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10/31/2017

Ain kermès dégradation de vie : quand la ville se transforme en grand douar !

La ville d'Ain kermès est sale. Toujours sale. Matin et soir. A croire que l’APC ne dispose pas d’un service qui s’occupe du ramassage des ordures. 
Pourtant, cette têche se fait quotidiennement, même si parfois cette régularité n’est pas vraiment respectée.
Mais il se trouve que même après le passage des camions et des tracteurs de la commune, les endroits débarrassés des dizaines de sachets restent toujours crasseux, particulièrement dans les lieux, où les agents d’entretien ne passent plus depuis belle lurette. 
Les éboueurs laissent des traces de leur passage lorsque parfois ils se permettent de ne pas faire leur travail convenablement, laissant tomber un sachet par-ci, des détritus par-là. Plusieurs quartiers de la ville de Ain kermès se trouvent dans un état lamentable et invivable. Le cadre de vie connaît une dégradation progressive, ces dernières années. 
En effet, à défaut de régularité en matière de ramassage des ordures ménagères, et par manque de civisme, de nombreux coins sont devenus de véritables dépotoirs qui font partie du décor quotidien des cités. 
Autre fait marquant, des vaches et des chèvres, des moutons et des chiens errants à l’intérieur de ces cités-dortoirs, dont les murs attendent désespérément un coup de peinture. Face au laxisme des élus locaux d’une APC mosaïque de 15 membres, cette situation donne l’aspect d’un douar en pleine ville, à l’exemple des cités d’ Dallas , Chtibou, Oued el bagué et Batoire… 
Cette dégradation des différentes cités de la ville de Ain kermès nécessite une prise en charge effective des problèmes. 
Ammi Taibaoui, un fils de Chahid de 85 ans, que nous avons rencontré à la cité des 100/Lots, pas loin de la mosquée Imam Malek, sur les hauteurs de la ville, n’a pas mâché ses mots. Clamant haut et fort : «Pauvre Ain kermes, elle est devenue un grand douar !» La réalité est là : 
l’antique ville Ain kermès  est devenue un grand douar depuis quelque temps. Selon lui, «tous les ingrédients de la clochardisation de la ville ont été réunis. Insalubrité, incivisme, violence, l’histoire de la ville occultée, absence d’activités culturelles, constructions anarchiques et sans normes, à la mesure du statut de la ville, anarchie du transport, commerce informel, urbanisation chaotique, en plus de l’incompétence et de la médiocrité ». Le civisme et l’éducation étant ce qu’ils sont dans notre pays, les citoyens dont les commerçants ont une grosse part de responsabilité, notamment dans le lancement à tout bout de champ de sacs de détritus et à tout moment et n’importe où. A tel point que les gens s’accommodent de la présence de petites décharges sauvages sur les trottoirs et vont jusqu’à s’attarder parfois devant ces mêmes décharges en discutant des heures durant, sans en être gênés outre mesure. 
Tout est devenu normal. Nous avons tenté de joindre le P/APC de Ain kermès -ville, ainsi que les services concernés pour avoir leur point de vue, mais nos tentatives sont restées vaines. 

10/24/2017

Tiaret: Les cimetières des chouhada seront réhabilités

Un recensement exhaustif des cimetières des chouhada, disséminés à travers la wilaya de Tiaret, a été lancé ces derniers jours sur instruction du wali, lit-on dans un communiqué de la cellule de communication du cabinet du wali, adressé à notre rédaction. 
Selon le même communiqué, instruction a été donnée par le chef de l'exécutif de wilaya aux directions des moudjahidine et équipements publics afin de recenser l'ensemble des cimetières des chouhada avec une fiche technique pour chacun d'eux, « ceci en prévision de leur réhabilitation ». « Cette opération de réhabilitation et d'entretien des cimetières des martyrs de la guerre de libération nationale est d'abord une reconnaissance à leurs mémoires et à leurs familles, mais aussi pour promouvoir le patrimoine immatériel historique de Tiaret et sa région », lit-on encore dans le communiqué de la cellule de communication du cabinet du wali. 

