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3/30/2017

TIARET : Réalisation d’un lycée à Tousnina

Après une longue attente et un calvaire qui a trop duré, la nouvelle vient d’être annoncée de la bouche du wali qui a fortement satisfait les parents d’élèves de la commune enclavée de Tousnina en livrant l’ODS (ordre de service), à l’entreprise désignée pour la réalisation d’un lycée d’une capacité de 800 places pédagogiques et 200 autres pour les bénéficiaires de demi-pension.



A noter que cela a eu lieu après la levée du gel suite aux diverses correspondances adressées par les soins du wali aux ministres de l’intérieur et de l’éducation ainsi qu’au 1er ministre Mr SELLAL, qu’il a bien tenu à les remercier de leurs efforts et de leur compréhension et a encore rappelé les conditions dans lesquelles suivaient les élèves leur scolarité. Ce mercredi 29 mars, l’escale de Mr Bentouati sera éternellement gravée dans la mémoire des citoyens de Tousnina dont les enfants rejoindront le lycée pour l’année 2018. A Sougueur, le wali n’a pas caché son ire devant l’état des locaux à usage professionnel qui laisse à désirer et a ordonné l’élaboration d’un cahier de charges avec la désignation d’un administrateur pour la gestion des charges et des frais de location. Pour rappel, une vaste opération a été lancée par l’administration de Bentouati visant l’assainissement de tout le parc des locaux commerciaux du territoire de la wilaya où plusieurs locaux commerciaux ont été déjà affectés à des professions libérales ou encore des sièges d’APC comme celui de Tiaret et Ain Dehab.  Nous y reviendrons. 

Abdelkader Benrebiha

3/27/2017

TIARET : Une vaste opération de reboisement

La région frontalière entre Tiaret et Tissemsilt et plus précisément les périphéries du grand barrage de la commune de Bougara a été le théâtre d’une grande opération de plantation d’arbres menée par les deux walis : celui de Tissemsilt et celui de Tiaret.



Cette opération a vu une présence massive des autorités civiles et militaires ainsi que la protection civile et les scouts algériens appuyés par plusieurs citoyens venus des deux wilayas, cela en réponse au très grand projet lancé par M. Bentouati wali de Tiaret, et dont l’objectif est la plantation d’un million d’arbres à travers tout le territoire de la wilaya. A ce jour, quelques 400. 000 arbres ont été plantés au niveau des barrages de Dahmouni Benkhadda et les hauteurs de la montagne ‘’Plateaux’’, en rappelant qu’au niveau de ce point, les jeunes de l’O.D.E.J, sous la coupe de Mr Mourad Bennammeur, ont été d’un précieux concours avec la plantation de près d’un millier d’arbres. Tout à noter que Tiaret recèle d’un massif forestier important qui garde sa virginité et attend des projets touristiques qui vont de pair avec la vocation de la région.   

Abdelkader Benrebiha

3/26/2017

TIARET: Les routes transformées en chantier, les usagers en colère


Véritable « plaie ouverte » à Tiaret, la dégradation du réseau routier urbain suscite une vive colère chez le commun des Tiarétiens. 
Malgré les milliards engloutis dans la réfection du réseau routier de la ville de Tiaret, la situation continue à empirer, au point que «les automobilistes n'ont plus qu'à choisir le nid de poule dans lequel ils doivent tomber pour s'en sortir avec le minimum de dégâts», ironise un chauffeur de taxi, à bord de son véhicule flambant neuf. «Depuis les années quatre-vingt, Tiaret est toujours à la recherche du trésor perdu avec des tranchées creusées un peu partout dans la ville», ironise un habitant du quartier «Houari Abed» (ex-cité Leplay) où le macadam fraîchement refait est éventré à coup de bulldozers pour reprendre les canalisations de gaz de ville. Les rues et ruelles de la ville de Tiaret sont dans un état tel qu'il n'est plus possible de rouler en voiture sans se prendre les roues dans des nids-de-poule gros comme des cratères. 

