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7/31/2016

APPEL A LA SAUVEGARDE DES TOMBEAUX NUMIDES D’AJDAR



TIARET - La wilaya de Tiaret compte plus de 452 sites archéologiques dont cinq ont été classés patrimoine national. Parmi ces vestiges, les tombeaux d’Ajdar, classés patrimoine national en 1968 et proposés à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial depuis 2002.
Deux associations locales ouvrent à la protection de ce patrimoine. L’association "Histoire et Vestiges de Tiaret", créée en 2008 et présidée par Boudebza Laamouri, a été parmi les premières à tirer la sonnette d’alarme sur la situation déplorable que connaîssent les tombeaux d’Ajdar.
Le président de l’association a indiqué que les facteurs naturels et climatiques sont à l’origine de la destruction de 10 tombeaux sur 13, précisant que le dernier tombeau a été détruit durant la guerre de libération.
Membre egalement de l’association culturelle nationale "Legs d’Algérie", sise à Bouira et opérationnelle depuis le 20 mars dernier, M. Boudebza a déploré le fait que l’université d’Ibn Khaldoun ne consacre pas assez d’études aux tombeaux d’Ajadar, notant que la seule étude sur le sujet était une thèse présentée à la fin des années soixante.
A ce propos, il a proposé la réalisation de documentaires virtuels pour tenter de reconstituer l’architecture des tombeaux réduits en ruines et connaître la vie sociale en ce temps.
Concernant le rôle de l’association, M. Boudebza a indiqué que ses missions se résument à la sensibilisation quant à l’importance de ces vestiges à travers l’organisation de conférences et de campagnes de sensibilisation en coordination avec la direction de la culture et la radio locale.



Le responsable a par ailleurs salué l’organisation d’expositions de photographies sur les tombeaux d’Ajdar qui contribuent, selon lui, à faire connaître la région et ses vestiges.
Comptant en grande partie sur "ses propres moyens", l’association poursuit tant bien que mal ses activités en faveur de la sauvegarde des tombeaux d’Ajdar.
En 2011, un film documentaire de 26 mn a été réalisé sur le sujet et projeté à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
L’association pour la défense et la protection des vestiges de Tiaret, présidée par M. Hmida Daoud, milite également pour la sauvegarde des biens culturels de Tiaret.
Selon le président de l’association, des sites archéologiques importants à l’instar des tombeaux d’Ajdar, les grottes d’Ibn Khaldou à Taghazout, le site de l’Emir Abdelkader et autres souffrent de la marginalisation et ont grandement besoin de réhabilitation.

    EQUITATION : DOMINATION DES CAVALIERS DE TIARET ET BLIDA : CHAMPIONNAT NATIONAL D’ENDURANCE



    TIARET - Les cavaliers du club équestre "Emir Abdelkader" de Tiaret et de la ligue d’équitation de Blida ont remporté le titre, respectivement des épreuves de 40 et 60 kilomètres, au championnat national d’endurance clôturé samedi à Tiaret.
    La première place dans l’épreuve de 40 km destinée aux chevaux débutants a été décrochée par le cavalier Belhakem Khalil du club "Emir Abdelkader" de Tiaret, suivi du cavalier Antour Ahmed du club équestre de Bordj El Kiffane (Alger) et Tourki Said de la ligue de Blida.
    Dans l’épreuve de 60 km juniors, le cavalier Aoussat Ahmed de la ligue de Blida a été sacré champion. La seconde place a été remportée par Mekki Menouara de l’association sportive d’équitation de la commune de Tiaret et la 3ème place par Yakoubi de la même association.
    Ce championnat national d’endurance de deux jours a été organisé au champ de tir et d’équitation de Tiaret par la Fédération équestre algérienne en collaboration avec le club équestre "Emir Abdelkader" et l’association sportive de Tiaret d’équitation, en parallèle avec les qualifications aux compétitions internationales et avec la participation de 41 cavaliers représentant 6 wilayas du pays, à savoir Tiaret, Blida, Alger, El Tarf, Ain Defla et Oran.

    LE ROLE DES ZAOUIAS EN DEBAT A TIARET



    TIARET - Le rôle des zaouïas dans la préservation des valeurs de la société et dans la construction de la personnalité algérienne a fait, lundi, à Tiaret, l’objet d’une journée d’étude, avec la participation de plusieurs universitaires et chercheurs.
    Organisée par l’Association "Histoire et monuments" de la ville de Tiaret et la faculté des sciences humaines et sociales de l’Université "Ibn Khaldoun" de Tiaret, la rencontre a donné lieu à la projection d’un documentaire traitant du rôle des zaouïas de Tiaret et de Tissemsilt.
    Des enseignants de l’Université de Tiaret ont également fait des communications sur les grandes figures religieuses et scientifiques de la région, sur la résistance populaire à la colonisation française, le soutien des zaouïas au mouvement réformiste et dans la fondation de l’école algérienne et la préservation du legs religieux et culturel.
    Le doyen de la faculté des sciences humaines et sociales, Tadj Mohamed, a souligné l’intérêt particulier porté par les universitaires et chercheurs pour les zaouïas dans la wilaya de Tiaret, qui en recense 32 lieux de culte, selon les statistiques de la direction des affaires religieuses.
    Le président de l’association organisatrice, Boudiza Laamouri, a souligné à l’APS que la rencontre vise à mettre en exergue la place des zaouïas dans la société ainsi que les mutations que ces institutions religieuses connaissent à travers la création de musées, de structures d’archivage etc.

    TIARET : COLLOQUE SUR LE CHAHID SI MEDJDOUB

    PLAIDOYER POUR DES ETUDES SUR LES PARCOURS DE CHOUHADA ET DE MOUDJAHIDINE



    TIARET - Les participants au 4ème colloque sur le chahid commandant Si Medjdoub ont plaidé, mercredi à Tiaret, pour la réalisation d’études sur les parcours de chouhada et de moudjahidine.
    Lors de cette rencontre, organisée par le bureau de wilaya de Tiaret de l’Organisation des moudjahidine (ONM) en collaboration avec l’université de Tiaret pour commémorer le 55ème anniversaire de la mort de cet héros, les participants ont insisté sur la nécessité de faire connaître aux générations montantes les exploits des chouhada durant la guerre de libération nationale pour qu’elles suivent et s’imprègnent de leur exemple.
    Le doyen de la faculté des sciences sociales de l’université de Tiaret, Tedj Mohamed, a exhorté les présents à entreprendre cette oeuvre qui contribue à développer l’esprit nationaliste et l’amour de la patrie, avant d’appeler à organiser des rencontres avec des académiciens ayant vécu la glorieuse révolution pour faire montre davantage de ses hauts faits à travers les précieux témoignages de moudjahdiine pour l’écriture de l’histoire de la guerre de libération nationale.
    Cette rencontre, à laquelle ont pris part des représentants de l’ONM des wilayas de Tissemsilt, de Relizane, de Saida, des moudjahidine et des étudiants, a été marquée par des communications traitant de la guerre de libération, du mouvement national et des activités de l’Armée de libération nationale (ALN) dans les Wilaya V historique et IV, cette dernière représentée par Tiaret où est tombé au champ d’honneur le commandant Si Medjdoub.
    Le commandant Chaib Tayeb dit Si Medjdoub, né le 54 février 1931 à Tlemcen, a rallié les rangs de l’ALN en 1956 et a joué un grand rôle dans l’organisation des structures de la révolution au niveau des deux Wilayas historiques 4 et 5, selon M. Benhamoum M’hamed, enseignant d’histoire de la guerre de libération nationale à l’université Ibn Khaldoun de Tiaret.
    Il tomba au champ d’honneur avec cinq autres compagnons d’armes dans la région de "Larta", dans la commune de Sidi Abderrahmane (Tiaret) le 4 février 1960, sous les bombardements des avions des forces coloniales françaises.

    TIARET : Des quartiers d’Ain Kermes sans eau




    Selon des informations concordantes, plusieurs quartiers de la ville d’Ain Kermes dans la wilaya de Tiaret souffrent du manque d’eau. Certains habitants des cités de 56  logements, Hay 90 logements, Hay Chtaïbo, Hay du 20 Août ainsi que d’autres, frappés par cette crise d’eau, sont très mécontents.



    Cette situation est difficile, surtout en cette période d’été où cette matière essentielle est plus que nécessaire, vu qu’elle est très sollicitée par les familles. Ces derniers sont obligés d’aller se ravitailler là où l’on peut trouver de l’eau, où à défaut, ils achètent des bouteilles d’eau, à un prix qu’ils considèrent très cher pour leur bourse. Devant cet état de fait, les citoyens concernés demandent l’intervention des autorités compétentes pour régler le problème de cette crise. Pour d’autres citoyens, ils ajouteraient que la pénurie d’eau au niveau des quartiers précités, n’est pas due au manque d’eau, mais il s’agirait peut-être d’une mauvaise gestion de ce liquide. A cet effet, ils demandent l’ouverture d’une enquête pour déterminer le problème qui engendre cette crise. L’Algérienne des eaux, quant à elle, précise que les réservoirs et châteaux d’eau érigés à travers les communes, manquent d’eau.    

    Adda

    Tiaret : Prolifération dangereuse de Fast Food



    Depuis ces cinq dernières années, l´ouverture de différents types de fast-foods, dans plusieurs coins des villes et villages de la wilaya de Tiaret, a triplé. En effet , que l’on se trouve à Aïn Kermès , à Frenda , Sougueur , Ksar-Chellala , Hamadia ou Tiaret le chef-lieu de la wilaya , on dénombre des dizaines de fast-foods selon l’importance du centre urbain, les uns du type mini-restaurants, les autres du genre gargotes, mais tous ont la même vocation, la restauration rapide et (légère) dit-on . 

    Dans ces points de vente de produits de très large consommation, les sandwichs, les hamburgers, cassecroûtes frites, omelette, et frites merguez, sont les plus demandés ; les steaks sont prisés notamment par une clientèle quelque peu privilé- giée financièrement évidemment. La clientèle ordinaire composée généralement de fonctionnaires, lycéens, collégiens et autres journaliers ou passants, une frange de citadins recherchant la rapidité du service et son prix de revient sans se soucier de la qualité du repas et donc des dangers générés par le manque d´hygiène des cuisines, encore moins des tenues des employés. En effet, nombre de ces restaurateurs n´ont pas reçu de formation adéquate, et n´ont pas d´expérience dans la gestion de ce genre d´activité sensible, qui exige de strictes mesures d´hygiène, d´autant qu´il s´agit là, d´éviter la survenue d´éventuelles intoxications alimentaires chez les consommateurs, ainsi que la contamination par toutes sortes de virus. Aujourd´hui, bien qu´il soit facile de vérifier l´hygiène de ces produits de bouffe rapide, par les soins des services de la DCP et du bureau d´hygiène communal, il demeure néanmoins facile pour certains, d´échapper au contrôle. D’ailleurs, plusieurs propriétaires et gérants de fastfoods ferment boutique, chaque fois qu´ils sont informés du passage des services de contrôle grâce aux services du téléphone portable. C´est dire le danger que représente cette activité sensible, sur la santé, voire même la vie du consommateur, car ceux qui l´exercent ne semblent pas y prêter grand inté- rêt. Les jeunes notamment se sont lancés dans ce créneau, aussi bien dans les quartiers huppés que dans les faubourgs des grandes villes. C´est l´ère d´une nouvelle génération de consommateurs, ces derniers cherchent d´emblée le bon endroit situé le plus près de leur lieu de travail afin d’éviter de débourser les frais du taxi ou le désagré- ment du transport collectif qui n’est jamais à l’heure chez nous, ceci sans trop se soucier de la prestation de service, encore moins de l´état des tabliers du personnel. Généralement, ce sont des commandes à emporter et donc le client n´a pas le temps de remarquer l´état des lieux. S.M.

    7/29/2016

    Frenda : Une grande ville sans vespasiennes



    Actuellement, la ville de Frenda recense près de 70.000 habitants, et le comble c'est qu'elle se retrouve sans toilettes publiques, et à en croire les échos, cette situation paraît s'éterniser avec des répercussions que tout un chacun prend une part de responsabilité, et encore tendrait-il le rappeler que Frenda est une destination quotidienne de près de 3000 personnes qui viennent des régions avoisinantes, plus particulièrement vers le tribunal, les médecins, les avocats, les mécaniciens etc. et cette frange visitant ainsi qu'une partie de la population locale trouve beaucoup de difficultés à ravir leurs besoins naturels, et ce problème se pose généralement chez les femmes et les vieilles d'entre elles qui ne savent plus à quel saint se vouer tout en rappelant que le local qui servait comme toilettes publiques a été reconverti en un local commercial de friperie ainsi qu'un siège de la CASNOS, situé à la place Ibn-Badis (Ex : place docteur le bon) dont les toilettes publiques rendent l'accès difficile en raison des odeurs nauséabondes qui se dégagent et ce en plein cœur de la ville de Frenda en notant que la place « Ibn-Badis » a abrité de tout temps des festivités culturelles. Cette situation aux yeux des observateurs est une grande plaie au fronton d'une ville appelée à devenir wilaya, et l'on se rappelle, l'affaire qui a fait bouger la cour de justice de Tiaret après que le tribunal de Frenda ait condamné un mineur à 6 mois de prison ferme pour un simple besoin procédé sur le mur de la brigade de gendarmerie nationale de Frenda où cet enfant ne pouvait faire ses mixtions dans un autre lieu et là plusieurs médecins ont manifesté leur mécontentement, et même le prophète Mohamed (QSSSL) a pardonné le geste de pisser en pleine mosquée pour un nouveau fidèle. Les toilettes publiques sont une nécessité civilisationnelle pour que nos quartiers et cités ne soient pas menacés par des odeurs nauséabondes qui portent atteinte à la santé publique et certaines observateurs se sont interrogés sur une grande possibilité de création de projets pour absorption de chômage, et un simple petit calcul permet de faire ressortir un taux de 200 emplois au niveau des 42 communes et épargner notre société des odeurs nauséabondes et qui portent atteinte à la dignité humaine. 


