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7/31/2017

Aïn Kermès ( Tiaret ) : Les cortèges de voiture mariage nuptiaux encombrent les routes



Peu visibles il y a de cela quelques semaines, les cortèges des fêtes de mariage réinvestissent désormais nos routes, comme à chaque été . Plusieurs cortèges de mariage encombrent ces derniers jours les routes de wilaya de Tiaret, rappelant que l’été est bel et bien là. 
Ce ne sont pas encore les processions interminables de voitures que nous avons l’habitude de voir en pareille période, mais leur présence ne passe pas inaperçue. 
Ils se manifestent avec des concerts de klaxons à vous crever les tympans, des cris joyeux des enfants mêlés aux youyous des femmes habillées de leurs plus belles robes aux couleurs chatoyantes. 
Voulant sans doute être parmi les premiers à «faire la fête» a Ain Kermès, certains citoyens de la région du Sud de Tiaret, qui envisagent de marier leurs enfants ou de procéder à la circoncision des garçons de la maison, prennent leurs devants en organisant les réjouissances dès le début du mois de juillet. 




Ils savent, par expérience, que les embouteillages» avec plusieurs fêtes à la fois, commenceront à partir de la deuxième semaine de ce mois d’août, avec l’arrivée des vacanciers et la sortie en congé de nombreux fonctionnaires qui choisissent cette période pour profiter de l’ambiance d'Ain kermès et se ressourcer en famille par la même l’occasion. Si certains ont choisi le milieu de la semaine pour faire circoncire leurs garçons dans le calme, vendredi et samedi promettent d’être également très chauds. 
Comme le nombre de fêtes prévues pour cet été est important, les infinies processions de voitures risquent de créer des embouteillages à n’en plus finir. 
Au niveau du centre ville d’Aïn Kermès, les troupes folkloriques que l’on rencontre dans les rues que ce soit troubadour accompagné de leur fusé d'el baroud , affichent tous complets pour tout l’été et, certains jusqu’au mois d’octobre. 
Pour profiter de leurs services, il fallait les réserver dès l’été dernier. Quant à ceux qui préfèrent les disc-jockeys de plus en plus en vogue chez les jeunes, ils ont l’embarras du choix, comme en témoignent les affiches où ces artistes d’un nouveau genre se proposent d’animer nos soirées. Le prix d’une soirée est souvent exorbitant. 


Mais les plus performants sont rarement disponibles. Ce qui est également le cas des salles des fêtes, dont les agendas sont remplis depuis déjà plusieurs mois. 
De plus en plus les kermèssiens ne possédant pas de grande maison pour abriter leur fête, se rabattent sur les salles des fêtes bien que les services proposés laissent à désirer pour des prix de plus en plus élevés. 
Mais qu’importe ! Pour la fête, on est prêts à tout pour en mettre plein la vue aux autres.

Tiaret: Noyade au barrage de Benkhedda



Malgré les différentes campagnes de sensibilisation contre les dangers de noyade dans les barrages et autres retenues collinaires, diffusées en boucle sur les ondes de la radio locale, des jeunes continuent, au péril de leur vie, à se rendre dans ces lieux très dangereux. 

En effet, un jeune de 20 ans est mort noyé samedi au barrage de Benkhedda, alors qu'il voulait faire trempette pour échapper à une chaleur caniculaire. 

 Son corps a été déposé à la morgue de l'hôpital Youcef-Damardji de Tiaret, et une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale. 

Tiaret: La cascade de Sidi Ouaddah fait sa toilette



Considérée comme la meilleure attraction durant la saison estivale, la cascade de Sidi Ouaddah fait l'objet d'une attention particulière, pour l'arracher des méfaits de la main coupable de l'homme. 
 En effet, l'association «Essalam El Akhdar» de la wilaya de Tiaret a eu la louable initiative d'organiser, samedi, une grande opération de nettoiement de tout le périmètre de la cascade, devenu un lieu de détente et d'évasion par des températures caniculaires, jusqu'à 43 °C samedi. 


Alertant sur un délabrement continuel dû à l'inconscience de certains citoyens, l'association «Essalam El Akhdar» et ses militants ont ramassé pas moins de 65 sacs poubelles, remplis de détritus de tous genres comme des canettes et des bouteilles d'alcool, des objets en plastique, des carcasses d'animaux morts, etc. 

Cette initiative, saluée comme il se doit, a été organisée dans le cadre des journées de sensibilisations à la défense de la nature et la protection de l'environnement, lancées par la direction de l'environnement de la wilaya de Tiaret en collaboration avec les associations de protection de l'environnement de la wilaya. 

7/30/2017

Ain kermès # Tiaret # : Campagne contre les intoxications alimentaires



Les services de la direction du commerce de la wilaya de Tiaret ont entamé hier, la première journée de sensibilisation contre les intoxications alimentaires et sur l’importance de l’hygiène. C’est sous le slogan «Pour un été sans intoxications alimentaires » que les organisateurs ont tenu à exprimer dans la proximité, en allant trouver les citoyens au niveau de la Diara Ain kermès des places publiques, leur proposant des projections de documentaires, des interventions scientifiques sur les dangers qui peuvent provenir des intoxications alimentaires se répercutant sur la santé du citoyen. 

Les organisateurs ont insisté sur l’importance de l’hygiène corporelle qui doit primer, pour en venir à d’autres précautions que le consommateur doit prendre, notamment la bonne conservation des aliments, leur cuisson à une température indispensable pour que le risque d’infection ou de germe soit affaibli. 

Cela en plus d’autres précautions à suivre. 


La nécessité de l’hygiène a également été mise en exergue comme le fait de se laver les mains régulièrement et de nettoyer les espaces qui relèvent de la cuisine ainsi que les ustensiles. 

Cette campagne de prévention contre les intoxications alimentaires compte atteindre toutes les communes de la wilaya de Tiaret surtout qu’en cette période des fêtes il est très fréquent d’entendre que des intoxications alimentaires apparaissent. Il est à rappeler que les services d’urgence de l’établissement hospitalier public  du chef-lieu de Tiaret, plus d’une centaine de personnes issues de plusieurs familles après avoir consommer de la viande de la mayonnaise lors dans un mariage de famille célébré a la commune rosfa ,

7/29/2017

Tizi Ouzou : Fête de la robe kabyle : Une quinzaine de couturières à la troisième édition



Une quinzaine de couturières animent la troisième édition de la fête de la robe traditionnelle des Ouadhias «Tijihlit Iwadhiyen» qui s’est ouverte mercredi dans cette localité située à une quarantaine de kilomètres au sud de Tizi-Ouzou.
Organisée par l’Assemblée populaire communale des Ouadhias et abritée par l’école primaire des trois frères Tifrani, cette manifestation vise la promotion de Tijihlit, la robe traditionnelle kabyle typique des Ouadhias, très prisée par les mariées qui l’apprécient pour sa finesse et la richesse des couleurs et motifs qui l’agrémentent, lui conférant toute sa particularité.
Aux côtés des couturières qui ont affiché des prix allant de 6000 à 30 000 DA la robe, selon les modèles (des simples au plus richement décorées), d’autres artisans, environ une quinzaine, participent à cette manifestation et proposent à la vente des produits locaux, comme le bijou kabyle, la poterie, le gâteau traditionnel et des produits du terroir.
L’objectif principal de cette manifestation est de préserver les spécificités de Tijihlit, véritable symbole des Ouadhias, et sa renommée qui dépasse la wilaya de Tizi-Ouzou.
Elle vise aussi à d’offrir aux couturières un espace pour vendre leur produit, ont précisé les organisateurs. Un défilé de mode de la meilleure Tijihlit est prévu à la clôture de cette fête qui aura lieu le 31 juillet.

Cuisine Ain kermès : Kalb Ellouz – Gâteau à la semoule aux amandes



Gâteau à la semoule et aux amandes, facile à préparer, il suffit de quelques ingrédients disponibles sur le marché, d’un plateau pour la cuisson de grandeur moyen afin de pouvoir l’introduire aisément dans le four préalablement chauffé à une température de 180° à 200°





. Bonne réussite.


Recette pour : 10 personnes
Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 45 minutes environ (four réglé sur 180-200°)
De 
Ingrédients principaux
☉ 1 kg de semoule moyenne
☉ 50 g de beurre fondu
☉ 1 petit verre à thé d’eau de fleur d’oranger
☉ 1 litre d’eau
Ingrédients de la farce
☉ 250 g d’amandes mondées et moulues
☉ 70 g de sucre
☉ 2 cuillerée à soupe d’eau de fleur d’oranger
☉ 1 petite cuillerée à thé de cannelle
Plateau pour la cuisson
de préférence 25cm de largeur et 30cm de longueur
Préparation de la recette
❑ Dans un récipient versez 1 kg de semoule et ajoutez 400g de sucre,
bien mélanger le tout à la main.
Ensuite …
❑ faîtes fondre 40g de beurre et l’ajouter à la préparation précédente,
frotter le tout avec la paume des mains durant quelques minutes,
rajouter l’eau de fleur d’oranger tout en continuant à frotter la pâte.
Préparation de la farce
– moudre les amandes, les verser dans un récipient, ajouter le sucre et la cannelle,
– mélanger le tout à la cuillère.
– ajouter l’eau de fleur d’oranger,
❑ Beurrer le plateau et mettre la moitié de la préparation semoule et sucre.
– ajouter la pâte par dessus,
– bien égaliser le tout,
– verser la deuxième moitié de la semoule,
– étaler le tout avec une spatule.
❑ Tracer ensuite des morceaux à parts égales sans approfondir le tracé,
décorer en mettant une amande au milieu de chaque morceau,
Mettre au four préalablement chauffé.
Entre temps…
Préparer le sirop :
– mettez 600g de sucre dans 1 litre d’eau,
– laisser le sirop épaissir à feu doux et couvert durant 30 minutes,
– Laisser refroidir.
❑ Une fois le gâteau bien doré,
– sortez-le du four,
– l’arroser avec le sirop.
❑ laisser refroidir durant 3 à 4 heures, ensuite,
découpez-le en morceau en suivant le tracé effectué auparavant.

TIZI OUZOU: 14ÈME ÉDITION DE LA FÊTE DU BIJOU D’ATH YENNI

Plus de 70 artisans bijoutiers de la wilaya de Tizi Ouzou prendront part à partir de demain, jeudi, à la 14ème édition de la fête du bijou d’Ath Yenni, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, ont indiqué aujourd’hui des organisateurs.

Cette manifestation annuelle devenue une tradition dans la localité d’Ath Yenni connue pour son bijou d’argent ancestral s’ouvrira dans la matinée de jeudi en présence des autorités locales et des différents partenaires associés à son organisation, a indiqué à l’APS le président de l’APC, Smaïl Deghoul.
En plus de la préservation de ce métier artisanal légué de génération en génération malgré les difficultés et les problèmes rencontrés par ses professionnels, la fête du bijou se veut également un moment d’échange entre les artisans bijoutiers de la wilaya et ceux d’autres régions du pays qui prennent part à ce rendez-vous, a-t-il précisé.


