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1/31/2017

Djelfa / Traditions culinaires : Merdoud et chakhchoukha pour contrer le froid


Coutumes n Comme à chaque hiver à Djelfa, la Quira (pic de grand froid et neige) est une période propice à la préparation de mets culinaires traditionnels, dont la saveur est rehaussée par le grand froid et les neiges sévissant au dehors.
En effet, la femme naïlie a hérité une tradition immuable de ses aïeules, consistant en la préparation, durant les périodes de grands froids et de chutes de neige, de l’incontournable chakhchoukha ou berkoukes, connu localement sous le nom de merdoud , 
une sorte de graines plus grosses que le couscous, roulées à la main, à partir de semoule de blé de qualité supérieure.
Cette tradition est encore vivace, dans le désert de Messaâd (à 80 km au sud de Djelfa), où l’APS a rencontré l’hadja Fatima, une septuagénaire résidant dans une tente avec son vieux mari.  
Selon cette vieille dame de la steppe djelfie, le merdoud et la chakhchoukha doivent être impérativement préparés avec du hermass  (abricot séché de manière traditionnelle), en plus d’épices spéciales, représentées par le ras el hanout, zaàtar (thym) et la k’lila (lait caillé et séché).
Pour l’hadja Fatima, le froid sévissant au dehors en période d’hiver doit être compensé par la chaleur de tous les membres de la famille réunis autour d’un grand plat de merdoud, enduit si possible d’une quantité de dehane ghenmi( beurre de brebis), qui va lui conférer un goût particulier, au même titre que de l’huile d’olive pure.  
Cette septuagénaire n’a pas manqué de déplorer avec beaucoup de regrets et de nostalgie la disparition progressive d’une tradition chère à son cœur. Il s’agit d’un condiment particulier représenté par lakhlià, qui n’est autre que de la viande séchée traditionnellement pour une longue période, en prévision de l’hiver. 
En dépit de la quasi disparition de cette tradition culinaire, consistant à sécher de la viande, la vieille dame se souvient toujours du ‘bon goût de lakhlià cuit avec du berkoukes» de sa belle jeunesse passée, quand hommes et enfants «se délectaient de son goût dans leur bouche», et que les femmes ressentaient un plaisir immense rien qu’à son odeur «chaude», qui emplissait la Khaima (tente), «faisant oublier froid, vent, pluie et neige», assure l’hadja Fatima. Mais heureusement, il existe encore de nos jours des familles bédouines qui ont sauvegardé cette tradition culinaire, en dépit de sa disparition dans les  villes. 
En ces jours de grand froid propice aux plats traditionnels chauds et épicés, les Djelfis sont heureux de trouver, à leur disposition, un grand nombre d’échoppes spécialisées dans la vente d’innombrables épices, dont seule la femme djelfie a le secret, à l’instar du hermass essentiel dans la préparation du merdoud, qui est également vendu, sur place, outre l’ail rouge, le ras el hanout, le zaàtar et la k’lila, considérés tous comme des condiments nécessaires dans la préparation de la chakhchoukha ou du berkoukes, qui apporteront à la famille réunie la chaleur dont elle a besoin en cette  période hivernale.  
R.L./APS

BMW va s’implanter à Mostaganem


Le constructeur allemand BMW Motors, va installer une usine de montage de véhicules en Algérie, selon M. Djillali Mehri, qui a annoncé l’information à Réflexion, lors de son passage à Mostaganem. Selon la même source, une usine de montage de voitures BMW haut-de-gamme sera réalisée dans le cadre d’un partenariat avec l’entreprise Luxury Motor Works, une joint-venture entre le groupe Mehri (51%) et Abu Dhabi Motors (49%). Notons, que le wali de Mostaganem M. Temmar Abdelwahid, s’est réuni avec le patron du groupe Mehri , M. Djillali Mehri en décembre dernier au siège de la wilaya , où les deux hommes se sont mis d’accord sur le principe du lancement de cette usine . Une seconde réunion devrait avoir lieu en mars 2017 pour finaliser le dossier, en ce qui concerne le choix de terrain, l’étude technique du dossier et le plan business. 

Relizane : 4ème salon national du miel et produits de la ruche


Le quatrième salon national du miel et des produits de la ruche s’est ouvert dimanche à Relizane avec la participation de 20 exposants et apiculteurs de 12 wilayas du pays.
Sont présents à cette manifestation, dont l’ouverture a été présidée par le wali de Relizane Hadjri Derfouf, des représentants de branches locales des dispositifs d’emploi de jeunes (CNAC, ANSEJ), de la CNMA et de la Société algérienne d’assurances (SAA).Le salon, abrité par la maison de jeunes “Djilali Hamani” au centre-ville de Relizane, a drainé, à son ouverture, un nombre important de visiteurs venus s’enquérir des gammes de miel et dérivés proposées et, si besoin est, en acheter.
 L’importance de cette exposition a été mise en exergue par des apiculteurs qui considèrent que la manifestation constitue une occasion d’échanges d’expériences et de savoirfaire, mais aussi une opportunité pour vendre leurs produits, faisant remarquer que la commercialisation “demeure une entrave pour cette filière. «Des communications sur la nutrition, l’apiculture et les vertus thérapeutiques du miel seront animées lors de ce salon qui s’étale jusqu’à jeudi prochain. 
Cette manifestation est organisée par l’association des apiculteurs de la wilaya de Relizane en étroite collaboration avec la direction des services agricoles et la chambre de l’agriculture. L’association des apiculteurs de Relizane recense plus de 300 adhérents, a indiqué son président, Aissa Toufik.

