Le chef du laboratoire de l’Institut d’archéologie de l’université d’Alger 2, Mustapha Dorbane, a indiqué que « cette trace d’un pied humain, remontant à la période 316 à 410 de l’ère chrétienne, a été découverte dans la première sépulture pyramidale de Ladjdar située au mont Lakhdar. » Une copie de cette découverte sera réalisée pour la conserver au musée qui sera concrétisé sur ce site archéologique.
Une mission de 30 chercheurs en archéologie, dont des étudiants de mastère et de doctorat de l’Institut précité, a entamée samedi dernier une opération de remise en place des pierres de certains pans de ce site et d’aménagement externe, a-t-on fait savoir.
Cette opération, dirigée par le directeur général de l’Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels, contribue à la préservation de ce site archéologique et sa protection contre l’usure par les facteurs naturels et les aléas du temps.
Situé à 7 km de la commune de Medroussa, au sud-ouest du chef-lieu de wilaya, le site de Ladjdar est composé de deux ensembles de nécropoles pyramidales érigées durant les IVe et VIIe siècles par des descendances berbéro-mauresques.
Le premier ensemble comprend trois sarcophages situés au mont Lakhdar, classés patrimoine national en 1968, le deuxième est composé de dix autres sarcophages sur les hauteurs du mont El Aroui, selon la fiche technique du site.