Que ce soit au nord ou au sud de la ville, pratiquement aucune rue ni ruelle n'est épargnée par les fondrières et autres ornières, à un point tel que des personnes évitent carrément de sortir leurs véhicules de peur d'y laisser qui un amortisseur, qui un pneu ou carrément une suspension en entier. La sempiternelle reprise des réseaux publics de gaz, d'eau potable et d'assainissement continuent de transformer certains quartiers en des chantiers à ciel ouvert. 
Les intervenants, une fois leur intervention achevée, plient armes et bagages, laissant la chaussée dans un piteux état. Jusqu'à quand ? 


par El-Houari Dilmi

3/25/2017

Tiaret: Opération «maison de jeunes ambulante» dans les communes

A l’initiative de l’association pour la promotion des activités des jeunes de Tiaret présidée par Tayeb Dahmani, une caravane ayant pour slogan «Maison de jeunes mobile» est lancée depuis samedi dernier au profit de la jeunesse de plusieurs communes à commencer par celle de Sebaine. 
Cette initiative qui prendra pour cadre les places publiques principalement, consiste à inviter la population notamment les jeunes à mieux s’imprégner des activités exercées à l’intérieur des structures. Parallèlement aux festivités culturelles, scientifiques et de loisirs, l’association fait de cette caravane un biais certain dans la promotion de tout ce qui a trait à la citoyenneté, plus particulièrement la lutte contre les fléaux, et l’incitation des jeunes à s’impliquer massivement dans l’amélioration du cadre de vie par le truchement de campagnes de plantation, de nettoiement… 

Selon le président de l’association, créée tout récemment, faut-il le préciser, le programme d’action devrait cibler dans une première étape 16 localités jusqu’à la fin du mois de décembre prochain pour se poursuivre à partir du mois de février 2018. Cela dit, les portes restent ouvertes pour tous ceux qui désirent se joindre à l’association qui recèle des membres jeunes et dynamiques pour la mise en œuvre de ses actions et ce, dans l’intérêt général de la wilaya, devait-on nous souligner.

3/21/2017

ABSENCE DE RESEAU ELECTRIQUE A NAIMA (TIARET) : Le douar ‘’ Bouafif’’ n’a jamais vu la lumière !

Quelque 40 familles résidentes au douar ‘’Bouafif’’, dans la commune de Naima, relevant de la wilaya de Tiaret, nous ont fait part de leur calvaire vécu au quotidien. Ce douar situé à quelque 20 kilomètres du chef-lieu de la wilaya, et à près de 200 mètres de la route nationale N°23, n’a jamais vu l’électricité en dépit des successives correspondances adressées aux instances concernées.


Notons, que par ailleurs, les enveloppes injectées au budget communal s’élèvent à des milliards, à savoir l’indemnisation du passage d’oléoducs et les recettes des terres sceptiques , et cela fait presque 50 ans après l’indépendance que quelque 40 familles recensées au douar, demeurent sans électricité, ayant recours à la bougie, en 2017, tout en notant que les commodités de vie se marient aux chaotiques , ni réseaux d’assainissement ( la totalité des familles ont recours aux fosses septiques). 
Concernant l’eau potable, la corvée est confiée aux enfants qui usent des dos de baudets pour transporter cette ressource vitale, afin de satisfaire leurs familles, en somme un cadre de vie qui laisse à désirer. 

Pour rappel, ‘’Réflexion’’ dans ses anciennes éditions a relaté les dysfonctionnements relatifs à la répartition de l’énergie électrique à travers le territoire de la wilaya, à l’exemple de la double voie reliant Sougueur à Tiaret, soit une distance de 26 kilomètres, où l’on remarque qu’entre deux poteaux , la distance est de 20 mètres, et chaque poteau électrique est doté de 2 lampes. De même pour la double voie reliant Tiaret à Dahmouni, qui est aussi très éclairée !

Benrebiha

Tiaret Enquête sur l’aménagement d’un jardin à Aïn Dheb

La police judiciaire de la sûreté de daïra de Aïn Dheb, 60 km au sud de Tiaret, a ouvert une enquête sur le projet d’aménagement du jardin public des Frères Belkhiati, avons-nous appris de sources locales. 