Tameghra N Lfetta comme d’autres fêtes de l’artisanat organisées localement contribue aussi au développement du tourisme culturel qui constitue une particularité au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou, a souligné M. Deghoul qui a relevé le nombre important de visiteurs enregistrés annuellement à Ath Yenni à l’occasion de déroulement de la manifestation.
Les stands d’expositions seront installés au niveau du CEM Larbi Mezanni et la maison de jeunes Keddach Ali qui abriteront également d’autres activités, notamment des conférences débats qui porteront sur l’artisanat du bijou, sa préservation et son développement, la prise en charge des problèmes posés par les artisans, a-t-il signalé.
Des rencontres qui regrouperont les artisans et les représentants de différents organismes, tels que l’AGENOR, le chambre de l’artisanat et des métiers, les assureurs, les dispositifs de l’emploi et les impôts, a-t-il encore affirmé.
Smaïl Deghoul a rappelé que le manque de la matière première, à savoir l’argent et le corail, et sa cherté constitue la principale contrainte des artisans bijoutiers des Ath Yenni et de toute la wilaya de Tizi Ouzou, d’où le recul de l’activité et les coûts élevés du produit fini proposé à la vente.

7/28/2017

Tizi Ouzou : La fête du tapis d’Ath Hicham retourne au bercail



La fête du tapis traditionnel organisé au village d’Ath Hicham dans la commune d’Ait Yahia, à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Tizi-Ouzou, retourne au bercail après sa délocalisation en 2014 vers le chef-lieu de wilaya, a-t-on appris mardi des organisateurs. 
L’Association des femmes tisseuses n’Ath Hicham pour la sauvegarde et la promotion du tapis, a annoncé, dans un communiqué transmis à l’APS, que la 10ème édition de cette fête se tiendra dans ce village, connu pour sa tapisserie traditionnelle et se déroulera du 17 au 21 août prochain. 
Cette manifestation, qui sera organisée en collaboration avec l’Assemblée populaire de wilaya, l’Assemblée populaire communale d’Ait Yahia et le comité de village d’Ait Hicham, s’est fixée pour principal objectif la sauvegarde du métier ancestral de tapissier, a-t-on précisé de même source. 
Aussi, cette dixième édition s’est-elle fixée pour objectifs la sauvegarde du patrimoine national, la pérennisation du métier de tissage du tapis, la création d’espaces de vente et de rencontres entre les femmes artisanes et le renforcement de la dynamique économique locale, a-t-on souligné. 
Une exposition-vente du tapis traditionnel et d’autres produits de l’artisanat et du terroir, des conférences sur le métier de tissage et une séance d’estampillage sont parmi les activités retenues pour cette nouvelle édition, a-t-on indiqué. 
La délocalisation des trois précédentes éditions de cette fête vers le chef-lieu de wilaya n’avait pas été appréciée par une partie des habitants et des membres du comité de village d’Ath Hicham qui voyaient en cette manifestation une occasion pour faire connaître leur région et de dévoiler ses richesses dans la perspective d’y développer le tourisme.