El Houari Dilmi

La licence de moudjahid inutile pour le véhicule fabriqué localement

AVEC CE DOCUMENT, DES VOITURES IMPORTÉES POUR 530 MILLIONS DE DOLLARS

La licence de moudjahid inutile pour le véhicule fabriqué localement



Les anciens moudjahidine ne peuvent nullement présenter leurs licences pour bénéficier de la moindre réduction sur le prix d’un véhicule neuf fabriqué en Algérie. Ce document n’est tout simplement pas accepté par les vendeurs et revendeurs des voitures made in bladi. Les raisons sont élémentaires. Les coûts de production des véhicules dans les usines opérationnelles en Algérie, qu’elles soient celle de Renault à Oran, celle de Sovac à Relizane ou celle de Tahkout à Tiaret, est si élevé qu’il n’admet aucune baisse pour pouvoir être amortis. De surcroît, le produit local est exonéré de la TVN (taxe sur le véhicule neuf) et des taxes douanières pour les kits et équipements importés destinés au montage. Cette mesure va doper davantage l’importation des véhicules par des particuliers, qui bénéficient, grâce à ladite licence, d’exonération de toutes les taxes douanières. L’ex-ministre du Commerce, dans le gouvernement Tebboune, a révélé que “des particuliers ont dépensé durant les cinq premiers mois de 2017 un total de 530 millions de dollars pour importer des véhicules” avec la licence de moudjahid. Édifiant.
Liberté

Revêtement de l’OPOW «Kaid Ahmed» en gazon synthétique: Le wali de Tiaret accorde une enveloppe financière de 10 milliards


Suite aux résultats positifs depuis l’entame de la nouvelle saison sportive que réalise la JSM Tiaret en occupant la première place du championnat amateur de la division deux, qui traduisent la bonne foi de son comité directeur et du staff technique de miser fort sur l’accession en division deux professionnelle, le wali, M. Abdessalem Bentouati, a félicité tous les responsables du club phare des hauts plateaux et ses fans, et accorde son soutien à l’équipe pour pouvoir arracher le billet de l’accession d’autant plus tous les moyens matériels ont été mis en place et engagés. 
Et pour donner un nouveau coup de starter à la formation locale et à son public, Le wali vient d’accorder une enveloppe financière de 10 milliards de centimes pour le revêtement de la pelouse de l’OPOW «Kaid Ahmed» en gazon synthétique de dernière génération, a-t-on appris auprès du cabinet du wali de la wilaya. 
Sachant que l’OPOW «Kaid Ahmed» est fermé depuis deux bonnes années à cause de la dégradation totale de son gazon naturel qui semble ne plus réussir à Tiaret, malgré le bon suivi de sa pelouse durant des années. Notons enfin, que la JSM Tiaret s’entraîne et évolue à l’ancien stade de la ville «Ait Abderrahim» doté d’un gazon synthétique de dernière génération.
 Cette prise courageuse de décision par le premier responsable de la wilaya a été bien accueillie par la population locale qui félicite le wali qui ne cesse d’accorder un intérêt particulier à l’équipe d’Ezzerga.
 L. Bouhala

10/23/2017

Infrastructures : L’autoroute Est-Ouest bientôt à l’ère de la fibre optique


L’opérateur historique de télécommunication Algérie Télécom va investir plus d’un milliard de dinars pour le renforcement du réseau national de télécommunications.
Cet investissement, a-t-on appris d’un communiqué de l’opérateur hier, consiste à installer de la fibre optique le long de l’autoroute Est-Ouest sur une distance de 1200 km. L’équipement en question et de haute valeur ajoutée va relier 24 wilayas de la façade nord du pays sans compter les localités intérieures accessibles à partir des pénétrantes reliées au tracé autoroutier.
L’investissement d’AT est réalisé en collaboration avec l’Algérienne des Autoroutes (AA). Il a été porté officiellement sur le papier hier par la signature d’un accord, au niveau de l’échangeur de Boumedfaâ (Aïn Defla) en présence de la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Imène Houda Feraoun, et de son homologue des Travaux Publics et des Transports, Abdelghani Zaâlane.
A la lumière des explications qui ont été fournies aux deux ministres, l’Algérienne des autoroutes va, en vertu de ce protocole, fournir des fourreaux au niveau desquels Algérie Télécom va déployer la fibre optique, permettant ainsi la création de l’autoroute de l’information. La contribution au développement du très haut débit pour assurer une meilleure qualité de service, le raccordement de l’ensemble des localités se trouvant aux alentours du tracé de l’autoroute, l’intervention en cas de dysfonctionnement ou rupture du réseau existant constituent les principaux objectifs de ce projet.
Tous les travaux qui seront déployés par AT seront sous-traités notamment avec les micro-entreprises ANSEJ, a-t-on indiqué sur place. Intervenant à l’issue de la cérémonie de signature du protocole d’accord, Imène Houda Feraoun a indiqué que ce projet constitue la meilleure façon de rentabiliser l’autoroute et de sécuriser le réseau de télécommunication national. Elle a affirmé qu’à la faveur de la signature de ce protocole, AT prendra les mesures nécessaires pour la maintenance et la supervision du réseau de télécommunication de l’Algérienne des Autoroutes, permettant à celle-ci de sécuriser et de surveiller le réseau autoroutier et, par ricochet, offrir des prestations de qualité aux usagers de l’autoroute.