    Abdelkader Berrebiha par  Réflexion

    7/28/2016

    Frenda et Ain kermes : A la recherche des toilettes publiques



    Tous ceux qui ont transité et qui continuent de faire escale à la ville de Ibn Khaldoune ont vécu la même souffrance par manque de vespasiennes afin de soulager leur vessie. Ni dans les cafés, ni dans les restaurants ni encore chez la majorité des médecins ou labos d’analyses privés ou CNAS, les toilettes ne sont disponibles. Pour uriner et comme je suis diabétique, je me rends dans une mosquée ou je me penche carrément contre un mur discret le plus proche, je sais que c’est désolant et humiliant mais hélas on n’a pas le choix, on n’a pas de toilettes publiques chez nous, « nous confie un malade chronique. La loi en vigueur exige de certains commerçants de garder leur WC propre et ouvert toute la journée mais les propriétaires vous trouvent mille prétextes pour ne pas l’utiliser: travaux en cours, siphon bouché, manque d’eau.etc..

     A Ain kermes ,.... c’est le calvaire, les femmes qui font leurs emplettes , généralement le week-end ou qui viennent pour un rendez-vous chez un médecin, sont obligées de frapper aux portes de certaines maisons pour vider leur vessie. Certaines familles sont compréhensives, elles leurs ouvrent les portes, les acceptent comme des invités, d’autres refusent cette demande la considérant comme insolente. Les vespasiennes , 
    un créneau lucratif qui demeure inexploité mais très utile raison, surtout que tout le monde urine au moins quatre fois par jour, sans parler des personnes malades et que la cité prend de l’ampleur …la question qui persiste est de savoir pourquoi les jeunes n’investissent pas dans ce volet sachant que l’argent n’a pas d’odeur disait vespasienne.

    7/27/2016

    Saida: l’expérience de plantation de l’alfa étendue dans les zones steppiques


    SAIDA - L’expérience de plantation de l’alfa sera étendue dans les zones steppiques partant des résultats probants enregistrés, a-t-on appris lundi du commissaire régional de développement de la steppe.
    En marge d’une journée consacrée à la promotion de l’investissement agricole local, Abdelwahab Maachou a souligné que cette expérience, lancée en février 2013, a atteint un taux de réussite 70 %. Elle sera élargie avec la création de nouvelles pépinières et  l'ouverture du champ devant les investisseurs privés et leur accompagnement, a-t-il ajouté.
    Cette expérience, la première du genre dans l’ouest du pays couronnée de succès, a-t-il indiqué, a ciblé un hectare de terres pastorales dans la région d'El Guenatis, dans la commune d'Ain Skhouna, avec la mise en terre de 900 plants acquis de la wilaya de Djelfa.
    Le wali, qui a suivi un exposé présenté par le commissaire régional sur cette expérience, a insisté sur l’intensification de la production de l’alfa dans les zones steppiques en vue de lutter contre la désertification et la préservation du couvert végétal.
    La wilaya de Saida dispose d’une superficie steppique estimée à 214.455 ha répartis sur les communes d'Ain Skhouna, Maamoura, Sidi Ahmed et Moulay Larbi.
    Cette journée de vulgarisation, à laquelle ont pris part des représentants de différents secteurs dont la direction des services agricoles, la direction des ressources en eau, l’entreprise de production du lait "Giplait", l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ), la chambre d'agriculture de la wilaya et des associations activant dans le domaine de l’agriculture, a été marquée par la présentation d’un exposé sur la situation du secteur agricole dans la wilaya.
    A cette occasion, trois investisseurs privés ont bénéficié de terrains totalisant une superficie de 1.400 ha pour l’élevage du bétail dans le cadre de la concession agricole.

    7/25/2016

    Le phénomène de la prévoyance s’enracine en algerie


    Tendance. Ils sont de plus en plus nombreux, ces personnes qui prétendent voir l'avenir de l'homme, c'est comme si le monde dans lequel on vit n'est point une logique réelle et une réalité logique.
    En Algérie ,  ce phénomène est facilement remarquable, aussi bien dans le milieu citadin que dans les compagnes. Des noms d'hommes, et de femmes notamment, circulent à la vitesse de l'éclair entre les foules de gens, et connus pour être la fenêtre qui fait voir ce qui arrivera. La transmission et la publicité de bouche à oreille a même rendu certains prévoyants très célèbres. Une étiquette de gloire leur a été ainsi collée par leurs visiteurs comme quoi ils sont compétents. L'algerien semble donc croire aveuglement à ces histoires de personnes capables de changer le cours de la vie, tant qu'en prévoyant le futur de tel, ils le mettent automatiquement en garde d'un probable événement indésirable.
    Les femmes, les premières qui pratiquent le métier et les premières qui y croient
    Ils existent bien des hommes prévoyants en Algérie , mais leur nombre est très limité, il pourrait même être compté par les doigts en quelques secondes. Cependant, celle qui s'en est emparé vachement de la profession c'est bien la gent féminine. 
    Partout où l'on va, dans chaque petit village il y a au moins 4 à 5 prévoyantes, qui sont dans la majorité écrasante de vielles femmes. À signaler, qu'avant qu'une femme mette le pas dans ce monde des prédictions, elle doit d'abord être passée par quelques circonstances, quelques choses de bizarre. 
    Ensuite, durant un certain intervalle du temps, elle montre en premier lieu pour sa famille une conduite un peu étrange, après coup, elle se déclare prévoyante du fait.
    Ces cas psychologiques... 
    Ceci est évidemment en rapport avec la psychologie de chacun de nous. D'ailleurs, certaines raisons nous poussent à trouver comme conclusion sur le fait que les femmes soient les premières qui font vivre ce fléau, que c'est à cause de la différence entre la vie que mène un homme et celle que mène une femme. 
    Par exemple, il paraît que si l'homme boit de l'alcool pour se procurer un répit suite à un tourment, la femme, quant à elle,se dirige directement vers une prévoyante pour se consoler et pouvoir écouter de bonnes nouvelles.
    Les filles cherchant un mari sont le plus piégées
     Toutes les catégories d'âge prennent le chemin aux maisons des prévoyants, mais les clientes les plus concernées dernièrement ce sont bel et bien les filles célibataires qui sont en quête de celui avec qui elles s'uniront. De même, leur tendance à trop compter sur ces personnes est souvent profitée par une fourberie. 
    Tourkia nous raconte son itinéraire avec une prévoyante, le souvenir fait assurément partie de ces plus mauvaises expériences. « Après les incitations de quelques amies qui m'ont assurée que tout ce qu'elle dit est vrai, je suis allée chez une prévoyante de notre village. Arrivée, elle commence son discours, je lui donne 300 DA et elle m'invite à revenir pour entrer dans le vif du sujet. Sans hésitation, je reviens chez elle, mais cette fois elle me garantit que si je lui offre 3000 DA je ferai les fiançailles avant l'Aïd. J'étais très naïve au point de faire tout ce qu'elle me demande. Après, j'attendais que ses dires soient réalisés. Mais c'était en vain, le délai qu'elle m'avait donné était passé et l'homme de mes rêves qu'elle n'arrêtait pas de citer n'était que mensonges ».
    M. K.

    Verts d’Europe : Hamzaoui okacha signe son premier but avec Madeira



    L’ancien attaquant du MO Béjaïa, Okacha Hamzaoui, transféré cet été au Nacional Madeira (D1 portugaise), a signé jeudi son premier but sous les couleurs de son nouveau club.