Tizi Ouzou : A la découverte des pelouses alpines d’Alma

Les pelouses alpines de la région d’Ath Argane dévoilent toute la diversité des paysages du Djurdjura entre la rudesse menaçante de son Karst gris qui défie les nuages et la douceur de ses pâturages parcourus de cours d’eau chantants. Vastes étendues d’herbes qui poussent au ras du sol, les prairies d’Alma n’Ath Argane culminent à une altitude située entre 1600 et 1700 mètres en plein coeur du Djurdjura, défiant le schiste et les pentes vertigineuses de cette montagne qui ne cesse de surprendre par la diversité et la beauté de ses paysages. 
Une diversité que 55 amoureux de la nature et de la marche, dont 37 hommes et 18 femmes issus des localités de Tirmitine, Maatkas, Boghni et Tizi-Ouzou, ont pu découvrir dans le cadre d’une randonnée pédestre encadrée par le guide de montagne Lounes Meziani, épaulé par son collègue Ahcène Moussouni, guide et moniteur d’escalade au Centre de loisirs scientifiques (CLS) de Tizi- Ouzou. Le départ du circuit de cette randonnée de niveau II, tracée par M. Meziani, a été donné à partir du village d’Ath Argane dans la commune d’Agouni Gueghrane (daïra d’Ouadhias) à une cinquantaine de kilomètres à l’extrême sud de Tizi-Ouzou. 
Une petite maison de campagne située à la sortie de ce village et qui s’avère être un ancien club alpin réalisé par des Français durant l’époque coloniale, pour la pratique des sports de montagne, rappelle la vocation touristique de cette région. Sitôt les consignes de sécurité données par Lounes Méziani, pour une randonnée sans incidents, les randonneurs entament l’ascension de Tabourth Ath Argane, (la porte d’Ath Argane), en empruntant une piste tantôt rocailleuse et tantôt bordée d’arbres ombrageux. 
Quelque centaines de mètres plus haut, le groupe s’arrête pour admirer une vue d’ensemble du village qu’ils viennent de quitter et qui se dévoile dans un décor de carte postale. Quelques kilomètres plus loin, Lounes Meziani pointe du doigt un rocher quasiment dénudé à l’exception de petits arbustes qui poussent, accrochés à sa façade, suspendus entre ciel et terre. “Un singe magot”, lance-til aux randonneurs. Ce qui rend cet amoureux de la nature joyeux de voire cet animal protégé par la loi car menacé de disparition, est le fait qu’il évolue à l’état sauvage contrairement à d’autres populations habituées à la présence de l’homme, à l’exemple de celles qui peuplent la forêt de Yakouren. La présence de ce singe ici signifie qu’il y a au moins quarante autres animaux qui y vivent, car le singe magot vit en communauté.
Des prairies verdoyantes, bordées de cours d’eau 
La piste débouche sur un couloir naturel entre deux façades rocheuses de quelques dizaines de mètres : c’est Tabourt n’Ath Argane qui s’ouvre sur une vaste prairie verdoyante de forme presque rectangulaire qui rappelle un stade, bordée en aval par un cours d’eau. L’eau limpide qui parcourt un lit de galets et de mousse, dessine une magnifique toile qui charme l’oeil et repose l’esprit. Après une courte pause-photo, le groupe reprend la marche à travers les prairies en suivant, à contre courant et autant que faire se peut, le cours d’eau pour découvrir que l’eau jaillit des entrailles de la terre d’une cavité rocheuse recouverte en partie par des plantes grimpantes, se déverse dans un petit bassin avant de serpenter le long des pelouses alpines au gré des dénivelés. Une pairie plus loin, M. Meziani annonce aux randonneurs ce qu’ils attendaient impatiemment : 
La pause déjeuner. Aussi insolite que cela puisse paraitre, l’endroit choisi par ce guide est appelé Azzeka Boughriv (la tombe de l’étranger). Selon la légende racontée par les habitants de la région d’Ath Argane, il y a très longtemps, un homme qui serait venu de la wilaya de Bouira pour rejoindre Tizi-Ouzou en passant par les pelouses d’Ath Argane, aurait été surpris et bloqué par une tempête de neige. Son corps sans vie aurait été découvert par des bergers de la région. 
Ces derniers n’ayant pas pu l’identifier pour en informer sa famille, l’ont introduit et, depuis, l’endroit porte le nom d’Azzekka Boughriv qui rappelle aux imprudents le coté dangereux des montagnes avec les tempêtes de neige en hiver et les risques de chutes en toute saison, rappellent MM Meziani et Moussouni. 
Loin de se laisser dissuader par cette appellation funeste, les randonneurs forment de petits groupes au pied d’arbustes et de rochers pour s’abriter du soleil. 
On tire les victuailles des sac-à-dos et on se délecte au milieu d’une nature apaisante en respirant l’air vivifiant de la montagne qui donne un appétit d’ogre. Un peu plus d’une demi-heure plus tard, Lounes Meziani qui s’assure qu’aucun déchet n’a été laissé sur place, donne le signale de départ et la marche reprend à travers une succession de prairies à la végétation généreuse où paissent paisiblement des troupeaux de veaux et de moutons sous l’oeil vigilants des bergers.
La transhumance, une tradition encore vivante 
A Ath Argane comme dans d’autres régions de la haute Kabylie, des villageois continuent de pratiquer la transhumance, appelée localement Aqdar, une tradition ancestrale observée durant la saison chaude (jadis entre juillet et la mi-août) que quelques villageois continuent de perpétuer. Les prairies d’Alma sont fréquentées par des bergers de la région d’Ath Aragne et des villages de la daïra limitrophe, Haizer, dans la wilaya de Bouira. En amont d’une prairie, 
Lounes Meziani montre un enclos de berger. Il s’agit d’un rocher entouré d’une fortification en pierres sèches où les bergers rassemblent le troupeau. Cet enclos est destiné au cheptel ovin et peut contenir entre 40 et 60 moutons, explique le guide. Une petite excavation naturelle dans le rocher sert de couche au berger qui peut ainsi s’allonger à l’ombre tout en surveillent ses bêtes. Un foyer a été aussi aménagé à l’abri du vent pour permettre aux bergers de préparer leur repas. 
Les randonneurs traversent le plateau d’Asfis pour emprunter une route qui descend au milieu de Genêts et aboutir au village Ath Irane et ces centaines de cerisiers où une pause est observée à proximité d’un cours d’eau asséché ce qui a surpris le guide Meziani qui se rappelle qu’il y a quelques années l’eau y coulait toute l’année. Lounes Meziani, tombé sous le charme du Djurdjura en 1983 depuis sa première randonnéebivouac de cinq dans les plus beaux sites de cette montagne, dont Tamda Ouguelmim, chalet du kef, Tikejda, le plateau d’Aswel et le village Timeghras, et qui depuis la parcourus de long en large, se désole des changements climatiques qu’il constate ces dernières années, à travers notamment le tarissement de certains cours d’eau et une floraison précoce, se désole- t-il. La traversée du village Ath Oulhadj annonce la fin de la randonnée sur un parcours de plus éd 12 Km. 
Des femmes du village saluent avec des sourires accueillants les randonneurs pressés de s’engouffrer dans les bus qui les ont déposés le matin à Ath Argane, pour soulager leurs pieds. 
A la placette du village, des vieux, visiblement habitués à voire des visiteurs débarquer chez eux, discutent avec les marcheurs et les questionnent sur le parcours qu’ils ont effectués. “Notre pays est beau et le Djurdjura est notre mère nourricière qui nous fournit l’air pur que nous respirons, l’eau que nous buvons, des fruits et légumes que nous cultivons et de vastes prairies pour faire paître nos bêtes, alors préservez cette montagne comme nos aïeux nous l’ont laissée”, lance Da Mhand, un octogénaire en direction des randonneurs, avant que les bus ne démarrent.
Par Demri Madjda :

BAC 2017 A SOUGUEUR w de TIARET : 95,38% taux de réussite au lycée Kaddiri

Selon un communique émanant de la direction de l éducation de Tiaret, le lycée "Kaddiri" de Sougueur a enregistré un taux de réussite estimé à 95,38%, décrochant de ce fait, la première place au niveau de tout le territoire de la wilaya de Tiaret. Il est suivi en deuxième position du  lycée "Belkheir Cheikh" d’Ain-Hadid avec un taux de 78,62% et la troisième place revient au lycée "Ahmed Medeghri" de Tiaret qui a atteint un taux de réussite de l’ordre de 76,39%. 

Dans le même contexte, la meilleure note de 18,27 % a été décrochée par l’élève Benferhat Nourreddine , suivi de Amel Bey qui a obtenu 18,18/20 et en troisième position se place  l’élève Khaled Benyamina avec une moyenne estimée à 17,95/20. Pour rappel, le premier lauréat qui a décroché la meilleure moyenne a obtenu la deuxième place aux olympiades du concours national de mathématiques en Algérie.            

Abattage anarchique, non-respect de l'hygiène durant l'Aïd El-Adha Des mesures fermes face à l’incivisme




L'ambiance de fête est souvent gâchée par la prolifération des déchets des moutons. Une situation récurrente à chaque fête du sacrifice, les cités et quartiers se transforment en abattoirs collectifs ne respectant que rarement les règles sanitaires et d'hygiène, et ce, malgré les campagnes de sensibilisation du ministère de la Santé.
L’Aïd El-Adha, qui sera fêté dans quelques semaines, est souvent synonyme d’incivisme, d’insalubrité et de risques sanitaires. 

Les conditions dans lesquelles se déroule le sacrifice du mouton posent parfois de sérieux problèmes de santé. Dès les premières heures de la matinée du  premier jour, des milliers de moutons vont être sacrifiés à travers toute l’Algérie. Malheureusement, l’ambiance de fête est souvent gâchée par la prolifération des déchets des moutons.  

Une  situation récurrente à chaque fête du sacrifice, les cités et quartiers se transforment en abattoirs collectifs ne respectant que rarement les règles sanitaires et d’hygiène, et ce, malgré les campagnes de sensibilisation du ministère de la Santé qui ne cessent d’appeler à redoubler de vigilance et à respecter les principales règles d’hygiène. Pourtant, dans le rite musulman, le sacrifice obéit à une prescription très précise qui prend en compte de nombreuses considérations sanitaires. Mais force est de constater qu’une grande partie des Algériens ne respecte pas ces prescriptions et recoure à un abattage très anarchique. 

Seul le civisme des citoyens peut faire régner la propreté pendant la fête, une fois le sacrifice accompli. Toutefois, pour  optimiser l’encadrement sanitaire en prévision de l’Aïd El-Adha à travers  notamment la relance de l’opération «Aïd sans kyste hydatique», un dispositif a été mis en place par le  ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, a indiqué  ce département ministériel dans un communiqué. 

A cet effet, la Direction des services vétérinaires de ce ministère a  défini plusieurs mesures dont la fixation, au préalable, par arrêté de wilaya, des différents lieux de rassemblement et de vente d’animaux, «avec  la mise en place d’un réseau  d’information efficace pour mieux sensibiliser  les citoyens». Il est également question d’organiser des émissions radiophoniques et  télévisées, en y incluant les radios locales pour assurer une large  diffusion des messages de sensibilisation, indique la même source. 

Au plan sanitaire, les services vétérinaires relevant des wilayas  pourvoyeuses de cheptel, notamment les wilayas steppiques, délivrent des  certificats de bonne santé devant accompagner les animaux lors de leurs  déplacements. 

En outre, le jour de l’Aïd, tous les établissements d’abattage, répartis  sur l’ensemble du territoire national, seront ouverts pour inciter les  citoyens à sacrifier leurs animaux «dans une enceinte conforme et  contrôlée». 
Des permanences seront également effectuées par les services vétérinaires  de wilaya au niveau des APC et des lieux d’abattage, tandis que des  brigades mobiles, composées de vétérinaires et de techniciens, effectueront  des tournées dans les différents lieux susceptibles d’abriter des abattages notamment en milieu rural pour contrôler et répondre aux besoins et  sollicitations des citoyens. 

Dans un souci de respect de l’hygiène et de la santé publique, les  services de la voierie de la wilaya ont été instruits de «récupérer les  carcasses et organes saisis ainsi que les détritus (paille, cornes,  onglons, buse...) et les acheminer vers des lieux d’enfouissement et  d’incinération».  

Par ailleurs, un vaste programme de prévention et de sensibilisation,  destiné aux éleveurs afin de prémunir le bétail contre les diverses  maladies, est également mené à longueur d’année, suivi et appuyé d’une  campagne intensive de vaccination, détaille le ministère. 

Aussi, les services vétérinaires prévoient la sensibilisation et le renforcement du contrôle des conditions d’utilisation du médicament  vétérinaire, notamment le respect des doses administrées, des espèces de destination et les délais d’attente (délai à respecter entre  l’administration du produit à l’animal et l’admission des animaux à la  consommation humaine). 

Composé de 28 millions de têtes d’ovins, de 2 millions de têtes de bovins  et de 5 millions de têtes de caprins, le cheptel national «bénéficie d’une  attention particulière de la part des pouvoirs publics qui déploient tous  les efforts nécessaires à même d’améliorer et développer la filière des  viandes rouges», précise le ministère.

une cérémonie en l'honneur des lauréats du bac 2017




Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, a présidé jeudi à Alger une cérémonie organisée en l'honneur des meilleurs lauréats du baccalauréat session 2017. Lors de la cérémonie organisée au Palais du peuple en présence de hauts responsables de l'Etat et de membres du Gouvernement, M. Tebboune a remis des attestations honorifiques, des médailles et des cadeaux symboliques aux 56 meilleurs lauréats.




Khaoula Blaska (Skikda) a décroché la meilleure moyenne (19,21) au niveau national. Elle est suivie de Mohamed Benamina (Mascara) avec une moyenne de 19,12 et de Yassine Brihmouche (Constantine) avec une moyenne de 19,02. Les trois bacheliers sont issus de la branche des sciences expérimentales. 

Cette année, le taux global de réussite au baccalauréat est de 56,07%, selon les chiffres du ministère de l'Education nationale.

Baccalauréat 2017 des Cadets de la Nation: le taux de réussite est de 100%









Le taux de réussite des 268 Cadets de la Nation des Ecoles de Blida et Oran aux examens du Baccalauréat, session 2017, a été de 100% parmi lesquels 8 ont obtenu leur Baccalauréat avec éloge et 121 avec la mention très bien, indique mercredi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).




"Suite aux résultats annoncés relatifs aux examens du Baccalauréat, session 2017, les Ecoles des Cadets de la Nation ont enregistré cette année d'excellents exploits. Les deux Ecoles des Cadets de la Nation de Blida (201 lauréats) et d'Oran (67 lauréats) pour le cycle d'enseignement secondaire ont enregistré de nouvelles performances avec un taux de  réussite de 100%", précise-t-on de même source.

"Parmi deux-cent soixante-huit (268) lauréats, huit (08) cadets ont obtenu leur Baccalauréat avec éloge (moyenne au-dessus de 18/20), tandis que cent vingt-et-un (121) cadets l'ont obtenu avec mention très bien (moyenne au-dessus de 16/20)".

A quand l’aménagement du marché hebdomadaire de Ain kermès (Tiaret) ?



L’espace réservé pour la tenue du souk hebdomadaire de la ville de Ain kermès tous les mercredis, s’avère très étroit et mal organisé pour ces centaines de commerçants du territoire Sud de la wilaya Tiaret. 
Un espace de quelque 1000 m2, avec des possibilités d’extension, situé pris de cité 56 logement pas loin de sortie vert sidi abd el rahmane n’offre aucune commodité pour ces ambulants de fruits et légumes et un abattoir trop exigu sans omettre l’absence d’un bureau pour le vétérinaire chargé du contrôle. 
Tous les mercredis, la route est complètement bloquée par la circulation routière en l’absence d’un parking. Même les usagers de la route éprouvent d’énormes difficultés pour regagner leur destination. 
Les lieux réservés pour les espaces vert sont pris d’assaut par les commerçants qui pénètrent dans le souk. 
Un vrai problème que les élus communaux n’ont jamais osé résoudre. 
Pourtant, l’endroit ne sied nullement à la tenue d’un souk aussi important dans la mesure où même le mur de clôture présente d’importants dégâts et est démoli à moitié. 

TISSEMSILT : Le gaz naturel et l'énergie électrique sur la bonne voie dans l'Ouarsenis


La direction de distribution de l'électricité et du gaz de Tissemsilt, a entamé récemment une opération d'envergure qui tend à remettre à niveau les réseaux électriques de moyenne et basse tension.
«Il s'agit d'une opération préventive et d'entretiens jamais réalisée auparavant». «Il est question de pallier en amont toutes les pannes sur les réseaux», selon la source de la direction de distribution de l'électricité et du gaz de Tissemsilt.
Même les nouvelles constructions rurales prévues à travers les différents programmes inscrits bénéficieront de l'électrification complémentaire à travers les opérations qui leur seront consacrées. Cet effort important en matière de généralisation de l'électricité ne se limite pas aux zones rurales mais concernera aussi certains axes urbains, situés dans les quartiers sociaux démunis.
Aussi, la direction de distribution de l'électricité et du gaz de Tissemsilt  a une vision de renforcer ses capacités, par la création de nouvelles structures et la réhabilitation de celles existantes dans le but d'assurer une meilleure couverture en énergie électrique à travers les 22 communes que compte la wilaya de Tissemsilt.
Il y a lieu de noter, au demeurant, que les différentes opérations d'extension des réseaux de distribution de l'électricité et du gaz ont contribué pour une grande part à faire augmenter le chiffre d'affaires de l'entreprise.
Dans ce sillage, et dans le but de satisfaire davantage l'abonné, la direction de distribution de l'électricité et du gaz de Tissemsilt prévoit l'installation imminente de bureaux dotés de technologie numérique de communication et de contrôle électronique spécialisés dans la détection avec grande précision des endroits de panne sur le réseau territorial de distribution de l'énergie électrique. Pour ce qui concerne le gaz naturel, il connaît un essor important également.
A cet effet, le taux de couverture en gaz naturel a atteint le taux de raccordement de plus de 80%. Le raccordement de ces foyers a grandement atténué la tension qui existait sur le gaz butane et pour assurer à leurs habitants le confort et les moyens d'affronter les rigueurs de l'hiver dans les hauts plateaux et les montagnes de l'Ouarsenis et d'El Meddad.
L'alimentation de la wilaya de Tissemsilt en gaz naturel est nécessaire car elle conditionne, dans une large mesure, au développement et à la modernisation de la wilaya.
En 2017, environ 3 298 foyers ont été raccordés en gaz naturel durant les six mois précédents, la commune de Larbaâ (263 foyers), la commune de Sidi Slimane (781 foyers) et douar Ain Fradja, commune de Khemisti (218 foyers).
Six autres communes de plus   peuplées, Sidi Lantri (240 Foyers), Béni Lahcene (236 foyers), Maâcem (270 foyers), Melaâb (510 foyers) Sidi Abed (154 foyers) et trois douars Ras El Mou, relevant de la commune de Sidi Abed (120 foyers), douar Seb S'men (130 foyers) relevant de la commune de Maâcem (130 foyers) et douar Tamazelait, relevant de la commune de Lazharia (146 foyers) ont été raccordées   en gaz   naturel. 
Par ailleurs, la wilaya de Tissemsilt a bénéficie d'une enveloppe financière de  235 MDA (première tranche) dans le cadre du programme FCCL pour le raccordement des  foyers en gaz naturel à travers les 38 cités.

7/27/2017

Tiaret : Produits cosmétiques à bas prix La contrefaçon fait des ravages



Des magasins proposent des produits cosmétiques à des prix défiant toute concurrence. Cependant ils sont sûrement fabriqués dans quelque ateliers ou usines chinoises, spécialisés dans la contrefaçon, si ce n’est en Algérie même. 
Le prix ne couvre même pas celui du contenant. 
Est-ce-que le laboratoire de la qualité a analysé la composition de ces parfums, shampoings et autres produits se trouvant sur les étals de ces magasins ? 
La mésaventure racontée par un client est déroutante. 
Ainsi après avoir acheté un déodorant pour son épouse, en rentrant chez lui, il s’avère que le flacon était vide. Il retourne quelques temps plus tard dans ce magasin situé à la Rue volani et Licheniar pour se voir rabrouer vertement par le jeune vendeur. 
Casquette mise à l’envers sur la tête et un manque de politesse flagrant, telles ont été les images offertes au vieux bonhomme qui avait préféré laissé le flacon et perdre les 100 DA que de se voir insulter ou même pris à partie. « Est-ce- là l’accueil qu’on doit réserver à un client ? » remarque ce client débouté. Il faut aussi dire que ces produits de très basse qualité représentent un danger certain pour la santé des clients. 
Un shampoing qui risque de provoquer une chute de cheveux, une lotion capable de générer un cancer, qui sait ? 
En tous les cas les comités de défense des consommateurs devraient saisir les services de contrôle concernés afin de protéger la santé des citoyens de Tiaret .

Théniat El Had (Tissemsilt) : La forêt de cèdres en fête


Samedi prochain, une manifestation festive est prévue au Parc national de Theniet El Had, dans la wilaya de Tissemssilt, où sera donné le coup d’envoi de «la Fête de la forêt des cèdres».

Par cette manifestation, les organisateurs souhaitent «faire sortir cette région de son isolement» et lui donner plus de visibilité sur la scène locale et nationale. En fait, par le biais de cette manifestation, les organisateurs ambitionnent, tout simplement, de rendre pérenne cette forêt des cèdres, et partant, permettre à la commune de Theniet El Had un développement touristique et économique.
Il sera question, lors de la journée de samedi, d’un programme de visites de la ville et de ses environs, où les visiteurs pourront admirer les différentes peintures rupestres que recèle la ville, ainsi que son majestueux lac. Pour donner à la manifestation une touche festive, un grand couscous est prévu à la forêt pour tous les visiteurs qui souhaitent y prendre part.
«Ce rendez-vous est appelé à devenir une attraction pour tous les amoureux de la nature, dont cette forêt, qui représente un des joyaux de notre territoire». «Sa promotion peut constituer un véritable facteur de développement mais aussi une alternative de loisirs pour nos concitoyens qui ont grand besoin de sortir de l’emprise étouffante des villes», expliquent les organisateurs.
A noter, à titre informatif, que le Parc national de Theniet El Had se situe non loin de la ville éponyme, dans la wilaya de Tissemsilt, qui se trouve au centre de l’Atlas tellien et à la limite sud du grand massif de l’Ouarsenis. Le Parc de Theniet El Had, réputé pour avoir une faune (72 espèces animales) et une flore très riches, dispose d’une superficie de 3425 ha. Un endroit idéal pour toutes sortes d’activités sportives mais encore pour des randonnées pédestres, et même pour des bivouacs entre amis.
C’est d’ailleurs dans ce parc que se situent les forêts de cèdres que les organisateurs veulent célébrer. Il faut noter enfin que le Parc national de Theniet El Had prend soin de se préserver de tous les agissements et agressions contre sa faune et sa flore tout en tentant de promouvoir le tourisme.
A titre d’exemple, il y a quelques années, une proposition d’aménager une zone d’expansion touristique (ZET) a été avancée dans le but de promouvoir le tourisme dit récréatif et, de facto, faire connaître la région à davantage de touristes, nationaux et étrangers.
La ZET en question prévoyait de garantir toutes les commodités nécessaires pour le confort du visiteur: structures d’accueil convenables, aires de jeux, cafés et restaurants, espaces de loisirs, etc.
 
