours, qui est ouvert à la totalité des communes et établissements éducatifs et de formation de la wilaya, seront déterminés par une commission englobant des représentants de la Direction de l’environnement, en plus d’associations et organismes du domaine. 
Selon ses organisateurs, ce concours, également ouvert aux commerçants et présidents des quartiers, vise à promouvoir les efforts de préservation de la propreté et de l’esthétique des cités, dans un objectif de réhabilitation de la belle réputation de la ville du chevale barbe , dont la restitution est effectivement en cours, ces derniers temps, grâce aux multiples campagnes de nettoyage et d’embellissement, qui ont touché l’ensemble des communes de la région. 
Les résultats du concours, visant également à sensibiliser citoyens et société civile sur l’importance de préserver leur environnement, seront annoncés par la commission concernée, après qu’elle eut effectué des tournées sur le terrain, est-il ajouté de même source.

Sidi Bel Abbes : Absence de culture citoyenne

Le chef de l’exécutif a toujours recommandé de rapprocher les citoyens de toutes les commodités de la ville afin de leur assurer un cadre de vie adéquat.

Il s’agit entre autres, des espaces vert, des aires de jeux destinées aux enfants équipées de bancs, de poteaux servant à l’éclairage public, de balançoire et de toboggan. Néanmoins,si la réalisation de ces projets mobilisent d’importante sommes d’argents on constate que par manque d’incivisme et d’éducation, de petits délinquants saccagent sous les yeux indifférents des adultes tout ce qui se présentent à leur regards. 

Et c’est le cas de Hai El Houria ou des voyous, âgés de plus de 12 ans, selon un témoin oculaire sont passés à l’acte en dégradant des balançoires et certains arbrisseaux. Il est vrai, que ces actes de vandalisme sont désapprouvés par beaucoup d’habitants qui n’ont que cet endroit pour garantir à leurs enfants un espace de jeux, d’autres aussi, s’en prendront à l’APC de ne pas recruter un citoyen du quartier pour assurer le gardiennage des lieux , alors que l’aire de jeux se trouve non loin de la brigade de gendarmerie nationale et en face de l’arrêt du bus et des taxis. 
Quelque soit l’âge des enfants ayant perpétré la dégradation de ces équiments de loisirs, il s’agit là de méfaits de jeunes irresponsables, qui ne connaissent que la dégradation et l’incivisme, et qui ne trouvent pas, auprès de leur famille la culture du civisme.

Par : K.Benkhelouf


Tiaret : Pour un hiver sans trop de tracas

Une fois n'est pas coutume, la saison des pluies ne cause pas pour le moment beaucoup de tracas aux Tiarétiens contrairement aux dernières années. 

En effet, les services concernés n'ont pas attendu les pluies pour procéder au curetage des avaloirs. 

Les rues inondées d'eau de pluie et autres tonnes de gadoue obstruant la chaussée ne font plus partie du désolant spectacle. 

Cette année, les avaloirs semblent avoir été bien curés et les caniveaux nettoyés, comme cela se fait chaque jour, tôt le matin, avons-nous constaté. Même la trémie, implantée à la place Regina, en plein cœur de la ville, n'est plus inondée dès les premières gouttelettes, comme cela était le cas pendant les dernières années. Avaloirs curés et chaussée régulièrement nettoyée, la trémie a fière allure, à la grande satisfaction des automobilistes. 

Les principaux boulevards et artères de la ville sont quotidiennement nettoyés et les détritus en tous genres ramassés. Seul bémol, les quartiers de la périphérie, à l'exemple de la cité Rahma, Oued Tolba ou encore Zaâroura où la gadoue continue d'empoisonner la vie des habitants à l'arrivée de la saison des pluies. Mais «des travaux seront entamés sou peu pour la reprise de la voirie et de la chaussée dégradée», selon le maire de la ville, M. Bouteldja Rabah. 

«La mise en place de brigades nocturnes pour le balayage régulier de la chaussée avant le passage du camion-citerne des laveurs de pavés est à même d'améliorer le cadre de vie des citoyens et éviter, ainsi, les scénarios catastrophe vécus durant les hivers derniers», promet-on à l'APC de Tiaret. 


par El-Houari Dilmi

11/22/2016

A la saison des pluies : Les routes de Tiaret endommagées gênent la circulation



L’état de nos routes déjà bien endommagé, empire d’avantage, à la moindre des précipitations, pendant la saison des pluies et particulièrement là ou il n’y a pas d’avaloir ou que le nivellement de la chaussé est de moindre qualité.

C’est alors que les « nids de poule » apparaissent ou se creusent pour devenir de véritable « nids d’autruche » et dans certaines chaussées, ils sont un peu partout, rendant la conduite aux usagers de la route, difficile. 

Cela incombe en premier lieu à la mauvaise qualité de construction de nos routes, à la négligence dans les travaux, à l’absence ou la rareté de maintenance et à l’emprunt des chaussés par de camion avec remorques, qui font que les « nids de poule » prospèrent et deviennent un véritable problème sur nos routes en posant un problème de sécurité et constituent un potentiel danger pour l les usagers de la route véhiculés. Ils sont causés par le taux élevé d’humidité qui s’infiltre dans les fissures de la route et, tandis que la route se contracte et s’élargit, les fissures deviennent plus importantes, les trous s’agrandissent au passage des véhicules et ces mouvements endommagent la structure souterraine de la route. 

De grand efforts sont engagés par les pouvoirs publics, pour obturer, les nids de poules existants dans les rues, à grande circulation .
Cependant ce travail soit il reste à la traîne, soit s’effectue en l’absence de suivi qui mène au rafistolage expéditive et sans respect des normes de placement du bitume et gravier, comme si l’on était pressé de s’en aller des lieux, en oubliant très souvent que d’autres petits « nids de poules », ne faisant pas partie du lexique prennent naissance par la négligence dans les moyens entrepris pour corriger la situation.. 

Ce rapiéçage, permet aux automobilistes de rouler à peu près normalement jusqu’à ce qu’au même endroit, quelque temps plus temps, réapparait, un trou béant. En effet, les crevasses et autres « nids de poules », y sont légions, dans plusieurs artères des différents quartiers de la ville. 

Et rouler dans des rues ou existent ces trous peut causer beaucoup de dommages aux véhicule léger, en s’en prenant aux pneus des roues, à l’alignement et l’équilibrage de ces derniers, aux jantes, mais aussi aux suspensions et autres dégâts sur la tôle et le par brise. Il y a les nids en formation, en gestation, en escarpés ou en type vaseux: 
De par leur nombres et leur formes, l’on ne peut s’écarter de dire, que ceux là, ont un bel avenir devant eux, si l’esprit de se métamorphoser en bien et en mieux ne venait, à ne pas paraître, tel que le quartier de la cadette sur l’artère parallèle aux rails du chemin de fer. 
C’est un euphémisme grossier que de qualifier de désastre, à titre d’exemple, l’état de dégradation des supposées artères de la zone industrielle, délaissée et qui est remplie d’hommes d’affaires parmi les plus riches de la wilaya qui dépensent parfois, des fortunes pour du menu fretin, 

Dieu seul sait pour quels desseins, qui ne songent nullement à fermer ces crevasses, se trouvant à proximité de leur portes d’entrées. Quant à certain chemin communaux, de plusieurs daïras, qui ne connaissent pas encore se que le développement veut dire, il est difficile de faire 50 m sans rencontrer un groupement de nids de poules dont certain par endroits, s’étendent de long en large sur toute la chaussée. La présence de « nids de poules » sur le bitume, amène les automobilistes à inaugurer une nouvelle façon de conduire qu’il peut être amusante voire ironique de regarder depuis une voiture. 
Et à force de conduire de gauche à droite de la chausse pour éviter les « nids de poules » qui la jonchent, la conduite, même pour les conducteurs les plus expérimentés ou les plus prudents, devient dangereuse. La situation est telle que l’on a de la peine à comprendre que la DTP ou l’APC ont surement oubliée dans le recensement ces artères devant être prises en charge, celles là, sauf à vouloir enrichir les garagistes.

Tiaret : Le marché de la ville gagnerait à être réhabilité


L’actuel marché couvert, construit au cœur de la ville de Tiaret à l’époque coloniale, soit en 1898, se trouve dans un état de dégradation avancée.

On parle même de sa démolition en vue d’ériger un projet structurant à sa place. Cette approche, bien qu’elle suscite encore l’assentiment de certains, ne semble pas réjouir les commerçants qui y sont établis. Ces derniers parlent d’«un vestige de Tiaret à préserver» et font circuler une pétition pour demander au wali de surseoir à l’idée de sa démolition. L’équipement, confié une première fois à l’APC de Tiaret, a valu l’inscription d’une opération dotée d’une enveloppe de 70 millions de dinars et une étude fut même présentée au chef de l’exécutif local en marge de sa visite marathon dans les dédales de la cité. Depuis, il y eut un silence radio inquiétant qui a eu pour conséquence de sortir de leur silence les marchands qui y sont établis.
Ces derniers, dont certains ont investi leurs propres fonds pour colmater les brèches, n’en peuvent plus de continuer à travailler dans des conditions pour le moins malpropres. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à faire un tour sur ce lieu visité journellement par des milliers de clients. Selon une source proche de l’hôtel de ville, «après le gel qui a frappé plusieurs projets non lancés en 2015, cet équipement a été dévolu à la direction du commerce», mais cette dernière semble tergiverser et rien ne pointe à l’horizon à même de susciter l’espoir.
Espoir de voir ce marché, que certains cataloguent comme repère de la ville, reprendre vie en préservant son cadre. Au-delà de sa reprise, ce marché couvert, qui dispose de 37 étals, dont 13 boucheries, une poissonnerie et un espace en sous-sol, est toujours squatté par les marchands de l’informel, qui continuent de dicter leur loi, bien que les pouvoirs publics aient décidé, depuis 2011, d’éradiquer tous les espaces publics qui défiguraient la ville. «En période hivernale, pénétrer dans le marché s’apparente à un sport risqué, surtout pour les vieux et les vieilles, qui le fréquentent assidûment», rappelle Ounes Hachemi, représentant de l’Ugcaa, qui fait figure de porte-parole des marchands.
Un responsable au fait du dossier parle toutefois de «l’imminence de l’entame des travaux qui prendraient en charge tous les aspects liés à sa fonctionnalité pour en faire un joyau architectural meilleur que celui actuel, vétuste et tombant en ruine». A vrai dire, la problématique de la gestion des marchés de fruits et légumes au chef-lieu pose problème. Plusieurs petites structures réalisées et disséminées aux quatre coins de la ville n’ont pas été utilisées d’une manière optimale, voire ont été détournées de leur vocation originelle. Une situation qui a favorisé l’informel, de plus en plus tentaculaire et, par conséquent, difficile à éradiquer. 
Fawzi Amellal