Ces dernières ajoutent qu’en plus du maire, B.M, d’obédience El Moustakbal, d’autres personnes ont été auditionnées. Il s’agit du chef du service technique, de celui du bureau des marchés, ainsi que du subdivisionnaire des travaux. 
L’affaire a été traitée à la suite de nombreuses requêtes parvenues aux responsables par la coordination du mouvement associatif local. Le P/APC de Ain Dheb a fait l’objet, tout récemment, d’une condamnation, en première instance, à 6 mois de prison ferme et au paiement d’une amende de 50 000 DA pour une affaire liée aux procédures d’emploi.
Fawzi Amellal

3/20/2017

Tiaret: La piscine olympique avant fin juin ?

 Datant de plus de trente ans, le plus vieux projet de la ville de Tiaret verra peut-être le jour avant le début de l'été, à en croire le wali qui s'est rendu cette semaine sur le site de la future piscine olympique, implantée au quartier de la «Cadat». 

Sortant de ses gonds, le chef de l'exécutif a ordonné à l'entreprise de réalisation d'augmenter de la cadence des travaux «pour la réception du projet avant la fin du mois de juin». «Débrouillez-vous, je ne veux rien savoir, sauf que ce vieux projet voit le jour avant le début de l'été», a-t-il menacé. 

Le même responsable a également donné des instructions pour faire du lycée du «Commandant Si Zoubir», implanté juste à côté de la piscine olympique, une extension devant accueillir une infrastructure omnisports qui fonctionnera en complémentarité avec le grand bassin. 

L'autre projet en souffrance qui pose tant de soucis aux autorités locales, est la nouvelle gare intermodale située sur la route de Aïn Guesma et dont les travaux connaissent un rythme très lent. Sur place, le wali a donné des instructions fermes aux entreprises de réalisation dont il dénonce «le manque de coordination» et le bureau d'études qui «traîne le pas» pour la levée des réserves relevées. 

Le premier responsable de la wilaya a également ordonné l'accélération des travaux en augmentant le nombre des travailleurs. 

Le projet des 1.000 places pédagogiques à la faculté des sciences humaines et politiques a été l'autre étape du périple du wali qui a insisté sur sa livraison avant la prochaine rentrée universitaire. Quelques jours avant la visite annoncée du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, les travaux de réalisation du centre de formation du personnel des collectivités locales connaissent une cadence avancée, avec de nouvelles orientations du chef de l'exécutif de wilaya qui a demandé à augmenter le nombre des travailleurs sur le chantier «quitte à faire des heures supplémentaires», a-t-il souligné. Pour une enveloppe financière de 356 milliards de centimes, le projet, implanté près de l'école des Cadets de la nation, et dont les travaux sont déjà à 74% est un joyau architectural, appelé à reconfigurer de fond en comble l'aspect urbain et architectural de toute la portion orientale de la ville de Tiaret. 

3/17/2017

Saïda: Malgré le malaise social qui s’amplifie Saïda ne pourra oublier son passé

Heureux de trouver un toit, malheureux de n’être plus parmi les siens. L’ironie est devenue une seconde nature. 23 walis se sont succédés à la tête de la wilaya et 23 fois, on a attendu le « miracle ». Les gens restent aigris et désemparés… 

Que faire? Aujourd’hui, un paradoxe de taille bouleverse la wilaya de Saïda où l’on constate un grand désarroi chez toutes les couches de la société. Riches ou pauvres, l’on a l’impression que tous les équilibres socio-économiques et culturels sont perturbés. L’espace d’un moment, nos yeux levés vers le ciel laissent notre imagination s’engouffrer dans l’inconnu. Vision psychologique, diriez-vous. C’est en tout cas l’avis de nombreux citoyens, enfin le peu qui reste, et même de quelques uns qui connaissaient Saïda avant de venir la servir aujourd’hui, qui sont choqués à l’idée qu’on puisse faire de cette wilaya, un constat autre que celui d’une ville qui avance. 

Une ville étayée par ses valeurs ancestrales, n’a rien oublié de son passé S’agit-il d’une mort programmée d’une ville que le commun des mortels ignore? Mais par qui? « Evidemment par ses propres enfants et en premier lieu « par ses élus et de quelques responsables qui aiment jouer à la roulette russe le destin de son développement », dira en guise un citoyen averti ! De mémoire, un sexagénaire convoque le passé, tambour battant, mais non sans regret de ce temps simple et permanent. 

