Près de 71% des espaces pastoraux, à travers le territoire national se dégradent ce qui requiert davantage d’efforts pour leur mise en valeur, a indiqué, M. Khaled Ben Mohamed, responsable au Bureau national d’études pour le développement rural (BNEDER).
Intervenant en marge de la journée d’information sur «Le Barrage vert face aux changements climatiques», M. Ben Mohamed a fait savoir que «les zones pastorales souffrent d’une grande dégradation ce qui a impacté cette activité». S’agissant de l’espèce forestier, le même responsable a souligné qu’une seule espèce d’arbre était utilisé auparavant à savoir, le pin d’Alep» vu le manque, à l’époque, des capacités scientifiques, ajoutant que grâce aux nouveaux moyens et aux efforts conjugués «il est désormais possible de diversifier les arbustes». L’Institut national des recherches forestières (INRF) avait effectué, a-t-il souligné, des expérimentations en matière de développement des techniques de plantation en faveur des cadres des Forêts pour valoriser et diversifier la couverture forestière ce qui permet la création d’activités économiques à valeur ajoutée élevée.Evoquant les bienfaits économiques du barrage vert, M. Ben Mohamed a fait savoir que ce dernier constituait une source pour l’aliment de bétail mais adoucissait également le climat ce qui augmente le taux de pluies et préserve le sol de la désertification. Par ailleurs, le même responsable a rappelé que le BNEDER avait déjà effectué une étude de diagnostique sur les réalisations accomplies dans le cadre du barrage vert, affirmant que les résultats de cette étude permettront une exploitation optimale des données dans l’avenir. Les participants à cette journée ont mis l’accent sur la nécessité de relancer ce couvert forestier vital en se basant sur des capacités scientifiques dont regorge l’Algérie. Pour rappel, le barrage vert est un programme de reboisement lancé dans les années 70.
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