Mazigh avait deux enfantsqui sont les ancêtres des Berbères
Le premier ancêtre des Berbères est Bernès, Bernous ou Brunus en latin. Ses descendants sont appelés les Branès.
On trouve aujourd'hui, dans un petit village autour de Maghnia dans la région de Tlemcen en Algérie, une population appelée Branès. Bernès est l'ancêtre de 7 grandes tribus, selon la plupart des généalogistes berbères et arabes, à savoir :
a/ Les Masmoudas (Imesmouden) dont les Ghomaras (Ighomaren), les Berghwatas, les Hintatas, les Herghas, les Guedmiouas, les Seksiouas, les Ourikas, les Ailanas, les Hahas, les Assadens, les Mestiouas, les Regragas, les Doukalas, les Hestouras, les Ntifas).
Au temps des Romains, les Berghwata étaient appelés les Barqates, selon l'historien Rachid Benblal.
La dynastie des Almohades a été portée par les Masmoudas.
b/ Les Senhadjas, dont les Lamtounas, les Ziris, les Bologhines (le nom du roi Bologhine est actuellement, le nom du grand stade de football à Alger), Les Hammadis, les Zaouis (venant de Grenade d'Al-Andalous à Nédroma en Algérie).
La dynastie des Almoravides a été portée par les Senhadjas et celle des Fatimides par le roi Bologhine, Ben Ziri, Ben Menad Al-Senhadji, par intérim au pouvoir fatimide.
Le nom berbère Ziri vient de Tiziri, qui veut dire «claire de lune» en langue amazighe.
Senhadja est la prononciation arabe de Zénagua et Senhadji de Zénagui, nous dit Ibn Khaldoun.
Le Sénégal, pays de l'ouest Africain, tire son nom d'une rivière appelée oued Sénégal et plus précisément oued Zénaga, lieu où s'est installée un fragment de la tribu des Zénagas (Senhadjas).
c/ Les Auréba (il s'agit du nom de la tribu de Koceïla Aurébi, le chef des Berbères contre Oqba Ibn Nafi', juste avant la reine berbère la Kahina Dihia Djéraoui contre (Moussa Ibn Noucéïr) dont les Zehkoudjas, les Mezyatas, les Reghiouas, les Dikoussas).
Le premier ancêtre des Berbères est Bernès, Bernous ou Brunus en latin. Ses descendants sont appelés les Branès.
On trouve aujourd'hui, dans un petit village autour de Maghnia dans la région de Tlemcen en Algérie, une population appelée Branès. Bernès est l'ancêtre de 7 grandes tribus, selon la plupart des généalogistes berbères et arabes, à savoir :
a/ Les Masmoudas (Imesmouden) dont les Ghomaras (Ighomaren), les Berghwatas, les Hintatas, les Herghas, les Guedmiouas, les Seksiouas, les Ourikas, les Ailanas, les Hahas, les Assadens, les Mestiouas, les Regragas, les Doukalas, les Hestouras, les Ntifas).
Au temps des Romains, les Berghwata étaient appelés les Barqates, selon l'historien Rachid Benblal.
La dynastie des Almohades a été portée par les Masmoudas.
b/ Les Senhadjas, dont les Lamtounas, les Ziris, les Bologhines (le nom du roi Bologhine est actuellement, le nom du grand stade de football à Alger), Les Hammadis, les Zaouis (venant de Grenade d'Al-Andalous à Nédroma en Algérie).
La dynastie des Almoravides a été portée par les Senhadjas et celle des Fatimides par le roi Bologhine, Ben Ziri, Ben Menad Al-Senhadji, par intérim au pouvoir fatimide.
Le nom berbère Ziri vient de Tiziri, qui veut dire «claire de lune» en langue amazighe.
Senhadja est la prononciation arabe de Zénagua et Senhadji de Zénagui, nous dit Ibn Khaldoun.