Un préalable aux stations de péage
Le ministre des Travaux Publics et des Transports, Abdelghani Zaâlane, a soutenu pour sa part que sa concrétisation épargnera à AT d’autres dépenses, signalant que son objectif vise à assurer un service public de qualité au niveau de l’autoroute Est-Ouest.
L’objectif de l’investissement est de faire de l’autoroute est/ouest une autoroute de l’information avec la vocation d’«arroser» les territoires limitrophes de cet axe. Mais c’est aussi, on l’a compris, de se préparer à l’installation sur cet important axe autoroutier les gares de péage. En avril 2016, l’ancien ministre des Travaux publics avait déclaré que le programme d’équipement de l’autoroute Est-Ouest, «sera réalisé selon les normes internationales», et prévoit la réalisation de 48 gares de péage sur échangeurs, 7 gares de péage en pleine voie, 22 centres d’entretien et d’exploitation, 67 aires de repos, 43 aires de service et 1 412 postes d’appel d’urgence. Il concerne également 154 stations de recueil de données de trafic, 1 289 caméras de surveillance et 63 stations météo. Le ministre, rappelle-t-on, avait déclaré que ces projets nécessitent la réalisation de 1 252 km de fibre optique. Ce qui semble bientôt être fait.

Tiaret : Qui mettra fin aux crèches anarchiques ?




«Au moment où les services de la wilaya exercent une rude pression sur les crèches agréées dans le cadre de la loi, la direction de l’action sociale continue d’ignorer la situation désastreuse dans laquelle nous pataugeons.
une attitude bizarre et incompréhensible, ce qui encourage l’existence de crèches clandestines et favorise les risques et les dangers et contribue ainsi au pourrissement de cette noble profession, car la loi est totalement bafouée, les normes d’hygiène et de sécurité ne sont nullement respectées et les tarifs et les programmes sont déterminés dans une indifférence outrageante». C’est par ces propos pleins de dépit que certains gérants de crèches, dont Achour Mezine, directeur de la crèche des Anges, l’un des rares établissements privés qui semble se distinguer par rapport aux autres (légaux ou informels) qui exercent à Tiaret, ont alerté, par une énième lettre, les pouvoirs publics locaux. Sans suite pour l’heure.
De ce triste constat, nous sommes allés aussitôt à la quête de vérité en touchant du doigt ce qu’endurent les crèches privées ou publiques, dont celles activant sous le caractère associatif. Et pour cause, ces dernières jouent carrément sur le pouvoir d’achat des ménages en fixant un prix de 3500 dinars/mois par enfant, car ne payant ni impôts ni sécurité sociale ni loyer exorbitant, encore moins faire face aux contrôles. Des contrôles pour le moins ciblés qui ont visé, ces derniers jours, les gérants, qui ont, paradoxalement, le plus alerté sur la situation des crèches.
Plutôt de la concurrence déloyale ajoutée à un certain laxisme, voire un parti pris, qui n’est pas fait pour aider ceux et celles qui s’investissent réellement sur le terrain. Notre visite, par exemple dans la crèche des Anges. «Les enfants placés bénéficient d’un enseignement pédagogique et éducatif pour développer les capacités et les facultés mentales en adéquation avec des programmes appropriés», dira notre interlocuteur, dépité par la concurrence déloyale de certains établissements, qui, sous le couvert d’association, activent en commençant par rabattre les prix, mais en dispensant des cours aléatoires et en faisant dans le mélange des genres.
La gérante de la crèche Ethouraya abonde dans le même sens. Sa crèche a été longtemps en proie à la concurrence déloyale, quand, dans un garage malpropre, une concurrente est venue s’installer. Sans citer celles en défaut, malheureusement peu ou pas contrôlées. «Les associations du genre pullulent et travestissent ce noble métier», dira la gérante de cette crèche située au niveau de la cité Boumediène. Généralement, les crèches qui s’inscrivent dans l’esprit et la lettre du programme officiel initié par le ministère de l’Education nationale selon la loi 04-08 du 23 janvier 2008 sont celles qui souffrent le plus de contrôles, au moment où les autres, pour le moins informelles, ne sont pas inquiétées.
En plus d’un personnel le plus souvent inadapté, la surcharge des classes, l’absence de règles de sécurité et de prévention sanitaire, le couvert juridique est trouvé à travers le mouvement associatif pour contourner la règle. «Une crèche est soumise à une étude établie avant son lancement et doit offrir 1,4 m2 pour chaque enfant. Les salles pédagogiques ne doivent pas être inférieures à 40 m2 pour 30 enfants, les espaces de cours et de détente ne doivent pas être inférieurs à 150 m2 dont la moitié de la superficie doit être aménagée en aire de jeux et l’autre moitié en jardin pour que les enfants puissent s’y détendre». En jouant le jeu, les gérants sérieux déboursent beaucoup d’argent. Achour Mezine loue une villa à 140 000 dinars par mois et emploie une dizaine d’employé(e)s, nonobstant l’implication de sa petite famille aux soins des bambins et des véhicules pour les excursions.
Un constat loin de refléter ce que font les crèches qui activent sous le sceau de l’association. Le DAS, M. Kadda, rencontré dans son bureau, dubitatif et désarçonné par le propos sur le constat établi sur le terrain, fera savoir qu’«au niveau de sa direction, il y a deux commissions, l’une technique et l’autre administrative», et, à propos des crèches qui travaillent dans l’informel, il renchérit que «celles-ci ne sont pas de mon ressort», mais a promis des contrôles. Un contrôle qui a concerné, malheureusement, quelques jours après notre passage, celles qui ont osé briser l’omerta. Y aura-t-il enfin une enquête impartiale pour situer les responsabilités pour que force reste à la loi ? 

Fawzi Amellal


Ain kermès :Les habitants réclament une station de transport pour le sud de Tiaret



Les habitants de la daïra de Ain Kermès réclament une station de transport de voyageurs appropriée avec toutes les commodités, à savoir des abribus, des sanitaires, des kiosques. 
Pour l’heure, la ville est démunie de cette structure qui tarde à s’inscrire dans un programme sectoriel ou de wilaya. 
Aucun arrêts sont fixés sur le bord de la grande avenue ou aux abords de la route nationale, ce qui va à l’encontre de la sécurité des citoyens et notamment les risques d’accidents de la circulation. 
Les usagers et notamment les travailleurs et les enfants scolarisés et universitaires souffrent le martyre pour gagner le cheflieu de wilaya Tiaret. 
Lesquels sont contraints d’emprunter les véhicules de transport de voyageurs venant de el bayadh et Saida via Ain kermès. «Il n’existe aucune ligne de transport directe reliant Madena et Rosfa  Ain kermès. Notre localité est enclavée», a indiqué un transporteur. 
Pour toutes les destinations, le citoyen est contraint de transiter par les villes avoisinantes,Frenda , Sougueur, Médrissa, ou carrément Louhou. 
Une situation qui engendre au quotidien des dépenses supplémentaires. 
Par ailleurs, si les habitants du chef-lieu communal arrivent à s’offrir, bien que pénible, ce moyen de transport, ceux des villages susmentionnés sont contraints de parcourir des kilomètres pour rejoindre la ville et la route nationale en attendant le premier véhicule transport, généralement surchargé, notamment la matinée. 
Un citoyen a affirmé que «nous restons, parfois, plantés des heures pour avoir un moyen de transport». 
Les transporteurs affirment que «l’état des routes est dans une situation catastrophique, voire à la limite de la praticabilité». «Il est impossible de s’aventurer dans une route abandonnée. 
Des crevasses, des nids de poule, des mares d’eau sont signalées sur tout le parcours”, se défendent-ils. 
Selon eux, la route nécessite des travaux de bitumage ou dans le pire des cas, des travaux d’enrobés réfection.

10/20/2017

Tissemsilt: Le wali rencontre les investisseurs

Afin de lever les contraintes pou-Afin de lever les contraintes pou- vant exister dans le lancement de leurs projets d’inves-tissement, le wali de Tissemsilt, Abdelkader Benmessaoud , a rencontré dernièrement les investisseurs de la wilaya pour ouvrir avec eux un dialogue confiant et serein et se concerter sur les moyens à mettre en œuvre pour cela. 
En effet, la valorisation des biens existants, le renforcement du foncier et l’accompagnement par des facilités des investissements porteurs de richesses et créateurs d’emplois sont les priorités du wali qui a, dès sa prise de fonction, pris les devants pour accélérer le lancement des projets. Cette rencontre tant attendue avait pour objet de passer en revue les lacunes que rencontrent ces jeunes investisseurs. 
Pourtant, les potentialités et la volonté d’investir dans le secteur privé sont bien présentes. De nouveaux promoteurs issus de toutes les communes de la wilaya expliquent, en exhibant l’approbation de leurs projets établis. De nombreux projets d’investissement privé sont en voie de concrétisation dans la wilaya de Tissemsilt, en plus de demandes de réalisation d’autres, a-t-on appris jeudi du wali. 
Lors d’une rencontre avec les investisseurs, M. Abdelkader Benmessaoud a signalé la réalisation en cours d’une usine de production de pâtes alimentaires d’une capacité de plus de 280.000 tonnes à Ain Sedra (commune de Khémisti), la première du genre dans la wilaya. 
Ce projet devant générer 335 emplois permanents est estimé actuellement à un taux d’avancement appréciable. Parmi d’autres projets en cours, le wali a cité ceux d’une conserverie d’olives et une huilerie au village de Selmana (Laâyoune) et des hotels à Theniet El Had et un hôtel thermal à Sidi Slimane ainsi que deux projets de fabrication de matériel agricole et matériaux de construction générant 200 emplois, une usine de production de produits pharmaceutiques dont l’Alcool chirurgicale et le sérum, une usine de montage d’éclairage public et d’ameublement métallique et une usine de montage de véhicules et de pièces de rechange en cours de réalisation, etc… Ajoutant que deux abattoirs industriels ont été réceptionnés dans la zone d’activités de Sidi Mansour (Khémisti) ainsi qu’à Tissemsilt. 
Le wali a répondu, au cas par cas, à tous les investisseurs présents, et déclara que toute notre volonté est de trouver une solution à tout un chacun afin qu’il lance son projet.” Cependant, le problème des superficies accordées, les arrêtés d’attribution de terrain, tout comme celui des actes de propriété ont été souvent évoqués durant cette rencontre. Cette restriction empêche visiblement les investisseurs d’avancer et d’acquérir de ce fait un permis de construction ou un registre du commerce qui leur permettra d’être opérationnels dans les délais prescrits. Pourtant, nous avons relevé parmi la liste des futurs projets d’investissement du privé, certains très intéressants pour la région.

Le wali donne le coup d’envoi de la formation administrative: Participation de 162 fonctionnaires venant de 08 wilayas



Le centre de formation et de per- fectionnement de recyclage  des personnels des collectivités locales, abrite une formation scindée en deux groupes, à savoir la formation d’une centaine de fonctionnaires comme administrateurs territoriaux représentés par 08 wilayas de l’Ouest (Oran, Tlemcen, SBA, Relizane, Mostaganem, Témouchent, Mascara, et Tiaret).
 Dans cette première formation d’une période de 07 semaines, plusieurs thèmes en relation avec la gestion administrative font partie du groupe et il s’agit de:(Finances locales, Fiscalité, Marchés publics, Contentieux…). 
En ce qui concerne la deuxième formation statuaire des 62 fonctionnaires des personnels communaux, le programme qui s’étalera sur 03 mois dont un mois de pratique, prendra en charge: les Finances locales, la Rédaction administrative et l’Organisation institutionnelle…). 
Selon Mme Berrouag Amel, représentante du ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, cette formation initiée par sa tutelle dans cinq wilayas à savoir Oran, Béchar, Ouargla, Djelfa et Constantine, sera encadrée à Oran par des praticiens des collectivités locales dont des retraités. 
Le wali Mr Mouloud Chérifi, au cours de son allocation, en présence du P/APW, du Directeur dudit centre et des autorités locales, a donné le coup d’envoi de cette formation en insistant sur la RIGUEUR et la DISCIPLINE avant d’ajouter qu’aller servir l’administration, c’est un choix et une conviction. 
Par ailleurs, une enveloppe financière de 91. 325.800 DA a été allouée pour un projet d’extension dudit centre d’une superficie de plus de 03 ha où l’aménagement des classes et de la cuisine est achevé à 100%. Quant à l’aménagement du bloc d’internat et de l’amphithéâtre, il est de plus de 70% des travaux et ce, en attendant le lancement des travaux de l’entrée principale du centre.

Campagne labours-semailles à Djelfa : Une superficie de plus de 63 000 hectares ciblée



Une superficie de 63 150 hectares est destinée à l’emblavement au titre de la présente campagne labours-semailles (2017/2018) dans la wilaya de Djelfa, selon les prévisions de la direction locale des services agricoles (DSA). 
Une superficie de 50.000 ha sera destinée, au titre de cette campagne à l’orge, contre 12.000 ha au blé dur, 150 ha au blé tendre et 1000 ha à l’avoine, selon les informations fournies au wali, Hamana Guenfaf, lors du lancement, lundi, de la campagne labours-semailles dans la région agricole de M’dirissa, dans la commune de Deldoul (70 km au sud de Djelfa). Cette superficie ciblée est en recul comparativement aux campagnes précédentes durant lesquelles elle avait atteint les 90.000 ha, est-il souligné. Selon les responsables en charge du secteur à Djelfa, la réduction de la surface emblavée s’explique par une démarche visant l’amélioration du rendement à l’hectare. 
Un objectif également ciblé à travers, a-t-on jouté, l’extension des superficies irriguées estimées actuellement à 52.000 ha, parallèlement à la sensibilisation des producteurs locaux sur l’importance de l’intensification des actions de labour dans les régions de Silane et Dhayate, réputées pour leurs hauts rendements. 
Le wali a insisté, à l’occasion, sur l’impérative mobilisation des ressources humaines du secteur en vue de la consécration de cet objectif, «car seul le travail paye», a-t-il soutenu. Saisissant cette opportunité, de nombreux agriculteurs présents sur place ont souligné l’impératif, pour eux, de transmettre aux autorités centrales leur préoccupation liée aux factures d’électricité qu’ils souhaitent voir soumises à la taxe fixée pour les régions du sud, à l’image de celles des régions agricoles du nord de Laghouat, ont-il précisé. Parallèlement au coup d’envoi de cette campagne labours-semailles, les autorités locales ont également procédé à la mise en service d’un projet d’électrification agricole au profit de 42 agriculteurs de la région. 
Le coût de raccordement d’une exploitation au réseau d’électricité est de plus de deux (2) millions de dinars, selon le wali , qui a estimé que ce projet est le reflet des efforts consacrés par l’Etat pour accompagner les agriculteurs qui doivent, en contrepartie, relever leur niveau de productivité, a-t-il soutenu. L’opportunité a aussi donné lieu à la présentation d’un exposé sur l’état des lieux du secteur agricole à Djelfa, ainsi que des activités des organismes d’accompagnement de ce secteur vital.

Gestion des zones industrielles : le privé vivement sollicité


L'importance des espaces d'investissement soulevée
La réhabilitation des zones industrielles doit relever aussi  du travail des opérateurs économique. C’est l’appel lancé, ce vendredi, par le ministre de l’industrie et des mines  , Yousef Yousfi ,  lors de son intervention à l’Université du FCE. Animant  le  panel dédié au thème «climat des affaires, code de l’investissement  et champions économique », il  a souligné que le dossier du foncier industriel  constitue une priorité, voire même une préoccupation. «Le secteur privé doit prendre des initiatives et contribuer à la réhabilitation de ces espaces dédiés à la production », a-t-il soutenu.
Selon lui, « à cause de la  situation  financière du pays, l’Etat ne peut assurer à lui seul  plus de  charges ». Selon ses estimations, le projet d’aménagement de nouvelle zones industrielles  a  un cout de 500 milliards de dinars sans compter le montant à dégager pour l’électrification et   l’aménagement des routes  estimé à 200 milliards de DA.
« Si vous mettez la main dans la poche,  nous serons heureux » a-t-il  dit en s’adressant aux  chefs d’entreprises membres du FCE. Leur contribution permettra d’accélérer le processus du système d’aménagement des zones industrielles. En se référant  à des calculs établis par son département, le ministre a  précisé  que  l’aménagement du m2 reviendra à 200 DA.  Yousfi  a évoqué le cas de la Tunisie ou  les  chefs d’entreprises contribuent à hauteur de 50% dans l’aménagement de zones industrielles.  Il leur a même proposé de s’organiser en syndicat.  le ministre a enfin  mis en exergue  le caractère stratégique du  dossier déplorant au passage l‘existence de zones industrielles  « dormantes ».
2000 hectares  non  exploités
Le ministre a par ailleurs révélé que 2000 hectares  ne sont pas utilisés.  Il a rappelé que malgré l’imposition d’une taxe sur  les foncières laissées  à l’abandon,  les propriétaires préfèrent s’en acquitter ou il s’avère long et complexe de les dessaisir. Il s’est indigné de  l’état  « pitoyable  de   certaines zones ».   Le ministre a  encore une fois  plaidé pour l’établissement d’une carte économique nationale. « Il ne s’agit pas de vous  espionner ni de savoir votre bénéfice.  Nous voulons  seulement avoir, d’ici  la fin de l’année,  une vision sur la production nationale et sur le potentiel existant », a-t-il dit. La diversification économique   passant  par le développement du numérique, Youssfi  a annoncé  l’organisation d’une réunion spéciale consacrée à cette thématique.
Cap sur le développement  de la pétrochimie
Le ministre s’est dit optimiste quant à l’avenir estimant  que la crise actuelle « est  complètement différente de celle de 1986 ». «  Elle peut même  constituer le catalyseur   pour  la machine  de développement économique », a-t-il renchéri. Tout en insistant sur le développement de la pétrochimie,  Yousfi a assuré  que , d’ici  3 ans ,  l’Algérie sera excédentaire en matière de  ciment. Le gouvernement, a-t-il enchainé, va se mobiliser également pour le développement de la transformation du phosphate. « Nous avons plus de 2 milliards de tonnes de gisement qui dort  et nous produisons 10 fois moins que  potentiel » a t-il fait savoir. Pour régler le problème de disponibilité d’eau (pas de barrage dans la région de Tébessa), il a révélé  qu’une décision a été prise  pour l’exploitation de nappe  dans le sud de la wilaya. « Notre objectif est de devenir un  leader  dans la fabrication des engrais », a-t-il clamé.  
Wassila Ould Hamouda 