ENSEIGNEMENT ET FORMATION PROFESSIONNELS À TIARET 4 540 nouveaux stagiaires attendus en février


La direction de l’enseignement et de la formation professionnels de la wilaya de Tiaret, qui compte 21 centres de formation professionnelle, appuyés par 4 instituts nationaux spécialisés et 5 annexes, s’apprête à accueillir, pour la session de février prochain, 4540 nouveaux stagiaires, dont 1595 en formation résidentielle, 1290 en apprentissage, 125 en cours du soir. Le reste sera réparti entre la formation passerelle (75), la formation en zone urbaine (25) et la formation spécifique (60). Ainsi, le nombre total des stagiaires atteindra 9450, dont 2740 en internat. En vue de répondre à la demande, notamment pour la réalisation des grands projets en cours à Tiaret, qui nécessitent une main-d'œuvre qualifiée, des conventions de partenariat sont entérinées entre la direction locale et celles de l’emploi, de la santé, des travaux publics, de l’OPGI, du logement… Dans le même sillage, d’autres conventions pour la formation continue et spécifique sont en voie d’étude entre la DEFP et les plus importantes entreprises économiques de la wilaya.
R. SALEM

Tiaret: 300 bus commandés à l'usine Mercedes-Benz


Une commande de 300 bus a été passée par le ministère des Transports et des Travaux publics auprès de la Société algérienne de fabrication des véhicules Mercedes-Benz, (SAFAV-MB), basée Aïn Bouchekif, dans la wilaya de Tiaret, pour le renouvellement des parcs des entreprises de transport urbain, a-t-on appris de source responsable locale. 

Ces bus, destinés au transport des voyageurs en milieu urbain et suburbain, d'une capacité de 41-50 places, seront livrés dans un délai de douze mois, selon la même source. 

Depuis son inauguration le 24 octobre 2014, la Société algérienne de fabrication de véhicules Mercedes-Benz a produit plus de 8.000 véhicules, tous types confondus, comme les véhicules utilitaires «Sprinter», destinés à la fois aux entreprises publiques et privées ainsi qu'aux particuliers et aménagés en fonction des utilisations comme le transport des personnes et des marchandises, ambulances pour les missions de secours et d'évacuation des malades. 

1/30/2017

RELIZANE: Le rôle des ulémas de Mazouna dans la construction de la référence religieuse malékite en Algérie mis en exergue

Les participants au premier colloque national sur «Mazouna : legs historique et civilisationnel», ouvert lundi à Mazouna (Relizane), ont mis en exergue le rôle des ulémas de l’école de cette ville dans la construction de la référence religieuse malékite en Algérie.
Les intervenants lors de ce colloque, abrité par le lycée «Bekada Belmehel» de Mazouna, ont affirmé que cette école du fiqh, fondée au début du 17ème siècle, a contribué au développement du rite malékite grâce à ses ulémas dont la renommée a dépassé les frontières du pays. 
Pour Mohamed Bourokba de l’université d’Oran cette école, fondée par Mohamed Ben Charef El Mazouni en 1620 à la grande mosquée de Mazouna, a entretenu, pendant 64 ans, l’enseignement des préceptes du fiqh et du livre «El Mouattae» de l’imam Malek.
Cette école, a-t-il ajouté, a contribué à la préservation de l’identité nationale dans l’Ouest du pays et en Algérie grâces à des chouyoukh savant dont El Remassi, Belguendouz et Abi Ras Ennaciri de Mascara. 
L’universitaire de Mascara, Abid Boudaoud, a rappelé que l’école de Mazouna a donné naissance à plusieurs érudits qui ont enseigné le fiqh, produit des ouvrages sur la référence religieuse malékite et préservé l’identité nationale algérienne. Le conférencier a abordé la vie de plusieurs ulémas de l’école de Mazouna dont Moussa Ben Aissa El Mazouni, Abou Yaakoub et Sidi Azzouz. Le programme de la deuxième journée de cette rencontre prévoit des communications sur, entre autres, «la relation de Mazouna et Tlemcen à l’époque des zianides», «l’activité de l’élite scientifique à Mazouna» et «les chefs de tribus de Mazouna en 1850 d’après les archives français.» Ce colloque scientifique est organisé par le laboratoire des études sociales, psychologiques et anthropologiques du centre universitaire de Relizane en collaboration avec le laboratoire du dialogue des civilisations, de diversité culturelle et de philosophie de la paix de l’université de Mostaganem avec la participation d’universitaires et chercheurs de plusieurs régions du pays.

TIARET : Transfert de 6946 lots de terrain des domaines à l’agence foncière

Présidé par M Abdessalem Bentouati, wali de Tiaret, le conseil d’administration de l’AFCOT, a été instruit pour la régularisation des situations foncières sous toutes ses formes.

Dans ce sens, un transfert de propriété a eu lieu, des domaines à destination de l’agence foncière laquelle est sollicitée à régulariser tous les problèmes d’acquisition de lots, particulièrement ceux liés à l’autodestruction et presque 6946 lots ont été solutionnés dont 5400 pour la commune de Tiaret, 1314 pour Sougueur et 232 pour la commune de Dahmouni et une large opération est en cours.

Concernant les occupations de sol et la détermination des lots, le wali a instruit le directeur de l’AFCOT à l’élaboration d’un rapport évaluatif sans contraintes juridiques qui sera soumis à un débat élargi puisque la wilaya  de Tiaret a bénéficié d’un lot de parcelles s’estimant à 5223 lots dans le cadre du programme des hauts plateaux, apprend-on auprès de la responsable d’information et de communication , près le cabinet du wali de Tiaret. 

