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3/31/2018

Election du Conseil régional Ouest à Tiaret de la Filière des légumes secs

Le siège de la Direction des services agricoles de Tiaret a abrité, cette semaine, une importante rencontre des producteurs et principaux acteurs activant dans la filière légumes secs. Objectif assigné : la désignation de représentants de la filière légumes secs pour l’Ouest devant participer à la rencontre nationale prévue à Alger.
Cela intervient dans un contexte marqué dans le monde agricole, ces derniers temps, par l’organisation à l’échelle nationale des multiples filières ou CNIF.
Tiaret, qui se targue d’être une région à vocation céréalière, avec à la clé 10% de la production nationale, reste aussi pionnière dans le domaine des légumes secs, du fait qu’on estime que «Tiaret participe à hauteur de 50% dans la production de légumes secs», dira M. Yazid, directeur de la Chambre de l’agriculture.
Bien qu’autrefois, c’était les vastes étendues du plateau du Sersou qui assuraient une relative production en légumes secs, notamment les lentilles, d’autres régions ont emboîté le pas et assurent, depuis trois années déjà, de bonnes productions en lentilles.
La zone agricole dite «une», comprise entre Rahouia, Mechraa-Sfa et au-delà, jusqu’à Mahdia, assure l’essentiel de la production de lentilles. En plus de la lentille, il y a les pois chiches, mais avec de faibles productions. Les producteurs, qui ont pris le pari sur eux d’investir dans cette filière, ont été appuyés par l’Etat à travers l’implication des CCLS (Coopératives des céréales et légumes secs) et la SARL Sersou qui les alimentent en semences.
S’agissant de la rencontre des producteurs de légumes secs, Larbi Abdi, président de la Chambre de l’agriculture explique que «la rencontre qui a réuni les représentants des wilayas de Tlemcen, Sidi Bel Abbès, Témouchent, Relizane et Tiaret, entre autres, a été instructive, dès lors que les acteurs voudraient voir les surfaces augmentées et les rendements améliorés, si, comme pour les céréales, les itinéraires techniques sont observés». Intervenant à l’aune d’une abondante pluviométrie, les producteurs, tous segments confondus, se frottent les mains, mais il subsiste des aléas, dont celui lié aux «difficultés des fellahs d’achever l’opération désherbage, car l’accès aux champs reste impossible en ces temps de fortes précipitations», dira Abdi Larbi, qui conclut que pour l’heure «seulement 40% des superficies des terres concernées ont été désherbées».
Fawzi Amellal

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