À Tiaret, plusieurs demandeurs de logement social, vivant dans des conditions qui frisent la
misère sont impatients de voir les listes affichées tant le suspense perd.
En effet, après l’attribution de 2600 unités, dont la liste a été affichée en août dernier, le premier
responsable avait annoncé, au début du mois de février dernier
l’attribution imminente de 2431 logements sociaux locatifs, dont l’affichage des listes était donné pour le 1er mars au plus tard.
Plus de deux mois déjà et rien n’est apparu à l’horizon. Ainsi, alors que la situation semblait apaisée sur le front social, dont l’impatience des demandeurs de logement qui pèse fortement sur ce volet, notamment à l’orée du mois de Ramadhan, c’est le suspense qui vient couvrir davantage le climat qui est livré à moult supputations.
Cependant, hormis cette déclaration (promesse) du mois de février dernier, le wali de Tiaret avait affirmé, en août dernier, dans le communiqué de la cellule de communication daté du 14/08/2017, que 6900 logements allaient être attribués avant la fin de l’année dernière, voire 2600 en août, 1000 en octobre, 1420 en novembre et 1250 en décembre 2017 ainsi que les 630 unités réservées aux locataires de la cité en préfabriqué de Volani.
Un quota inédit dont la promesse d’attribution est toujours attendue par les populations concernées.
Cependant, bien des demandeurs d’autres localités à l’instar de Rahouia, Takhemaret, Mahdia, Aïn D’heb, Rechaïga… ont été satisfaits durant le dernier semestre de l’année écoulée. Néanmoins, alors que la place publique semble s’embrouiller quant au retard accusé pour l’affichage de la prochaine liste, les nouveaux attributaires des 2600 logements ne cessent de déplorer l’état de leur cité.
Le problème principalement évoqué, notamment par les locataires de la cité 1900-Logements, est le manque d’alimentation en eau potable.
Ces derniers sont contraints d’acheter ce produit à raison de 20 dinars le litre, voire un jerrican de 20 litres pour 200 DA. Autant souligner, toutefois, que le problème d’alimentation en eau potable n’est pas la seule carence que connaît cette cité puisque plusieurs insuffisances, voire des malfaçons de tous genres, sont enregistrées au niveau de ces immeubles qui viennent à peine d’être attribués.
R. SALEM