Cet enraciné dans le fief dira: « Saïda d’alors fut un havre de paix et c’est en son sein que s’estompent les angoisses quotidiennes car la ville était si belle pour se laisser envahir par la détresse ». Aujourd’hui, autres temps, autres moeurs. Point de bienséance, le respect se fait rare. Inutile d’y remédier à ce que le temps a forgé des années durant. Et si le destin vous guide à contrecoeur au marché du centre-ville, vous ne récolterez que désolation d’un paysage, d’un sol jonché d’ordures. Ailleurs, loin du tumulte urbain se dresse le « Vieux Saida », forêt récréative, témoin de l’histoire antique et contemporaine. Et dire que ce site est témoin du campement de l’Emir Abdelkader. A présent, hélas, la forêt a rompu avec les grandes virées des visiteurs, mais qui sait, peut-être qu’un jour la quiétude renouera avec son fief d’antan comme le promet le wali Boukarabila. 

Ce jour-là regrettable sera-t-il pour les vieux qui n’auront pas le tonus des vingt ans. Saïda dont le nom signifie « l’heureuse » baptisée, selon les uns, par son eau minérale mais est-il utile de dire que cet élément se conjugue au passé? A pied, tous se saluaient et s’échangeaient des mots conviviaux de bon coeur. Aujourd’hui, dans la foule de l’avenue principale, si l’on ose l’appeler ainsi, les saidis de souche passent incognito, le goût des promenades et le désir de se dégourdir les jambes n’y sont plus. D’où tiennent-ils cette attitude, sinon des mutations qui ont métamorphosé la ville en une mosaïque de peuplades peu enracinée? 

Quant aux jeunes, on y voit des novices à l’humeur agressive, la tête dans les nuages par effet de psychotropes, l’hallucination prenant possession d’eux. Ces jeunes accoutrés, désinvoltes, point de souci de la bienséance fusent chaque jour des 4 points cardinaux de la ville, l’enfonçant ainsi dans le chaos et la folie généralisés. Ils viennent dans des bus n’ayant de nom que l’appellation. 

Des bus rouillés surannés et qui roulent toujours en dépit de leur âge avancé et si vous y accédez, une cacophonie assourdissante vous transperce les tympans, le respect et la courtoisie sont tombés en désuétude… 

Quel préambule à une vie faite d’exclus, de suicides, de mendiants, de malades mentaux et de chiens errants. Vivre vite et mourir jeune en faisant un beau cadavre devient un « Graal » et ce n’est pas demain la veille car la crise de sauvagerie dans laquelle Saïda est entrée est antagoniste et l’âme cabossée d’une ville déchirée par des luttes de clans et tribales tempêtera longtemps sur les crânes par la faute…de qui? Par la faute de ses enfants évidemment. Comment expliquer qu’un terroriste de salon est plus dangereux qu’un terroriste tout court et qui…court toujours. 

Que dire d’un homme de presse qui se laisse manipuler? Que dire de cet élu qui, à peine installé, se dépêche d’aller faire provision chez le taleb du coin ou chez la chouaffa du quartier? Même le sport n’a pas été épargné. Un club historique comme celui du MCS se retrouve entre « les mains » d’un individu qui n’arrivent même pas aligner une phrase correcte face aux officiels qui ne comprennent pas à qui ils ont à faire. En aucun cas, il n’a été question ici d’amplifier la réalité, ni de travestir la vérité d’une ville, jadis une ville de gloire et d’histoire et qui ne cesse de subir les contrecoups d’une urbanisation sauvage à l’exemple de ce qui s’est passé mercredi dernier au matin où quelques individus ont osé « construire » leurs logements ruraux su les bords de la route « Tonus » et sans aucune autorisation, si ce n’est l’intervention du wali qui a réglé la situation par sa sagesse. Alors, quel est le problème de Saïda? 

La réponse est du côté des enfants de la ville, de ses élus en premier lieu et ensuite les décideurs locaux parce que nous, nous avons pris l’habitude d’incriminer toujours en premier lieu les walis et leurs proches collaborateurs. Il est temps, face à ce déballage éhonté, que les hommes qui aiment réellement leur ville et qui proclameront leur volonté de la rendre plus attractive et rayonnante de se lever. 

