L’islam fait son apparition dans la région de l’Ouest en 681, les tribus de Relizane et tiaret sont toutes converties à l’islam avec l’arrivée de MOUSSA Ibn Noussair. FLITTAS nord de Mascara (Les Flittas sont une grande et puissante tribu, arrivée d'Arabie avec l'invasion du XIe siècle pour se meler au fond Berbère de la population d'origine. Ces excellents cavaliers s'étaient distingués à travers des siècles par leurs razzias.. Le territoire commence à Mostaganem et touche d'un côté à la plaine de la Mina, de l'autre aux limites du Tell..Les Flittas sont divisés en plusieurs factions dont l'une, les Cheurfas, habitant les terrains les plus difficiles, doit à son fanatisme (prédications, esprit de lutte et de haine), une grande action sur les tribus.Les Medjaher et les Flittas: devenues trop faibles pour se livrer davantage à la vie nomade s’établirent dans les campagnes d’El Batha ,actuellement EL MATMAAR et de Cirat SIRAT (région Rélizane).Il faut signaler, cependant, que cet établissement remonte au règne de Yaghmoracen(1236-1263), c'est à dire 140 ans avant qu'Ibn-khaldoun ne l'entende de la bouche des descendants de ces tribus. Les Hachem,Ils sont mentionnés par Ibn-Khaldoun aussi bien dans l'Histoire des Berbères,tome1, que dans les Prolégomènes.Cela étant dit, l'étude la partie du livre d'Ibn-khaldoun laisse entrevoir le fait que l'Oranie à la fin du 14ème siècle n'abritait pas de tribus arabes mais pourtant les écrits paraissant après 1830 font état de la présence de groupements portant les noms des tribus précédemment cités(Mohadjer, Flittas, Béni-Amer et Hachem) aussi bien pendant la période turque que francaise.
AGHALIK DES FLITAH.
L'aghalik des Flitah est borné au nord par l'aghalik des Gharaba et des Medjaher; à l'est, par celui du Cherk; au sud, par la portion de l'aglalik des Hachem-Cheraga désignée par le nom de Kibla; enfin, à l'ouest, par les Hachem Cheraga proprement dits.
Le chef suprême de ce district ne prend, par exception à la règle générale, que le titre de kaïd, quoique cette fonction soit une des plus hautes de la province de Mascara. Du temps des Turcs, les fils du bey étaient généralement kaïds de Flitah, et presque toujours succédaient ensuite à leur père; Abd-el-Kader, lui-même, n'en a fait jusqu'ici l'apanage que de ceux qui pouvaient mettre à son service l'autorité d'un grand nom ou un dévouement bien nécessaire. C'est à ce titre que Ell-Mazari, aujourd'hui notre allié, en avait d'abord été revêtu par lui.
Dans l'organisation nouvelle établie par l'Emir, le kaïd des Flitah a sous ses ordres un agha qui a, vis-à-vis de lui, la même responsabilité que les autres aghas devant leskhalifahs.
H est très-difficile d'établir des divisions nettes et précises entre les diverses parties' dont se compose le pays des Flitah. Toutes les tribus de cet agbalik sont éparpillées sur un territoire assez limité, en douairs indépendants les uns des autres, qui souvent sont confondus par les Arabes eux-mêmes avec les tribus. L'inconvénient est ici d'autant plus grave, qu'il s'agit de plus faibles parties de population, qui changent de noms aussi souvent que la génération où le chef se renouvelle. On n'indiquera ici que les tribus qui ont des kaïds spéciaux.
On divise les Flitah en Douaïr-Flitah et en Flitah proprement dits.
Les Douaïr-Flitah, du temps des Turcs, étaient tribus du Makhzep, et étaient, à ce titre, exemptés de toute redevance; ils se subdivisent comme il suit:
t* Oulad-Ahmed ben-Solthan; ils campent sur la rive droite de la Minah; 2° El-Mahal; campent àTisra, sur la rive droite de la Minah;
3° Oulad-ben-Chaa; campent au milieu des El-Mahal, autour des marabouts qui portent leur nom, et près desquel se groupent 4 0 ou 50 tentes . c'est une tribu de marabouts.
4* Oulad-Sidi-Harrat; campent autour du marabout de leur aïeul, Sidi-Harrat; près de ce marabout sont des sources qui portent les mêmes noms et où, du temps des Turcs, les beys venaient s'approvisionner dans leurs expéditions.
5° Oulad-Souid; campent à trois lieues de la Minab, sur la rive droite, dans tout le pays compris entre cette rivière et i'Ouad Menasfa.
6° Oulad-Rzinc; campent tout près des Oulad Sidi-Harrat et des Oulad-Souid, auxquels ils sont presque toujours mêlés.
7° Oulad-ben-Ali; campent sur la rive gauche de la Minah à l'endroit dit Radjaah-el-Bakar.