Abdelkader Berrebiha

Relizane : Les responsables du transport déplorent le silence complice des usagers


Ces derniers jours les passagers des bus se plaignent de l’absence de billetterie que doivent théoriquement leur délivrer les transporteurs de bus. L es usagers qui estiment qu’il est de leur droit légitime de réclamer ce titre de voyage, considérant que le ticket est un gage d’assurance, alors que les receveurs se montrent souvent indifférents quant à ces réclamations.
 C’est ce qui explique la cause des disputes entre les clients et les transporteurs. « J’ai remarqué l’absence de billetterie presque dans tous les bus de transport, notamment dans la matinée », dira un usager des bus avant qu’une autre ajoute. « Ce comportement méprisant à l’égard du voyageur est devenu un phénomène qui touche la plupart des bus ces derniers temps.
Quand on réclame nos droits, c’est la foudre qui s’abat sur nous de la part des receveurs qui se croient tout permis. Par ailleurs, certains citoyens ont assuré que le manque d’un contrôle rigoureux par la direction des transports de la wilaya, est la source des dépassements enregistrés par la quasi-totalité des transporteurs. De leurs côtés, des responsables du transport déplorent le silence complice des usagers qui doivent se rapprocher de la direction des transports afin de dénoncer ces agissements qui seront dans ce cas-là pris en charge sérieusement et officiellement. Toutefois, les usagers affirment que les désagréments liés aux déplacements vers le siège de la direction, les empêchent de se rapprocher de cette dernière qui doit, en principe, assumer sa mission de contrôle en désignant des inspecteurs dans le cadre de la prévention.
AL

Saïda : deux modèles de véhicules de la marque Suzuki seront montés dès mars prochain


Des véhicules de la marque japonaise Suzuki seront  montés, à partir du mois de mars prochain, à Saïda, a annoncé le wali de Saida,  Djelloul Boukarabila.   

Lors d'une réunion, tenue dimanche soir en présence de l'exécutif pour  évaluer l'état d'avancement des projets de développement dans la wilaya, le  wali a souligné que ce projet sera concrétisé par le groupe Tahkout dans  la zone industrielle de Saida. Il s'agit du premier projet de ce genre dans  la wilaya.        
Djelloul Boukarabila a ajouté qu'il a reçu, dimanche, une délégation  composée du représentant du groupe Tahkout et de membres de la firme japonaise  Suzuki pour débattre des dispositions du lancement du montage de ce type de  véhicules.  L'usine de montage sera basée au site de l'ex-Prométal. Le projet  devra générer, dans une première étape, 400 emplois au profit des jeunes de  la région, a ajouté le wali. D'ores et déjà, neuf ingénieurs étrangers ont lancé,  la semaine dernière, les travaux de terrassement du terrain où sera réalisée  l'usine de montage de véhicules.          
Il est prévu la montage de deux modèles de véhicules touristiques la  Suzuki Alto et la Swift durant le premier trimestre de l'année en cours  selon la cellule d'information de la wilaya.   Lors de la rencontre avec le wali, les initiateurs du projet se sont  engagés à produire 15.000 véhicules par an dans une première étape. Ce chiffre  atteindra les 100.000 véhicules/an dans un délai de cinq ans.          
Outre le montage de ce type de véhicules touristiques, il est prévu  également la fabrication sur ce site de moteurs et de boites à vitesse de ces  deux marques.
APS

Tiaret - Emploi : le secteur privé en tête

Sur les 5.800 travailleurs placés par l'ALEM (l'Agence locale de l'emploi des jeunes) l'an passé, plus de 70% ont été dans le secteur privé, a-t-on appris de source responsable locale.

Selon les données fournies par l'ALEM, le nombre d'emplois créés en 2016 est en augmentation de plus de 17% par rapport à 2015. Le plus grand nombre d'emplois créés est dans le secteur des travaux publics et l'hydraulique.

Le responsable local de l'ALEM a également indiqué que sur les 5.800 jeunes placés, plus de 300 sont détenteurs de diplômes universitaires. «Les sorties sur le terrain des agents de l'ALEM et les prospections effectuées auprès des entreprises et sociétés publiques et privées ont permis d'offrir un nombre appréciable de postes d'emploi (DAIP, CTA, CFI, etc.) surtout que la wilaya de Tiaret connaît une certaine dynamique économique à la faveur des nombreux projets lancés dans l'industrie, l'hydraulique et l'agriculture», selon le responsable de l'agence locale de l'emploi. 
par El-Houari Dilmi




1/18/2017

TISSEMSILT : DIFFICULTES DE CIRCULATION AUTOMOBILE A CAUSE DE LA NEIGE


Les chutes de neige enregistrées dimanche sur les hauteurs de la wilaya de Tissemsilt ont provoqué une perturbation de la circulation automobile au niveau des routes nationales, a-t-on appris du chargé d’information à la direction de la Protection civile.
La neige accompagnée de verglas a rendu le trafic routier difficile sur la RN 14 entre Theniet El Had et Layoune, la RN 19 entre Boukaid et Bordj Bounaama, la RN 60 entre Bordj Emir Abdelkader et Theniet El Had et la RN 65 entre Theniet El Had et Hassania (Ain defla), a précisé Mohamed Mahdoum.
Les agents de la Protection civile, assistés de ceux de la direction des travaux publics et des communes, oeuvrent à faciliter la circulation des véhicules et à intervenir en cas d’accidents de la route.
La neige enregistrée dans la nuit du samedi à dimanche a causé sept accidents de la circulation dont deux au niveau du CW 14 entre Tissemsilt et Hamadia (Tiaret) et la RN 19 entre Lardjem et Tissemsilt, faisant sept blessés dont deux dans graves qui ont été transférés vers les urgences de l’hôpital de Tissemsilt.
Les perturbations météorologiques ont causé aussi des désagréments sur les pistes rurales menant aux hauteurs de l’Ouarsenis, surtout dans les communes de Bordj Bounaama, Boukaid, Lazharia, Melaab, Sidi Slimane et Beni Chaib, selon la conservation des forêts.
Selon la station régionale de météorologie d’Ain Bouchekif (Tiaret), les chutes de neige se poursuivront sur la wilaya de Tissemsilt durant les trois prochains jours sur les reliefs atteignant 700 mètres d’altitude.

