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4/10/2018

ORAN : Finie la plantation des palmiers


La direction de la conservation des forêts a lancé un pavé dans la mare, en annonçant l’arrêt définitive de plantation de palmier de son programme. 
En substitution, ladite conservation optera dorénavant pour le ficus, entre autre arbustes. Le fait est que de multiples études ont démontré l’efficacité du ficus dans la ville pour fixer les gaz à effet de serres mais aussi piéger les particules de métaux lourds et autres polluants très toxiques pour la santé humaine, que génère la ville d’une manière générale et le transport en particulier et enfin pour réduire les effets de l’intensité solaire. 
Pour ceux qui espéraient tant un changement dans l’uniformité du paysage urbain, ils sont aujourd’hui servis, et tout compte fait, le ficus tant dénigré, produit au moins un peu plus “d’ombre” qu’un palmier. 
Même si cette campagne de plantation de palmier à travers Oran est finie, il aura fallu beaucoup de temps pour que les collectivités locales cessent le carnage sur les grands axes de la ville. Depuis 2010, plusieurs centaines de milliers de palmiers ont été “érigés’’. 
Ce fut un fructueux, pour ne pas dire juteux, créneau que le contrat d’acquisition de palmiers. Évalué à coup de milliards, le palmier d’Oran a suscité parfois des enquêtes inachevées d’exécutifs de wilaya. 
En effet, ils ont été bien nombreux, ces palmiers qui se sont fanés et dépérissent chaque année à Oran, sans que l’on fasse le moindre bilan. 
En optant pour cette plantation massive de palmiers, les décideurs au niveau de la ville d’Oran ne semblaient pas avoir pris en compte les paramètres environnementaux. Heureusement, diront certains, que la municipalité n’a pas achevé son  programme de plantation de l’an dernier, prévoyant de planter en deux ans, à travers la ville, quelque 1000 palmiers en alignement. 
Pour l’opinion publique et à l’instar de spécialistes, la plantation massive de palmiers a été une grossière erreur en plus du fait qu’elle soit très onéreuse.

Cependant, selon les perspectives de la municipalité, le maire d’Oran persiste dans cette “palmo-mania’’ et compte acquérir le quota prévu, à partir d’une pépinière de la ville de Blida  pour embellir la place du  1er- Novembre et certains sites en cours d’aménagement à Oran.

Hamdouche Hadj

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