Le Sénégal, pays de l'ouest Africain, tire son nom d'une rivière appelée oued Sénégal et plus précisément oued Zénaga, lieu où s'est installée un fragment de la tribu des Zénagas (Senhadjas).
c/ Les Auréba (il s'agit du nom de la tribu de Koceïla Aurébi, le chef des Berbères contre Oqba Ibn Nafi', juste avant la reine berbère la Kahina Dihia Djéraoui contre (Moussa Ibn Noucéïr) dont les Zehkoudjas, les Mezyatas, les Reghiouas, les Dikoussas).
d/ Les Aurighas dont les Houraras (les Melilas et les Beni Kemlan), les Magghers (Maouès, Zemmour, Keba et Mesraï), les Melds et les Caldens.
e/ Les Ketamas dont les Denhadjas, les Bouiras, les Metoussas.
f/ Les Azdadjas,
g/ Les Adjicas.
L'historien et généalogiste Sabec Ibn Soleiman, y ajoute :
h/ Les Lamtas,
i/ Les Heskouras,
j/ Les Guezoulas.
Le deuxième ancêtre des Berbères est Madghis El-Abter (Imadghassen). Ses descendants sont appelés l'El-Botr, ils sont regroupés en 4 grandes tribus :
a/ Les Louas (les enfants de Loua l'aîné de la famille) dont les Nefzaouas (les Oualhaças nom de famille de Tarik Ibn Ziyad, les Ghassassas ou les Ighessassen, les Zehilas, les Soumatas, les Oursifs, les Mernissas, les Zatimas, les Ourkouls, les Ourdeghrous et les Ourdins)
e/ Les Ketamas dont les Denhadjas, les Bouiras, les Metoussas.
f/ Les Azdadjas,
g/ Les Adjicas.
L'historien et généalogiste Sabec Ibn Soleiman, y ajoute :
h/ Les Lamtas,
i/ Les Heskouras,
j/ Les Guezoulas.
Le deuxième ancêtre des Berbères est Madghis El-Abter (Imadghassen). Ses descendants sont appelés l'El-Botr, ils sont regroupés en 4 grandes tribus :
a/ Les Louas (les enfants de Loua l'aîné de la famille) dont les Nefzaouas (les Oualhaças nom de famille de Tarik Ibn Ziyad, les Ghassassas ou les Ighessassen, les Zehilas, les Soumatas, les Oursifs, les Mernissas, les Zatimas, les Ourkouls, les Ourdeghrous et les Ourdins)
En langue berbère ancienne, le «Z» de Nefzaoua était prononcé «Ch», c'est-à-dire Nefchaoua et celui de Zénata, prononcé Chénata, et les Louatas (les Agouras, les Atrouzas, les Mezatas, les Maghaghas, les Djedanas, les Sedratas).
b/ Les Adassas (les frères des Houara par leur mère) dont les Sefaras, les Andaras, les Henzounas, les Sanberas, les Heraghas, les Autitas et les Terehnas.
c/ Les Darissas (ou Banu Daris) ayant pour descendants, les enfants de Temzit et ceux de Yahya. Les descendants de Temzit sont ceux de son fils Faten selon l'historien généalogiste Ibn Sabek, à savoir les Matmatas, les Koumias (appelés aussi les Satfouras), les Lemaïas, les Matgheras, les Sadinas, les Maghilas, les Melzouzas, les Kechanas (ou Kechatas), les Dounas, les Médiounas : Ils forment la division berbère des Béni Faten. Et les descendants de Yahya sont les Zenatas, les Semgans et les Ourstifs : Zénata dont les Djéraouas (tribu de la Kahina), les Maghraouas, les Béni Ouassine, les Béni Rached, les Béni Badin, les Béni Abdelouad (royaume de Tlémcen - Yaghmouracen), les Béni Mérin (Royaume de Fès), les Béni Ifren, les Béni Iloumi, les Béni-Snouss (Aït-Snus), les Bouananis (descendants du roi mérinide Abou Inane Farès Al-Mérini).
