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3/15/2017

Tiaret : Grande restructuration urbaine au centre-ville

Le chef-lieu de wilaya de Tiaret est concerné par de grands travaux de restructuration urbaine, qui vont fatalement, à moyen terme, bouleverser la donne en matière d’habitat et de routes, et, donc, de fluidité dans la circulation tant piétonne qu’automobile. 

En plus des deux voies, il y a d’importants projets à réaliser par des promoteurs privés. L’un sur les ruines de l’ex-siège de l’Eriad, avec 82 logements haut standing et un autre ensemble de 300 logements.
Ce dernier projet fait grincer des dents les résidants de l’ancienne gare et même ceux de la cité Rousseau. Si certains arguent du passage de deux grands réseaux, l’un lié à l’AEP et l’autre pour l’assainissement, d’autres trouvent, dans l’implantation de grands ensembles, une manière d’étouffer encore plus le centre-ville. Point d’orgue de toute cette restructuration, le gigantesque projet de gare routière, tristement abandonné par les Chinois, et, subséquemment, la voie qui y mène en amont depuis le quartier de l’ex-gare ferroviaire vers l’ensemble urbain, le Regina Mohamed Boudiaf. 

Si les travaux de réhabilitation de la voie dite des 40 logements connaissent un taux d’avancement de 60% et son ouverture conditionnée par la réalisation d’un ouvrage d’art pour lequel il y eut quand même gel, une autre projection a été proposée par le bureau d’études local, Urbatia. Il s’agit de la réalisation d’une nouvelle voie urbaine de 3,2 km sur l’ancien tracé du chemin de fer traversant la ville à hauteur du boulevard menant de l’intersection située au niveau de l’hôtel les Abbassides jusqu’à la cité Kaïd Ahmed (ex-500 Logements AADL). 
Coût de cet ambitieux programme : 45 milliards de centimes. «L’opération vise, dit-on, à désengorger le centre-ville, pour donner à la cité un visage autrement plus avenant». 
Fawzi Amellal

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