Les habitants de la daïra de Ain Kermès réclament une station de transport de voyageurs appropriée avec toutes les commodités, à savoir des abribus, des sanitaires, des kiosques.
Pour l’heure, la ville est démunie de cette structure qui tarde à s’inscrire dans un programme sectoriel ou de wilaya.
Aucun arrêts sont fixés sur le bord de la grande avenue ou aux abords de la route nationale, ce qui va à l’encontre de la sécurité des citoyens et notamment les risques d’accidents de la circulation.
Les usagers et notamment les travailleurs et les enfants scolarisés et universitaires souffrent le martyre pour gagner le cheflieu de wilaya Tiaret.
Lesquels sont contraints d’emprunter les véhicules de transport de voyageurs venant de el bayadh et Saida via Ain kermès. «Il n’existe aucune ligne de transport directe reliant Madena et Rosfa Ain kermès. Notre localité est enclavée», a indiqué un transporteur.
Pour toutes les destinations, le citoyen est contraint de transiter par les villes avoisinantes,Frenda , Sougueur, Médrissa, ou carrément Louhou.
Une situation qui engendre au quotidien des dépenses supplémentaires.
Par ailleurs, si les habitants du chef-lieu communal arrivent à s’offrir, bien que pénible, ce moyen de transport, ceux des villages susmentionnés sont contraints de parcourir des kilomètres pour rejoindre la ville et la route nationale en attendant le premier véhicule transport, généralement surchargé, notamment la matinée.
Un citoyen a affirmé que «nous restons, parfois, plantés des heures pour avoir un moyen de transport».
Les transporteurs affirment que «l’état des routes est dans une situation catastrophique, voire à la limite de la praticabilité». «Il est impossible de s’aventurer dans une route abandonnée.
Des crevasses, des nids de poule, des mares d’eau sont signalées sur tout le parcours”, se défendent-ils.
Selon eux, la route nécessite des travaux de bitumage ou dans le pire des cas, des travaux d’enrobés réfection.
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