Al-Idrissi nous informe sur la généalogie du roi Goliath (Djalout), il précise : Djalout Ibn Daris l'ancêtre des Zénatas des pays du Maghreb. Il nous annonce que quand Dawoud (David) - Paix sur son âme - eut tué Goliath, les Berbères émigrèrent vers les Pays du Maghreb et arrivèrent à son point extrême. Semgan dont les Zouaghas (les Madjers, les Ouatils et les Semkins) et les Zouaouas en Kabylie (les Mellikeches, les Béni Koufi, les Mechedadas).
L'historien Ibn Hazm, classe les Zouaouas parmi les Ketamas branche de Bernès,... Je ne suis pas très convaincu du fondement de cette hypothèse, malgré l'appui d'Ibn Khaldoun. Ourstif dont les Miknaças (les Ourtifas, les Ourtedous, les Teflits, les Cansaras, les Moualats, les Harats, les Ourflas), les Megnas ou les Augnas (les Toulalins, les Terins, les Islitens, les Djerins et les Foughals) et les Ourtenadjs (les Mekenças, les Betalças, les Kernitas, les Sederdjas, les Henatas et les Foulal). Par ailleurs, les Aboulafias et les Bouris sont des descendants de la tribu des Miknaça.
d/ les Les Nefoussas (Béni Zémour, Béni Meskour, Mettoussas). Les Ghomaras dans le Rif marocain. Selon Ibn Khaldoun, dans le Rif marocain, les Ghomaras se partagent en une quantité innombrable de branches et de familles, parmi lesquels on distingue surtout : Les Béni-Hamid, les Métionas, les Béni-Nal, les Aghsaouas, les Zéroual ou Béni-Zéroual, et les Medjekéssas. Cette dernière tribu demeure à l'extrême limite (occidentale) du pays des Ghomaras, dans le Rif. Plus loin, Ibn Khaldoun nous parle d'autres tribus appartenant également, à la division Bberbère des Ghomaras : Les Béni-Mérouan, les Béni-iguem, les Béni-Hassan. Il précise que la tribu des Béni-Hassan branche des Ghomaras, se trouve établie sur les côtes de l'océan Atlantique depuis Azghar et Asila jusqu'à Anfa, où leur territoire touche celui des Berghwatas. Les Berghwatas sont cousins des Ghomaras, descendants des Masmoudas. Selon Wikipédia, la confédération des Ghomaras se divise en 8 tribus : Béni-Ziat, Béni-Zejel, Béni-Selman (parle la ghomaria, langue berbère des Ghomaras), Béni-Bou Zra (parle la ghomaria) Béni-Mansour (parle la ghomaria), Béni-Grir, Béni-Smih, Béni-Rezin.
L'historien Ibn Khaldoun ajoute : «Les Ghomara habitent les montagnes du Rif, région qui borde la Méditerranée. Leur pays a une longueur de plus de cinq journées, depuis Ghassaça au nord des plaines du Maghreb jusqu'à Tanger et il renferme ces villes ainsi que Nokour, Badis, Tikisas, Tétouan (Tittawin), Ceuta et El-Casr. La largeur de ce territoire est aussi de cinq journées, depuis la mer jusqu'aux plaines qui avoisinent Casr-Ketama et la rivière Ouergha.»
Il continue : «En suivant cette direction, on rencontre successivement plusieurs chaînes de hautes montagnes... Entre les crêtes de ces montagnes s'ouvrent plusieurs défilés qui offrent un passage aux voyageurs et qui renferment des pâturages, des terres cultivées et des bocages semblables à des jardins.» Il continue, encore : «Les Ghomaras sont restés dans leur territoire actuel au moins depuis les premières invasions musulmanes, et nos connaissances au sujet de leur histoire ne remontent pas au delà de cette époque.» On peut déduire, implicitement des propos ci-dessus, que les historiens arabes n'ont pas l'exclusivité de la connaissance, au sens large, de l'histoire des Ghomaras, compte tenu qu'ils ne connaissent pas la partie de leur histoire, d'avant l'arrivée des Arabes. Une partie de l'histoire des Ghomaras se trouve aussi chez les historiens d'autres peuples du passé (Romains, Grecs...).
A titre d'exemple, l'historien Rachid Benblal, nous informe qu'au temps des Romains, sous Marc Aurel, les Barqates (les Berghwatas) étaient les défenseurs de la Maurétanie Tingitane et les rebelles contre la domination romaine. Actuellement, la population des Ghomaras dans le Rif est de plus de 60 000 habitants. Le paysage présente les paysages du pays des Jebalas dans le Rif occidental. On y voit des enfants, des femmes et des hommes habillés traditionnellement... ainsi que des maisons, des montagnes et du bord de mer... tout cela accompagné d'une belle musique douce orientale...
Le pays de Jebala et Ghemara
«Belad Jebala Ghemara Alfarera potry» Enfin, vous pouvez aussi regarder la danse dans le pays de Jebala avec le groupe Nawal : groupe Nawal Danse Jablia. Je vous propose une présentation du village de Chefchaouen en plein pays des Ghmaras au nord du Maroc : «Le village de Chefchaouen»
4/ Les Ghomaras en Algérie
Paul le Sept, ancien administrateur de la commune de Nédroma à l'ouest d'Algérie, nous annonce dans un article intitulé, Nédroma, cité berbère,qu'en 1147 le roi Abdelmoumène a mis fin à la dynastie des Almoravides, après avoir conquis tout le Maghreb. Mais, il eu à maîtriser les dernières résistances des Almoravides soutenus par l'Al-Andalus, et après être venu à bout de ses adversaires, en l'an 1150, il crut devoir prendre des mesures contre certains de ses propres guerriers, dont la fidélité ne lui paraissait pas suffisante... Il fit ce que l'on appela «la journée du tri» : ceux dont il n'était pas sûr furent ou exécutés ou déportés. 30 000 personnes dit-on, auraient ainsi été tués. Parmi les déportés, certains le furent à Nédroma en Algérie...
La commune de Nédroma en Algérie était, alors, une ville prison et parmi les familles qui ont été déportées, on trouve aujourd'hui les noms suivants.
Ghomara (Ghomari) originaires du Rif
Senhadjas (Senhadji) originaires des environs de Fès.
Masmoudas (Masmoudi, Samoudi ou Samoude) originaires du Haut Atlas. Zérahnas (Zerhouni) originaires de Meknès. Le nom de la tribu des Ghomara s'écrit aujourd'hui, différemment selon les régions dans les pays du Maghreb : au singulier : Ghomari, Ghmari, Ghomeri, Gomeri, Romari, au pluriel : Ghomara, Ghmara, Ghomera,. Les noms de famille qui constituent les Ghomaras, aujourd'hui à Nédroma en Algérie, selon notre anthropologue et ami, Gilbert Grandguillaume, dans son livre Nédroma, l'évolution d'une médina, sont : Ghomari, Attab, Bekkouche, Belfatmi, Chebbati, Kebdani, Nia.
Toutes ses familles vivant à Nédroma (Algérie) sont des Ghomara. En Algérie, une autre branche des Ghomaras se trouve à Bouira. Il s'agit très probablement, selon leurs informations, du déplacement d'un de leurs ancêtres de Nédroma vers Bouira.
b/ Les Adassas (les frères des Houara par leur mère) dont les Sefaras, les Andaras, les Henzounas, les Sanberas, les Heraghas, les Autitas et les Terehnas.
c/ Les Darissas (ou Banu Daris) ayant pour descendants, les enfants de Temzit et ceux de Yahya. Les descendants de Temzit sont ceux de son fils Faten selon l'historien généalogiste Ibn Sabek, à savoir les Matmatas, les Koumias (appelés aussi les Satfouras), les Lemaïas, les Matgheras, les Sadinas, les Maghilas, les Melzouzas, les Kechanas (ou Kechatas), les Dounas, les Médiounas : Ils forment la division berbère des Béni Faten. Et les descendants de Yahya sont les Zenatas, les Semgans et les Ourstifs : Zénata dont les Djéraouas (tribu de la Kahina), les Maghraouas, les Béni Ouassine, les Béni Rached, les Béni Badin, les Béni Abdelouad (royaume de Tlémcen - Yaghmouracen), les Béni Mérin (Royaume de Fès), les Béni Ifren, les Béni Iloumi, les Béni-Snouss (Aït-Snus), les Bouananis (descendants du roi mérinide Abou Inane Farès Al-Mérini).
Al-Idrissi nous informe sur la généalogie du roi Goliath (Djalout), il précise : Djalout Ibn Daris l'ancêtre des Zénatas des pays du Maghreb. Il nous annonce que quand Dawoud (David) - Paix sur son âme - eut tué Goliath, les Berbères émigrèrent vers les Pays du Maghreb et arrivèrent à son point extrême. Semgan dont les Zouaghas (les Madjers, les Ouatils et les Semkins) et les Zouaouas en Kabylie (les Mellikeches, les Béni Koufi, les Mechedadas).
L'historien Ibn Hazm, classe les Zouaouas parmi les Ketamas branche de Bernès,... Je ne suis pas très convaincu du fondement de cette hypothèse, malgré l'appui d'Ibn Khaldoun. Ourstif dont les Miknaças (les Ourtifas, les Ourtedous, les Teflits, les Cansaras, les Moualats, les Harats, les Ourflas), les Megnas ou les Augnas (les Toulalins, les Terins, les Islitens, les Djerins et les Foughals) et les Ourtenadjs (les Mekenças, les Betalças, les Kernitas, les Sederdjas, les Henatas et les Foulal). Par ailleurs, les Aboulafias et les Bouris sont des descendants de la tribu des Miknaça.
d/ les Les Nefoussas (Béni Zémour, Béni Meskour, Mettoussas). Les Ghomaras dans le Rif marocain. Selon Ibn Khaldoun, dans le Rif marocain, les Ghomaras se partagent en une quantité innombrable de branches et de familles, parmi lesquels on distingue surtout : Les Béni-Hamid, les Métionas, les Béni-Nal, les Aghsaouas, les Zéroual ou Béni-Zéroual, et les Medjekéssas. Cette dernière tribu demeure à l'extrême limite (occidentale) du pays des Ghomaras, dans le Rif. Plus loin, Ibn Khaldoun nous parle d'autres tribus appartenant également, à la division Bberbère des Ghomaras : Les Béni-Mérouan, les Béni-iguem, les Béni-Hassan. Il précise que la tribu des Béni-Hassan branche des Ghomaras, se trouve établie sur les côtes de l'océan Atlantique depuis Azghar et Asila jusqu'à Anfa, où leur territoire touche celui des Berghwatas. Les Berghwatas sont cousins des Ghomaras, descendants des Masmoudas. Selon Wikipédia, la confédération des Ghomaras se divise en 8 tribus : Béni-Ziat, Béni-Zejel, Béni-Selman (parle la ghomaria, langue berbère des Ghomaras), Béni-Bou Zra (parle la ghomaria) Béni-Mansour (parle la ghomaria), Béni-Grir, Béni-Smih, Béni-Rezin.
L'historien Ibn Khaldoun ajoute : «Les Ghomara habitent les montagnes du Rif, région qui borde la Méditerranée. Leur pays a une longueur de plus de cinq journées, depuis Ghassaça au nord des plaines du Maghreb jusqu'à Tanger et il renferme ces villes ainsi que Nokour, Badis, Tikisas, Tétouan (Tittawin), Ceuta et El-Casr. La largeur de ce territoire est aussi de cinq journées, depuis la mer jusqu'aux plaines qui avoisinent Casr-Ketama et la rivière Ouergha.»