10/18/2017

Parc culturel de l’Atlas saharien à Laghouat : Atelier sur l’évaluation du profil environnemental


Les travaux d’un atelier de restitution des résultats de l’étude sur « Evaluations du profil environnemental du parc culturel de l’Atlas saharien » ont débuté, dimanche à Laghouat, au titre du projet : « Conservation de la biodiversité d’intérêt mondial et utilisation durable des services éco-systémiques dans les parcs culturels en Algérie ».
Organisé avec le concours de l’Office national du parc culturel de l’Atlas saharien, l’atelier vise à faire connaitre les résultats de l’étude précitée, fruit d’un travail d’experts, mené en équipe pluridisciplinaire dans les domaines de l’écologie, de la botanique, de la faune, de la socio-économie, et du système d’information géographique (SIG), a affirmé le directeur national du projet, Amokrane Salah. L’atelier permettra ainsi aux partenaires et acteurs intervenants sur le territoire du parc culturel de l’Atlas saharien, d’avoir des données récentes et fiables sur le profil environnemental du parc en question, et ainsi d’harmoniser leurs programmes et interventions, a-t-il ajouté. L’étude portant profil environnemental du parc de l’Atlas saharien s’articule autour d’un premier diagnostic des ressources en biodiversité, des services éco-systémiques et des différents enjeux environnementaux pesant sur ses écosystèmes. 
Son objectif est d’identifier les lignes directrices pour l’élaboration d’un plan d’action pour la conservation du patrimoine éco-culturel, sur des sites prioritaires identifiés, soulignent les organisateurs. M. Amokrane Salah a fait savoir, dans ce contexte, qu’un plan d’action pour la protection de la biodiversité sera mis en place dans le courant de 2018 dans trois parcs culturels, à savoir ceux de Tindouf, du Tidikelt Gourara-Touat (Adrar), et de l’Atlas saharien. 
Les travaux de l’atelier se poursuivent avec la présentation de plusieurs communications en rapport avec l’étude précitée et portant sur la présentation de la démarche et les aspects écologies de l’étude, la présentation des expertises floristique et faunistique, ainsi que la présentation des expertises sur l’aspect socio-économiques et sur les systèmes d’information géographique. Ils se poursuivront en groupes devant l’un plancher sur les lignes directrices du Plan d’action pour la conservation du patrimoine éco-culturel (PAPE) du parc de l’Atlas saharien, et l’autre sur les lignes directrices pour la mise en place d’un système de gestion participatif des sites prioritaires du parc culturel de l’Atlas saharien. L’Atelier, qu’abrite durant deux jours la maison de la culture « Tekhi Abdallah Benkeriou » à Laghouat, s’inscrit dans le cadre des activités du projet des parcs culturels algériens, un projet de partenariat entre le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Il est coordonné par le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, mis en oeuvre par le programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et exécuté par le ministère de la Culture, rappellent les organisateurs.

10/02/2017

L’histoire du costume algérien




Plus éphémères et plus fragiles que beaucoup d’autres objets historiques, les costumes aujourd’hui observables dans les musées sont rarement antérieurs au XVIIe siècle.
Dans le cas d’Alger, une autre entrave, directement liée aux événements du XIXe siècle intervient : suite à la conquête de la ville par les troupes françaises en 1830, la grande majorité de la classe dominante a pris le chemin de l’exil; le départ d’environ un tiers de la population, dont l’ensemble de l’élite algéroise, a malheureusement impliqué celui de milliers de malles contenant des costumes qui auraient apporter un témoignage précieux.
Ainsi, seules les pièces de qualité moyennes restent en possession des musées et des collectionneurs; et le plus souvent, ce sont celles qui furent réalisées dans des étoffes consistantes sont parvenues à résister à l’épreuve du temps : vestes de velours ou de brocart, coiffes, châles brodés… les vêtements les plus fins et les plus légers portés à même la peau, comme les chemises ou les serouels, sont plus rares.
L’iconographie
Cette source d’information réside dans la présentation du costume sur les statues ou les mosaïques de la période antique et sur les gravures et peintures des artistes ou voyageurs européens du XVIe au XIXe siècle. 
Sur les objets antiques, la façon de styliser un vêtement, un drapé ou un pli peut susciter des confusions et des erreurs d’interprétation. Il est également difficile de déterminer si le costume représenté correspond à ce que les femmes portent réellement dans leur vie quotidienne, ou s’il s’agit de modèles répondant à des conventions artistiques ou religieuses.
De plus, il n’est pas toujours évident de s’assurer du degré de généralisation du costume en question (costume de la minorité régnante, ou d’une plus large proportion citadine). Le moyen-âge présente quant à lui un obstacle d’une autre nature : quasiment aucune image de costume n’est parvenue de ces nombreux siècles ou les dynasties berbères règnent sur le Maghreb (environ du IXe au XVIe).

Cette absence iconographique serait due à l’association des principes berbères fondés sur l’abstraction et la géométrisation et des recommandations musulmanes à la non-figuration de l’être humain. 
Dès le XVIe siècle, quelques illustrations de costumes sont relevés par des voyageurs européens tels que Cesare Vecellio ou Nicolas De Nicolay, mais c’est surtout suite à la prise d’Alger en 1830, que les peintres vont multiplier les œuvres reproduisant le costume local. Là encore, une difficulté majeur est à prendre ne compte : l’intervention de la subjectivité et de l’imaginaire des artistes.
Dans la tendance orientaliste de l’époque, les œuvres qui ne font pas preuve d’une inventivité excessives sont rares. Les images de harems, de bains publics, plongés dans une atmosphère de « luxe, calme, et volupté » sont monnaie courante dans les tableaux du XIXe siècle; les fantasmes des peintres et public visé s’y trouvent souvent répertoriés de façon caricaturale. 
Plusieurs décennies plus tard, les compositions de la majorité des photographes continuent à entretenir à leur façon des images de « harems orientaux », notamment sur les cartes postales des années trente du XXe siècle. 
Un grand discernement est par conséquent requis, pour l’utilisation de ces documents iconographiques.
Les écrits
La troisième source de connaissance du costume est fournie par les écrits de certains auteurs d’expression grecque et latine de l’antiquité, de géographes et de voyageurs proche-orientaux andalous ou maghrébins d’expression arabe du Moyen-âge, de diplomates, de voyageurs et de missionnaires religieux européens dès le XVIe siècle, d’artistes et d’écrivains romantiques et orientalistes du XIXe siècle, et enfin de chercheurs ou de simples auteurs au service de l’administration coloniale, notamment à l’occasion du centenaire de la présence française en Algérie (1930).
La plus ancienne source d’information relative au costume spécifiquement algérois provient d’un texte espagnol écrit à la fin du XVIe siècle par l’abbé Haëdo, qui aurait récolté des récits de captifs, dans être lui-même allé à Alger (selon certains)… 
Malgré le regard subjectif porté par l’abbé, ou celui d’autres auteurs plus contemporains (Laugier de Tassy, De venture de Paradis…), les documents et récits rapportés demeurent une précieuse source d’information. Il convient néanmoins de préciser que ces écrits sont élaborés par les personnes généralement peu au fait de la culture algéroise, mais en plus, il s’agit de récits exclusivement masculins, ce qui entraîne une vision particulière et souvent limitative du costume féminin.
Entre le XIXe et le XXe , et notamment avec l’ouvrage de G. Marçais, la contrainte à surmonter reste le manque objectivité et de rigueur dicté par l’idéologie coloniale et par le message réducteur qu’elle véhiculait. Les recherches plus récentes se limitent quant à elles à la période ottomane de la ville.
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