Frenda est une ville située à 52 km au sud-ouest de Tiaret. Au bord d'un plateau, elle domine, à 1 050 m d'altitude, la vallée de l'oued Tahat à la végétation luxuriante. L'agglomération est ancienne et semble avoir abrité un établissement romain et berbères , mais il n'en reste plus de vestiges et on ignore le nom de la localité dans l'antiquité.
En revanche, la localité proche de Aïn Sbiba garde des traces du passage des Romains : identifiée à l'antique Cen, elle a livré, lors des fouilles entreprises en 1908 les vestiges de remparts et d'installations thermales.
Il faut supposer que Frenda la Romaine était à l'égal de Cen : sans doute un camp militaire, devenu par la suite une cité. La disparition des ruines s'explique sans doute par la réutilisation, au cours des siècles, des pierres.
Frenda est intégrée dans le royaume NUMIDES et rostémide et elle servira, lors de la chute de celui-ci, de premier refuge aux Ibadhites en fuite.
Les Turcs l'occupent. Elle connaîtra plusieurs révoltes contre le beylik, notamment celle du XVIIIe siècle, dirigée par sidi Abdelkader Bencherif, chef de la puissante confrérie des Derkaoua. Les Français l'occupent après la prise et la destruction de Tagdemt où l'emir Abdelkader avait établi ses quartiers et lancé les bases de son Etat.
Par M A Haddadou
Info Soire
En revanche, la localité proche de Aïn Sbiba garde des traces du passage des Romains : identifiée à l'antique Cen, elle a livré, lors des fouilles entreprises en 1908 les vestiges de remparts et d'installations thermales.
Il faut supposer que Frenda la Romaine était à l'égal de Cen : sans doute un camp militaire, devenu par la suite une cité. La disparition des ruines s'explique sans doute par la réutilisation, au cours des siècles, des pierres.
Frenda est intégrée dans le royaume NUMIDES et rostémide et elle servira, lors de la chute de celui-ci, de premier refuge aux Ibadhites en fuite.
Les Turcs l'occupent. Elle connaîtra plusieurs révoltes contre le beylik, notamment celle du XVIIIe siècle, dirigée par sidi Abdelkader Bencherif, chef de la puissante confrérie des Derkaoua. Les Français l'occupent après la prise et la destruction de Tagdemt où l'emir Abdelkader avait établi ses quartiers et lancé les bases de son Etat.
Par M A Haddadou
Info Soire
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire