Heureux de trouver un toit, malheureux de n’être plus parmi les siens. L’ironie est devenue une seconde nature. 23 walis se sont succédés à la tête de la wilaya et 23 fois, on a attendu le « miracle ». Les gens restent aigris et désemparés…
Que faire? Aujourd’hui, un paradoxe de taille bouleverse la wilaya de Saïda où l’on constate un grand désarroi chez toutes les couches de la société. Riches ou pauvres, l’on a l’impression que tous les équilibres socio-économiques et culturels sont perturbés. L’espace d’un moment, nos yeux levés vers le ciel laissent notre imagination s’engouffrer dans l’inconnu. Vision psychologique, diriez-vous. C’est en tout cas l’avis de nombreux citoyens, enfin le peu qui reste, et même de quelques uns qui connaissaient Saïda avant de venir la servir aujourd’hui, qui sont choqués à l’idée qu’on puisse faire de cette wilaya, un constat autre que celui d’une ville qui avance.
Une ville étayée par ses valeurs ancestrales, n’a rien oublié de son passé S’agit-il d’une mort programmée d’une ville que le commun des mortels ignore? Mais par qui? « Evidemment par ses propres enfants et en premier lieu « par ses élus et de quelques responsables qui aiment jouer à la roulette russe le destin de son développement », dira en guise un citoyen averti ! De mémoire, un sexagénaire convoque le passé, tambour battant, mais non sans regret de ce temps simple et permanent.
Cet enraciné dans le fief dira: « Saïda d’alors fut un havre de paix et c’est en son sein que s’estompent les angoisses quotidiennes car la ville était si belle pour se laisser envahir par la détresse ». Aujourd’hui, autres temps, autres moeurs. Point de bienséance, le respect se fait rare. Inutile d’y remédier à ce que le temps a forgé des années durant. Et si le destin vous guide à contrecoeur au marché du centre-ville, vous ne récolterez que désolation d’un paysage, d’un sol jonché d’ordures. Ailleurs, loin du tumulte urbain se dresse le « Vieux Saida », forêt récréative, témoin de l’histoire antique et contemporaine. Et dire que ce site est témoin du campement de l’Emir Abdelkader. A présent, hélas, la forêt a rompu avec les grandes virées des visiteurs, mais qui sait, peut-être qu’un jour la quiétude renouera avec son fief d’antan comme le promet le wali Boukarabila.
Ce jour-là regrettable sera-t-il pour les vieux qui n’auront pas le tonus des vingt ans. Saïda dont le nom signifie « l’heureuse » baptisée, selon les uns, par son eau minérale mais est-il utile de dire que cet élément se conjugue au passé? A pied, tous se saluaient et s’échangeaient des mots conviviaux de bon coeur. Aujourd’hui, dans la foule de l’avenue principale, si l’on ose l’appeler ainsi, les saidis de souche passent incognito, le goût des promenades et le désir de se dégourdir les jambes n’y sont plus. D’où tiennent-ils cette attitude, sinon des mutations qui ont métamorphosé la ville en une mosaïque de peuplades peu enracinée?
Quant aux jeunes, on y voit des novices à l’humeur agressive, la tête dans les nuages par effet de psychotropes, l’hallucination prenant possession d’eux. Ces jeunes accoutrés, désinvoltes, point de souci de la bienséance fusent chaque jour des 4 points cardinaux de la ville, l’enfonçant ainsi dans le chaos et la folie généralisés. Ils viennent dans des bus n’ayant de nom que l’appellation.
Des bus rouillés surannés et qui roulent toujours en dépit de leur âge avancé et si vous y accédez, une cacophonie assourdissante vous transperce les tympans, le respect et la courtoisie sont tombés en désuétude…
Quel préambule à une vie faite d’exclus, de suicides, de mendiants, de malades mentaux et de chiens errants. Vivre vite et mourir jeune en faisant un beau cadavre devient un « Graal » et ce n’est pas demain la veille car la crise de sauvagerie dans laquelle Saïda est entrée est antagoniste et l’âme cabossée d’une ville déchirée par des luttes de clans et tribales tempêtera longtemps sur les crânes par la faute…de qui? Par la faute de ses enfants évidemment. Comment expliquer qu’un terroriste de salon est plus dangereux qu’un terroriste tout court et qui…court toujours.
Que dire d’un homme de presse qui se laisse manipuler? Que dire de cet élu qui, à peine installé, se dépêche d’aller faire provision chez le taleb du coin ou chez la chouaffa du quartier? Même le sport n’a pas été épargné. Un club historique comme celui du MCS se retrouve entre « les mains » d’un individu qui n’arrivent même pas aligner une phrase correcte face aux officiels qui ne comprennent pas à qui ils ont à faire. En aucun cas, il n’a été question ici d’amplifier la réalité, ni de travestir la vérité d’une ville, jadis une ville de gloire et d’histoire et qui ne cesse de subir les contrecoups d’une urbanisation sauvage à l’exemple de ce qui s’est passé mercredi dernier au matin où quelques individus ont osé « construire » leurs logements ruraux su les bords de la route « Tonus » et sans aucune autorisation, si ce n’est l’intervention du wali qui a réglé la situation par sa sagesse. Alors, quel est le problème de Saïda?
La réponse est du côté des enfants de la ville, de ses élus en premier lieu et ensuite les décideurs locaux parce que nous, nous avons pris l’habitude d’incriminer toujours en premier lieu les walis et leurs proches collaborateurs. Il est temps, face à ce déballage éhonté, que les hommes qui aiment réellement leur ville et qui proclameront leur volonté de la rendre plus attractive et rayonnante de se lever.
Est-ce trop demandé? Dans le cas contraire, Saïda restera éternellement envahie par la boue, la gadoue et les criquets humains. Et pour conclure, disons que cet article peut paraître provocateur mais la réalité est en face, elle crève d’ailleurs les yeux et l’histoire nous jugera tous pour « dégradation de notre ville en danger d’apartheid urbain.
Que faire? Aujourd’hui, un paradoxe de taille bouleverse la wilaya de Saïda où l’on constate un grand désarroi chez toutes les couches de la société. Riches ou pauvres, l’on a l’impression que tous les équilibres socio-économiques et culturels sont perturbés. L’espace d’un moment, nos yeux levés vers le ciel laissent notre imagination s’engouffrer dans l’inconnu. Vision psychologique, diriez-vous. C’est en tout cas l’avis de nombreux citoyens, enfin le peu qui reste, et même de quelques uns qui connaissaient Saïda avant de venir la servir aujourd’hui, qui sont choqués à l’idée qu’on puisse faire de cette wilaya, un constat autre que celui d’une ville qui avance.
Une ville étayée par ses valeurs ancestrales, n’a rien oublié de son passé S’agit-il d’une mort programmée d’une ville que le commun des mortels ignore? Mais par qui? « Evidemment par ses propres enfants et en premier lieu « par ses élus et de quelques responsables qui aiment jouer à la roulette russe le destin de son développement », dira en guise un citoyen averti ! De mémoire, un sexagénaire convoque le passé, tambour battant, mais non sans regret de ce temps simple et permanent.
Cet enraciné dans le fief dira: « Saïda d’alors fut un havre de paix et c’est en son sein que s’estompent les angoisses quotidiennes car la ville était si belle pour se laisser envahir par la détresse ». Aujourd’hui, autres temps, autres moeurs. Point de bienséance, le respect se fait rare. Inutile d’y remédier à ce que le temps a forgé des années durant. Et si le destin vous guide à contrecoeur au marché du centre-ville, vous ne récolterez que désolation d’un paysage, d’un sol jonché d’ordures. Ailleurs, loin du tumulte urbain se dresse le « Vieux Saida », forêt récréative, témoin de l’histoire antique et contemporaine. Et dire que ce site est témoin du campement de l’Emir Abdelkader. A présent, hélas, la forêt a rompu avec les grandes virées des visiteurs, mais qui sait, peut-être qu’un jour la quiétude renouera avec son fief d’antan comme le promet le wali Boukarabila.