R. O.

7/26/2017

Aïn- Kermès + Tiaret : Le lait en sachet sous haute surveillance



Les brigades de contrôle chargées de la lutte contre la spéculation sur le prix de référence du lait pasteurisé conditionné en sachets (LPC) ont été mobilisées par la direction du commerce de la wilaya de Tiaret pour parer à d'éventuelles pratiques illégales sur cette denrée de base subventionnée par l'Etat, a-t-on appris auprès d'une bonne source. 

On indique que la mise en place de cette brigade intervient suite à une correspondance émanant de la direction régionale. 

La mission de ces brigades, formées d'agents de la répression des fraudes et des pratiques commerciales, est de contrôler tout le processus de production et de distribution du lait pour démasquer d'éventuels commerçants indélicats. 


Des visites inopinées ont été effectuées, dans un premier lieu, dans les cinq laiteries de wilaya. 
D'autres brigades ont été chargées d'évaluer la quantité de lait véritablement produite ainsi que du suivi de sa vente, sa distribution et de l'identification des distributeurs. 

Les premiers contrôles effectués par cette brigade aux niveau de la Diara de Ain kermès ont permis de constater que le problème ne se situe pas chez les producteurs de lait de vache, ces derniers cédant le sachet de lait entre 22 et 23,10 DA. 
Cependant, des cas d'infraction à la réglementation en matière de prix de cession administré ont été relevés sur le circuit de commercialisation. Notre source fait état de mesures répressives à l'encontre des réfractaires pour le motif mentionné. 

7/25/2017

Ain Kermès : Haro sur les produits de consommation contrefaits



Certains commerçants d’alimentation générale et pas seulement qui sont certainement venus au métier par hasard, donc sans en avoir la vocation ni la morale, ne se gênent pas d’achalander leurs étalages de produits contrefaits qu’ils cèdent sans vergogne à leurs plus fidèles clients. 
Leur seul intérêt consiste à se remplir les poches sans le moindre scrupule sur la manière dont ils le font. 



Le malheur, c’est qu’ils les vendent au même prix, parfois plus, que celui original en les acquérant chez des grossistes qui s’approvisionnent eux-mêmes auprès de fabriques amatrices d’imitation de marque et d’emballage. 
Le client est souvent floué par la fausse marque qui est si bien calquée qu’il n’y voit que du feu. La contrefaçon, comme chacun le sait, nuit à l’économie nationale de même à l’intérêt du consommateur quant à son budget et sa santé. 
Pour peu que ce dernier soit dépositaire d’une culture élémentaire de consommation, il peut aisément reconnaître le produit original du produit contrefait et de ce fait éviter de se faire avoir même si les tarifs sont différents. 
Les partisans de cette pratique ne sont animés que par le désir de ramasser le maximum d’argent sans faire attention au reste. 
Leur amour du gain facile les aveugle au point où ils sont obligés de sortir des sommes énormes quand ils se font coincer par les services de contrôle. Il est évident que le produit contrefait est loin de valoir celui de la marque déposée dont le prix de revient pour les fabricants est plutôt onéreux contrairement au faux produit dont la composition est forcément moins étudiée donc au coût moins important. 
La direction du commerce a lancé un appel à travers la radio locale de Tiaret prévenant les consommateurs de bien s’assurer qu’ils n’ont pas entre les mains un produit imité avant de passer à la caisse. 
N’est-ce pas la meilleure façon de contrecarrer les velléités des amateurs de la triche ?

Prolifération des marchands de glaces a Ain Kermès : Gare aux intoxications !



Certains vendeurs utilisent souvent du lait en poudre, à défaut de lait cru ou en sachet, des œufs, parfois non frais, de l’eau de qualité douteuse, des colorants et des arômes parfois périmés, et confectionnent des tas de glaces au chocolat, à la vanille, à la fraise et autres. 

Durant la saison estivale, les marchands de glaces reprennent leur activité, car ce créneau est lucratif et n’exige pas un investissement conséquent. 
Ces commerces poussent comme des champignons dans tous les quartiers et cités du chef-lieu, des localités, de la Daira Ain Kermès.



Cette activité, n’étant sûrement pas réglementée, attire beaucoup de candidats qui louent ou achètent les équipements indispensables pour la préparation des glaces, aux différents parfums, qui seront servies dans des cornets ou des pots en plastique. 

Une petite virée nous a permis de constater la présence de ces marchands de glace au niveau des cafétérias, boulangeries, épiceries, kiosques, rôtisseries, pizzerias, gargotes, etc. Les clients, notamment des enfants, font la queue pour s’offrir une glace rafraîchissante et n’accordent aucune importance aux conditions d’hygiène. 

En effet, certains vendeurs s’autoproclament marchands de glace et apprennent sur le tas la confection de ces produits sensibles qui exigent cependant expérience et savoir-faire. Peu soucieux des conditions d’hygiène, ils ne nettoient pas suffisamment les ustensiles et équipements, faute de contrôle par services concernés. 
Les prix sont exorbitants et n’obéissent à aucune logique, car chacun les fixe à sa guise. 

Des parents se sont rapprochés de nous pour tirer la sonnette d’alarme et prévenir des risques potentiels d’intoxication, comme ce fut le cas les années écoulées. 

De toute évidence, il faut séparer le bon grain de l’ivraie, car il existe heureusement d’honnêtes marchands de glace expérimentés qui jouissent d’une renommée incontestable. 
Il appartient aux services compétents de réglementer cette activité et de sanctionner les défaillants, car la santé d’autrui est sacrée.