Il continue : «En suivant cette direction, on rencontre successivement plusieurs chaînes de hautes montagnes... Entre les crêtes de ces montagnes s'ouvrent plusieurs défilés qui offrent un passage aux voyageurs et qui renferment des pâturages, des terres cultivées et des bocages semblables à des jardins.» Il continue, encore : «Les Ghomaras sont restés dans leur territoire actuel au moins depuis les premières invasions musulmanes, et nos connaissances au sujet de leur histoire ne remontent pas au delà de cette époque.» On peut déduire, implicitement des propos ci-dessus, que les historiens arabes n'ont pas l'exclusivité de la connaissance, au sens large, de l'histoire des Ghomaras, compte tenu qu'ils ne connaissent pas la partie de leur histoire, d'avant l'arrivée des Arabes. Une partie de l'histoire des Ghomaras se trouve aussi chez les historiens d'autres peuples du passé (Romains, Grecs...).
A titre d'exemple, l'historien Rachid Benblal, nous informe qu'au temps des Romains, sous Marc Aurel, les Barqates (les Berghwatas) étaient les défenseurs de la Maurétanie Tingitane et les rebelles contre la domination romaine. Actuellement, la population des Ghomaras dans le Rif est de plus de 60 000 habitants. Le paysage présente les paysages du pays des Jebalas dans le Rif occidental. On y voit des enfants, des femmes et des hommes habillés traditionnellement... ainsi que des maisons, des montagnes et du bord de mer... tout cela accompagné d'une belle musique douce orientale...
Le pays de Jebala et Ghemara
«Belad Jebala Ghemara Alfarera potry» Enfin, vous pouvez aussi regarder la danse dans le pays de Jebala avec le groupe Nawal : groupe Nawal Danse Jablia. Je vous propose une présentation du village de Chefchaouen en plein pays des Ghmaras au nord du Maroc : «Le village de Chefchaouen»
4/ Les Ghomaras en Algérie
Paul le Sept, ancien administrateur de la commune de Nédroma à l'ouest d'Algérie, nous annonce dans un article intitulé, Nédroma, cité berbère,qu'en 1147 le roi Abdelmoumène a mis fin à la dynastie des Almoravides, après avoir conquis tout le Maghreb. Mais, il eu à maîtriser les dernières résistances des Almoravides soutenus par l'Al-Andalus, et après être venu à bout de ses adversaires, en l'an 1150, il crut devoir prendre des mesures contre certains de ses propres guerriers, dont la fidélité ne lui paraissait pas suffisante... Il fit ce que l'on appela «la journée du tri» : ceux dont il n'était pas sûr furent ou exécutés ou déportés. 30 000 personnes dit-on, auraient ainsi été tués. Parmi les déportés, certains le furent à Nédroma en Algérie...
La commune de Nédroma en Algérie était, alors, une ville prison et parmi les familles qui ont été déportées, on trouve aujourd'hui les noms suivants.
Ghomara (Ghomari) originaires du Rif
Senhadjas (Senhadji) originaires des environs de Fès.
Masmoudas (Masmoudi, Samoudi ou Samoude) originaires du Haut Atlas. Zérahnas (Zerhouni) originaires de Meknès. Le nom de la tribu des Ghomara s'écrit aujourd'hui, différemment selon les régions dans les pays du Maghreb : au singulier : Ghomari, Ghmari, Ghomeri, Gomeri, Romari, au pluriel : Ghomara, Ghmara, Ghomera,. Les noms de famille qui constituent les Ghomaras, aujourd'hui à Nédroma en Algérie, selon notre anthropologue et ami, Gilbert Grandguillaume, dans son livre Nédroma, l'évolution d'une médina, sont : Ghomari, Attab, Bekkouche, Belfatmi, Chebbati, Kebdani, Nia.
Toutes ses familles vivant à Nédroma (Algérie) sont des Ghomara. En Algérie, une autre branche des Ghomaras se trouve à Bouira. Il s'agit très probablement, selon leurs informations, du déplacement d'un de leurs ancêtres de Nédroma vers Bouira.
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