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10/17/2018

Office national de météorologie : Plus de BMS mais un système de vigilance


L’Office national de météorologie (ONM) a annoncé, hier, lors d’une journée d’étude, le retrait progressif du terme BMS (Bulletin météo spécial) au profit d’un nouveau système de vigilance.
Mis en service officiellement en mars dernier, ce système vise l’alerte des citoyens de la survenue d’un phénomène météorologique dangereux et les inciter à plus de vigilance. Remplaçant le BMS, qui manque souvent de détails, notamment l’intensité et l’étendue du phénomène météorologique, ce nouveau système couvre plusieurs phénomènes, à savoir la canicule et les vagues de chaleur, le grand froid, les fortes précipitations, la neige et le verglas, les orages, les vents violents et les vents de sable.
D’après la chargée de l’information auprès de l’ONM, Houaria Benrakta, la vigilance dans ce système est classée selon des niveaux pour des périodes de validité qui ne dépassent pas les 24 heures renouvelables : «Ces niveaux de vigilance sont aujourd’hui identifiés par couleurs. Le vert pour une vigilance zéro. Le jaune est le premier palier d’avertissement qui incite le citoyen à rester informé des derniers changements qui peuvent survenir. Le niveau 2 est de couleur orange. Il est l’équivalent du BMS. A ce niveau, il est annoncé un phénomène météorologique dangereux qui nécessite une forte vigilance et une mobilisation des acteurs publics. Généralement, ce niveau comprend également des bulletins de suivi jusqu’à la fin de validité. La couleur rouge est le niveau 3 d’avertissement, qui signifie la survenue de phénomènes exceptionnels et d’une extrême dangerosité qui nécessitent la grande mobilisation de tous les acteurs concernés et des bulletins de suivis
Cette nouvelle procédure de vigilance est accompagnée d’une cartographie où les wilayas sont classées par couleurs selon le niveau d’avertissement. Un outil qui permettra d’identifier les zones touchées par les phénomènes météorologiques par couleurs des 4 seuils d’avertissement. Cette carte est mise à jour deux fois par jour. Des mises à jour complémentaires peuvent être réalisées à mesure que les prévisions se précisent. Tous ces nouveaux outils, qui visent à donner l’information météorologique en temps réel au citoyen, sont accompagnés d’une application téléchargeable gratuitement sur les smartphones baptisée «Météo Algérie ONM». Elle sera bientôt disponible sur APP Store.
Concernant les dernières déclarations de Tahar Melizi, délégué national aux risques majeurs du ministère de l’Intérieur, le directeur général de l’ONM a refusé de polémiquer sur le sujet en disant que ces allégations n’engagent que celui qui les a dites. Selon ses propos, l’ONM fait son travail avec professionnalisme, avec tous les moyens dont il dispose et n’est pas responsable des problèmes externes à sa mission. 

10/16/2018

Tiaret: Quelle stratégie face aux menaces environnementales ?

L'université Ibn Khaldoun de Tiaret, en collaboration avec la faculté des sciences de la nature et de la vie, le laboratoire d'agro-biotechnologie et de nutrition en zones semi-arides et le laboratoire de physiologie végétale appliquée aux cultures hors-sol, organiseront un colloque international sur le «développement durable et environnement» les 21 et 22 novembre prochain, a-t-on appris du Dr Dellal Aek, membre du comité scientifique du colloque. 

L'objectif de cette manifestation scientifique, selon le Dr Dellal Aek, directeur du laboratoire d'agro-biotechnologie et de nutrition en zones semi-arides, est de «sensibiliser les différents acteurs aux enjeux environnementaux et les inciter à agir pour un développement durable». 

Pour le Dr Dellal, «un certain nombre de questions restent posées dans notre pays quant aux stratégies à adopter face aux menaces environnementales liées aux conséquences de la sécheresse dans un contexte de réchauffement climatique, à la pression exercée sur les ressources en eau, à l'utilisation d'intrants de synthèse, notamment les pesticides, la dégradation des sols ou encore l'érosion génétique, notamment chez les espèces végétales». 

Plusieurs communications figurent au programme de ce colloque international avec la participation d'experts étrangers autour de thèmes comme «le développement durable en Algérie, situation actuelle et perspective», «le développement durable face aux changements climatiques», «la protection de l'environnement, gestion durable de biodiversité», et «perspectives d'une banque de gènes en Algérie», le tout «dans l'objectif d'apporter une contribution à la mise en place d'une stratégie nationale de développement durable et de préservation de l'environnement», selon les organisateurs du colloque. 

