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9/25/2017

Tiaret: Polémique autour d'un espace vert à Sougueur



La polémique enfle démesurément à Sougueur, deuxième plus important centre urbain de la wilaya de Tiaret, autour d'un espace vert, doté d'une aire de jeux pour enfants. En effet, l'affaire a éclaté, il y a plus de vingt ans, quand la commune a attribué, sans respecter le permis de lotir et le plan directeur d'aménagement et d'urbanisme (PDAU), un lot de terrain à neuf bénéficiaires, un terrain initialement destiné à accueillir un espace vert, doté d'une aire de jeux. 

Le 29 novembre 2010, l'ancien wali de la wilaya annule purement et simplement l'attribution du lot de terrain et ordonne au chef de daïra et l'APC de Sougueur de respecter la vocation initiale du lot de terrain. L'ancien wali ordonne également la saisine de la justice pour annuler l'acte de propriété attribué au promoteur. Mais depuis cette date, rien n'a été fait, dénoncent plusieurs associations et citoyens de la ville de Sougueur. 

«Le plan initial contenu dans le PDAU et le Plan d'occupation des sols a même disparu des archives de l'APC, comme cela nous été confirmé par l'agence foncière», dénonce l'association de quartier «Emir Abdelkader», dans de nombreuses lettres adressées aux autorités de la wilaya. 

«Même si la délibération d'attribution n°25 datée du 15-01-1991 a été annulée par une autre délibération de l'APC, n°4693 du 14-09-1991, sur le terrain de la réalité, rien n'a été fait depuis plus de quinze années», rappelle l'association dans un dernier courrier adressé au wali. 

«Après enquête des services de la wilaya et saisine du tribunal de Sougueur, toutes les parties concernées (agence foncière de Tiaret, direction de l'urbanisme, direction de la conservation foncière et direction de la réglementation) ont été plusieurs fois instruites pour récupérer l'espace vert, mais rien n'a été fait jusqu'à ce jour», dénonce le président de l'association, M. Hasnaoui Nacer. 

«Nous comptons bien saisir le ministre de la Justice et le ministre de l'Intérieur, surtout que ce dossier risque d'être carrément enterré avec la prochaine assemblée communale», alerte-t-il. 

9/21/2017

La Bataille d’El Djorf, haut fait d’arme dans les Aurès un 22 septembre 1955


La bataille d'El Djorf, le 22 septembre 1955 sur la montagne éponyme distante de 100 km au Sud-ouest de la ville de Tébessa, demeure 62 ans après encore présente dans la mémoire collective nationale au regard de sa grande importance militaire et symbolique.El Djorf figure ainsi parmi les plus grandes batailles dans lesquelles l’Armée de libération nationale (ALN) a fait montre d’une perspicace et performante stratégie militaire, assurent des historiens de l’université "Larbi Tebessi" et des moudjahidine.
Pour le Pr Farid Nasreddine, chef du département histoire et archéologie, ce haut-fait d’arme qui s’est déroulé sur deux semaines entières, intervenait deux jours après l’offensive du Nord-constantinois (20 août 1955) durant la toute première année de la glorieuse Révolution de novembre 1954 et constitue la 3ème plus importante opération militaire dans toute la région 1 historique Aurès Nememcha.
Les chefs de la Révolution avaient surnommé leur tactique durant cette bataille "tactique de l’assaut montagneux" qui consiste à utiliser les grottes et les rochers en attirant l’ennemi vers des sites où il lui sera difficile de tirer avantage de sa suprématie aérienne, ajoute le même universitaire qui note que ces faits sont également attestés par nombre d’officiers français dont Pierre Clostermann dans son ouvrage "Appui-feu sur l’Oued Helaïl".
Cette manœuvre a été accompagnée par une répartition judicieuse des djounoud en petits groupes et une utilisation optimale et rationnée des munitions et des provisions, relève la même universitaire qui indique que la bataille avait coïncidé avec l’arrivée d’une caravane d’approvisionnement en armes et munitions introduite de Tunisie ainsi qu’avec la vaste opération militaire engagée par l’armée d’occupation française, de Oued Larab à Khenchela jusqu’aux piémonts des montagnes Nememcha sur les frontières algéro-tunisiennes, marquée par plusieurs batailles dont Ezzarka et Oum Lekmakem. La majorité des chefs de la Révolution de la région 1 historique dont Chihani Bachir, Abbas Laghrour, Adjel Adjoul, El Ouardi Guetal et Ferhi Saï ont pris part à cette bataille, affirme cet historien qui souligne que la cause directe de la bataille a été les rencontres ayant permis l’obtention de l’appui de la population et tenues à Ras Ettarfa près du mont El Djorf. Le premier engagement militaire a eu lieu le 21 septembre 1955 lorsque le groupe du chahid Mohamed Adjroud s’est opposé à une force de l’ennemi près de la région de Fertota. Le matin du 22 septembre 1955, des renforts militaires français ont été dépêchés vers El Djorf. Charayet Lazhar qui se trouvait à Djebel Labiodh, a informé l’état-major de l’ALN du mouvement des forces françaises 
stationnées à Bir El Ater et Chréa en conseillant le retrait. Le même jour, le Bachagha de Khenchela a également conseillé de se retirer du Djorf dans une lettre à Chihani Bachir qui avait pris le commandement de la région-1 historique après l’arrestation le 12 février 1955 par l’armée française de  son premier chef Mustapha Benboulaïd.
Au total, 300 moudjahidine avaient participé à cette bataille, selon les témoignages de moudjahidine recueillis par l’annexe locale du musée du moudjahid dont Ali Boulaâress, El Ouardi Guetal et Brahim Boughrara.
L’armée française a encerclé le mont El Djorf par 40.000 soldats appuyés par l’artillerie et l’aviation, ajoute Pr Nasreddine qui note qu’au bout de 4 jours de résistance acharnée les djounoud de l’ALN ont fini par briser l’étau. 120 martyrs sont tombés durant les accrochages et l’armée française, défaite, a dirigé ses représailles, comme à son accoutumée, contre la population civile des villages et dechra de la région.

