ADRAR - Les participants à un colloque international sur "la place des manuscrits algériens, vue par les arabes et les orientalistes", tenue mardi à Adrar, ont été unanimes à reconnaître que les manuscrits algériens ont une place, aux plans national et international, pour ce qu’ils renferment comme valeur culturelle.
Les intervenants, entre enseignants universitaires et chercheurs, nationaux et étrangers (Egypte, Mauritanie, Irak, Maroc, Grande Bretagne et Iran), ont estimé que les manuscrits algériens ont une place importante, aussi bien au niveau national que mondial, au regard de leur valeur culturelle et historique, car touchant plusieurs domaines du savoir.
Pour Dr. Abdelkader Bekkader, de l’université d’Ouargla, les œuvres manuscrites d’algériens, dont les auteurs ont écrit dans divers domaines, telles que les mathématiques, l’architecture, l’astronomie, et les sciences religieuses, à l’instar de El-Abassi Zouaoui, Zaghou El-Tlemcani et Abi Zeid Benmakhlouf El-Taalibi, se trouvent dans plusieurs écoles arabe du Machrek et du Maghreb, et ont servi la civilisation et la culture arabo-islamique.
Dr. Aissa Michanou (Nigeria) a fait connaitre, dans son intervention, le savant Abdallah Ben Foudi, célèbre dans l’ouest africain au 19 siècle, en mettant en avant ses contributions dans différents domaines des sciences et des arts, et son rôle dans la réforme de la société et le soufisme, grâce à ses travaux qui ont dépassé les 100 œuvres.
Le professeur Fatia Bermati, de l’université d’Adrar, s’est penchée sur la question de l’intérêt des savants de la région du Touat à la fabrication des couleurs de l’encre, à travers une étude descriptive d’un manuscrit de Cheikh Mohamed Safi Ben Mohamed El Barka.
L’intervenante a essayé aussi de mettre en exergue sa relation avec le domaine de la chimie, concernant la préparation d’une encre spéciale pour l’écriture des manuscrits, très résistant au temps.
Cette deuxième rencontre internationale sur les manuscrits, organisée par le laboratoire algérien de l’ouest-africain de l’université d’Adrar, en collaboration avec le centre national des manuscrits, vise à faire connaitre la place des manuscrits algériens au niveau national, régional et mondial, et leur localisation, ainsi qu’à œuvrer à l’élaboration d’une bibliographie de ces manuscrits et à renforcer les liens entre l’Algérie et son environnement africain et international.
L’objectif est aussi de mettre en avant l’importance des techniques scientifiques de prise en charge des manuscrits, leurs conservation, inventaire et numérisation, a indiqué le président du colloque le professeur Ahmed Djaafri.
Cette conférence internationale de deux jours va traiter plusieurs volets, à l’instar de l’importance des manuscrits algériens vu par les autres, arabes et orientalistes, les importants centres, arabes et africains, renfermant des manuscrits algériens et les étapes nécessaires à leur conservation, ainsi que l’apport de ces manuscrits à la civilisation universelle, ont révélé les organisateurs.
A l’occasion de cette rencontre, les cheikhs Hadj Tayeb Chari (Adrar) et Belkacem Daif (Djelfa) ont été primés pour leurs efforts et contribution à la collecte des manuscrits et leurs conservations.
APS
Les intervenants, entre enseignants universitaires et chercheurs, nationaux et étrangers (Egypte, Mauritanie, Irak, Maroc, Grande Bretagne et Iran), ont estimé que les manuscrits algériens ont une place importante, aussi bien au niveau national que mondial, au regard de leur valeur culturelle et historique, car touchant plusieurs domaines du savoir.
Pour Dr. Abdelkader Bekkader, de l’université d’Ouargla, les œuvres manuscrites d’algériens, dont les auteurs ont écrit dans divers domaines, telles que les mathématiques, l’architecture, l’astronomie, et les sciences religieuses, à l’instar de El-Abassi Zouaoui, Zaghou El-Tlemcani et Abi Zeid Benmakhlouf El-Taalibi, se trouvent dans plusieurs écoles arabe du Machrek et du Maghreb, et ont servi la civilisation et la culture arabo-islamique.
Dr. Aissa Michanou (Nigeria) a fait connaitre, dans son intervention, le savant Abdallah Ben Foudi, célèbre dans l’ouest africain au 19 siècle, en mettant en avant ses contributions dans différents domaines des sciences et des arts, et son rôle dans la réforme de la société et le soufisme, grâce à ses travaux qui ont dépassé les 100 œuvres.
Le professeur Fatia Bermati, de l’université d’Adrar, s’est penchée sur la question de l’intérêt des savants de la région du Touat à la fabrication des couleurs de l’encre, à travers une étude descriptive d’un manuscrit de Cheikh Mohamed Safi Ben Mohamed El Barka.
L’intervenante a essayé aussi de mettre en exergue sa relation avec le domaine de la chimie, concernant la préparation d’une encre spéciale pour l’écriture des manuscrits, très résistant au temps.
Cette deuxième rencontre internationale sur les manuscrits, organisée par le laboratoire algérien de l’ouest-africain de l’université d’Adrar, en collaboration avec le centre national des manuscrits, vise à faire connaitre la place des manuscrits algériens au niveau national, régional et mondial, et leur localisation, ainsi qu’à œuvrer à l’élaboration d’une bibliographie de ces manuscrits et à renforcer les liens entre l’Algérie et son environnement africain et international.
L’objectif est aussi de mettre en avant l’importance des techniques scientifiques de prise en charge des manuscrits, leurs conservation, inventaire et numérisation, a indiqué le président du colloque le professeur Ahmed Djaafri.
Cette conférence internationale de deux jours va traiter plusieurs volets, à l’instar de l’importance des manuscrits algériens vu par les autres, arabes et orientalistes, les importants centres, arabes et africains, renfermant des manuscrits algériens et les étapes nécessaires à leur conservation, ainsi que l’apport de ces manuscrits à la civilisation universelle, ont révélé les organisateurs.
A l’occasion de cette rencontre, les cheikhs Hadj Tayeb Chari (Adrar) et Belkacem Daif (Djelfa) ont été primés pour leurs efforts et contribution à la collecte des manuscrits et leurs conservations.
APS
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