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11/24/2018

JSM Tiaret: Le wali apporte son soutien



Le wali de la wilaya de Tiaret a tenu à témoigner personnellement de son soutien indéfectible au club-phare des Hauts-Plateaux de l'Ouest, la JSM Tiaret, solide leader de la Division nationale amateur Ouest, surtout qu'il vient de damer le pion à domicile à son principal concurrent, l'OMA au stade Menaouer-Kerbouci. Avec 41 matches sans défaite, Ezzerga, soutenue à bout de bras par une galerie d'exception, se retrouve en pole position pour accéder en Ligue 2 professionnelle, au plus grand bonheur de toute une région. Et c'est pour marquer cette grande performance des hommes du duo Khelladi-Ardjaoui, que le wali a organisé mercredi, à la salle des fêtes « Monarchy » une belle réception en l'honneur des joueurs et staffs technique et administratif. 

Dans une allocution prononcée devant l'assistance, le premier responsable de la wilaya s'est félicité des résultats encourageants du club, ajoutant que « tous les moyens, y compris financiers, seront mis à la disposition du groupe pour permettre la réalisation du rêve de toute une région, à savoir, l'accession parmi l'élite du football national », a-t-il indiqué. Le wali a également mis en exergue le nouvel acquis du parc omnisports « Kaïd Ahmed » entièrement retapé à neuf, avec la pose d'une nouvelle pelouse synthétique de cinquième génération, et qui devrait ouvrir ses portes au public d'Ezzerga dans les prochains jours. Un hommage spécial a également été rendu à l'ancienne coqueluche de la JSM Tiaret, Adda Maïdi, artisan avec le coach Ahmed Benamar de l'accession, la saison passée, en division nationale amateur. 

11/23/2018

Le savoir-faire des mesureurs d'eau des foggaras examinés par l'Unesco


Le dossier des "Savoirs et savoir-faire des mesureurs d'eau des foggaras" du Touat-Tidikelt (Grand sud algérien) sera examiné mardi prochain à Port-Louis (Ile Maurice) dans le cadre de la réunion annuelle du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Le comité, dont les travaux seront ouverts par la DG de l'Unesco Audrey Azoulay, se prononcera, a-t-on précisé, sur sept demandes d’inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, dont le dossier algérien, ainsi que 40 demandes d’inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Le système des mesureurs d'eau (kiyaline el-ma), répandu dans les wilayas d'Adrar et de Tamanrasset, date de plusieurs siècles montre aujourd'hui des signes de recul dû essentiellement à l'abaissement du niveau de la nappe obligeant à recourir à des sondages et pompages profonds.
Dans une correspondance datée du 31 mars 2016, adressée au DG du Centre nationale de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques d'Alger (CNRPAH), le directeur de la culture de la wilaya d'Adrar a indiqué que ce système "ingénieux et pluriséculaire" qui fait partie de l'identité des populations sahariennes en général et de celles de la wilaya d'Adrar en particulier, est composé de "savoirs, de savoir-faire et de rituels renfermant de nombreux éléments du patrimoine immatériel transmis de génération en génération et allant dans le sens d'une gestion écologique des ressources de la nature et d'une exploitation rationnelle de la rareté de l'eau".
Il est recommandé, à cet effet, de sauvegarder, protéger et revivifier ce système qui comprend le creusement des foggaras avec des puits et des galeries les reliant, le partage de l'eau selon des modes de calculs connus et maîtrisés par la corporation des mesureurs d'eau (kiyalin el-ma) et l'irrigation des multiples jardins des palmeraies du sud de l'Algérie.
Le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco est composé des représentants de 24 Etats parties à la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (2003). Il se réunit une fois par an et assure le suivi de la mise en œuvre de cet instrument juridique ratifié par 178 Etats.
Dans ce métier de mesureurs d'eau, il y a d'abord les "foggaras", un système d'irrigation d'eau, qui sont formées suite à un creusement de puits jusqu'à une vingtaine de mètres de profondeur reliés par un canal souterrain permettant la circulation de l'eau.
Une fois arrivée à l'air libre, l'eau est mesurée par les "kiyaline el-ma" pour que chaque propriétaire de terre reçoive sa part d'eau en fonction du travail consenti pour le creusement et/ou l'entretien de cette "foggara". Enfin, l'eau est conduite dans des rigoles appelées "Séguias" qui les dirigent vers les jardins.
Les mesureurs d'eau, appelées également dans la région de Ghardaïa "oumana' essayle", calculent le volume d'eau de la "foggara", les parts d'eau de chaque propriétaire, percent les peignes répartiteurs d'ouvertures qui laissent passer le volume d'eau de chacun et renouvellent de ces opérations autant de fois qu'il est nécessaire durant l'année en fonction des différentes transactions sur l'eau: achat, vente, échange, partage entre ayants-droit lors d'héritages, etc.
Les calculs sont faits sur la base de données transmises de génération en génération, qui peuvent être à tout moment mises à jour, par un maître mesureur à ses apprentis. L'unité de mesure est la "Habba" qui correspond à un certain volume d'eau (une goutte). Les principales sous-mesures sont le "Qirat" (1/24ème de habba) et le "Quirat al-Qirat" (1/24ème de qirat).

