Nombre total de pages vues

1/04/2018

La maison de jeunes de Ain kermès : sans électricité, sans gaz, ni eau



Au moment où la généralisation et la mise à disposition des structures de jeunes semblent dépasser le caractère de revendication, certaines de ces structures se sont vidées de leur vocation avant même qu’elles ne soient anciennes et leur couleur feutrées par l’usure et la fréquentation. 

L’exemple nous vient de cette maison de jeunes située a la Daira de Ain Kermès du chef-lieu de la wilaya de Tiaret, cet établissement de jeunes nouvellement inauguré se trouve malgré lui déconnecté du monde civilisé. 

Le dit établissement se trouve encore dépourvu des simples commodités de la vie sans eau, sans gaz de ville et sans électricité et téléphone, des dizaines voire des centaines de jeunes n'ont pu coexister avec les conditions lamentables qui le caractérisent encore et finalement et voyant ces dysfonctionnements durer dans le temps, des jeunes ont fini par solliciter la presse dans l’espoir que ces problèmes trouveront une solution salutaire, il faut dire que la situation sorte de l’ordinaire, 
l’on se demande une fois sur place et devant une réalité pareille qui dépasse tout entendement, si cette structure  figure dans les soucis de l’autorité compétente, si elle a eu réellement sa part des fonds pour son développement, encore si elle existe réellement dans une stratégie qui fait d’elle une destination de jeunes et un lieu de culture, de formation et d’éducation. 

Une situation des plus intenables. 

En effet, tout un chacun juge la coupure de l’électricité, de l’eau et du gaz sur une longue durée dans cette maison de jeunes de phénomène, 
le cas est édifiant au point de devenir phénoménal dans un chef-lieu de la Diara Ain kermès, les jeunes des quartiers proches de cette maison voient malheureusement leurs rêves s’évaporer faute de ces commodités sans que les responsables concernés ne daignent se pencher sur ce problème et pour finir, on nous a soufflé que le gardien de nuit utilise un câble électrique « piraté » d’une maison pour au moins garantir un degré de sécurité à cet établissement. 
Une sentence apparemment très grave de conséquence, car elle a précipité la réticence des jeunes  à investir ce lieu. 
En tout les cas et partant de ces faits, les jeunes souhaitent plus que jamais l'intervention urgente des parties concernées afin de mettre fin à déliquescence qui dure depuis bien longtemps. 

Aucun commentaire: