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3/31/2018

Tiaret Etre artiste n’est pas de tout repos


Je suis venu à Tiaret écouter et surtout expliquer aux artistes leur statut, qui est aujourd’hui une réalité de par le décret signé en leur faveur et qui leur garantit une certaine stabilité, de la décence et les soustrait aux aléas d’une vie socioprofessionnelle difficile», a déclaré, mardi, Abdelkader Bendaâmèche, le président du Conseil national des arts et des lettres, en marge d’une rencontre-débat avec des artistes, où il a procédé à la remise de cartes à 74 artistes locaux sur 1600 potentiels demandeurs, et cela en présence du wali de Tiaret et des élus.
M. Bendaamèche a fait une longue rétrospective sur la situation des artistes à la maison de la culture Ali Maâchi. «Jusqu’à aujourd’hui, nous avons effectué des visites dans 40 wilayas, Tiaret y compris, pour distribuer 8500 cartes sur 12 000 dossiers déposés».
Et d’ajouter, en réponse à notre question sur la focalisation sur la carte : «Notre mission ne se limite pas à la délivrance de la carte qui ouvre droit à certains avantages, mais pour évoquer la protection de ce même artiste car, au final, nous voulons être en adéquation avec la nouvelle législation du travail en élaboration.» Abdelkader Bendaamèche, en réponse aux appels pressants de certains jeunes artistes, notamment ceux du mouvement théâtral qui déploraient le manque de prise en charge non sans appeler à faire le distinguo entre ceux qui vivent de leur métier et d’autres qui s’affublent de ce titre sans le mériter réellement, dira : «L’essentiel est que l’Etat ait pris conscience de la précarité dans laquelle vivaient certains artistes et a pensé à les sécuriser à travers des textes et des lois, dont celle en élaboration, qui permettra à l’avenir des relations de travail basées sur le contrat.»
Ce fut dans la salle des moments d’intenses échanges sur l’état de la culture et subséquemment sur l’artiste.
Des relations de travail au demeurant peu claires et qui se sont manifestées dans la salle par une quasi-réprobation. Tout reste finalement à faire !
 
Fawzi Amellal

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