Très peu de biographies de chouhadas

« Nous ne devons pas cesser d’honorer la mémoire de nos valeureux martyrs, qui se sont sacrifié pour la liberté et la dignité de notre pays  ». C’est ce qu’a indiqué, mardi, le directeur du Centre national des études et recherches sur le mouvement national, Djamel Yahiaoui, au Forum de la mémoire du Moudjahid.

Une rencontre initiéé , en coordination avec l’Association « Machaal Echahid », et placée sous le thème : « Mars, mois des chouhadas » fut l’occasion d’évoquer leurs engagement qui constitue un précieux capital pour les Algériens . Selon l’intervenant, il y a encore peu de travaux de recherches consacrés à la vie des chouhadas notamment des biographies complètes. « Ces hommes, véritables stratège et génies n’ont pourtant pas suivi d’études dans les grandes universités », a relevé Yahiaoui devant l’assistance. Selon lui, « des études plus approfondies doivent être menées dans ce sens pour honorer et préserver leurs mémoires ». Il rappela en suite le parcours glorieux de nombreux martyrs, tels que Larbi Ben Mhidi, Didouche Mourad et d’autres. « Ils sont l’âme de la révolution et la jeune génération doit s’en imprégner et bien connaître l’histoire de ses aïeux », a-t-il soutenu. «  Il est primordial de mettre en valeur le patrimoine historique et culturel et véhiculer les valeurs de notre pays », s’est il exclamé. « Nous devons transmettre le message des chouhadas et des moudjahidines aux générations montantes », a-t-il ajouté, soulignant l’importance accordée par son département à la préservation du patrimoine historique. «  L’Algérie doit consolider sa connaissance de l’histoire de la révolution de novembre et promouvoir ce domaine de recherche pour développer le sens patriotique des enfants », a-t-il clamé. Il rappela que de nombreuses infrastructures (bibliothèques et archives) sont mises à la disposition des chercheurs pour les aider à préserver la mémoire nationale. « Le centre d’études et de recherche sur le mouvement national travaille en coordination avec 43 musées répartis à travers l’ensemble du territoire national. Les chercheurs pourront alors accéder à de vastes archives pour approfondir leurs recherches », a-t-il assuré.

Walid Souahi