Une fête de Mouloud Ennabaoui sans pétarades

Au vu des dégâts occasionnés par les pétards, j'écrivais il y a quelques années que si le prophète des musulmans savait ce que l'on ferait, quatorze siècles plus tard, de l'anniversaire de sa naissance, il aurait probablement décrété de ne pas en transcrire la date exacte pour éviter ce type commémoration. Cette année je ne me serai pas permis une telle réflexion car, en apparence,la fête du Mouloud Ennabaoui s'est déroulée dans une relative accalmie. Pas possible ! Les Algériens ont-ils décrété un cessez le feu et déposé les « armes » ? 

Ont-ils abandonné gentiment une pratique qui leur collait tant à la peau, au point ou l'amour du tapage donnait l'impression de faire partie de leur ADN ? Quel bonheur !Pour une fois on peut sortir sans surveiller les balcons et ses accotements, pas de pétarades ou si peu, au grand soulagement aussi des pompiers et des services des urgences des hôpitaux qui n'eurent pas à faire face aux incendies et à l'habituelle cohorte de brulés ou d'éclopés en tous genres. Pourquoi cet assourdissant silence de nos concitoyens sachant qu'en la plupart sommeille le « pétaradeur» en puissance ? Se le sont-ils imposé spontanément dans un geste de civilité collective? L'ont-ils fait dans la foulée d'un saut qualitatif civilisationnel ouvert sur une citoyenneté subitement apparue au grand jour ? Peu d''observateurs s'aviseraient à donner ce type d'explication même si au demeurant l'Algérien est précédé d'une réputation qui en a fait un habitué des « mou'djizate ». Non ! Il n y a pas de miracle, comme il n y en a jamais eu, y compris dans le ciel azur du stade du 5 juillet lors d'un certain meeting mémorable. Non ! Lorsque les armes se taisent c'est soit parce qu'il n y a plus de combattants soit parce qu'il n y a plus de munitions. Un petit tour dans les quartiers de la capitale renseigne sur l'indisponibilité cette année de l'article pyrotechnique. En ce sens, la caricature d'Ali Dilem sur le quotidien « Liberté » du 20 Novembre est plus éloquente que le discours le mieux structuré. 

Toute la question est alors de savoir pourquoi une marchandise, interdite depuis des lustres, jamais sujette à une rupture de stock, disparait subitement comme par enchantement, et ce, sans provoquer d'émeutes. Pourtant le pays n'a pas subi de révolution, il est toujours entre les mains des mêmes autorités, soumis à la même législation.Des autorités qui peinent par ailleurs à imposer l'application de la loi où à sanctionner ceux qui la violent, souvent ouvertement, osent s'attaquer à un domaine qui semblait relever du tabou !Pourquoi celui-ci ? Pourtant les dépassements à ciel ouvert, il n y a que l'embarras du choix : Des « parkingueurs » qui se sont accaparé les trottoirs, aux plagistes qui ont fait main basse sur le littoral comme s'il s'agissait d'un héritage,rackettant des citoyens sans défense,en passant par les députés qui empêchent par la violence leurs collègues de se rendre à leur travail, ce n'est que bafouage de la loi etnégation de l'autorité de l'Etat. Au demeurant tout un chacun n'a que cela à la bouche : « l'Etat est absent…il s'interdit d'intervenir... il est incapable de juguler la réaction...il préfère laisser pourrir...». Et voilà qu'il réapparait, que force revient à la loi, sans que rien ne se passe. 

On ne s'en plaindra pas, c'est tant mieux, on ne peut que se réjouir et en être rassuré. Mais une conclusion s'impose et le plus crédule des crédules ne pourra s'empêcher de se dire : « Finalement quand il veut il le peut ». Une question en amenant une autre, voilà qu'on est tenté aussi de chercher à savoir pourquoi il ne l'a pas fait auparavant, des années que ça dure. Serait-ce la réaction de « masse », de quelques vendeurs à la sauvette avec quelques pneus brulés qui serait à l'origine de sa pusillanimité ? 

Difficile de le croire, d'autant qu'il n'a pas hésité à montrer ses muscles par ailleurs, notamment vis-à-vis du corps médical, pour ne citer que celui-là. En fait il est plus logique de penser que ce n'est pas l'action de « masse » qui est crainte mais la puissance des réseaux mafieux dont les ramifications et les interconnexions affectent tant de domaines sensibles qu'il est impossible d'y toucher sans porter atteinte à ce qui constitue les fondements de l'équilibre général du système. 

Ne jamais oublier que le commerce informel notamment celui des articles pyrotechniques est non seulement une chasse gardée mais qu'elle est la source irrigatrice de l'opacité politique sans lequel elle se tarirait et cèderait la place à la transparence. 

Or ces derniers temps les données évoluant sensiblement par rapport à l'agenda politique, notamment l'échéance présidentielle, il est permis alors de penser que c'est peut être cet horizon qu'on a tendance à dégager et que, ce faisant, cela a abouti, dans la foulée, à ce que la mafia des produits pyrotechniques en fassent les frais. On aimerait tant penser qu'il ne s'agit pas là d'une simple opération de prestige ou de règlement de comptes et souhaiter sa généralisation à d'autres domaines où la loi est manifestement violée ou contournée. On aimerait tant que ce soit le prélude à une action d'envergure qui tordrait le cou à tous ce qui est néfaste pour le pays, l'intérêt général, la morale. Alors, seulement alors, de toutes nos forces on applaudirait. 


par Kebdi Rabah

11/19/2018

Qui arrêtera la JSM Tiaret ?



Si, demain, la JSMT venait à accéder à l'étage supérieur, l'histoire retiendra que c'est le 17 novembre 2018 que les Tiaretis ont réservé leur billet pour la Ligue 2. En effet, la JSMT a de nouveau confirmé ses prétentions en allant à Arzew détrôner son rival de l'OMA de la première place, atteignant ainsi la bagatelle de 41 matches sans défaite, série en cours. Quant à l'OMA, il a raté l'un des virages les plus importants menant vers l'antichambre de l'élite, mais il devra se ressaisir pour éviter le doute et maintenir ses chances d'accession. Les autres résultats ont été logiques, excepté la victoire du CRB Dar El-Beida qui a signé son premier succès de la saison à l'extérieur face au MCB Oued Sly. Un revers qui risque de déboucher sur le départ du coach roumain Anghelescu. A Maghnia, l'ASBM a écrasé son voisin de l'US Remchi, qui s'est compliqué la tâche et reste scotché à la dernière place. La grande déception de ce round a été le GC Mascara qui voit ses dernières illusions s'éloigner après la contre-performance enregistrée à domicile face au MB Hassasna. Le nouvel et revenant entraineur Mohamed Kaddaoui parviendra-t-il à redresser la barre ? Difficile de répondre par l'affirmative en raison de la gestion anarchique qui prévaut au sein du Ghali. Il en est de même pour l'USMMH qui s'est fait accrocher contre toute attente par l'IRB Maghnia, auteur d'un bon nul. Pour sa part, le SKAF a réussi à mettre fin à une crise de résultat qui n'a que trop duré après avoir crucifié l'IRB El-Kerma. Chez les mal classés, le CRB Ben Badis a encore une fois trébuché chez lui devant le SAM, deux formations qui ne sont pas encore sorties de l'auberge. 

