Mme Saâdi promettra de redoubler d’efforts pour prendre en charge tous les enfants trisomiques pour peu que les conditions soient réunies.
“L’insertion scolaire des enfants trisomiques, état des lieux et perspectives” a été l’une des préoccupations majeures de la section locale de l'Association nationale pour l'insertion scolaire et professionnelle des enfants trisomiques (ANIT). Dans ce sillage, cette dernière a procédé, mardi dernier, à l’ouverture, dans l’école Aït-Amer Meziane, de la première classe d’insertion au profit de 13 enfants trisomiques en présence des autorités locales, des parents et des cadres du secteur de l’éducation nationale.
D’emblée, Mme Saâdi, présidente du bureau local de l’ANIT, a rappelé que la préoccupation majeure de cette association, créée en 1992, est de promouvoir tout aspect susceptible de faire de l'insertion scolaire et professionnelle des trisomiques une incontournable réalité.
Elle a insisté sur l'importance de la reconnaissance du droit à l'éducation et à la formation pour les enfants atteints de la trisomie 21 en tant que droit de l'homme à part entière. “Si, ailleurs, les enfants trisomiques arrivent à s’intégrer dans la société, et jouir quelque peu de leur autonomie, grâce à l’effort consenti par des spécialistes, notamment des psychologues orthophonistes, ce n’est pas le cas à Tiaret où, malgré les efforts fournis et le résultat atteint depuis sa création, l’association ne jouit pas encore d’une assistance voulue tant elle se débat toujours dans l’auto-prise en charge sachant que tout ce qui est fait ne l’a été que grâce au concours des parents”, soulignera-t-elle en promettant de redoubler d’efforts pour prendre en charge tous les enfants vivant dans cette situation pour peu que les conditions soient réunies. Pour revenir à cette classe, première dans l’histoire de Tiaret, autant souligner que la directrice de wilaya de l’éducation nationale, l’Association des parents d’élèves et les responsables de l’école Aït-Amer Meziane ont été pour beaucoup dans sa concrétisation.
“De la maternelle à la formation professionnelle et à l’insertion de l’adulte dans la société, rien ne pourra se faire sans l’engagement des parents et des professionnels autour d’un projet exigeant, fondé sur la confiance des uns et des autres en la personne trisomique”, précisera Mme Saâdi. Elle considère que les enfants concernés, au gré d’un programme adapté, pourront, à l’avenir, poursuivre une intégration individuelle dans le primaire, voire dans d’autres paliers. Pour sa part, une psychologue abordée sur place, moralisant en faveur d’une meilleure incorporation des trisomiques en prônant la normalisation de ces enfants, trouve arbitraire de les considérer sous un angle avilissant. “Il s’agit d’un phénomène purement génétique qui veut que ces derniers soient dotés de 47 chromosomes au lieu de 46 chez les autres sujets”, expliquera-t-elle en déplorant le fait qu’on continue à les appeler des “mongoliens”. Elle estime également accablant que même certains parents n’arrivent pas à accepter ce fait du sort qu’ils considèrent comme une “honte”.
Par ailleurs, la présidente de la section locale de l’ANIT dit que les conditions de socialisation et d’accompagnement doivent être fournies, notamment par les pouvoirs publics, pour qu’il y ait apprentissage et intégration qui ont besoin d’être mieux considérés.
D’emblée, Mme Saâdi, présidente du bureau local de l’ANIT, a rappelé que la préoccupation majeure de cette association, créée en 1992, est de promouvoir tout aspect susceptible de faire de l'insertion scolaire et professionnelle des trisomiques une incontournable réalité.
Elle a insisté sur l'importance de la reconnaissance du droit à l'éducation et à la formation pour les enfants atteints de la trisomie 21 en tant que droit de l'homme à part entière. “Si, ailleurs, les enfants trisomiques arrivent à s’intégrer dans la société, et jouir quelque peu de leur autonomie, grâce à l’effort consenti par des spécialistes, notamment des psychologues orthophonistes, ce n’est pas le cas à Tiaret où, malgré les efforts fournis et le résultat atteint depuis sa création, l’association ne jouit pas encore d’une assistance voulue tant elle se débat toujours dans l’auto-prise en charge sachant que tout ce qui est fait ne l’a été que grâce au concours des parents”, soulignera-t-elle en promettant de redoubler d’efforts pour prendre en charge tous les enfants vivant dans cette situation pour peu que les conditions soient réunies. Pour revenir à cette classe, première dans l’histoire de Tiaret, autant souligner que la directrice de wilaya de l’éducation nationale, l’Association des parents d’élèves et les responsables de l’école Aït-Amer Meziane ont été pour beaucoup dans sa concrétisation.
“De la maternelle à la formation professionnelle et à l’insertion de l’adulte dans la société, rien ne pourra se faire sans l’engagement des parents et des professionnels autour d’un projet exigeant, fondé sur la confiance des uns et des autres en la personne trisomique”, précisera Mme Saâdi. Elle considère que les enfants concernés, au gré d’un programme adapté, pourront, à l’avenir, poursuivre une intégration individuelle dans le primaire, voire dans d’autres paliers. Pour sa part, une psychologue abordée sur place, moralisant en faveur d’une meilleure incorporation des trisomiques en prônant la normalisation de ces enfants, trouve arbitraire de les considérer sous un angle avilissant. “Il s’agit d’un phénomène purement génétique qui veut que ces derniers soient dotés de 47 chromosomes au lieu de 46 chez les autres sujets”, expliquera-t-elle en déplorant le fait qu’on continue à les appeler des “mongoliens”. Elle estime également accablant que même certains parents n’arrivent pas à accepter ce fait du sort qu’ils considèrent comme une “honte”.
Par ailleurs, la présidente de la section locale de l’ANIT dit que les conditions de socialisation et d’accompagnement doivent être fournies, notamment par les pouvoirs publics, pour qu’il y ait apprentissage et intégration qui ont besoin d’être mieux considérés.
R. SALEM
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