El Djorf, la bataille qui a hâté l’internationalisation de la cause  algérienne 
Hautement chargée d’héroïsme et de défi pour les moudjahidine, cette bataille a contribué aux efforts d’internationalisation de la cause algérienne et a montré au monde que ce qui se passait en Algérie se déroulait sous une direction politique et militaire appuyée par tout un peuple. Sur le plan national, ce franc succès militaire a relevé le moral des moudjahidine de l’ALN et renforcé leur détermination à arracher à l’occupant la souveraineté nationale.
Cette bataille a aussi ouvert la voie à une nouvelle étape dans le combat libérateur et mis à nu la thèse coloniale d’après laquelle l’Algérie ne connaissait que de simples troubles causés par des groupes d’hors la loi. Selon le moudjahid Laïd Bouguetaf, 700 soldats français ont été tués et 350 autres blessés dans cette bataille, dirigée par Chihani Bachir, Ferhi Saï, Adjel Adjoul, Abbas Laghrour et El Ouardi Guetal. La wilaya de Tébessa, en coordination avec l’Organisation nationale des moudjahidine, a arrêté un vaste programme incluant des conférences et des projections de documentaires au musée du moudjahid pour la commémoration vendredi (22 septembre) du 62ème anniversaire de cette bataille épique.

La Banque privée Société Générale Algérie s’installe a Tiaret



Une agence de la banque privée Société Générale Algérie a été inaugurée hier mercredi à Tiaret, en présence de son premier responsable et les autorités de la wilaya. 
Situé au bas de l'immeuble des ex-Galeries algériennes, non loin de la place des Martyrs, dans la partie nord de la ville de Tiaret, le nouveau siège de l'agence Société Générale a été officiellement ouvert au public, auquel il est proposé «des produits et services innovants à destination de clients particuliers, professionnels et entreprises, du secteur privé notamment», selon l'un de ses responsables. «La wilaya de Tiaret, son emplacement géographique stratégique, sa population et ses nombreux atouts économiques, nous intéressent à plus d'un titre, d'où l'ouverture de cette agence», a-t-il ajouté. 

Tiaret : 4.000 nouvelles places pédagogiques à l'Université «Ibn Khaldoun»



6.654 nouveaux bacheliers ont fait leur entrée à l'Université ‘Ibn Khaldoun de Tiaret, lit-on dans un communiqué de la cellule de communication du vice-rectorat chargé des relations extérieures, de la coopération, de l'animation, de la communication et des manifestations scientifiques. 

C'est la faculté des Sciences humaines et sociales qui a enregistré le plus grand nombre d'inscrits avec 1.660 étudiants, suivie de la faculté des Lettres et des Langues avec 1.350, la faculté des Sciences de la nature et de vie (958), la faculté des Sciences commerciales (788), la faculté des Sciences et la Technologie (686), la faculté de Droit et Sciences politiques (668), la faculté des Mathématiques et Informatique (434), les Sciences de la matière (92) et l'Institut national vétérinaire avec 16 inscriptions. 

Un délai jusqu'au 21 septembre a été accordé aux bacheliers retardataires pour effectuer les inscriptions dans les différentes facultés et instituts, relevant de l'Université ‘Ibn Khaldoun' de Tiaret. Avec 4000 nouvelles places pédagogiques, l'Université de Tiaret compte, actuellement, 24.508 étudiants, dont des étrangers issus de plusieurs pays d'Afrique. 


Par El-Houari Dilmi

9/20/2017

Ain kermès : La population renoue avec Waâdat Sidi Sliman



C’est dans l’organisation de la  Waada de Sidi Sliman (Saints Patrons) de Ain kermès , située à 60 km au sud du chef lieu de la wilaya de Tiaret , que cette fête populaire et ancestrale, très vénérés par les fidèles adeptes et les chefs de tribus  locales , demeure depuis fort longtemps, l’une des coutumes les plus ancrées des habitants de cette région du Sud Tiaratienne , ou il est permis de se rendre compte de l’hospitalité de cette région de la wilaya qui a de tout temps été la vertu prédominante, en accueillent chaque année les visiteurs avec un bonheur débordant.

C’est ainsi que cette manifestation traditionnelle d’aspect culturel, a été célébrée, avec « brio » les journées du vendredi et samedi matin, et ce dans un climat très festif et de grande ambiance, en présence d’un nombre important de fils de la région, affluant des quatre coins de la Wilaya de Tiaret et des Wilaya limitrophes qui en fidèle dépositaire de ce rendez-vous ancestral perpétué de génération en génération, sont venus offrir le meilleur de ce qu’il leur est possible de donner, au cours de cet événement, qu’ils continuent à préserver au fil des ans, donnant la pleine mesure de leur générosité. 



Nous rappellerons que cette Waâdate Sidi Sliman, boudée, dans un passé récent, par de nombreuses familles, en raison du ‘’Diktat ‘imposé par les hordes terroristes, a vu sa renaissance, grâce à l’initiative du Wali et l’A.P.C de Ain kermès, et le chef Daira  qui n’a pas ménagé d’effort humains et matériels, à la disposition des fidèles candides, et pour que celle-ci renaisse de ses cendres et retrouve son grand succès. Il va sans dire, que les visiteurs accoutumés à cette manifestation, et ceux en quête de découverte, ne ratent pas la circonstance, pour se retrouver à ce maoussem, pavoisé d’emblèmes nationaux et d’autres banderoles et rehaussé par des groupes de cavaliers venus de plusieurs régions pour l’inévitable fantasia, ainsi que par ces stands et leurs produits . 

Un monde qui aime ce type de circonstance l parce qu’elle a une âme, parce qu’il il y règne un esprit d’humilité, d’hospitalité, de charité ardentes et d’amour du prochain. 
La vue des cavaliers en costume traditionnel, sur leur chevaux richement harnachés, et qui en rang, tirent en l’air en soulevant des nuages de poussière dans un poudroiement diffus, est l’une des meilleures attractions. 


L’esprit de fête se perçoit de chaque coté de l’esplanade destinée à l’évènement, par le son du « guellal ou du Bendir », de la « flute ou de la ghaïta », qui synchronise le rythme des types de danses du Alaoui. 


Des morceaux qui sont entrecoupé par la voix du « Madah ou gouwala » appelant la bénédiction de Dieu et des saints patrons. 
Et comme à l’accoutumée, à la fin de la fête annuelle, l’ensemble des convives ont été priés par les nobles de régions ou les présidents de quartiers, à déguster les plats de couscous, abondamment servis par les familles, qui s’acharnent pour avoir le plus grand nombre d’invités à recevoir à leur table. 
La waada garde ses mystères et le même impact sur la mentalité des Ouled blad de Ain kermès et ces visiteurs. Ainsi chaque automne à la même date, les liens de solidarité se soudent. 
Comme tenus par un serment de retrouvailles, au même endroit à la même période.
Par : Charwat Hamid ..... (Patrimoine populaire de Ain kermès)

S’hab el-baroud à l’origine d’une qacida patriotique



Shab el-Baroud, n'a pas fait uniquement le succès de la chanson rai.
Si la chanson populaire S’hab el-baroud a fait le succès de nombreux raïmen, d’aucuns parmi les passionnés de ce genre musical ignorent qu’elle fut à l’origine une qacida patriotique écrite et déclamée par un jeune poète d’Oran, Hanani Lahouari (1902-1948). 

En 1931, l’administration coloniale vit encore au rythme des festivités marquant le centenaire de l’occupation du pays, mais ses réjouissances seront vite tournées en dérision par le jeune barde algérien Hanani, de son vrai nom Belouahnani. « S’hab el baroud » (les Gens ou les Compagnons de la poudre) fut ainsi déclamée en réponse à la célébration du centenaire de la colonisation française en Algérie et de l’Exposition coloniale qui s’ensuivit en 1931. 
Le barde Hanani demeure pourtant méconnu, alors que son texte a fait le succès de vedettes du raï contemporain qui ont, toutefois, interprété une version modifiée de la qacida, devenue une chanson d’amour incontournable dans les fêtes de mariage. 
La méconnaissance du public de la dimension patriotique des paroles originales de Hanani a néanmoins mobilisé des spécialistes de la chanson oranaise pour animer des conférences et publier des écrits autour de ce sujet. Ainsi en est-il de l’Association de la culture traditionnelle oranaise (ACTO) qui a à son actif l’organisation de plusieurs rencontres. 
Son président, le parolier Mekki Nouna, a souligné que « Hanani a su, par sa plume, fustiger les forces coloniales », décrivant le texte de « S’hab El-Baroud » comme un véritable appel à la révolution. Il a rappelé que l’intérêt de l’homme pour la poésie populaire (chi’r el melhoun) est venu de son admiration pour de grandes figures du genre tels Boualem Bentayeb, Belmsaïb, Mostefa Benbrahim, Ould Belabbès et Si Mohamed Belarbi. D’après le président de l’ACTO, Hanani fut orphelin à l’âge de six ans et élevé par sa tante maternelle dans son quartier natal « El-Hamri ». Il effectua sa scolarité dans une école d’un autre quartier populaire voisin, « Medina Djedida ». 

Une police d'énergie seras installé avant la fin 2017 : contre le phénomène de fraude et de vol d'électricité et du gaz



Une police d'énergie sera mise en place avant décembre 2017 pour lutter contre le phénomène de fraude et de vol d'électricité et du gaz, a annoncé à Alger le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni.  

La  mission de cette police sera assurée par des agents assermentés, a souligné le ministre dans un point de presse tenu à l'issue d'une rencontre avec les directeurs d'énergie des wilayas, en rappelant que cette police existait dans les années 70. "Le consommateur de l'énergie et de gaz doit payer ce qu'il consomme, ce qui n'est pas (toujours) le cas maintenant", a déploré  M. Guitouni qui a fait savoir que les branchements frauduleux représentaient 10% des branchements installés. "Il est temps de mettre de l'ordre", a-t-il insisté en exhortant les directeurs de l'énergie des wilayas à jouer pleinement leur rôle face à ce problème qui prend de l'ampleur. 

Ainsi, les directeurs d'énergie sont appelés à recenser tous les actes frauduleux de vol d'énergie au niveau de leurs wilayas respectives et de les communiquer au ministère de l'Energie qui prendra les mesures adéquates. Interrogé par la presse sur la prochaine réunion de l'Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep), le ministre a affirmé qu'elle se tiendrait le 22 septembre en cours.

Ismain

ENFANTS TRISOMIQUES À TIARET Une association face à des entraves administratives


L’agrément n’a pas été délivré en dépit des correspondances adressées à qui de droit.
Avec des débuts authentifiant la volonté de venir en aide aux enfants trisomiques de la wilaya de Tiaret, l’association de wilaya affiliée à l’Association nationale pour l’insertion scolaire et professionnelle des enfants trisomiques (Anit) se trouve, depuis bien des mois, en face d’une entrave administrative qui ne fait que l’étouffer. 
Créée en février 2015, cette association, qui regroupe 46 enfants trisomiques, a vu son marasme naître le jour où certains membres, dont la vice-présidente, avaient décidé de quitter le bateau. Suite à quoi, la tutelle administrative a exigé des membres restants la convocation d’une assemblée générale afin de remplacer les dissidents qui n’ont jamais exprimé officiellement leur démission et renouveler le dossier de l’agrément. 
Nonobstant que cette “sommation” ait été exécutée dans les règles, en présence d’un huissier de justice, le nouvel agrément n’a jamais été délivré en dépit d’une série de correspondances adressées par la présidente à qui de droit. “La situation que nous vivons actuellement nous met face à un vide juridique tant que l’agrément ne nous a pas encore été délivré pour des raisons incompréhensibles, ce qui limite nos capacités de mener à bien notre tâche et recevoir des aides des bienfaiteurs, car ne pouvant ouvrir un compte bancaire ou postal”, nous dira Mme Saâdi, la présidente, soulignant que plusieurs bienfaiteurs se sont manifestés pour aider financièrement l’association en exigeant légitimement un numéro de compte. “Nous déboursons mensuellement 14 millions de centimes de nos poches pour faire marcher les choses, mais on ne peut faire mieux”, enchaînera-t-elle en citant, à titre indicatif, l’impossibilité de recruter un personnel spécialisé comme des orthophonistes dont l’association ne peut se charger de leurs salaires. 
Dans la foulée, cette dernière se dit frustrée de voir une association parallèle dotée de son agrément en un temps record, alors que son association n’a même pas eu le privilège d’être reçue par les responsables concernés. Notre interlocutrice nous a révélé avoir eu une promesse d’être reçue par le premier responsable de la wilaya, qu’elle a eu à approcher personnellement en janvier dernier, lors d’une rencontre-débat organisée par l’association et portant sur la prise en charge des besoins spécifiques des enfants trisomiques, mais la doléance a fait l’objet, des mois après, d’une lettre morte. 
Par ailleurs, la question qui mérite d’être posée actuellement c’est le motif, ou les dessous dissimulés, du refus de l’administration de délivrer un agrément à une association caritative qui ne porte atteinte ni aux constantes et valeurs nationales, ni à l’ordre public et, encore moins, aux bonnes mœurs et aux dispositions des lois et règlements en vigueur à travers le pays.
R. SALEM

9/18/2017

Salon de la viticulture de Boumerdès : Le raisin de table peut s’imposer sur le marché mondial



La maison de l’environnement de Boumerdès a abrité, hier, le premier salon de la viticulture. Plus d’une trentaine de vignerons ont exposé une multitude de variété de raisin de table produit localement. 

Un grand nombre de citoyens étaient présents lors de l’ouverture de cette manifestation agricole, laquelle a été inaugurée par la wali Abderrahmane Madani Fouatih. « Les variétés des raisins exposés et la qualité sont un label qu’il faut exploiter pour l’exportation » a lancé le wali aux vignerons en visitant les stands des exposants. 
La wilaya qui est à vocation agricole par excellence occupe la deuxième place à l’échelle nationale en matière de production de raisin de table avec une multitude de variétés.En dépit de la situation climatique ainsi que d’autres contraintes, la production viticole dans la région est jugée appréciable, selon la direction des services agricoles. 


La région de l’est de la wilaya se distingue par une large production du vignoble pour ne citer que les localités de Dellys, Baghlia, Sidi-Daoud, Naciria, Bordj Menaïel, Legata, Issers où l’on aperçoit de vastes étendues de vignobles. Engrangeant de gros gains, de nombreux agriculteurs se lancent dans la viticulture avec la réalisation de nouvelles plantations à l’ouest de la wilaya, à commercer par la région de Corso en allant vers Khemis- El-Khechna en passant par la vaste plaine de Boudouaou. Rencontré au niveau du salon Kamel Ladada, un vigneron connu dans la région de Baghlia désapprouve les déclarations du directeur de l’hydraulique de la wilaya à propos de l’irrigation anarchique pratiquée par les paysans. Il a déclaré que la production de raisin a baissé de 30% à cause de manque d’eau pour l’irrigation des vignobles. 


Pour y remédier, notre interlocuteur suggère aux pouvoirs publics de réaliser des digues et des ralentisseurs d’eau au niveau de l’Oued Sebaou afin de stocker et rationaliser l’eau qui est en abondance au lieu de la laisser se perdre dans la mer. 
Le manque d’eau pour l’irrigation des vignobles, la commercialisation, le manque de main-d’œuvre sont des contraintes évoquées par les participants à ce salon de raisin de table. 
Ils souhaitent la levée de ces dernières pour augmenter davantage la production et la qualité du raisin de table qui reste l’un des fruits le plus prisé par les Algériens Ils déplorent l’absence d’une industrie de transformation et de conservation des produits agricoles dans la wilaya de Boumerdès. 
Des tonnes de produits agricoles de haute valeur, notamment les raisins se détériorent vite et sont jetés sans, que des solutions ne soient apportées pour éviter cet énorme gaspillage, regrettent-ils en revendiquant des facilités pour l’acquisition du matériel sophistiqué pour la mécanisation de leurs vignobles afin d’augmenter et d’améliorer la production du raisin. 
En matière d’exportation de raisin, Kamel Ladada dira qu’il a déjà exporté vers le Soudan 20 qx de raisin de marque Red Globe dont des projets d’exportation vers d’autres pays d’Afrique ainsi que vers l’Amérique Latine ont été entrepris dans le cadre de notre fédération des exportateurs précisera notre interlocuteur qui voit dans ce créneau une potentielle rentrée de devises pour le pays. 
Les nombreux visiteurs étaient heureux de découvrir les variétés de raisin dont le gout et la saveur sont fortement appréciés avec des explications fournies sur les variétés du raisin. Ainsi plus d’une dizaine de variétés de raisin de table sont produites dans la wilaya de Boumerdès. 
Il est produit des variétés comme ‘’le Sabel’’ largement cultivé, le «Red globe», qui est reconnue pour sa robustesse et sa résistance après la cueillette. 
La «Cardinale», le «Gros noir» qui tiennent une bonne place dans la production du raisin de table. Le muscat, le dattier, l’Italia, la sultanine sont d’autres variétés qui s’ajoutent au panel de ce fruit délicieux qui n’a rien à envier à celui produit dans des pays occidentaux. 
La mise en place d’une stratégie adéquate pour une meilleure production, le raisin produit localement peut s’imposer sur le marché mondial à condition que des facilités soient accordées aux agriculteurs pour l’exportation a suggéré un vigneron de la localité de Bordj-Ménaiel.
B. Khider

Tiaret: De l'éclairage public des lampadaires allumés en plein jour.



Véritable gâchis, l'éclairage public… en plein jour. C'est le cas de toute une partie au nord de la ville de Tiaret où les lampes de l'éclairage public restent allumées H24, au plus grand étonnement des habitants. En effet, de l'entrée nord de la ville, jusqu'au quartier de Erass Essougn, l'éclairage public fonctionne nuit et jour «sans que personne ne s'en émeuve» se scandalise une habitante de la «cité des pins», ajoutant qu'elle s'est déplacée à plusieurs reprises à l'APC pour alerter de la situation, «mais rien n'a été fait». 
Un autre habitant le long de la rue «Hamdani Adda» affirme, lui aussi, s'être déplacé à l'APC pour attirer l'attention des services compétents sur le gâchis, mais «personne ne bouge le petit doigt», s'indigne-t-il. «Si dans d'autres quartiers, l'éclairage public ne fonctionne plus depuis des années, comme c'est le cas des quartiers de la partie méridionale de la ville de Tiaret, dans d'autres cités il y a de la lumière nuit et jour, montrant que cette ville est devenue un véritable théâtre des paradoxes», ironise un commerçant installé à la rue Emir Aek (ex-rue Bugeaud). 
En attendant un «retour à la normale», à la cité AADL, sur la route d'Alger, de nombreux habitants se plaignent toujours du manque d'éclairage public, «posant un vrai problème de sécurité la nuit», alerte un chauffeur de taxi. 

Par El-Houari Dilmi

Opération de réintroduction de la perdrix menée à Médéa


Une opération de réintroduction de la perdrix, menée depuis quelques mois dans la wilaya de Médéa, s’est achevée lundi avec l’organisation du dernier lâcher de perdrix dans la commune de Khems-Djouamaa, à l’est de Médéa, a appris l’APS auprès du chef de service de protection du patrimoine forestier.

nitiée par la direction des forets de la wilaya Médéa avec le concours du centre cynégétique de Zéralda (Alger) et la section locale de la fédération algérienne de chasse, cette opération s’est déroulée en plusieurs phases et portait sur la réintroduction de cette espèce d’oiseaux, menacée de disparition de la faune locale, a indiqué Ahmed Salem.
Un total de 1200 perdreaux, élevés en captivité, ont été lâchés dans la nature, depuis l’entame de cette opération, qui a débuté la mi-aout dernier, a-t-il noté, ajoutant que l’objectif de cette opération est d’essayer de reconstituer de nouvelles populations de perdrix à travers certaines zones boisées de la région, dont celle de Khems-Djouamaa, choisie comme site pilote, mais également la commune voisine de Souagui qui dispose d’un important potentiel forestier.
Le site de repeuplement a été choisi en fonction d’abord de la présence d’un couvert végétal assez dense, en mesure d’assurer le couvert aux jeunes perdreaux, durant l’automne, mais également sa proximité de parcelles de céréales devant garantir l’alimentation pour cette communauté d’oiseaux jusqu’au début de l’hiver, a-t-il expliqué.
APS

9/17/2017

Randonner en Provence entre les plantes d' Ain kermès - un peut sur la Flore Ain kermès w Tiaret



ALYSSON Alyssum alyssoides (L.)(Alysson)

Plante annulle, d'un vert blanchâtre ; tiges de 5-20 cm., herbacées, lancéolées, atténuées à la base ; fleurs d'un jaune pâle, à la fin blanchâtres, très petites ; sépales dressés, persistants ; pétales dressés, dépassant à peine le calice ; filets des étamines filiformes, ceux des 2 courtes munis à la base de 2 longs appendices sétacés ; grappe fructifère longue à pédiclles étalés ; silicule petite, orbiculaire, échancrée, à poils appliqués ; style presque nul, 1à fois plus court que la silicule ; graines étroitement ailées, 1-2 par loge.

