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9/16/2017

Béchar: électrification des périmètres agricoles


Plusieurs exploitations agricoles, situées sur une vingtaine de kilomètres, entre les communes de Béchar et Kénadsa, vont incessamment bénéficier du courant électrique, après une attente qui aura duré plus d’une quinzaine d’années et maintes réclamations de leurs propriétaires.
Une quarantaine de ces exploitations figurent sur le contrat que vient de signer la direction des services agricoles de Béchar et la Sonelgaz, pour une valeur de 24 millions de dinars.
Ce projet viendra ainsi mettre fin aux multiples soucis des agriculteurs, au même titre d’ailleurs que ceux de quatre autres périmètres agricoles, situés entre Taghit et Béchar, plus particulièrement au niveau de la retenue collinaire d’El Aouina et dont le projet d’électrification s’élèvera à 100 millions de dinars. Pour rappel, la réhabilitation des palmeraies de Taghit et Béni-Abbès avoisine les soixante millions de dinars et permettra à ces deux oasis, ayant été malmenées par les aléas de la nature, de promouvoir l’agriculture locale.
Une dotation publique de 100 millions de DA vient d’être consacrée à l’électrification des périmètres agricoles et la   réhabilitation des palmeraies de Taghit et Beni-Abbès, dans la wilaya de   Bechar.  Cet investissement permettra l’électrification globale d’une quarantaine d’exploitations agricoles à travers le périmètre de mise en valeur des terres sahariennes. Quatre autres périmètres agricoles, dont deux situés dans la commune de Béchar et deux autres dans celle de Taghit qui totalisent une surface de plus de 350 ha, bénéficieront aussi de la même opération, retenue dans le   cadre du développement des activités agricoles dans ces deux collectivités, a-t-on fait savoir. En plus de ces projets d’électrification agricole, cet investissement   public permettra également le financement des travaux de réhabilitation des palmeraies plus que millénaires des communes de Taghit et Beni-Abbès, fortes de plus de 600.000 palmiers-dattiers producteurs, et des sources alimentant leurs réseaux d’irrigation traditionnelle, selon la DSA de Bechar.

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