Des expositions sont également prévues en marge du colloque. Elles sont organisées par différents partenaires comme l'Institut national de recherche agricole (INRA), le Centre national de contrôle et certification des semences et plants, l'institut technique d'élevage de Ksar Chellala, la station d'observation et d'expérimentation en milieux steppiques ou encore l'association des artichautiers de la wilaya de Relizane. 

10/15/2018

JSM Tiaret: L'invincibilité conservée malgré tout



L'équipe du duo Khelladi-Ardjaoui maintient toujours son invincibilité, après la sixième journée du championnat. 

Cette fois, elle a réussi à ramener un nul de son périlleux déplacement à Khemis Miliana face au SKAF. 

En fait, selon les échos qui nous sont parvenus, les coéquipiers de l'excellent gardien Ahmed Fellah avaient largement la possibilité de revenir avec les trois points de la victoire, n'était-ce l'excès de précipitation et le manque de réalisme des attaquants. En outre, on signalera la passivité de l'arbitre qui a omis d'accorder aux Tiarétis un penalty des plus valable en première période. 

Pour sa part, le manager général Rahim Djillali était partagé entre la déception et la satisfaction. «Je dénonce haut et fort l'accueil indigne des dirigeants du SKAF et la partialité de l'arbitrage qui nous a privés d'une victoire qui nous tendait les bras. Cependant, je tiens à saluer vivement la réaction et le fair-play des supporters et des joueurs de l'équipe locale. Je félicite les joueurs pour leur courage et leur bonne volonté sur le terrain. Je suis heureux de constater que la JSMT est sur la bonne voie. Aussi, je demande aux joueurs de fournir beaucoup plus d'efforts car, maintenant, ça commence à s'éclaircir en haut du tableau et les prétendants sont clairement définis», conclura notre interlocuteur. 

Tiaret: La piscine olympique…: 40 ans après

La capitale des Hauts-Plateaux de l'Ouest connaît un bond qualitatif remarquable en matière d'infrastructures sportives et de jeunesse. 

En effet, mettant à profit la célébration du 64ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse lutte de libération nationale, la wilaya de Tiaret représentée dans la direction de la jeunesse et des sports se prépare à une grande fête à l'occasion de l'ouverture du parc omnisports Kaïd Ahmed entièrement retapé à neuf et la nouvelle piscine olympique qui voit le jour, presque 40 ans après la pose de la première pierre. 




Considéré comme la plus importante des structures sportives de la wilaya, l'OPOW « Kaïd Ahmed » vient de renaître de ses cendres après avoir bénéficié d'une opération d'envergure de mise à niveau au grand bonheur du public sportif local. 

Inauguré le 23 avril 1987 avec une rencontre amicale opposant l'équipe nationale à celle de Nantes, le mythique stade «Kaïd Ahmed» est appelé à jouer un nouveau rôle de pôle sportif par excellence, surtout avec la pose d'une nouvelle pelouse synthétique de 5ème génération, la réalisation de nouvelles infrastructures comme un terrain de basket, un terrain de pétanque, un court de tennis ou encore des terrains de proximité et de réplique. 

En proie à une dégradation avancée, notamment la pelouse devenue impraticable, le parc omnisports «Kaïd Ahmed» a fermé ses portes en décembre 2014, obligeant le club-phare des Hauts-Plateaux de l'Ouest à disputer ses matches au niveau de l'ancien stade «Aït Abderrahim». 




La réouverture du stade «Kaïd Ahmed» intervient au moment où la JSM Tiaret, bénéficiant du soutien moral et financier des autorités locales, vient d'accéder en Division nationale amateur et dispute crânement ses chances pour jouer dès la saison prochaine en Division II professionnelle, occupant actuellement la première place au classement général de la DNA. 

Réceptif aux appels incessants des supporters quant à l'amélioration de leurs conditions de soutenir leur club d'une part et soucieux d'en faire un pôle d'excellence dédié au développement des sports, le wali de la wilaya a consacré les crédits qu'il fallait pour relooker « Kaïd Ahmed » au titre d'une méga-opération de réhabilitation touchant aussi bien l'aire de jeu, l'accès principal, les gradins, les locaux, les vestiaires que les parties annexes composées de plusieurs terrains de foot, basket-ball, volley-ball, tennis, boules, le tout sur une superficie totale de près de 14 hectares. 