    Tissemsilt : Si El Hachemi Assad, secrétaire général du HCA: «Tamazight est un repère fondamental de la personnalité nationale»

    M. Si El-Hachemi Assad, secrétaire général du HCA a plaidé, à partir de Tissemsilt, pour inscrire Yennayer, comme fête légale. «Ce sera une valeur ajoutée aux efforts consentis», a-t-il soutenu. Il a déclaré également, que le HCA s’est attelé cette année, à célébrer le nouvel an 2967, à travers l’ensemble du territoire national, avec l’implication de plusieurs secteurs ministériels.
    Il faut dire, que le programme des festivités était riche et varié. En ce qui concerne l’enseignement, le HCA a accompagné l’effort du ministère de l’Éducation nationale, dans la stratégie de généralisation graduelle, conformément au protocole paraphé entre les deux institutions en février 2015. Le bilan fait état, que la langue tamazight a été enseignée durant l’année scolaire 2015-2016, dans pas moins de 32 wilayas. «Pour une première évaluation, le secrétaire général du HCA a rencontré les acteurs, de ce nouvel élan donné à cet enseignement, y compris à travers les cours d’alphabétisation, pour adultes dans neuf wilayas. 
    En collaboration avec l’association Iqraa et l’Office national d’alphabétisation, pas moins 350 apprenants, ont bénéficié d’une initiation à l’écrit de tamazight. Intervenant à cette occasion, le secrétaire général du Haut Commissariat à l’Amazighité (HCA, initiateur de ces ateliers), Si El-Hachemi Assad a estimé, que la langue amazigh a connu une «importante évolution», depuis son introduction dans la dernière révision constitutionnelle, comme langue nationale et officielle, aux cotés des autres constantes de la nation algérienne, que sont l’Islam et la langue arabe. 
    M. Assad a, dans ce cadre, mis en exergue les efforts du président de la République, pour le con fortement de l’identité nationale, et ce, à travers une batterie de réformes introduites dans la constitution, dont la institutionnalisation de la langue amazighe, en tant que langue nationale et officielle, pour toute l’Algérie. 
    Concernant le programme 2017, l’on fait part notamment, de la commémoration du centenaire de la naissance de l’écrivain, anthropologue et linguiste Mouloud Mammeri, (1917-1989), avec, notammen, la réédition et la traduction vers le Tamazight de ses œuvres, des colloques et un festival dédié à l’Ahalil à Timimoun. 
    L’année 2017 sera aussi «l’année de la formation continue» des enseignants de Tamazight, des greffiers de justice et des journalistes exerçant en Tamazight, a souligné l’orateur, qui met en relief également, la participation à «l’amazighisation de l’environnement», par l’usage de concepts signalétiques, proposés par le HCA. 
    Dans une première étape, Béjaïa a été choisie, comme wilaya-pilote de ce projet. Le SG du HCA a aussi signalé, la «finalisation prochaine du projet de Centre national de recherche en langue et culture Amazighes à Béjaïa» et un travail avec les différents secteurs», pour finaliser les textes juridiques, afin d’asseoir l’académie de la langue amazigh, annoncée en 2016.
    Mohamed Achraf

    Mechraâ-Sfa - Tiaret : Un arrêt de travail pour cause de froid


    Pour la seconde fois en une semaine, les professeurs du CEM Saïd-El-Haoues de Mechraâ-Sfa, à Tiaret, ont suspendu les cours durant toute la matinée de dimanche passé. 
    Ces derniers ont tenu à protester contre les conditions de travail très pénibles en ces moments de froid. En effet, avec une température ne dépassant pas les 7°C, les enseignants, tout comme leurs élèves, ont fini par craquer avant d’observer un arrêt des cours mercredi dernier, et ce, avant de récidiver ce dimanche. “Au dysfonctionnement du chauffage central, s’ajoutent des infiltrations des eaux pluviales dans les classes du premier palier. Une situation qui rend très difficiles les conditions de travail”, nous dira l’un des protestataires. La directrice de l’éducation nationale de la wilaya s’est rendue sur les lieux dans l’après-midi de dimanche pour s’enquérir de la situation. 
    Dans la foulée, elle a promis d’intervenir pour rétablir les choses, assurant encore que les problèmes similaires dans les autres établissements seront pris en charge.
    R. SALEM

    Relizane : Une autre campagne de dépistage du diabète

    Le diabète est une réalité sanitaire préoccupante aussi bien en Algérie que dans d’autres pays du monde. 10% de la population algérienne, soit 3,5 millions d’habitants, sont atteints de cette grave maladie. D’autres ignorent qu’ils sont atteints du diabète. 
    Dans ce cadre, une campagne de dépistage gratuite du diabète sera lancée cette semaine par l’association locale des diabétiques au niveau de l’ensemble des communes que compte la wilaya de Relizane. 
    Cette campagne touchera les citoyens âgés de plus de 30 ans. Cette action n’est pas la première du genre, puisque des campagnes similaires ont déjà été organisées par cette association et ont connu une grande affluence de la part du large public. 
    Les campagnes précédentes ont, malheureusement, permis à un grand nombre de personnes de découvrir pour la première fois qu’elles sont atteintes du diabète. Selon les spécialistes, cette maladie, qui devient de plus en plus pesante sur le plan social et économique, n’a pas cessé de progresser. Il est ainsi impératif de renforcer les actions dans la prévention primaire et dans le dépistage précoce au sein des populations à risque. Malheureusement, le comportement des malades n’est pas toujours celui qu’on aurait souhaité. 
    Et de préciser à ce sujet : «Souvent, les malades, lors de leur première consultation, sont déjà à un stade avancé de leur maladie, celle-ci a déjà causé des ravages sur leur organisme. Mal informés, ils n’ont fait attention ni à leur hygiène de vie ni à leur régime alimentaire ».
    A.L.

    Saida : Un complexe avicole à El-Hassasna



    Bonne nouvelle pour les jeunes particulièrement les filles de la localité d'El-Hassasna qui bénéficiera prochainement d’un grand complexe avicole dont les travaux de réalisation avoisinent les 80%. Ce projet dès sa mise en marche aura une capacité de production de 270 000 œufs par jour, il devra entrer en production au mois de juillet prochain, selon une source digne de foi.
    Ce projet va garantir plus de 200 emplois directs, dont une soixantaine réservée au sexe féminin. 