Enfin à Oran, le SCMO n'a pas fait de détail en atomisant le RCBOR par 5 à 1, dont un doublé d'Amer Yahia. A la faveur de ce large succès, le Sporting grimpe à la sixième position en attendant la suite de la compétition. 

JSM Tiaret: Tous les voyants sont au vert



La JSM Tiaret a prouvé, du moins jusqu'à présent, qu'elle est en mesure de lutter pour jouer les premiers rôles. La formation du Sersou, en dépit de son statut de promu, a démontré qu'elle est capable de fausser les calculs et chambouler les données. Il y a une logique sportive. Après un recrutement qui s'avère du moins jusqu'à ce moment judicieux, la JSMT est en train de dicter sa loi comme le prouve son invincibilité en 41 matches, soit depuis mai 2017 lorsqu'elle évoluait en Inter-régions. Fellah (ex-ABS), Saïdi (ex-CRT), Belmahi (ex-CRBH), Touili (ex-CRB Oued Fodda), Askar (ex-CRT), Bendella (ex-CRBH), Allili (ex-Itihad Aflou), Hadji (ex-USB), Yahiaoui (ex-OMA), Mouffok (ex-MCBOS), Dakhmouche (ex-MOC), Amarouche (ex-USMBA) pour ne citer que ceux-là. Avec tout ce monde et la présence des anciens, le promu de la DNA Ouest a commencé dès l'entame de la saison à afficher ses ambitions pour réussir sa deuxième accession consécutive. 

Après dix journées de compétition, la JSMT a réussi jusque-là un parcours des plus honorables. Six victoires, dont une à Oued Rhiou et quatre nuls à l'extérieur. Autre avantage, la JSM Tiaret est parvenue à tenir le coup et montrer sa supériorité face à des super-favoris à l'accession. Nuls à Hadjout et Khemis Miliana face respectivement à l'USMMH et le SKAF. Mais la meilleure opération réalisée par les «Bleu et Blanc» aura été le précieux succès acquis à Arzew qui leur a permis de récupérer leur fauteuil de leader et prendre un ascendant psychologique sur leurs rivaux. C'est dire que la feuille de route tracée par les dirigeants et le président de la JSMT, Ahmed Feghouli, est respectée, puisque, après son élection à la tête du club l'été passé, le président s'était engagé à mener le club vers la Ligue 2. 

Certes, ce ne sera pas tâche aisée, mais il y a des signes qui ne trompent pas en football. Aujourd'hui, tous les voyants sont au vert à Tiaret et il ne reste qu'à céder le passage à la JSMT d'autant plus que les autres prétendants commencent à lâcher prise. Pour les protégés de Khelladi et Ardjaoui, il va falloir redoubler d'efforts pour relever le défi. Car, il est plus facile d'accéder mais il est difficile de se maintenir surtout que cette euphorie coïncide avec le retour, dès la prochaine journée, au stade Ahmed Kaïd, totalement rénové, pour poursuivre sur leur lancée et signer le renouveau de la JSMT sur un terrain ayant fait les heures de gloire d'Ezzerga sous la houlette de Tahar Benferhat, Banus, Maidi, Saib, Benyamina, Zaoui, Guefaff, Rabat, Iratni et les autres. 

En somme, le rêve de l'accession frôle l'esprit du formidable public de Tiaret, qui exige une montée qui sera dédiée à la mémoire de ceux qui avaient écrit l'histoire de la JSMT à l'image des anciens dirigeants Nouar, Si Rabah, Ammi Khaled et les autres. Pour cela, les Tiaretis sont appelés à créer l'union sacrée et faire preuve de sportivité et de fair-play pour constituer une force autour de leur équipe, qui semble avoir les moyens humains pour atteindre l'objectif assigné en début de saison surtout que les autorités locales ont montré leur disponibilité à contribuer au sacre qui se profile à l'horizon.