Ce jour-là regrettable sera-t-il pour les vieux qui n’auront pas le tonus des vingt ans. Saïda dont le nom signifie « l’heureuse » baptisée, selon les uns, par son eau minérale mais est-il utile de dire que cet élément se conjugue au passé? A pied, tous se saluaient et s’échangeaient des mots conviviaux de bon coeur. Aujourd’hui, dans la foule de l’avenue principale, si l’on ose l’appeler ainsi, les saidis de souche passent incognito, le goût des promenades et le désir de se dégourdir les jambes n’y sont plus. D’où tiennent-ils cette attitude, sinon des mutations qui ont métamorphosé la ville en une mosaïque de peuplades peu enracinée?
Quant aux jeunes, on y voit des novices à l’humeur agressive, la tête dans les nuages par effet de psychotropes, l’hallucination prenant possession d’eux. Ces jeunes accoutrés, désinvoltes, point de souci de la bienséance fusent chaque jour des 4 points cardinaux de la ville, l’enfonçant ainsi dans le chaos et la folie généralisés. Ils viennent dans des bus n’ayant de nom que l’appellation.
Des bus rouillés surannés et qui roulent toujours en dépit de leur âge avancé et si vous y accédez, une cacophonie assourdissante vous transperce les tympans, le respect et la courtoisie sont tombés en désuétude…
Quel préambule à une vie faite d’exclus, de suicides, de mendiants, de malades mentaux et de chiens errants. Vivre vite et mourir jeune en faisant un beau cadavre devient un « Graal » et ce n’est pas demain la veille car la crise de sauvagerie dans laquelle Saïda est entrée est antagoniste et l’âme cabossée d’une ville déchirée par des luttes de clans et tribales tempêtera longtemps sur les crânes par la faute…de qui? Par la faute de ses enfants évidemment. Comment expliquer qu’un terroriste de salon est plus dangereux qu’un terroriste tout court et qui…court toujours.
Que dire d’un homme de presse qui se laisse manipuler? Que dire de cet élu qui, à peine installé, se dépêche d’aller faire provision chez le taleb du coin ou chez la chouaffa du quartier? Même le sport n’a pas été épargné. Un club historique comme celui du MCS se retrouve entre « les mains » d’un individu qui n’arrivent même pas aligner une phrase correcte face aux officiels qui ne comprennent pas à qui ils ont à faire. En aucun cas, il n’a été question ici d’amplifier la réalité, ni de travestir la vérité d’une ville, jadis une ville de gloire et d’histoire et qui ne cesse de subir les contrecoups d’une urbanisation sauvage à l’exemple de ce qui s’est passé mercredi dernier au matin où quelques individus ont osé « construire » leurs logements ruraux su les bords de la route « Tonus » et sans aucune autorisation, si ce n’est l’intervention du wali qui a réglé la situation par sa sagesse. Alors, quel est le problème de Saïda?
La réponse est du côté des enfants de la ville, de ses élus en premier lieu et ensuite les décideurs locaux parce que nous, nous avons pris l’habitude d’incriminer toujours en premier lieu les walis et leurs proches collaborateurs. Il est temps, face à ce déballage éhonté, que les hommes qui aiment réellement leur ville et qui proclameront leur volonté de la rendre plus attractive et rayonnante de se lever.
Est-ce trop demandé? Dans le cas contraire, Saïda restera éternellement envahie par la boue, la gadoue et les criquets humains. Et pour conclure, disons que cet article peut paraître provocateur mais la réalité est en face, elle crève d’ailleurs les yeux et l’histoire nous jugera tous pour « dégradation de notre ville en danger d’apartheid urbain.
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