Réalisé en un temps record grâce à la mobilisation de tous les intervenants (DJS, DTP, bureau d'études et entreprise) et au suivi régulier du premier responsable de la wilaya, le parc omnisports «Kaïd Ahmed» dans sa version relookée est appelé à jouer un rôle central dans «l'organisation du mouvement associatif, la prospection et la détection des jeunes talents, et la prise en charge réelle des aspirations de la jeunesse», selon le directeur de la jeunesse et des sports, M. Benameur Mourad. 


L'autre infrastructure sportive importante est la nouvelle piscine olympique dont la réouverture était patiemment attendue par la population locale. Après plus de 40 ans de travaux, la piscine sera officiellement inaugurée le 1er novembre prochain, avec l'organisation d'une compétition au profit des jeunes catégories de nageurs et d'une pléiade d'anciens sportifs conviés pour l'occasion. 

10/11/2018

TISSEMSILT : Nécessité d’impliquer les structures des jeunes dans la prévention contre la violence



La nécessité d’impliquer les structures des  jeunes dans la prévention contre la violence a été largement soulignée  mardi à Tissemsilt.  

Lors d’une conférence sur la violence, l’universitaire de Tiaret et  chercheur en psychologie sociale, Dr Mohamed Akel a mis l’accent sur le  rôle qui devraient jouer les structures des jeunes dans la prévention  contre la violence à travers des ateliers d’arts, des activités  récréatives, scientifiques et sportives.
Le conférencier a cité, dans ce sens, les maisons de jeunes, les complexes  sportifs de proximité, les salles polyvalentes, les auberges, insistant sur  les activités, les initiatives et la sensibilisation contre ce phénomène. 

Il a souligné que ces établissements doivent s’adapter à la réalité du  jeune qui vit dans un monde virtuel à travers les réseaux sociaux,  proposant d’adopter des actions de sensibilisation dans ce sens. 

Selon M. Akel, la violence en milieu des jeunes est provoquée notamment,  par des facteurs sociaux, dont le chômage et le manque d’activités sociales  en raison de la rareté des organisations.
Initiée par la maison de jeunes Boulis Ameur de Tissemsilt dans le cadre  de la journée mondiale de la non violence, cette conférence a ciblé des  adhérents de structures juvéniles et des représentants d’associations.

10/10/2018

Tiaret: Un avenir prometteur pour le grenier à blé de l'Algérie

La capitale des Hauts-Plateaux de l'Ouest qui sort d'une année agricole exceptionnelle avec près de six millions de quintaux de céréales engrangés, aborde la nouvelle saison sous de très bons auspices. En effet, d'importantes précipitations s'abattent sur la région depuis hier mardi, au plus grand bonheur des gens de la terre. Avec près de 380.000 hectares à emblaver durant la saison labours-semailles en cours, la capitale du Sersou veut consolider sa place de grenier à blé de toute l'Algérie, surtout qu'elle s'est classée première cette année dans la production des céréales au niveau national, en dépit des dégâts occasionnés à des superficies agraires par de fortes pluies et la grêle. 

Lors du dernier salon consacré à la vulgarisation agricole, le directeur des services agricoles de la wilaya avait indiqué que Tiaret, grâce à une pluviométrie favorable qui a permis aux fellahs de ne pas recourir à l'irrigation d'appoint ni à l'extension des surfaces emblavées, a pu occuper la première place en matière de production agricole malgré les pluies et la grêle qui ont endommagé 10.400 hectares de superficies consacrées à la production céréalière, sur un total de 355.000 hectares emblavés. Le premier responsable de la wilaya, M. Bentouati Abdesslam, avait annoncé de son côté, lors du dernier salon de la vulgarisation agricole, que neuf nouveaux périmètres de mise en valeur agricole, totalisant 78.000 hectares, seront ouverts prochainement dans la wilaya de Tiaret, ajoutant qu'une étude de faisabilité sur ces périmètres faisant partie de 150.000 hectares supplémentaires destinés à la mise en valeur sera élaborée par le bureau d'études «Bneder». 

Considérée comme un pôle agricole par excellence, la wilaya de Tiaret qui contribue à hauteur de 13% de la production nationale de céréales, occupe également la première place en production d'oignons. Le wali a, par ailleurs, indiqué que «des efforts sont déployés dans le cadre de l'extension des terres irriguées en octroyant plus de 600 autorisations de fonçage de puits, avec des mesures incitatives à l'irrigation d'appoint et facilitations pour l'exploitation des nappes phréatiques». Avec les nouvelles mesures prises par le gouvernement pour booster le secteur stratégique de l'agriculture, «la wilaya de Tiaret est appelée à jouer un rôle central dans cette nouvelle dynamique, surtout qu'elle dispose d'immenses atouts qui doivent être exploités pour contribuer à la diversification de l'économie nationale, se diriger vers l'exportation des produits agricoles et le développement de différentes filières dont l'élevage du bétail, l'aviculture, le lait et ouvrir la voie aux industries de transformation et à la création de chaînes de stockage et de froid et activer le rôle des opérateurs économiques», a indiqué le chef de l'exécutif de wilaya, annonçant que des assises sur le secteur de l'agriculture seront organisées prochainement, en étroite collaboration avec la Chambre de l'agriculture, l'Union nationale des paysans algériens (UNPA) et les différents intervenants dans le monde agricole. 

10/08/2018

JSM Tiaret: Les fans commencent à y croire



En accueillant l'équipe maghnaouie de l'ABSM, la JSM Tiaret n'a pas fait dans le détail pour l'emporter sur le score sans appel de 3 à 0. 

En fait, l'équipe des hauts plateaux de l'Ouest a plié le match en première mi-temps, inscrivant les buts par Hasker, Yahyaoui et Allili. En conséquence, l'équipe chère au président Feghouli Hadj Ahmed prend les commandes du moment que le désormais ex co-leader, le GC Mascara, a mal négocié son périlleux déplacement à Hadjout. 

Ainsi, avec les excellents résultats du club, les supporters commencent à croire davantage à cette accession. En témoigne le grand nombre de fans venus en masse. Cependant, et comme à ses habitudes, le manager général Djillali Rahim, soutient le contraire et préfère temporiser. «Je ne vois pas comment les gens analysent les choses. Je répète que rien n'est encore joué. 

On est toujours talonné au classement général par les équipes de l'OMA, l'IRBH et même le GCM et tout pourrait arriver au cours des prochaines journées. Donc, ce que je demande aux joueurs, c'est de travailler davantage et, surtout, de garder les pieds sur terre, car je leur rappelle que le championnat n'en est qu'à la cinquième journée, donc très loin de la consécration. Je saisis cette occasion pour remercier vivement les autorités locales et de wilaya, à leur tête le chef de l'exécutif pour leurs aides morales et financières. Je précise qu'ils sont toujours à notre écoute», conclura notre interlocuteur. 

Tiaret: Il y a 182 ans, l'Emir Abdelkader débarquait à Tagdempt

Il y a 182 ans, l'Emir Abdelkader, père fondateur de l'Etat algérien moderne, prenait possession de la ville de Tagdempt pour en faire sa capitale, entre le Tell et le Sahara algérien. 

Et pour marquer cet événement-phare dans le cheminement de la construction de l'Etat algérien, l'association «Emir Abdelkader « de la wilaya de Tiaret, présidée par Bouziane Ahmed, a organisé la semaine dernière une conférence-débat autour de l'événement historique. Le conférencier, le Dr Bouziane Ahmed, retracera l'histoire de la prise de Tagdempt après le transfert de la capitale de l'Emir de Mascara en décembre 1835 vers Tagdempt, forteresse dans laquelle il installera ses quartiers généraux le 27 décembre 1836. 

Située à une dizaine de kilomètres à l'ouest de Tiaret, Tagdempt, l'ex-Tahert, restera une place forte de l'Emir Abdelkader jusqu'à sa chute en 1841 et sa prise par les troupes du général Bugeaud. Le conférencier mettra également l'accent sur le travail accompli par l'Emir Abdelkader pour en faire une place forte, en y construisant notamment une fabrique d'armes, une maison de la monnaie où il frappa les premiers spécimens d'un et deux francs ou encore des magasins d'armes. S'ensuivit un riche débat au terme duquel l'idée de l'institutionnalisation de la célébration de Tagdempt, capitale de l'Emir pour en faire un événement annuel. Tagdempt, chef-lieu de commune dormant sur un véritable trésor archéologique et qui a longtemps souffert des affres du terrorisme, n'arrive toujours pas à se hisser à la hauteur de son histoire multiséculaire. 