    C’était lors d’un match amical face à l’équipe réserve du Sporting Lisbonne, remporté sur le score de 3-2. Hamzaoui a inscrit le but de la victoire à un quart d’heure de la fin de la partie. Ce but permettra à l’attaquant Hamzaoui (25 ans) de se libérer psychologiquement pour son entame avec son nouveau club, alors qu’il a été incorporé en seconde période par l’entraîneur Manuel Antonio Marques Machado. Il aura une autre occasion demain (dimanche) face aux Anglais de Sheffield Wednesday (D 2) à Albufeira (sud du Portugal) pour confirmer son talent.

    A noter que Hamzaoui est le sixième joueur algérien à tenter une expérience à l’étranger cette année après Mokhtar Belkhiter (Club Africain/Tunisie), Djamel Benlamri (Al-Chabab/Arabie Saoudite), Khaled Gourmi et Mohamed Tiaiba (Echahania/Qatar), et Zinedine Ferhat (Le Havre AC/France). Concernant les autres joueurs évoluant à l’étranger, l’attaquant Ryad Mahrez, élu meilleur joueur de la Premier League cette saison, fait la Une des journaux pour son éventuel transfert. Le joueur est sollicité par plusieurs clubs, mais son entraîneur Ranieri a saisi l’occasion lors d’une conférence de presse après le match amical contre Oxford United (2-0) pour écarter la possibilité de son départ cette saison. Les Foxes ont besoin de ses services pour la Ligue des champions. En revanche, l’avenir du milieu international Nabil Bentaleb est incertain avec Tottenham. Bentaleb n’a pas été retenu par son entraîneur argentin Mauricio Pochettino pour le tournoi International Champions Cup, prévu à Melbourne en Australie, rapporte le site officiel du club londonien. Le joueur algérien dont le contrat court jusqu’en 2020 a été victime cette saison des blessures à répétition. Il doit trouver un club preneur pour le rachat de son contrat, s’il veut changer d’air. Idem pour le défenseur Djamel Mesbah dont le contrat avec Sampdoria de Gênes (Serie A italienne) a été résilié. Selon des informations, l’international algérien a eu trois offres en provenance de Crotone et Pescara (Italie), FC Lugano (Suisse) et l’Apoel Nicosie (Chypre) mais il n’a pas encore tranché.



     
     
    A. B.

    Tiaret: De nouveaux lycées et collèges pour la rentrée 2016/2017



    Deux nouveaux lycées et trois collèges ouvriront leurs portes à la prochaine rentrée scolaire, a annoncé le wali en marge d'une cérémonie en l'honneur des lauréats des examens de fin d'année. 

    En effet, deux lycées d'une capacité d'accueil de 800 places pédagogiques et deux demi-pensionnats de 200 lits seront réceptionnés à Aïn Dzarit et Djilali Benamar. Trois nouveaux CEM et six groupes scolaires ouvriront également dans les communes de Tiaret et Frenda. Pour rappel, la wilaya de Tiaret a enregistré un taux de réussite au baccalauréat de 45,99% contre 56,05% pour le brevet d'enseignement moyen et 77,25% pour l'examen de fin de cycle primaire. 

    La palme d'or est revenue au lycée Kadiri Khaled de Sougueur qui s'est classé, pour la troisième année consécutive, premier à l'échelle nationale avec 96,55% de taux de réussite au baccalauréat. 

    par El-Houari Dilmi

    7/24/2016

    Les musulmans d’Al Andalous : DES MAURES AUX MORISQUES

    Les guerres, les persécutions institutionnelles et les épurations ethniques ont toujours été précédées d’un travail de préparation de l’opinion publique.
    A force de manipulations, de stigmatisations, d’amalgames, de stéréotypes et de préjugés même le citoyen le plus averti peut tomber dans le piège de la peur de la « menace » que pourrait représenter l’autre, celui qui ne veut pas s’assimiler et qui malgré sa présence durable reste un étranger susceptible d’appartenir à une «cinquième colonne». En 711, Tariq Ibn Ziad, berbère et chef des armées arabes, traverse le détroit de Gibraltar (Jabel Tariq) et débarque dans la péninsule ibérique. Il parvient à l’occuper en l’espace de quelques années.


