Tout le
monde a constaté certainement le phénomène de l’approvisionnement des ménages
en eau potable par le biais des camions citernes (colporteurs), moyennant une
somme d’argent.
Une activité
lucrative qui prolifère de plus en plus dans nos cités. Au chef-lieu de wilaya
et dans les autres agglomérations, telles Ain kermès, Sougueur, Frenda, Mahdia,
Dahmouni ......
les
habitants continueront à acheter le liquide vital auprès des colporteurs tant
que l’eau du barrage Ben khadda de Dahmouni
n’est pas arrivée dans leurs robinets.
Les
marchands d’eau passent, en effet, toute la journée à sillonner les cités et
les quartiers en klaxonnant pour attirer l’attention des habitants.
Le
colportage est devenu depuis de nombreuses années un véritable commerce dans
toutes les agglomérations de la wilaya de Tiaret avec des camions équipés de
citernes de fortune.
Cela arrange
bien les consommateurs puisqu’en payant ce service, ils s’épargnent de
nombreuses tracasseries entre la recherche de l’eau, son transport et autres.
Cependant, les services ayant en charge le contrôle de la qualité du liquide
vital, notamment la Direction de la santé et de la population et ceux chargés
de délivrer l’autorisation d’exercer cette activité lucrative, en l’occurrence
la direction du commerce, assurent- ils un suivi sur le terrain à ces convois
de colporteurs activant dans toutes les agglomérations de la wilaya ?
Mis à part
les mentions «eau minérale tagdempt», «eau minérale Sidi Ouadah», «eau minérale
lajdar» appliquées sur les citernes en plastique, aucun certificat ni
autorisation n’est exhibée par les colporteurs.
Pis encore,
les services de police de la voie publique n’ont-ils pas un droit de regard sur
cette activité commerciale, ne serait-ce par le contrôle des documents du
camion et de l’autorisation d’activité ?
Ces derniers
temps l’activité de marchand d’eau s’est carrément développée en renforçant ses
moyens. Il s’agit cette fois des revendeurs d’eau installés dans des locaux
dans plusieurs cités et quartiers, tels Zaaroura , Volanie ,Lichenair,
Bouhani,Toufah. Même si cela permet
certainement d’atténuer le calvaire des citoyens en quête d’une eau potable,
néanmoins la situation nécessite un suivi plus rigoureux des services concernés
sur le terrain.
Car devant
le laxisme, voire l’absence de contrôle, cette activité lucrative, qui est en
train de prendre de l’ampleur, risque d’avoir un impact sérieux sur la santé du
citoyen, si l’on ne prend pas très rapidement les mesures adéquates.
Alors n’est
il pas temps pour tous les services concernés et compétents de prendre le
taureau par les cornes pour réguler cette activité commerciale par un contrôle
rigoureux des locaux et des citernes et permettre aux consommateurs de
s’approvisionner normalement et en toute confiance ?
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