Lieux sablonneux ou pierreux, dans toute Algérie.




AMANDIER Prunus dulcis (Mill.) (Amandier)

Arbre de 4 à 12 mètres, non épineux, à rameaux glabres et d'un vert clair ; feuilles à pétiole glanduleux, pliées en long dans leur jeunesse, ellipliques-lancéolées, obtusément dentées, glabres, luisantes en dessus ; stipules caduques ; fleurs blanches ou rosées, naissant avant les feuilles, solitaires ou géminées, subsessiles ; calice en cloche, à 5 lobes, caduc ; 5 pétales ; 15-30 étamines ; 1 style ; ovaire libre ; drupe oblongue-comprimée, pubescente-veloutée, coriace, sèche et verte à la maturité, s'ouvrant en long ; noyau oblong-pointu, sillonné sur les faces de fissures étroites, à 1-2 amandes douces ou amères.

Cultivé et souvent subspontané dans tout le Midi et dans la région de la vigne. Asie occidentale jusqu'en Perse ; Afrique septentrionale.





ANACYCLE Anacyclus clavatus (Desf.) Pers. (Anacycle)


Plante annuelle à tige de 2-4 dm., dressée, pubescente ou velue, rameuse ; feuilles bipennatiséquées à segments très étroits, mucronulés ; folioles de l'involucre dépourvues d'appendice au sommet ; ecailles du réceptacle larges, obovales à sommet triangulaires obtus ; achaines petits, cunéiformes, très comprimés, légèrement creusés de linéoles, les extérieurs entourés d'une aile très large, hyaline, très mince, prolongée de chaque côté au sommet en lobes obtus ; les intérieurs dépourvus d'ailes ; capitules larges de 2 1/2 à 3 cm. de diamètre terminant les rameaux à la fin, épaissis au sommet ; fleurs tubuleuses jaunes, ligules blanches.

Bords des champs et des chemins. Tout le littoral méditerranéen ; Afrique septentrionale.




ASTEROLIDE Asteriscus maritimus (L.) Less. (asterolide)


Souche vivace, ligneuse ; plante ordinairement velue ; tiges de 10-25 cm. dressées, ascendantes ou couchées, simples ou rameuses, non dichotomes ; Feuilles obovales-oblongues ou spatulées, entières, non mucronées, toutes pétiolées ou les supérieures sessiles mais longuement atténuées, jamais demi-embrassantes ; involucre à folioles extérieures oblongues ou spatulées, égalant à peu près les ligules ; ecailles du réceptacle linéaires, acuminées ; achaines des ligules non ailés ; capitules accompagnés de 1-2 feuilles florales à la base ; fleurs jaunes.

Rochers, lieux pierreux maritimes , Presque toute la région méditerranéenne.



AVOINE Avena barbata Pott ex Link (Avoine)

Plante annuelle de taille moyenne avec des épillets portés par des pédicelles courts, tournés tous d'un même coté et souvent en position presque horizontale. Glumes, grandes, blanchâtres enserrant complètement l'épillet et ne laissant dépasser que les arêtes genouillées insérées sur le dos de la glumelle inférieure.


Pelouses sèches, bord des chemins, groupements nitrophiles.




CAPRIFIGUIER Ficus carica L.(caprifiguier)

Arbuste de 2-5 mètres, odorant, à suc laiteux abondant ; feuilles alternes, pétiolées, palmatilobées en coeur, à 3-7 lobes obtus ondulés-dentés, épaisses, pubescentes-rudes, à stipules caduques ; fleurs monoïques, nombreuses, pédicellées, réunies dans l'intérieur d'un réceptacle en poire, à peine ouvert au sommet, charnu, vert jaunâtre ou violacé ; les supérieures mâles, à périanthe à 3 divisions, 3 étamines dressées, opposées aux sépales ; les inférieures femelles, à périanthe à 5 lobes et à tube décurrent sur le pédicelle, 2 styles latéraux ; fruits très petits, drupacés, renfermés dans le réceptacle accrescent et à la fin caduc.

Rochers et bois, dans tout la Région méditerranéenne.




CHARDON MARIE Silybum marianum (L.) Gaertn (chardon marie).

Plante bisannuelle de 4-15 dm. dressée, robuste, glabre ou à peu près, rameuse ; feuilles ordinairement marbrées de blanc en-dessus, les caulinaires sessiles, non décurrentes, embrassant la tige par deux larges oreillettes arrondies, sinuées-dentées ou pennatifides à lobes bordés d'épines et de cils épineux ; involucre gros (au moins 3 cm. de diamètre), hémisphérique à folioles glabres, les extérieures offrant un appendice étalé, triangulaire, atténué en forte épine ; achaines gros, noirs, ruguleux ; capitules solitaires, terminaux ; fleurs purpurines, toutes égales.
Lieux incultes, bords des chemins çà et là ailleurs subspontané. Afrique septentrionale.




CHAUSSE TRAPPE Centaurea calcitrapa(Chausse trappe).

Plante bisannuelle de 2-6 dm., dressée, très rameuse, à rameaux divariqués, glabrescente ; feuilles radicales pennatipartites, les caulinaires rudes, ponctuées, pennatiséquées, à segments presque linéaires à pointe subulée ; capitules médiocres, solitaires, entourés de feuilles florales, en vaste panicule ; involucre ovoïde à folioles terminées par une épine robuste, canaliculée en dedans à la base, très étales, accompagns de spinules basilaires courtes ; achaines blanchâtres, marbrés de linéoles noires et dépourvues d'aigrette, à ombilic glabre ; fleurs purpurines toutes égales.
Lieux stériles, bords des chemins, partout ;  Afrique septentrionale.




CORBEILLE D'ARGENT Lobularia maritima L.(Corbeille d'argent )

Plante vivace (5 - 40cm), tige presque ligneuse àla base, feuilles allongées, argenté grisâtre, pubescentes, à port souvent prostré. Fleurs en grappe s'allongeant au cours de la floraison, pétales entiers, blancs, dépassant nettement le calice. Silicules elliptiques, pubescentes.
Rochers , dune slittorales, pelouses sèches.




Marguerite Leucanthemum graminifolium L.(Marguerite )

Plante vivace, glabre ; tige de 1-3 dm., dressée, toujours simple et monocéphale, longuement nue au sommet ; feuilles entières, linèaires, très étroites, de 1 à 2 mm. de largeur, les radicales souvent plus larges et oblongues-ovales, atténuées en pétiole, entières ou offrant quelques dents peu saillantes ; involucre à folioles extérieures lancéolées, les intérieures spatulées ; achaines des ligules surmontés d'une couronne complète ; capitules de 30 à 33 mm. de diamètre.





Menthe Mentha requienii Benth (Menthe).


Plante vivace de 3-12 cm., glabre ou un peu velue, odorante, à tiges filiformes couchées-rampantes, ayant le port d'un Thymus ; feuilles petites (3-5 mm.), toutes pétiolées, ovales-orbiculaires, entières ou peu sinuées ; fleurs rosées, en verticilles axillaires, écartés, petits, lâches, la plupart à 2-6 fleurs ; calice en cloche, à gorge fermée par des poils connivents, subbilabié à 5 dents inégales, ciliées, les 2 inférieures plus étroites ; corolle non gibbeuse à la gorge ; carpelles ovoïdes, lisses.

Lieux humides des montagnes .




Moricandie Moricandia arvensis L. (Moricandie).

Plante bisannuelle, glabre et glauque ; tige de 30-40 cm., dressée, lisse, rameuse ; feuilles obovales ou oblongues, entières ou dentées, les supérieures embrassantes-auriculées ; fleurs violettes, veinées, grandes ; sépales dressées, les latéraux bossus à la base ; stigmate à 2 lobes connivents ; siliques étalées-dressées, linéaires-cylindriques, grêles ; valves à 1 nervure ; bec court ; graines ovoïdes, comprimées, sur 2 rangs irréguliers.

Bords des chemines, lieux incultes; Afrique septentrionale.




Olivier Olea europaea L.(Olivier)

Arbrisseau ou arbre de 2 à 10 mètres, à rameaux d'un blanc grisâtre, spinescents à l'état sauvage ; feuilles opposées, persistanles, oblonges ou ovales-lancéolées, entières, coriaces, glabres, d'un vert cendré en dessus, blanches-soyeuses en dessous, atténuées en court pétiole, à nervure médiane seule saillante ; fleurs blanchâtres, en petites grappes axillaires dressées ; calice en coupe, à 4 dents très courtes ; corolle presque en roue, à tube court, à 4 lobes étalés, oblongs, plans ; etamines saillantes ; stigmate conique ; drupe charnue, ellipsoïde ou arrondie, verte, à la fin noire, à noyau osseux renfermant 1-2 graines.

Cultivé en grand et sauvage çà et là dans les garrigues de la région méditerra. Région méditerranéenne de l'Europe, de l'Asie, de l'Afrique jusqu'en Nubie.




Oyat Ammophila arenaria L. (Oyat)

Chorologie méditerranéen Inflorescence épi d'épillets Sexualité hermaphrodite Pollinisation anémogame Fruit caryopse Dissémination barochore Couleur dominante des fleurs blanc Floraison 5-7 Type biologique Grhi Formation végétale hémicryptophytaie Caractérisation écologique dunes submaritimes vivaces thermophiles, méditerranéennes.





Palmier Chamaerops humilis L.(Palmier)

Chorologie méditerranéen Inflorescence spadice Sexualité hermaphrodite Fruit drupe Dissémination endozoochore Couleur dominante des fleurs jaune, vert Type biologique b-semp Formation végétale parvophanérophytaie Caractérisation écologique matorrals thermoméditerranéens, héliophiles, de l'intérieur.




Pavot argémone :Papavéracées
Petit coquelicot annuel, caractérisé par des capsules allongées recouvertes de soies raides, les pétales sont rétrécis à la base. Messicole devenue rare, se retrouve également dans les friches, graviers… Papaver argemone Coquelicot...
Description de l'espèce
Haut. 15–30 cm. Tige simple ou ramifiée, feuillée et velue. Sépales glabres à poils épars. 
Pétales rouge foncé ne se touchant gén. pas
Filet des étamines épaissi dans le haut, brusquement rétréci sous l'anthère (chez P. rhoeas No.218 filet filiforme). Capsule en forme de massue, longue de 15–20 mm, diamètre 4–5 mm, hérissée de quelques poils rudes.
Période de floraison
4–6
Milieux et répartition suisse
Champs, jachères, lieux incultes ; coll.-subalp. ; VS, rare ailleurs
Distribution générale
Médit.
Valeurs écologiques d'après Landolt & al. (2010).
R.1+34-44+4.t. 2n=40,42.