    L’Espagne devient alors Al Andalous
    Al Andalous fut la nation la plus éclairée et la plus tolérante d’Europe à cette époque.  Avant l’arrivée des musulmans en Espagne, les juifs étaient persécutés par les chrétiens, surtout sous le règne de Sisebut qui, avec l’appui des religieux, envisageait d’expulser tous les juifs qui refuseraient de se convertir au christianisme. En 711, les musulmans furent accueillis en libérateurs par les juifs et leur arrivée a sauvé cette communauté d’une catastrophe certaine.
    Les juifs se sont rapidement intégrés dans la société nouvelle et ont occupé de hautes responsabilités à la tête de l’état. L’exemple de Abu Yusuf Hasday Ibn Saprut, ministre du calife Abd Al Rahman III (912-961), témoigne parmi tant d’autres de la considération et de la place qu’occupaient les juifs dans l’Espagne musulmane. A l’instar des juifs, les chrétiens pratiquaient librement leur culte et vivaient en harmonie dans cette société. Al Andalous terre de tolérance et d’accueil a connu pendant plus de sept siècles un essor culturel et une prospérité économique sans précédent. Cordoue, à elle seule, abritait des centaines de mosquées, d’églises, de synagogues, de jardins, de hammams et de palais. Carrefour du savoir, elle possédait plus de 70 bibliothèques et le calife à lui seul avait plus de 400.000 manuscrits. A Al andalous, des philosophes, des architectes, des mathématiciens, des médecins, des astronomes, des musiciens, des poètes, des théologiens et des agriculteurs qui ont développé la nature tout en respectant son équilibre ont fait fleurir une civilisation savante , raffinée et harmonieuse qui avait le goût du miel et le parfum du musc et du jasmin. La fin de l’Espagne musulmane a débuté par la chute de Tolède (1085) et s’est terminée par celle de Grenade en 1492.
    Après la prise de Grenade par les Rois Catholiques, les musulmans négocièrent leur reddition et signent des capitulations leur autorisant à garder leur mode de vie et leur religion en échange de leur soumission et du paiement d’une lourde dîme. Malheureusement ces capitulations ne seront pas respectées et une évangélisation, pacifique au début, devient vite coercitive. Les musulmans furent contraints d’abandonner toute trace de leur culture et de leur religion au nom de la cohésion et de l’unité sociale ce qui nous rappelle un certain discours d’actualité. La « désislamisation » forcée a débuté en 1513, quand un édit de la reine Jeanne la folle (mère de Charles Quint) interdit aux femmes de couvrir leurs visages sous peine de lourdes condamnations. A cette époque, le travail des polémistes consistait à convaincre la population chrétienne du danger que représentent les maures pour leur homogénéité culturelle et religieuse. Ils décrivaient la religion musulmane comme une menace pour la société non seulement militaire mais aussi « une source de pollution par contamination religieuse et sexuelle ». Les maures sont présentés comme des êtres infidèles et cruels, des humains charnels et semi-bestiaux. En 1525, par un décret, Charles Quint, obligea les musulmans à se convertir au catholicisme par la force : tous les musulmans furent baptisés et toutes les mosquées transformées en églises.  En 1566, une loi les obligea à changer leurs noms, leur mode de vie et à s’aligner en tout sur les vieux-chrétiens (espagnols catholiques de longue date) : habillement, langage et écriture, mets, manger du porc, boire du vin etc...
    Ainsi, les maures devinrent Morisques
    De l’intolérance religieuse au racisme d’Etat, une loi exclut les morisques des fonctions rémunérées et de tous les honneurs car ils n’avaient pas la « limpieza de la sangre » (la pureté du sang) : ce ne sont que d’habiles simulateurs qui sont restés fidèles à leur première croyance.
    Au début, cette «propreté du sang» n’avait qu’une définition purement religieuse. Elle prend par la suite une dimension raciale : qu’ils soient chrétiens ou non, n’a plus d’importance puisqu’ils appartiennent désormais à la « nation » morisque. « L’Espagne passa d’un État sectaire où un membre d’une crypto-minorité religieuse [a priori, les Juifs et les Maures] avait la possibilité de se convertir pour s’intégrer à la société majoritaire, à un État raciste où cette même minorité devenait l’objet d’une persécution institutionnelle, au-delà de toute considération religieuse. »
    Du racisme d’Etat à l’épuration ethnique
    L’assimilation des musulmans à la société chrétienne et leur conversion au catholicisme n’a pas suffit pour faire d’eux de bons espagnols et les persécutions institutionnelles devenaient insuffisantes. Les inquisiteurs et les ecclésiastiques les plus influents ont décidé d’en finir une bonne fois pour toute avec la «question morisque », soit par un génocide soit par une déportation.
    Pour des raisons purement économiques, Philippe II a préféré imposé des dîmes aux morisques et ceux qui se révoltaient, étaient déportés vers d’autres régions en Espagne.  Par contre Philippe III, a opté pour la déportation hors d’Espagne. La perte des revenus des dîmes fut compensée par les confiscations des biens morisques. Ainsi, en 1609 un décret interdisant à tout morisque de rester sur la terre Espagnole sous peine de mort, fut signé. Il s’agit de la première déportation humaine organisée par un état. «Les morisques ont trois jours pour se rendre à des points de rassemblement précis avant d’être acheminés vers les différents ports d’embarquement. Il ne leur est permis de prendre que ce qu’ils peuvent porter, ce qu’ils laissent sur place ainsi que leurs biens immobiliers revenant à leurs seigneurs ».  Entre 500 000 et  1.000.000, voire plus de personnes furent déportés au Maghreb avec plus de 75% de pertes humaines. Les conditions de déportations étaient terribles et totalement inhumaines ; nombreux périrent noyés, jetés par-dessus bord par les transporteurs (pour faire plus d’aller-retour) ; d’autres moururent de faim, de soif ou de froid. Leurs biens revinrent à la couronne et à ceux qui ont organisé la déportation telle que le Duc de Lerma dont la fortune personnelle était supérieure aux réserves du Conseil de Trésor.
    Le même sort fut réservé aux juifs qui devinrent maranes (porcs en espagnol)
    La présence musulmane avait ouvert une ère de paix aux Juifs espagnols qui avaient longtemps souffert des répressions des rois wisigoths. Malheureusement, celle-ci s’acheva avec le déclin musulman : les Juifs espagnols furent alors soumis aux mêmes traitements répressifs que leurs coreligionnaires d’Europe. L’inquisition les obligea à se convertir au christianisme puis en 1492 les expulsa du royaume d’Espagne. Les juifs trouvèrent refuge dans les pays musulmans du bassin méditerranéen où une politique de tolérance continuait à régner. Ils vont constituer les foyers de séfarades et vont conserver leur langue, la liberté du culte et leur culture d’origine.  Ainsi, l’Espagne d’inquisition est passée progressivement d’une intolérance religieuse à un racisme d’état pour finir en une épuration ethnique en l’espace d’un peu plus d’un siècle.
    Des morisques aux beurs
    Une courte incursion dans l’histoire nous montre que le sentiment de supériorité des Occidentaux à l’égard des musulmans et des arabes trouve ses racines au Moyen âge. Les européens d’alors voyaient le musulman différent et inférieur précisément parce qu’il refusait le message « universel et rationnel » du christianisme. Les chrétiens ne comprenaient pas pourquoi tous les peuples païens se convertissaient au christianisme, seuls les musulmans restaient inassimilables. L’islam était vu comme un danger pour le christianisme à cause des conversions massives, des échecs des missionnaires, de l’engloutissement d’une partie du monde chrétien par l’islam et du refus du musulman de quitter sa religion. Ce sentiment de supériorité perdure chez certains occidentaux d’aujourd’hui qui se considèrent comme les porteurs d’une civilisation universaliste et salvatrice ; ils ne comprennent pas pourquoi les musulmans peuvent continuer des pratiques liées à une croyance méprisée et « obscurantiste » et rejettent la vision unique et assimilatrice généreusement proposée. La nouvelle islamophobie essaie de réveiller cette peur archaïque, refoulée de l’histoire pour ramener à la surface l’univers du moyen âge avec ses horreurs, ses tribunaux de l’Inquisition et ses croisades. Les nouveaux prêcheurs, médias, journaux et politiques, encadrent la population et la mobilisent en masse. Ils conditionnent les citoyens, créent artificiellement des opinions et préparent le terrain pour de nouvelles horreurs. Pour convaincre les réticents, ils réutilisent les mêmes armes intellectuelles forgées aux XIIe-XIIIe siècles. Rien ne diffère des ouvrages polémiques anti-islamiques du moyen âge. L’auteur anonyme de Liber denudationis et Pierre Alphonse aux XIe-XIIe siècles mettaient l’accent sur les mœurs sexuelles des musulmans, le mariage du prophète avec Zayneb, la polygamie, la lapidation, le port de vêtement et une diabolisation générale des musulmans. Le but, hier comme aujourd’hui, est d’inspirer la moquerie et la répugnance envers cette religion « arriérée » et «obscurantiste», mais certainement gênante.  Parmi les polémistes de notre époque, on trouve des sionistes islamophobes jouant le rôle des pompiers pyromanes et soufflant violemment sur les braises de la haine ravivant ainsi les vieux démons de l’Europe. Depuis les attentats du 11 septembre et surtout après le déclenchement de la seconde Intifada, le milieu sioniste a exprimé, de façon incontrôlée, une aversion profonde et explicite de l’islam. Ces inconditionnels d’Israël qui, jusqu’alors empoisonnaient l’opinion publique par des mensonges au sujet de la Palestine et des palestiniens, profitent de cette occasion pour vomir leur haine de l’islam et des musulmans en se faisant passer pour des défenseurs de la République et de la laïcité, ce qui n’est qu’une fraude de conscience comme l’a souligné Denis Sieffert dans «Antisémitisme : entre réalités et manipulations». Derrière la querelle du port du voile se cache la forêt où germe une intolérance croissante et une poussée fiévreuse de l’islamophobie et de l’exclusion. Cette intolérance annonce les prémices d’une véritable catastrophe si l’on n’y prend pas garde. En cas de grave crise, économique ou autre, on pourrait passer à une inquisition moderne avec des persécutions institutionnelles et pourquoi pas des épurations ethniques. Ce ne sont que des spéculations alarmistes, me diriez-vous, ce n’est pas aussi sûr que cela. L’histoire est là pour nous le rappeler.
    Pour un nouveau monde
    Les philosophes du siècle des lumières annonçaient un XXe siècle sans guerre. Malheureusement, ce siècle a vécu deux guerres mondiales sanglantes et une vague de colonisation faisant des millions de victimes. Apparemment, l’homme reste égal à lui même, intact dans sa barbarie et le nombre de ses victimes est à la hauteur de ses avancées technologiques. Les massacres en Palestine et en Irak sont des exemples vivants de cette barbarie. Néanmoins, une lueur d’espoir subsiste à travers le combat d’une autre partie de l’humanité qui refuse d’être des moutons de Panurge et qui œuvre pour un autre monde, un monde sans guerre, qui respecte les libertés, lutte contre les inégalités et favorise les rencontres, les dialogues et les partages. Voici les dernières paroles adressées par Salvador Allendé au peuple chilien juste avant sa mort le 11 septembre 1973 (date enterrée au profit d’un autre 11 septembre plus Hollywoodien) : « Continuez et sachez que s’ouvriront bientôt toutes les grandes avenues où l’homme digne s’avancera pour construire une société meilleure ».

    L’archéologue Jean-Pierre Laporte : Les djedars de Frenda, des monuments funéraires « impressionnants »




    Les djedars de Frenda, treize pyramides funéraires réparties en deux groupes dans les plaines de Medroussa, commune de la wilaya de Tiaret, ont été revisités mardi lors d’une conférence donnée à Alger par l’historien et archéologue français Jean-Pierre Laporte.
    Ces monuments construits entre le 5ème et le 7ème siècles, inscrits dans une tradition architecturale millénaire dont trois, assez bien conservés, se situent sur le Djebel Lakhdar, et dix autres sur le Djebel Araoui dans le plateau de Ternaten, ont été décortiqués par l’archéologue, invité du Centre d’étude diocésain « Les glycines ».
    D’emblée, M. Laporte a précisé que d’après les collectes de données et les analyses qu’il a entreprises depuis les années 1970 sur les djedars, les plans de constructions de ces monuments funéraires « n’avaient rien de romain » et « reflétaient une tradition de construction libyque très proche de celle des monuments sahariens ».
    Il a tenu à préciser que le « type djedar » représentait une unité locale particulière et propre à la région de Frenda (sud-ouest algérien), inexistante dans les autres régions du Maghreb tout en plaidant pour davantage de recherches archéologiques « plus précises » sur les composantes des djedars: chambres, passages, matériaux de construction, décorations, etc.
    Rappelant que les djedars seraient attribués à une dynastie de rois maures d’abord païens puis chrétiens qui a régné jusqu’à l’arrivée de l’Islam au début du 7ème siècle, l’orateur qui a participé en 1970 à la dernière campagne de travaux sur ces monuments avec l’archéologue Fatima Kadra, a appelé les jeunes archéologues à travailler en profondeur pour tirer des renseignements supplémentaires et contribuer à l’écriture de l’histoire.
    A ce propos, M. Laporte, coopérant de 1969 à 1971 à la direction des Antiquités de l’Algérie, chargé d’un inventaire archéologique de la Kabylie de Tizi-Ouzou, n’a pas caché son soulagement au fait que les djedars soient encore visibles, même si certains se sont détériorés, pour dire que la recherche doit continuer afin de pouvoir répondre aux multiples questions autour de ces monuments « impressionnants » qui restent aujourd’hui sans réponse.
    Par ailleurs, l’archéologue qui continue à réfléchir sur ces monuments qui, a-t-il dit, mériteraient d’être classés au Patrimoine mondial, a rendu un hommage à son homologue algérienne Fatima Kadra, auteure d’un ouvrage édité à l’Office des publications universitaires (Opu), intitulé « Les djedars. Monuments funéraires berbères de la région de Frenda ».
    Archéologue et historien, Jean-Pierre Laporte se consacre particulièrement à l’histoire et à l’archéologie de l’Afrique du Nord en réalisant des synthèses à partir de l’expérience acquise en Kabylie, de publications anciennes et d’archives, en utilisant aussi des vues satellitaires. Il participe depuis 2010 au comité de rédaction de l’Encyclopédie berbère. (APS)

    La région de l'Ouarsenis compte plus de 60 sites historiques


    La région de l'Ouarsenis renferme en divers endroits de son territoire des sites archéologiques de grandes valeurs et les quelques études et analyses qui ont été dépêchés par l'agence nationale d'archéologie et de protection des sites et des monuments historiques de Tiaret, qui englobe les wilayas de Tiaret , Tissemsilt et El Bayadh.
    Par ailleurs le dossier technique en vue des classements des sites d'Ain Tokria et Ain S'fa ont été finalisés.
    Le site d'Ain Tokria, qui selon les experts, a joué un rôle des plus importants dans la stratégie militaires romaines au 3ème siècle, ce site situé non loin du chef-lieu de la commune de Khemisti, fut une place importante dans la frontière romaine de cette époque.
    Selon une étude faite autour de cet espace archéologique, il ressort aujourd'hui que l'on observe un cimetière extra-muros, sur une terrasse de quatre escaliers. Le site est proprement entouré d'amandiers et de vestiges d'un rempart qui aurait selon cette même lecture de l'espace au détachement de la 11ème cohorte des Sardes, dont on relève le passage sous le régime de Gordien 3.
    L'étude faite notamment par un groupe d'étudiants en archéologie dépêchés au cours de l'année 1994, signale également que la lecture de l'espace de ce même espace fait ressortir qu'il prend départ à l'intérieur de la province par les Montagnards et au sud par les tribus nomades qui furent régulièrement refoulés.
    L'effort guerrier romain a ainsi consisté à encercler par les routes et les massifs imprenables, l'accès de la province par l'ennemi. Dans cette région, cette voie allait de Ain Tokria à Tiaret (TINGARTIA), en passant par Ain Tissemsilt (Ex VIALAR), Sidi Hosni (WALDECK - ROUSSEAU). 
    Toutefois entre Tiaret et Ain Sbiha, aucune trace de vestige n'a été relevée. Le chercheur dépêché peut également suivre cette route de Ain Sbiha qui se limite à 5 Km des grottes d'Ibn Khaldoun de Frenda , à Maghila (NUMERCIS - SYRORUM) par Taoughazout. Takhmaret (CHORS-BRESCORUM), Bénian à la militaria (TIMZOUNIE), Sidi Ali Benyoub (KPUTTASACORA), Hadjar - Roum (ALTAVA, et Tlemcen (POMARIA). 
    La découverte de ces sites, selon une analyse des chercheurs donne la date de découverte, octobre1961, lieu de découvert, sud/ouest d'Ain Tokria, datation Constantin et des fils 333 - 337. Le site de Ain Tokria, constitué une partie des fortifications érigées par les romains. Par ailleurs dans ce site, il ne reste que quelques éléments défensifs et architectoniques et des nécropoles. Ce site archéologique dévoile des vestiges de camps de soldats, cernés de remparts. On y verra notamment, des restes d'habitations; de dépôts de récoltes et d'armes, des tombes et des caveaux d'écuries. Signalons que le site historique d'Ain Tokria n'a pas dévoilé tous ses secrets. 
    Le site d'Ain Tokria est situé à 7 Km à l'Est du chef-lieu de la wilaya. Il s'agit d'une grotte dont les parois sont recouvertes de gravures rupestres représentants plusieurs thèmes retraçant l'activité humaine, la flore et la faune de la région ainsi que des écritures en OCRE ROUGE en TIFINAG et en caractères LIBYCO - BERBERES. Ce site remonte à la période NEOLITHIQUE. Oued Ain Kebeb, datation entre 360 -363. Les inscriptions retrouvées en divers endroits de cet espace permettent de déceler que les caractéristiques externes donnent un nouvel exemple de monogramme constantinien. Les caractéristiques internes du libellé du texte restent communs pour le IV siècle, cependant, c'est l'emploi du cas nominatif qui surprend car les 9/10 des inscriptions se présentent des dédicaces ou datif et les inscriptions de cette règle sont très rares. Cette observation reste majeure et la problématique reste difficilement cernable. En guise d'évaluation de toutes ces données archéologiques et épigraphiques, les spécialistes en la matière pensent que le secteur géographique des rois militaires correspond à la lutte méridionale du massif de l'Ouarsenis. Au moment où le relief jusque-là mouvementé, atteint son équilibre de plateau ouvrant des vues indéfinis en direction du Sud. Le site de TAZA, une des citadelles érigées par l'Émir Abdelkader. 
    Sur le terrain, les étudiants de l'institut de l'archéologie ont poursuivi leurs recherches sur le site de TAZA ou l'Émir Abdelkader a tenu son dernier conseil de guerre le 03 Juillet 1838. Le site est composé d'une citadelle avec un rempart extérieur de 69 mètres de long et 33 mètres de marge et de bastions pour résister aux assauts de l'armée coloniale française. Tous ces édifices ont été ensevelis avant que l'Émir Abdelkader et ses troupes ne quittent la région le 25 Mai 1841. Les fouillis ont permis de dégager une partie de cette citadelle ainsi que les vestiges d'une autre cité musulmane, édifiée sur le même endroit. La wilaya de Tissemsilt capitale de l'Ouarsenis compte plus de 50 sites historiques, appartenant à toutes les périodes historiques, comme les ruines de Ouled Kouider, dans la commune de Sidi Lantri, ainsi que Kouacem dans la commune de Lardjemet le fort de Toukal, bâti par les Émirs de Béni Touadjine, dans la commune de Sidi Abed. Un ancien site a été découvert en 2003 dans la région de KefKouz à Ain Tokria, 
    il s'agit de plus ancien site archéologique de la wilaya, composé de divers objets de sables et d'argile auxquels se mêlent des instruments en pierre. Soulignons que l'histoire de la wilaya de Tissemsilt remonte au paléolithique supérieur (10 000 Ans avant J C). Selon les mêmes sources à Boucaid à 600 m au sud- ouest de la mine de Baryte de " ROKBAT EL OKBA», durant l'époque romaine, le palais de Kababa autre site romain situé au sud -ouest des monts de ZARDEN près de chaâbet M'hala, comporte quant à lui plusieurs tours de surveillances. Tissemsilt avait lutté contre les envahisseurs qui n'ont occupé que la partie Est, Ouest et Sud de la wilaya, quant à la partie Nord, elle devait toujours rester entre les mains de tribus berbères. Il est signalé que la wilaya de Tissemsilt a embrassé l'islam durant la seconde campagne de Okba Ibn Nafaâ (62/64 de l'hégire), pour relever ensuite, du régime des Omeyades, puis des Rostemides et enfin des Fatimides (298 de l'hégire).
    En 360 de l'hégire, ce fut au tour des Zirides de dominer "la capitale de l'Ouarsenis" jusqu'en 473 de l'hégire ou Youssouf Ibn Tachfine entra à Tissemsilt. Celle-ci fut alors dominée par les Hafsides, les Zianides, puis les Ottomane, avant de subir la colonisation française.
    Abed Meghit

    Les randonnées d’Aliouat Tiaret, terre de préhistoire et d’histoire

    Tiaret est sans conteste l’une des contrées les plus importantes de la préhistoire d’Afrique du Nord, comme l’attestent les vestiges encore visibles et les gravures rupestres de Djebel Amour. 
    Ensuite Tiaret deviendra un royaume berbère qui s’opposera aux Romains, ceux-ci y ayant édifié un poste militaire important au IIIe siècle. Il faudra attendre le VIIIe siècle pour voir la naissance de Tihert la neuve, fondée par Ibn Rustom qui, fuyant les orthodoxes musulmans, sera accueilli par les tribus locales qui le nommeront imam. 
    La cité – qu’on présente comme le premier Etat musulman d’Afrique du Nord – connaîtra vite un grand essor et une notoriété qui dépassera largement ses frontières. Son rayonnement était tel qu’on venait d’Egypte, d’Irak et de Perse pour étudier dans ses mosquées. Tihert était aussi un carrefour commercial reconnu et des négociants y venaient d’Europe et de toute l’Afrique. 
    A l’évidence, cette prospérité attisera bien des convoitises et la cité tombera entre les mains des armées fatimides. Jusqu’à l’invasion française qui verra l’Emir Abdelkader transformer la cité en place forte avant qu’elle ne soit rasée par l’armée coloniale qui y construira la nouvelle ville de Tiaret. Pourtant, durant six ans–de 1864 à 1870– les tribus des Ouled Sidi Cheïkh feront de la résistance et en 1881, Bouamama libérera même Frenda. La suite sera semblable à toutes les régions d’Algérie qui n’auront de cesse d’opposer une résistance farouche à une armée coloniale suréquipée, et Tiaret ne fera pas exception. 
    A l’indépendance, la cité offrira la physionomie de quasiment toutes les autres cités d’Algérie avec la vieille ville d’un côté et la moderne de l’autre. 
    Là où les tuiles envahies de lichen contrastent avec la rutilance des façades vitrées des immeubles flambant neufs. C’est dans un café de la vieille ville que nous avons rendez-vous avec notre ami de longue date, Bentabet (c’est son prénom). 
    C’est toute la magie du service national que de regrouper des êtres de toutes les contrées de cet immense pays. Alors dans le froid et l’endurance se forment de solides amitiés et personne n’aurait jamais cru qu’un jour on reverrait Bentabet dit « Tiarti », un bidasse d’une grande philosophie et d’un humour décapant. Il a un peu neigé dans ses cheveux et des rides témoignent d’épreuves qu’il a dû traverser. Il nous propose une balade dans les montagnes qui cernent la ville. 
    En allant récupérer sa voiture, nous passons par la vieille mosquée. Un joyau architectural construit en 1870 par une main-d’œuvre turque et financé entièrement par les tribus arabes de la ville. Un magnifique monument tout de pierre ocre où l’on sent une réelle sérénité dès qu’on en franchit le seuil. La route serpente vers la montagne et entre deux souvenirs de caserne, Bentabet nous indique les lieux-dits de la ville qui s’étend majestueuse. Là c’est Ibn Khaldoun qui a choisi son ermitage pour méditer sur l’histoire des peuples. Ici c’est Ibn Rustom qui a fondé son royaume, et là-bas, aux limites du territoire c’est l’Emir Abdelkader qui livra de rudes batailles contre l’oppresseur. Nous sommes émerveillés par le paysage tout de forêts et de verdure. Bentabet nous apprend que la région recèle des sites archéologiques uniques comme en témoignent les nombreux dessins rupestres. Toute la région de Tiaret recèle d’un très vaste champ archéologique riche de vestiges romains et berbères (dont les célèbres mausolées appelés Djeddars) notamment à Frenda, Sidi Hosni et Tihert l’ancienne. 
    A ce sujet, de plus en plus de chercheurs et d’historiens s’accordent à émettre la thèse qu’en Afrique du Nord, le couscous est apparu dans la région de Tiaret comme l’attestent les fouilles archéologiques qui ont révélé la présence d’un couscoussier datant du IXe siècle. Alors à l’évidence, Bentabet nous invite à déguster un couscous. Avec les mêmes légumes que ceux servis dans toute l’Algérie, des pois-chiches, des courgettes, des navets et bien entendu la viande d’agneau. Un régal. Avec le café, on nous sert le baghrir, l’une des spécialités de la région. Des crêpes de semoule, arrosées de miel et de beurre. 
    Certaines vieilles familles offrent le baghrir le matin des noces. Ce sont les mêmes traditions que l’on retrouve à l’Est où, dans certaines contrées, la mariée mange leghrief, chez les Chouias, ou el korsa, chez les Constantinois. Cela relève de la sociologie culinaire. C’est aussi cela l’Algérie, de Tiaret à Khenchela, de vieilles traditions qui ont toujours cours.
    A. A.