    Quatre phases seront développées dans ce complexe avicole à savoir la production d'œufs et dérivés, la production d'engrais biologiques en deuxième phase, la production du poulet de chair et sa transformation en troisième temps, enfin l'arboriculture en dernier lieu. 

    Le coût global du projet est estimé à 444 millions de DA dont 100 millions sont financés par Ettahadi, 

    le projet qui entre dans le cadre des investissements notamment dans l'agroalimentaire, et réalisé par des opérateurs privés dans le cadre de la création de nouvelles exploitations agricoles et autres types d'élevage.
    S. B.

    Tiaret Il n’y a aucune zone touristique en projet


    La région de Tiaret, bien que recelant d’importants sites archéologiques s’étendant sur plus de 20 000 km2, un relief se déclinant sous trois aspects et des atouts touristiques indéniables, comme les thermes à Serghine, le haras national Chaouchaoua, la grotte où Ibn Khaldoun rédigea sa «Moukadima», la cascade de Oued-Mina, entre autres, ne dispose paradoxalement pas de zones d’extension touristique. 
    C’est ce qu’a rappelé Tarek Saïdi, directeur du tourisme, en marge de la journée d’étude organisée par l’université de la formation continue au niveau de l’auditorium. Et d’ajouter qu’ «en dépit de cet état de fait, les pouvoirs publics locaux ont la volonté d’infléchir la donne en mettant à la disposition des potentiels investisseurs les poches foncières disponibles».
    Une rencontre qui a amené les principaux acteurs, ainsi que des universitaires, à discuter de la problématique qui sous-tend la promotion du tourisme.
    Fawzi Amellal


    Tiaret: Le mercure baisse, les prix flambent



    Les prix des fruits et légumes prennent l'ascenseur depuis le début de cette nouvelle année, donnant du mouron à plus d'une ménagère. 

    En effet, une petite virée dans les marchés de la ville de Tiaret nous a permis de prendre la température, les prix de certains fruits et légumes donnant carrément le tournis. 

    Si la dégradation des conditions climatiques, marquée par une chute des températures, y est pour quelque chose, le renchérissement rédhibitoire des produits de la terre reste inexplicable pour plus d'un. Jugez-en : le « fruit du pauvre », la pomme de terre a bondi de 45 DA il ya a quelques jours à 55 DA, la courgette à 140 DA, la tomate à 100 DA, les haricots verts à 270 DA, les petits pois (150 DA) et l'oignon à 55 DA. 

    Au rayon des fruits, l'orange reste hors de portée des bourses moyennes à 80 DA le kilogramme, la pomme de qualité moyenne à 250 DA, tandis que le prix de la banane a légèrement fléchi pour osciller entre 400 et 500 DA. Pour les produits carnés, les prix restent relativement stables, l'ovin à 1350 DA, le bovin à 1250, la dinde à 450 DA et le poulet à 280 DA le kilo. 

    par El-Houari Dilmi

    1/17/2017

    TIARET : Le premier véhicule "Saipa" sera commercialisé, fin mars


    Le premier véhicule de la marque iranienne Saipa monté à Tiaret en Algérie sera commercialisé dans une soixantaine de jours, a annoncé ce dimanche 15 janvier 2017 le wali de Tiaret, Abdeslem Touati, rapporte le site HuffPost. "Après le montage de la voiture de marque Hyundai, le 29 octobre dernier, le premier véhicule de la marque iranienne sortira dans une soixantaine de jours", a-t-il affirmé. 

    Cette usine de montage de véhicules de marque iranienne "Saipa" relève du groupe Tahkout (Cima Motors). Située dans la zone industrielle de Zaaroura, elle couvre une superficie de 24 hectares. Cette usine, dont les travaux ont été lancés fin 2016, s'inscrit dans le cadre de la règle 51/49 du code de l’investissement. 

    Elle produira de 100.000 véhicules/an et offrira, dans sa phase de production, 400 postes d’emploi pour atteindre progressivement 1.500. L’usine lancera, en premier lieu, le montage de véhicules puis le champ sera ouvert devant la sous-traitance et l'intégration à hauteur de 30 pour cent.            


    Nadine

    1/16/2017

    Journée de formation sur l’entrepreneuriat culturel: Quant L’ODEJ accompagne les diplômés universitaires à Tiaret

    Opérant dans une optique d’accompagner les jeunes selon les missions qui lui sont conférées, l’office des établissements de la jeunesse (ODEJ) de Tiaret a initié avant-hier, lundi, une journée de formation et de sensibilisation sur l’entrepreneuriat culturel en faveur de plus d’une quarantaine de diplômés universitaires. 
    Cette manifestation n’est en fait que la continuité de la rencontre nationale organisée l’an dernier par le même établissement à l’institut Ibn Rochd de l’éducation sous le thème « entrepreneuriat et développement local » auquel ont pris part quelque 30 wilayas du pays. Intervenant en préambule, le directeur de l’office, M. Mourad Benameur, a tenu de prime abord à situer l’importance de la journée qui s’inscrit, dira-t-il, dans une perspective de doter les participants en outils méthodologiques pour la création de leurs propres activités, ajoutant qu’à l’ère du manque de débouchés et du gel des recrutements dans l’administration publique notamment. L’entrepreneuriat constitue l’une des possibilités d’accéder au monde de l’emploi. 
    L’objectif premier de cette opération est en fait, de permettre aux participants de s’imprégner des techniques de montage de projets au titre des dispositifs en vigueur, loin des emplois temporaires dans lesquels ils sont recrutés. En présence des directeurs de la Cnac et de l’Ansej, les jeunes universitaires se sont montré intéressés par les données qui leur ont été dispensées par Ahmed Djebara, expert formateur. 
    La journée s’est articulée autour de deux volets distincts, l’un théorique et l’autre pratique avec des travaux d’atelier sanctionnés par la présentation de chaque groupe d’un modèle de projet dans divers créneaux comme le tourisme, l’audiovisuel, l’événementiel, l’art dramatique…. La clôture devait être ponctuée par la remise d’attestations de participation et la prise de photos souvenir, le tout dans une ambiance bon enfant. 
    A signaler le dévouement et la bonne organisation de l’événement par l’équipe de l’ODEJ habituée à ce genre d’initiative à l’endroit de la jeunesse.

    Tiaret : Alors que la CCLS de Tiaret bloque la vente des orges de consommation… Les éleveurs tirent la sonnette d’alarme


    fois arrivée la saison hivernale de chaque année, des faux problèmes commencèrent à surgir au niveau de la coopérative des céréales et des légumes secs (CCLS) de Tiaret, en raison du blocage des aliments de bétail tels que les orges pour consommation et l’avoine. 
    En effet, des pétitions ont été déposées à la maison de la presse de Tiaret, signalant qu’au début de ce mois de janvier 2017, les services de la CCLS ont bloqué toute vente et livraison des orges pour consommation. Une décision irresponsable qui inquiète plus que jamais les éleveurs et les agriculteurs de la région qui craignent le pire car leurs milliers de bêtes ovines et bovines sont menacés. Sachant que durant cette période hivernale, le cheptel ne se nourrit que de ces aliments en l’absence de terrains de pâturage, dont la plupart ont été emblavés et recroisés auparavant dans la saison d’automne. 
    Le gros problème qui se passe aujourd’hui, est que des centaines d’éleveurs avaient déjà payé le produit des orges comptant pour l’exercice 2016/2017, plus précisément le 12 décembre 2016. Ainsi et malgré la livraison des bons d’enlèvement depuis cette date, ces éleveurs se trouvent toujours confrontés à ce problème. 
    La direction de la coopérative a interdit la vente et bloqué les livraisons des produits face aux agriculteurs malgré qu’ils détiennent les bons d’enlèvement dûment réglementaires. 
    Selon les déclarations des concernés, le directeur de la CCLS en personne a déclaré que toute vente d’orges pour consommation est désormais bloquée jusqu’à nouvel ordre à travers tout le territoire national à cause de nouvelles mesures qui seront appliquées dans la hausse du prix d’achat à partir de ce mois courant (!!). 
    Une décision que tout le mode se pose la question en ce moment où le cheptel risque l’irréparable, sauf miracle. En sus de cela, les fellahs et les éleveurs tirent la sonnette d’alarme en interpellant les responsables concernés de se pencher sérieusement sur ce problème qui menace tragiquement les centaines de milliers de têtes ovines et bovines que possède la wilaya de Tiaret.

    1/15/2017

    TIARET : La conservation des forêts enregistre 242 infractions en 2016

    Pour l’année 2016, les massifs forestiers de la wilaya de Tiaret ont subi moins d’agressions comparativement aux années passées puisque la conservation des forêts a enregistré quelques 242 cas avec un chiffre d’amendes s’évaluant à 13 millions de dinars.



    A cet effet, le service de communication représenté par monsieur Loumani nous fait apprendre que les massifs forestiers de « Zdamas », « Nador » ainsi que les forêts domaniales de Tagdempt et Tiaret ont subi des opérations de défrichement avec 7 cas, concernant le labour illicite, l’on recense 88 cas et le pacage illicite 81 cas et pour le transport de produits forestiers l’on nous signale 3 cas à l’exemple d’extraction de sables sans autorisation. Concernant les campements, 26 cas ont été enregistrés avec le rejet des ordures. Par ailleurs, la conservation des forêts dévoile son action au sein des massifs forestiers reflétée par les travaux sylvicoles qui concernent la préservation du bois après les incendies. A cet effet, près de 150 hectares ont été auscultés et concernant la mise en valeur des terres et la lutte contre la désertification, deux actions de rotage ont été menées ciblant une superficie de 170 hectares.  Parallèlement à cela et dans le cadre de la protection et l’extension du patrimoine forestier dont des opérations de repeuplement, reboisement et fixation de berges quelques 1234 hectares ont été ciblés par ces opérations. Est-il utile de rappeler que les plantations oléicoles ont touché près de 268 hectares pour 2016. Selon notre interlocuteur, la faune se porte bien et aucune lâchée d’oiseaux n’a eu lieu seulement l’apparition de deux grands loups de couleur blanche remarqués dans le massif d’El gaada à Frenda a soulevé un climat de vigilance parmi les forestiers et la population tout en ajoutant que le troupeau de gazelles de cuvier reste toujours sous étroit contrôle.

    Abdelkader Berrebiha

    RELIZANE : De nouvelles pistes pour lutter contre les feux de forêt

    Dans ce contexte, les représentants des autres secteurs comme les travaux publics, les collectivités locales, les services forestiers et le mouvement associatif des trente-huit communes que compte la wilaya de Relizane se sont engagés à nettoyer et aménager les accotements des routes longeant ou traversant les massifs forestiers, et à ouvrir de nouvelles pistes forestières. 

    Une source de la conservation des forêts de la wilaya de Relizane a souligné que la stratégie adoptée par l'Algérie pour lutter contre les incendies était basée sur la sensibilisation, les actions de prévention, l'alerte et l'intervention rapides, étant donné que les forêts algériennes sont habitées. 40% de la population rurale vit en milieu forestier.
    «Nous sommes passés d'une gestion administrative des feux de forêt à une gestion stratégique, c'est-à-dire, chaque forêt doit avoir son plan d'aménagement et son plan de mise en œuvre», a soutenu notre source d’information. 


    Une dizaine d'études d'aménagement seulement ont été réalisées à ce jour sur l’ensemble du patrimoine forestier existant.
    «Si chaque forêt dispose d'un plan d'aménagement mis en œuvre, je pense que nous pourrons régler 90% des problèmes liés aux incendies», indique le même responsable.
    A. Rahmane

    DJELFA: : Les marchés «envahis» par la truffe ou Terfass


    Les marchés de Djelfa sont, ces jours-ci, «envahis» par la truffe, connue localement sous le nom de Terfass, un fruit de la terre augurant, selon la population locale, d’une «bonne saison agricole».
    En effet, en dépit du fait qu’une majeure partie des truffes exposées à la vente est issue des wilayas du sud-ouest du pays, dont Bechar notamment, la truffe demeure dans la mentalité locale, un présage de biens et de faste pour l’agriculture à l’image de la très bonne campagne de 2009, qui a enregistré de fortes précipitations. Selon les vendeurs de truffe rencontrés, par l’APS, à divers endroits de la ville, le Terfass «est très abondant, cette année, et la période de sa collecte va perdurer, si le niveau de précipitations actuel est maintenu, notamment au niveau des régions steppiques et du Sahara», ont-ils confié. Les spécialistes du domaine assurent, quant à eux, que «seule une infime partie» de la truffe exposée est issue de la région, une «truffe connue pour sa couleur noir et récoltée dans les zones steppiques de Djelfa, à l’arrière saison, contrairement à celle exposée actuellement à la vente, qui est issue de la région de Bechar et de ses environs». Ce Terfass ressemble à un tubercule de pomme de terre en plus claire, tout comme il existe, également, un autre type de truffe de couleur blanche, dit localement Belhoureche.

    Une offre abondante mais à des prix exorbitants

    Cette offre abondante de truffe, exposée sur les abords des routes nationales, comme c’est le cas à la sortie – sud de la ville de Djelfa, non loin du village Ouled Abdellah, est proposée à des prix pour le moins «exorbitants». En effet, le kg de truffe de qualité supérieure, connue pour son gros calibre et sa facilité de nettoyage, est proposé dans une fourchette entre 1600 à 2500 da, des «prix malheureusement pas à la portée de la bourse du consommateur modeste» , qui se contente d’admirer les grosses truffes achalandant les tables des vendeurs. La truffe de basse qualité, boudée par beaucoup pour son aspect non apetissant, est cédée à 700 da le kg, un prix certes non attractif au vu de la qualité du produit, mais que certains sont contraints d’accepter ne serait que pour gouter les prémices de «ce fruit de bon augure», comme qualifié par la population locale.

    La truffe dans la cuisine djelfa

    Aussi, s’il est aisé pour certains d’acheter la truffe, il faut pour la récolter «une autre paire de manches», car en dépit du fait qu’il pousse à deux (2) cm seulement de la surface de la terre, il n’en reste pas moins que «le trouver demeure l’affaire de gens experts à l’œil fort aiguisé, vu que c’est un fruit sans feuilles, ni fleurs, ni racines». Selon des spécialistes du domaine, à l’image de Hadj Mokhtar, un habitant du Sahara de l’Oued Djeddi, à 130 km au sud de Djelfa, il existe certaines astuces qui aident à reconnaitre les lieux où pousse le Terffas. «Si vous trouvez une plante du désert nommé Djoubir, soyez sur qu’il ya de la truffe dans les environs» a-t-il assuré, à ce sujet.
    Si le Terfass pousse sous différentes formes et couleurs, sa préparation dans la cuisine djelfie est aussi diversifiée et riche en goût. Une majorité des Djelfis le préfèrent, néanmoins, cuit à l’eau pendant une heure, ou plus, avant d’être écrasé en y ajoutant du Dehane Ghenmi (beurre ovin naturel) qui lui confère, selon ceux qui y ont gouté, un «goût simplement magique», assurent-ils. Aujourd’hui, modernisme oblige, beaucoup de femmes djelfies ont intégré le Terfass dans d’innombrables recettes culinaires, aussi innovantes les unes que les autres. Ainsi certaines décorent les plats festifs de couscous avec de belles truffes appétissantes, et d’autres en agrémentent le traditionnel tadjine ezzitoune avec de la viande de veau, ou encore elles en font une farce mélangée à des légumes pour farcir des entrées ou des salés. Toutes ces femmes s’accordent, toutefois, sur la difficulté de nettoyage de ce fruit renfermant beaucoup de terre sous chacune de ses innombrables stries.

    Le Terfass… également un remède pour les yeux

    Outre son intérêt gustatif dans des mets traditionnels et modernes, le Terfass possède, également, des vertus curatives pour l’œil notamment, et ce grâce à son suc naturel qui est ajouté à l’antimoine (Khôl). Encore plus, il est rapporté dans la Sunna Nabawiya, que le Prophète Mohamed (QSSL) a dit : «Quel excellent condiment … La truffe est [de la nature] de la manne et son suc est un remède pour les yeux». La «manne» étant ici synonyme de don de Dieu, car la truffe pousse sans graines, ni culture, ni irrigation. Un autre fait mérite qu’on s’y arrête, à propos de la truffe. Aucune tentative de culture de ce fruit n’a été enregistrée, à ce jour, car vouée à l’échec, selon les spécialistes du domaine, qui estiment que c’est là une autre preuve du caractère inimitable de ce condiment, qui selon le Hadith du Prophète Mohamed (QSSL), est «de la manne» offerte par Dieu aux êtres humains.

    1/14/2017

    Tissemsilt : Naftal annonce la réalisation de 30 stations-service


    La modernisation et le développement de l’entreprise Naftal sont inscrits parmi les priorités des responsables du secteur.
    En effet, le président-directeur général de Naftal, Hocine Rizou a affirmé, lundi dernier, en marge de sa visite effectuée dans la wilaya de Tissemsilt, que l’entreprise compte réaliser plus de 20 grandes stations de distribution de carburant durant l’année en cours.
    L’opération touchera l’ensemble des wilayas du pays, a-t-il affirmé. Dans un point de presse en marge de sa visite d’inspection dans la wilaya de Tissemsilt, M. Rizou a indiqué que cette opération s’inscrit dans le cadre du programme de développement et de modernisation de son entreprise portant sur la réalisation de 136 grandes stations-service dans le pays à l’horizon 2030, rappelant le lancement au titre de ce programme de la réalisation de 6 grandes stations de distribution du carburant dans plusieurs régions du pays en 2016. M. Rizou a souligné que ce programme permettra de satisfaire les besoins croissants en carburant surtout et d’améliorer les prestations au niveau des stations-service. Par ailleurs, le responsable a annoncé que Naftal a réceptionné, à ce jour, 30 stations de distribution du carburant (stations-service) au niveau de l’Autoroute Est-Ouest réalisées selon les normes internationales, ajoutant que 17 autres stations sont en cours de réalisation le long de cette autoroute dont 12 seront réceptionnées cette année.
    Pour ce qui est du stockage du carburant, le même responsable a souligné que Naftal œuvre à réaliser une autosuffisance au lieu de stock de 12 jours actuellement, signalant que la capacité de stockage globale du carburant est actuellement de 700 000 tonnes. Il a ajouté qu’il est prévu d’atteindre une capacité de stockage de 2,2 millions de tonnes en 2021 à la faveur des projets de réalisation de centres de stockage du carburant dont un à El Khroub (Constantine) d’une capacité de 160 000 tonnes et un autre de 230 0000 t à Sidi Bel Abbès.
    Par ailleurs, le même responsable a indiqué que Naftal a pris des dispositions pour garantir l’approvisionnement des zones éloignées en bonbonnes de gaz butane en période hivernale.
    La capacité de stockage de ce produit énergétique est actuellement de 1 million de bonbonnes. En outre, M. Rizou a annoncé le lancement du programme de réalisation de 1 000 stations de distribution du gaz de pétrole liquéfié (GPL) Sirghaz dans les prochaines années, tout en prévoyant la réalisation de plus de 200 stations cette année.
    La visite du P-DG de Naftal dans la wilaya de Tissemsilt a été marquée par l’inspection de deux stations-service dans les villes de Theniet El Had et Khemisti, d’un centre de stockage de produits pétroliers au chef-lieu de wilaya, d’un centre enfûteur de gaz butane, de la station-service de Tissemsilt, en plus d’une virée touristique dans la commune de Sidi Slimane.
    Écrit par  Meriem Hadj Ali

    TIARET : Les enfants trisomiques ont enfin leur classe


    Mme Saâdi promettra de redoubler d’efforts pour prendre en charge tous les enfants trisomiques  pour peu que les conditions soient réunies.
    “L’insertion scolaire des enfants trisomiques, état des lieux et perspectives” a été l’une des préoccupations majeures de la section locale de l'Association nationale pour l'insertion scolaire et professionnelle des enfants trisomiques (ANIT). Dans ce sillage, cette dernière a procédé, mardi dernier, à l’ouverture, dans l’école Aït-Amer Meziane, de la première classe d’insertion au profit de 13 enfants trisomiques en présence des autorités locales, des parents et des cadres du secteur de l’éducation nationale.
    D’emblée, Mme Saâdi, présidente du bureau local de l’ANIT, a rappelé que la préoccupation majeure de cette association, créée en 1992, est de promouvoir tout aspect susceptible de faire de l'insertion scolaire et professionnelle des trisomiques une incontournable réalité.
    Elle a insisté sur l'importance de la reconnaissance du droit à l'éducation et à la formation pour les enfants atteints de la trisomie 21 en tant que droit de l'homme à part entière. “Si, ailleurs, les enfants trisomiques arrivent à s’intégrer dans la société, et jouir quelque peu de leur autonomie, grâce à l’effort consenti par des spécialistes, notamment des psychologues orthophonistes, ce n’est pas le cas à Tiaret où, malgré les efforts fournis et le résultat atteint depuis sa création, l’association ne jouit pas encore d’une assistance voulue tant elle se débat toujours dans l’auto-prise en charge sachant que tout ce qui est fait ne l’a été que grâce au concours des parents”, soulignera-t-elle en promettant de redoubler d’efforts pour prendre en charge tous les enfants vivant dans cette situation pour peu que les conditions soient réunies. Pour revenir à cette classe, première dans l’histoire de Tiaret, autant souligner que la directrice de wilaya de l’éducation nationale, l’Association des parents d’élèves et les responsables de l’école Aït-Amer Meziane ont été pour beaucoup dans sa concrétisation.
    “De la maternelle à la formation professionnelle et à l’insertion de l’adulte dans la société, rien ne pourra se faire sans l’engagement des parents et des professionnels autour d’un projet exigeant, fondé sur la confiance des uns et des autres en la personne trisomique”, précisera Mme Saâdi. Elle considère que les enfants concernés, au gré d’un programme adapté, pourront, à l’avenir, poursuivre une intégration individuelle dans le primaire, voire dans d’autres paliers. Pour sa part, une psychologue abordée sur place, moralisant en faveur d’une meilleure incorporation des trisomiques en prônant la normalisation de ces enfants, trouve arbitraire de les considérer sous un angle avilissant. “Il s’agit d’un phénomène purement génétique qui veut que ces derniers soient dotés de 47 chromosomes au lieu de 46 chez les autres sujets”, expliquera-t-elle en déplorant le fait qu’on continue à les appeler des “mongoliens”. Elle estime également accablant que même certains parents n’arrivent pas à accepter ce fait du sort qu’ils considèrent comme une “honte”.
    Par ailleurs, la présidente de la section locale de l’ANIT dit que les conditions de socialisation et d’accompagnement doivent être fournies, notamment par les pouvoirs publics, pour qu’il y ait apprentissage et intégration qui ont besoin d’être mieux considérés.
    R. SALEM