10/04/2018

La grotte de Frachih dans la liste des biens culturels



Le site historique "grotte de Frachih" a été inscrit dans la liste des biens culturels de la wilaya de Mostaganem, a indiqué  mardi la direction de la culture. Le chef de service patrimoine culturel à la Direction de la culture, Laid Bouazza, a rappelé que ce site historique, retenu pour classement, a été le théâtre d'un massacre d'un millier de personnes de la tribu de Ouled Riah entre le 18 et le 20 juin 1845.
Cette grotte historique remontant à des millions d’années, située dans la région de Frachih aux monts de la Dahra, dans la commune de Nekmaria à l’est de la wilaya de Mostaganem, se trouve dans un mauvais état à cause des facteurs naturels et humains, dont sa proximité de l'oued Zrifa et l’humidité provoquant des fissures dans ses parois et la chute des roches, a-t-il déploré.
Le classement de ce site historique, témoin des "enfûmades de la Dahra", permettra sa réhabilitation et la conservation des effets et des ossements de la population ayant péri dans ce massacre commis par le colonisateur français dans le cadre de la politique de la terre brûlée, a-t-on souligné.
Selon des sources historiques, la tribu de Ouled Riah, pourchassé le 17 juin 1845 par le colonel français Pélissier à la tête d'un contingent militaire composé de 4.000 soldats pour avoir soutenu l'insurrection de Cherif Boumaaza (1845-1847), s'est retranchée dans une grotte proche de l’oued Zrifa et entretint une résistance avec des moyens traditionnels modestes. Devant le refus de se rendre, la population fut encerclée, l'entrée de la grotte fut bourrée de bois et de bottes de foin qui furent incendiés pour une durée de18 heures pour asphyxier ceux qui s'y trouvaient à l'intérieur. Mille personnes (femmes, enfants et vieux) périssent en chouhada dans ces enfûmades.
En commémoration de ce massacre, les autorités de la wilaya de Mostaganem ont réalisé, durant les dernières années sur les lieux, une fresque immortalisant cet évènement et aménagé un chemin menant à la grotte sur une distance de 5 kilomètres et des escaliers menant vers l’oued, en plus de la création d’un musée sur ce site.

Zaouïa de Sidi Belloua



La Zaouïa de Sidi Belloua ou Zaouïa de Redjaouna est un édifice religieux situé à Tizi Ouzou honorant la mémoire du saint patron de la ville, Sidi Belloua plus connu sous le nom d'Abu al-Liwaâ az-Zaouaoui. Elle fait partie des Zaouïas en Algérie affiliées à la confrérie Rahmaniya sous la tutelle du Ministère des Affaires religieuses et des Wakfs et de la Référence religieuse.
Ce lieu de culte a été construit au lendemain de la fin de la Seconde Guerre mondiale en date du 2 septembre 19452.Les travaux de son édification ont commencé près du mausolée de Sidi Belloua en l'an 1946 grégorien correspondant à l'an 1365 hégirien. Parmi les participants à ce projet fut le Caïd Mohamed Belhocine après son retour de Bologhine à Alger où il représentait l'Union des mutilés et anciens combattants kabyles lors de la Première Guerre mondiale. Les travaux de cette école coranique ont duré deux années pour être achevés en l'an 1948 grégorien correspondant à l'an 1367 hégirien.
La Zaouïa de Redjaouna s'est consacrée depuis son inauguration en 1948 à l'enseignement du Coran pour la formation des Hafiz. L'enseignement de la langue arabe était dispensé de concert avec la Zaouïa d'El Hamel (Boussaâda). L'exégèse et les cours étaient en tamazight pour véhiculer le message de la confrérie Rahmaniya.
Le programme éducatif dans cette Zaouïa suivait rigoureusement la Référence religieuse algérienne. Ce programme était articulé autour de la Acharisme Sunnite, du Fiqh Malikite et du Soufisme Junaydi. Cette école islamique veillait aux actions de solidarité et d'entraide à Redjaouna et ses alentours en organisant périodiquement la Touiza et l'Ouezia .
La région de la Kabylie ayant subi les représailles françaises au lendemain du Congrès de la Soummam en 1956, la Zaouïa de Sidi Belloua n'a pas été épargnée par les remous de la Guerre de libération nationale. Victime de l'offensive de l'Armée coloniale, l’institution de la Zaouïa de Redjaouna est dynamitée en 1957. Après sa destruction, le site de Sidi Belloua, considéré comme stratégique, sera occupé par le 137e régiment d'infanterie qui implantera une unité d'action psychologique. Le projet de reconstruction de la Zaouïa a été entamé en 1985 après vingt huit ans d'abandon et de décombres12.
Le Aârch Redjaouna ainsi que ceux des tribus de la Kabylie ont financé cette réédification en accord avec l'authentique Référence religieuse algérienne. Les travaux ont duré cinq années pour être achevées en 1990.
S.C