    La chanson Algérienne pendant la Colonisation. Souvenir Impérissable.


    7/23/2016

    Le parc d’attractions de Tiaret réhabilité


    Les activités du parc d’attractions de la wilaya de Tiaret, fermé depuis des années, ont repris il y a quelques jours. Cette action s’inscrit dans le cadre d’une politique de réhabilitation du patrimoine naturel de la ville, notamment les espaces verts et les lieux de détente. 
    En plus des espaces de restauration pour les familles, des manèges sont aménagés pour les enfants et les adultes. Une bouffée d’oxygène pour la population locale qui manque cruellement de lieux de loisirs. Paradoxalement, ce parc, qui existait depuis longtemps, était devenu un lieu de rencontres pour les dealers, les consommateurs de drogue, d’alcool et de prostitution. Étendu sur plus de 44 ha, surplombant la capitale des Hauts-Plateaux de l’Ouest, ce site reprend ainsi sa vocation réelle.


    Pour mieux assurer la sécurité des lieux et de leurs visiteurs, la direction de la Sûreté de wilaya a inauguré, en la même occasion, un poste de police.

    Tissemsilt: les sources thermales de Sidi Slimane, une richesse à exploiter


    TISSEMSILT - Les sources thermales de la commune de Sidi Slimane, située à 66 km du chef lieu de la wilaya de Tissemsilt, constituent l’un des sites naturels les plus visités par les curistes venant de diverses régions du pays.
    Les sources thermales de Slimane, jaillissent des profondeurs de la chaîne montagneuse de l’Ouarsenis, une région réputée pour ses forêts et ses paysages pittoresques époustouflants. Ces eaux aux vertus curatives avérées attirent chaque semaine quelque 5.000 visiteurs venant des différentes communes de Tissemsilt et des wilayas limitrophes comme Tiaret, Chlef, Ain Defla et Djelfa.
    La commune de Sidi Slimane dispose de huit sources thermales assurant chacune un débit de 4 litres/seconde. Leurs eaux dont la température varie entre 12 et 42 degrés selon les saisons, sont riches en éléments minéraux. 
    Les curistes viennent pour soigner plusieurs pathologies dont ils souffrent comme le rhumatisme chronique, les maladies articulaires, celles de l’appareil digestif et les problèmes cutanées, selon les données communiquées par la direction du tourisme et l’artisanat.
    Une étude menée en 2008 par cette même direction a montré que les eaux des sources thermales contiennent 17 éléments à l’instar du calcium, des bicarbonates, du chlore et des sulfates. 
    Actuellement, deux stations thermales exploitées de manière conventionnelle se trouvent dans la commune de Sidi Slimane offrent une capacité d’accueil totale de 45 chambres. Ces deux établissements touristiques reçoivent, chaque année, entre 70.000 et 80.000 visiteurs venus des différentes wilayas du pays selon la même source.
    Dans le but de valoriser cette zone, la direction du tourisme et l’artisanat a initié une étude relative à l'exploration et l’adduction des eaux des sources thermales de Sidi Slimane. Les conclusions de ce travail ont abouti sur trois propositions : le forage d’un puits d'exploration d’une profondeur de 600 mètres près de l’oued de Sidi Slimane ou l’adduction et la collecte de l’eau par des moyens modernes de toutes les sources thermales de la région afin de les exploiter rationnellement et enfin la réalisation de travaux de rénovation des canalisations principales reliant les anciens bains et l’oued Sidi Slimane pour assurer un débit régulier des sources thermales. 

    une étude et plusieurs variantes

    Cette étude intervient dans le contexte des efforts visant à valoriser et à développer le tourisme thermal dans la région de Sidi Slimane, qui reste tributaire de la disponibilité des structures d’accueil. Ce travail a également permis de mettre en exergue les caractéristiques physicochimiques et bactériologiques des eaux des sources et les taux réels de débit.
    D’autre part, la même étude préconise, à court terme, plusieurs actions pour valoriser ces thermes comme la réhabilitation et l’extension de l’ancienne station, gérée par les services communaux, par la réalisation de nouvelles structures pour augmenter les capacités d’accueil des curistes en plus de l’aménagement des anciennes salles de bain dont l’exploitation remonte à l’époque coloniale.
    Il est également prévu que les services de la commune entameront, avant la fin de l’année en cours, la réalisation d’espaces de repos au sein de la forêt jouxtant les thermes en les dotant de tables, de bancs en bois et des espaces de jeux pour enfants et la plantation d’arbrisseaux d’ornement. L’objectif étant de promouvoir le tourisme thermal. 
    Par ailleurs, la direction du tourisme a rappelé que la wilaya a bénéficié, au titre du programme de développement sectoriel de l’exercice 2014, d’une étude de classification de la zone d’expansion touristique (ZET) de Sidi Slimane ce qui permettra de valoriser sa station thermale et encourager ce genre de tourisme.
    La future ZET abritera aussi des locaux destinés à la vente des produits d’artisanat. Il est prévu également l’aménagement du réseau routier, la réhabilitation de l’ancien bain avec la réalisation de structures adéquates d’accueil, de restauration et d’espaces de repos. 
    Les responsables de la commune ont rappelé qu’une campagne de sensibilisation des jeunes a été menée en 2014 en direction des chômeurs pour les encourager à bénéficier des différents dispositifs pour lancer des projets au sein de cette future ZET. Les services de l’APC œuvrent, également, avec la collaboration de la direction du tourisme et des jeunes de la région à créer un office local pour attirer les curistes et faire découvrir les atouts touristiques que recèle cette zone montagneuse et fortement boisée. 
    La direction du tourisme envisage d’éditer un guide touristique sur cette zone pour mettre en exergue les atouts de la région. Autant d’actions qui permettront, selon les responsables locaux, à Sidi Slimane de devenir, à l’horizon 2030, une destination privilégiée, conformément au schéma directeur de l’aménagement touristique. 
    APS