Fumeterre officinale.

La fumeterre (Fumaria officinalis) est une plante annuelle faisant partie de la famille des Papavéracées. Envahissante, elle colonise les champs de céréales, les potagers, les grandes cultures, mais aussi les friches, les décombres, les tas de fumiers ou les prairies. 

L'origine du nom vernaculaire est sujette à discussion. « Fumeterre » vient du latin « fumus terrae » car la plante semble sortir de terre comme une fumée à cause de son feuillage grisâtre léger et vaporeux. Une autre interprétation veut que le suc de la plante fasse pleurer les yeux comme de la fumée ce qui explique aussi son nom d'herbe à la veuve. Son autre nom de « fiel de terre » lui vient de son amertume.

La fumeterre mesure de 10 à 30 cm en moyenne, sa couleur est vert glauque et le feuillage très finement découpé en lanières, bien ramifiées. Les tiges sont très tendres ce qui donne un port bas à la plante.
Les fleurs à éperons roses pâles ou roses soutenus, bitones sont allongées (8 mm) dans des grappes terminales. A la base de la sommité fleurie apparaissent les graines protégées par une capsule sphérique verte. La partie supérieure de la tige reste souvent fleurie malgré l'apparition des graines. En Provence la floraison peut être remontante en automne.

Conditions de culture

La fumeterre pousse spontanément un peu partout en algerie et surtout en Provence où elle est très commune. Elle apprécie les sols riches en azote et bien drainés.
Semez la fumeterre au printemps en plein soleil dans les bordures, en lisière de potager pour attirer les insectes pollinisateurs ou encore dans les rocailles pour apporter de la couleur très tôt dans la saison.
Une fois la plante bien installée, elle ne nécessitera aucun soin de votre part. Attention, elle peut même devenir envahissante !

Multiplication de la fumeterre officinale

La fumeterre se ressème d'elle-même chaque année, mais il est aussi possible de la semer directement en place en tout début de printemps.

Utilisation médicinale

La fumeterre a des vertus médicinales bien connues depuis l'Antiquité pour son action puissante sur le foie, la vésicule biliaire, les yeux et la peau. 
Encore de nos jours, certains médicaments cholagogues sont basés presque uniquement sur la fumeterre.
La plante peut aussi agir aussi comme calmant et hypnotique sur le long terme.

Le saviez-vous ?

La fumeterre est une plante tinctoriale qui était utilisée pour teindre la laine en vert.

Espèces et variétés de Fumaria

plus de 50 espèces composent le genre.
Fumaria muralis, fumeterre des murs,
Fumaria parviflora à petites fleurs rose pâle,
Fumaria capreolata, fumeterre grimpante.




Erysimum nevadense
Description : Très difficile d’identifier correctement les vélars. En gros, cette espèce se rencontre dans région Tiaret. 
Elle pousse dans les prairies et les lieux rocailleux, sur sol calcaire et bien ensoleillé. 
Quelques caractéristiques :
Dimensions :
Taille plante :12-60cm
Diamètre corolle : 10-15 mm
Type végétatif : vivace
Floraison : de Juin à Août
Altitudes : 100 à 2200 mètres
Répartition : Endém. Liguro-provençal
Autres noms vernaculaires : Vélar du Rousillon.






LE COQUELICOT (papavéracées)

Il est arrivé, le gentil coquelicot nouveau ! Il éclate au bord et quelques fois fois dans les champs de blé, au bord des routes, sur les talus, un peu partout pour nous dire que la nature est belle et qu'il suffit... d'ouvrir les yeux et de prendre le temps. Il a inspiré plusieurs grandspeintres.

Ce coquelicot (papaver rhoeas) est une plante messicole. C'est à dire (d'après mon livre... car je ne connaisais ce mot) : qui peuple les moissons. Comme les bleuets et la camomille (bleu, blanc et rouge). En effet, autrefois, du temps où l'agriculture employait peu ou pas de  désherbants, il y avait beaucoup de coquelicots dans les champs de céréales, des bleuets... 
C'est  une annuelle, poilue, à latex blanc. La feuille est très découpée. La fleur, très fragile, est d'un rouge vif avec 4 pétales qui se chevauchent et portent une tache noire à la base. Les étamines sont rougeâtres et leurs anthères violet noir. 
La floraison intervient de mai à juillet. La capsule contient plusiers centaines de graines qui peuvent rester dormantes pendant de nombreuses années. Il existe plus de 10 variétés de coquelicots sauvages. 
Certains mangent les jeunes rosettes en salade ou en soupe. On décore aussi les les plats avec les fleurs mais attention, une consommation immodérée des pétales peut faire dormir. Les graines sont utilisées en pâtisserie. Elles contiennent une huile fine.
Les vertus médicinales sont nombreuses : fait partie de la tisane aux 7 fleurs pectorales, le sirop aide à l'endormissement des enfants...
Une autre espèce (papaver somniferum), dont on tire l'opium, est devenue une plante commune des jardins (fleurs roses, mauves ou blanches). C'est un psychotrope.
Sources : "Sauvages et comestibles" de M.C. PAUME, chez Edisud. Et "Ces herbes qu'on dit mauvaises" de Jo READMAN, chez Terre vivante. Deux petits livres passionnants !




Smilax aspera.

  Bloque souvent toute progression en sous bois, car cette liane arbrisseau est entiérement chargée d'épines rudes, même sur ses feuilles.Partout dans la végétation , haies, sous bois, ou elle s'accroche au moyen de vrille.  Août-Octobre