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8/06/2016

Ain kermes : les travaux d'aménagement urbaine en attente







De Rosfa jusqu’à Madena , Sidi Abdrahmane et d'Ain kermes jusqu’à Méderissa  , le décor est le même, des quartiers dans la gadoue, de trottoirs dont le mauvais béton s’est désintégré aux premières gelées, des kilomètres de carrelage mal posé qui se transforment en obstacles pour les passants ,des lampadaires qui n’éclairent que quelques jours de leur essai , de l’eau qui fuit partout… 
Dans presque toutes les communes, acculés par les intempéries qui mettent à chaque fois à nu les innombrables malfaçons des réalisations de travaux d’aménagement, les citoyens des différentes localités s’insurgent contre certains agissements de leurs élus locaux et autres services de contrôle et suivi concernant la médiocrité des ouvrages réalisés au fil des ans . 

En effet, ce sont surtout les travaux relatifs aux infrastructures de base, telles la réfection des routes, l’installation de nouveaux avaloirs et le pavage des trottoirs, qui retiennent le plus l’attention des citoyens. 

Des travaux jugés par d’aucuns très en deçà des espérances, vu les budgets faramineux qu’ils ont engloutis jusque-là mais sans grands résultats. Le bouche à oreille rapporte la manne dépensée au profit des citoyens qui constatent dès le départ que les réalisations sont mal exécutées et » liquidées » sous l’œil “bienveillant ou laxiste” des services de contrôle . Résultats: des bordures de trottoirs mal ajustées et un trottoir long de plusieurs dizaines de mètres expédié à coup de ciment, même pas du béton et encore moins de treillis soudé. 
Dans toutes les localités, l’on enregistre la même dénonciation de la part des riverains qui contestent la qualité des travaux entrepris. 
A titre d’exemple, ils remettent en cause la non-conformité des nouveaux avaloirs dont la nature de la pose, ne réglera jamais le problème des inondations récurrentes de la chaussée tant que les nouvelles grilles de sécurité ne sont pas dotées d’un dispositif qui retiendrait les différents objets obstruant pour ne laisser passer que l’eau. Quant aux morceaux de tapis réalisés, ils sont immédiatement détruit à la tronçonneuse par les services de l’ADE ou ceux de la l’ex Sonelgaz ou des télécommunications : une fatalité ou seulement une mauvaise, voire une absence de planification ? 

Enfin, il y a part des représentants de la société civile, comités de quartiers et autres citoyens qui semblent résignés à ces dépenses répétitives.

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