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4/15/2018

Tiaret: Des quartiers transformés en dépotoirs



Spectacle des plus désolants à la populeuse cité de «Sonatiba» : sous le regard presque indifférent des passants, des monticules de détritus en tous genres sont amoncelés aux abords des bâtiments. 

Quelques mètres plus loin, au marché des fruits et légumes, les odeurs nauséabondes vous prennent au nez, avec des rigoles d'eaux noirâtres sortant des box des légumiers et autres bouchers. 

En effet, même si des efforts reconnus par tous ont été consentis pour relooker Tiaret et lui donner un visage un peu plus amène, les «travers» de la ville refont encore une fois surface pour la «noyer» dans des monticules de détritus en tous genres, sous le regard blasé du citoyen occupé à «plus urgent». 

Malgré les nombreuses campagnes de nettoiement et d'amélioration du cadre de vie initiées par la commune et plusieurs associations de défense et de protection de l'environnement, le comportement peu civilisé du citoyen qui se soucie peu de l'environnement immédiat où il vit, donne à la giga-cité un aspect hideux de grand douar. 
La quantité de déchets rejetés par les ménages augmente considérablement, et il n'est pas rare que des sacs en plastique dégoulinant de déchets nauséabonds soient abandonnés à tous les coins de rue, donnant à la ville un aspect de dépotoir à ciel ouvert. 

Phénomène peu civilisé plusieurs fois dénoncé, malgré l'existence de bennes à ordures fixes installées au niveau de plusieurs quartiers, nombreux sont ceux qui n'ont pas encore développé le «réflexe» de mettre leurs déchets là où il faut. 

A l'entrée du marché couvert en plein cœur de la ville de Tiaret, à la faune de vendeurs à la sauvette, les odeurs nauséabondes qui se dégagent de la poissonnerie, viennent s'ajouter ces «montagnes» entières de déchets qui ne semblent déranger personne au point où les gens se contentent de les «enjamber», quitte à se boucher les narines. 

Ceci, sans parler des sachets en plastique noir remplis à ras bord et jetés carrément par les fenêtres dans plusieurs quartiers du sud de la ville, transformant les bas des immeubles en de véritables décharges publiques à ciel ouvert. 

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