Le livre de la professeure à l’université d’Alger, Fatiha Loualich, intitulé «La famille à Alger, 17ème et 18ème siècles, parenté, alliances et patrimoine» a permis, samedi soir, au public tlemcénien de revisiter la société algéroise durant la période ottomane.
Abritée par le Centre des études andalouses, relevant du CNRPAH, une conférence a été animée, sur ce thème, objet d’une thèse de doctorat en histoire soutenue en 2008 à Paris, par cette chercheuse qui a présenté, dans le cadre d’une tournée nationale, son ouvrage de 429 pages écrit à partir de l’étude de pas moins de 4.000 actes notariés de cette époque, a-t-elle affirmé. L’oratrice a ajouté que ce travail repose sur l’analyse d’un corpus d’archives tiré des trois séries du fonds ottoman d’Alger (actes des notaires, registres du trésor public, registres des domaines).
L’exploitation exhaustive de ce corpus lui a permis de retracer l’itinéraire de plusieurs biens légués à des fondations gérant des mosquées et autres, c’est-à-dire en biens habous, a-t-elle indiqué, précisant avoir suivi ces titres durant une certaine période variant entre 200 et 250 années. Le défilement des familles bénéficiaires de ces biens permet, aussi, selon elle, de refaire aisément l’histoire sociale de cette période à Alger, la société étant gérée par les écrits dans les fridha succédant à tout décès.
Par ailleurs, la coutume avait sa place dans les mahkamas juridiques qui devaient se prononcer sur ces actes en cas de litiges, notamment, dans la délimitation spatiale des biens, a encore précisé Mme. Loualich, concluant que la ville d’Alger était très attentionnée sur le local durant l’époque ottomane.
L’exploitation exhaustive de ce corpus lui a permis de retracer l’itinéraire de plusieurs biens légués à des fondations gérant des mosquées et autres, c’est-à-dire en biens habous, a-t-elle indiqué, précisant avoir suivi ces titres durant une certaine période variant entre 200 et 250 années. Le défilement des familles bénéficiaires de ces biens permet, aussi, selon elle, de refaire aisément l’histoire sociale de cette période à Alger, la société étant gérée par les écrits dans les fridha succédant à tout décès.
Par ailleurs, la coutume avait sa place dans les mahkamas juridiques qui devaient se prononcer sur ces actes en cas de litiges, notamment, dans la délimitation spatiale des biens, a encore précisé Mme. Loualich, concluant que la ville d’Alger était très attentionnée sur le local durant l’époque ottomane.
Durant les débats, le directeur du Centre d’études andalouses de Tlemcen, Ismet Touati, a déclaré que l’exploitation du fonds ottoman permettra d’autres découvertes sociales et historiques, rappelant que Mme Leila Kheirani a déjà exploité ces documents.
L’ouverture de deux départements de la langue turque à Alger et Constantine contribuera à une meilleure exploitation du fonds ottoman, a-t-il affirmé, ajoutant que pas moins de 300.000 documents sur l’histoire de l’Algérie sont répertoriés et conservés à Istanbul.
Mme Fatiha Loualich a précisé, pour sa part, que l’Algérie avait son état civil avant 1830 à partir des actes publiés suite à des décès.
Les biens habous étaient, par ailleurs, suivis par les fondations en charge de gérer les lieux de culte, a-t-elle indiqué, rappelant que beaucoup de relations liaient Alger et Tlemcen, durant cette période. Elle a tenu, également, à rendre hommage au défunt penseur Tewfik El Madani qui a œuvré pour faire connaitre l’histoire de l’Algérie avant 1830.
L’ouverture de deux départements de la langue turque à Alger et Constantine contribuera à une meilleure exploitation du fonds ottoman, a-t-il affirmé, ajoutant que pas moins de 300.000 documents sur l’histoire de l’Algérie sont répertoriés et conservés à Istanbul.
Mme Fatiha Loualich a précisé, pour sa part, que l’Algérie avait son état civil avant 1830 à partir des actes publiés suite à des décès.
Les biens habous étaient, par ailleurs, suivis par les fondations en charge de gérer les lieux de culte, a-t-elle indiqué, rappelant que beaucoup de relations liaient Alger et Tlemcen, durant cette période. Elle a tenu, également, à rendre hommage au défunt penseur Tewfik El Madani qui a œuvré pour faire connaitre l’histoire de l’Algérie avant 1830.