Est-ce trop demandé? Dans le cas contraire, Saïda restera éternellement envahie par la boue, la gadoue et les criquets humains. Et pour conclure, disons que cet article peut paraître provocateur mais la réalité est en face, elle crève d’ailleurs les yeux et l’histoire nous jugera tous pour « dégradation de notre ville en danger d’apartheid urbain.

3/15/2017

Tiaret : Grande restructuration urbaine au centre-ville

Le chef-lieu de wilaya de Tiaret est concerné par de grands travaux de restructuration urbaine, qui vont fatalement, à moyen terme, bouleverser la donne en matière d’habitat et de routes, et, donc, de fluidité dans la circulation tant piétonne qu’automobile. 

En plus des deux voies, il y a d’importants projets à réaliser par des promoteurs privés. L’un sur les ruines de l’ex-siège de l’Eriad, avec 82 logements haut standing et un autre ensemble de 300 logements.
Ce dernier projet fait grincer des dents les résidants de l’ancienne gare et même ceux de la cité Rousseau. Si certains arguent du passage de deux grands réseaux, l’un lié à l’AEP et l’autre pour l’assainissement, d’autres trouvent, dans l’implantation de grands ensembles, une manière d’étouffer encore plus le centre-ville. Point d’orgue de toute cette restructuration, le gigantesque projet de gare routière, tristement abandonné par les Chinois, et, subséquemment, la voie qui y mène en amont depuis le quartier de l’ex-gare ferroviaire vers l’ensemble urbain, le Regina Mohamed Boudiaf. 

Si les travaux de réhabilitation de la voie dite des 40 logements connaissent un taux d’avancement de 60% et son ouverture conditionnée par la réalisation d’un ouvrage d’art pour lequel il y eut quand même gel, une autre projection a été proposée par le bureau d’études local, Urbatia. Il s’agit de la réalisation d’une nouvelle voie urbaine de 3,2 km sur l’ancien tracé du chemin de fer traversant la ville à hauteur du boulevard menant de l’intersection située au niveau de l’hôtel les Abbassides jusqu’à la cité Kaïd Ahmed (ex-500 Logements AADL). 
Coût de cet ambitieux programme : 45 milliards de centimes. «L’opération vise, dit-on, à désengorger le centre-ville, pour donner à la cité un visage autrement plus avenant». 
Fawzi Amellal

3/02/2017

AIN KERMES : Une grande opération d’aménagement et de réhabilitation lancée

Le commun des habitants de la ville de Ain Kermès a sans doute remarqué dernièrement que la situation de la plupart des rues, routes et ruelles s’est nettement améliorée et commence depuis quelque temps à se métamorphoser en donnant un aspect moderne et civilisé aux quartiers particulièrement ceux de la basse ville. 

Des opérations d’aménagement et de réhabilitation ont touché le maximum de ces axes routiers. Le rétablissement, la réhabilitation, la rénovation et l’entretien caractérisent dernièrement toutes les actions entreprises, trous colmatés, éclairage public, routes et trottoirs réhabilités entrées et sorties de villes complètement relookées... 

Certains citoyens en profitant certainement des effets positifs de ces opérations, ont apprécié qu’un haut responsable de la wilaya de Tiaret ordonne ces opérations, au moins ils ont eu à constater que certaines anomalies qu’ils n’avaient cessé de dénoncer ou de revendiquer, étaient prises en charge par les responsables locaux et pour cela ils ont déjà montré leur satisfaction envers les initiatives entreprises depuis quelques temps. 

D’un autre côté, ces mêmes citoyens ne se sont pas retenus d’exprimer l’autre partie des sentiments, ils sont allés dire que c’est bien de voir les responsables locaux sur le terrain, toutefois, selon eux, la ville ne comprend pas uniquement une partie basse, il existe aussi des quartiers, où il n’y a même pas l’éclairage public et où tout un chacun constate avec amertume que certains axes routiers aussi importants dans la ville de Ain Kermès soient toujours oubliés et ces routes comme tout le monde le sait revêtaient une grande importance sur le plan urbanistique,  ces routes qui semblent encore une fois échapper à la planification des responsables concernés, car ces routes obscures et dégradées pleines de crevasses, aussi par cette situation qui défie les lois les plus élémentaires de l’esthétique et rend la vie trop dure à des milliers de citoyens qui les empruntent quotidiennement.

A. Ould El Hadri