8° Hasscssna; campent souvent réunis aux Oulad-ben-Ali, mais leurs propriétés sont autour du marabout Abd el-Ali et à Matmour el-Ahmar.
9° Douàir-Flitah, proprement dits, campent à Somar-mtaa-Kalaah au pied de ce bourg. Les Flitah proprement dits se subdivisent comme il suit:
1° Zaouïa-mlaa-Sidi-Mohammcdben-Aouda; autour de cette zaouïa située à douze lieues est de Kalaah sur la Minah, se groupent deux cents maisons ou chaumières exclusivement habitées par les nègres du marabout Mohammed ben-Aouda ou par leurs descendants; ce marabout était très-vénéré dans toute la contrée et on y célèbre encore sa fête (Ouada) tous les ans au milieu de l'automne; les nègres qui lui avaient été donnés par les Arabes des environs, et qui avaient l'honneur de servir un aussi saint homme étaient devenus un objet de respect pour tous, et devinrent libres après sa mort. Leurs enfants élèvent aujourd'hui des lions apprivoisés qui font l'étonnement du peuple, et dans lesquels les Arabes voient une preuve de la puissance du marabout. Les Oulad-Sidi-Mohammed comptent à peu près 200 à 2 50 cavaliers.
2° Chorfa-mtaa-Menasfa; campent dans une forêt entre la Minah et l'Ouad-Menasfa, depuis Sidi-Mohammed-ben-Aouda jusqu'aux tribus riveraines de Menasfa.
La réputation qu'ont les individus de cette tribu de descendre du prophète, leur assure parmi les Arabes de l'aghalik, un grand crédit et beaucoup d'influence.
3° Hannetra; campent sur les deux rives de la Minah depuis la zaouïa Mtaa Sidi Mohammed ben Aouda jusqu'à la plaine de Fortasa chez les Sdama. Cette tribu n'a point de kaïd; c'est une réunion de douairs qui portent dix noms differents.
4° Oulad-ben-Jahia; campent sur la rive droite de la Minah dans diverses localités, dont la plus importante est Souama, à 5 lieues est de la Minah et à 5 lieues sud de l'Ouad Masin et où l'on trouve, dit-on, des ruines romaines assez considérables.
5° Oulad Sidi-Mohammed ben-Aïssa; campent près du marabout de ce nom, autour duquel ils forment 3 ou 4 douairs de 16 à 18 tentes chacun; à cette tribu sont mélangées et soumises celles des Chlok et des Ell-Megan, qui habitent les localités environnantes.
6° Oulad-Amer; quelquefois appelé aussi Ashab-Menasfa, parce qu'ils campent sur les bords de cette rivière.
7* Oulad-Rached; campent à l'ouest de l'Ouad Menasfa sur Aïn-Smar, à une lieue nord de Sidi-Mohammed ben-Aïssa.
8° Oulad-Barket; campent aune lieue est de l'Ouad Menasfa, autour d'un petit marais qui porte leur nom. 9° Beni-Issed; campent sur la rive gauche de l'Ouad Menasfa.
10° Oulad-Rqfa; campent entre l'Ouad Menasfa et l'Ouad Djedouya, à la rencontre de ces deux rivières et à Aïn-Sefsaf.
l l° Beni-Lauma; campent sur l'Ouad Djedouya, au-dessus des Oulad-Rafa et de Beni-Issed. 1 2° Beni-Dergoun; cette tribu est située au nord des autres Flitah. EUe campe souvent mélangée avec les Oulad-Sidi-Harrat, les Oulad-Rzin, les Oulad-Souid et les Chorfa.
La récapitulation des forces de l'aghalik des Flitah donne 3,03 0 tentes
Les Ouled-bou-Ali sont issus d'une famille des Flittas dont l'origine remonte à la tin du XV siècle ; ils prirent parti, avec les Flittas pour Abd-El-Kader,La tribu desOuled-Bou-Ui est située à 15 kilom. au Sud de Relizane. Elle est bornée au Nord par les llassasna et les OuledYahia; à l'Est pa~ les Ouled-Bakhta et la Zaouia Ai Si-Mohamedben-Aouda ; au Sud, par les Anatra et les Douairs-Fliltas,,- à l'Ouest par cette dernière tribu..
Les Méhals ont établit, vers le XVe siècle un royaume qui s'étendait de Méiliana à l'Est jusqu'à Tlemcen à l'Ouest. Le dernier Roi Mehal fut Hammou El Abd que Barberousse a chassé de Ténès, le siège de son royaume, à l'arrivée des janissaires.Le territoire des Méhal est contigu, à l'ouest, à celui ducentre de Relizane ; au nord, aux Ouled-Ahmed et Akerma Chéraga ; à l'est, anx Ouled-Khouïdem et Amamra au sud, aux Beni-Dergonn-Arartha et OuledSouid. D est partagé par les Beni-Dergoun en deux zones, distantes de 1 à 2 kilom. l'une de l'autre et dont la plus importante, celle de l'ouest, est traversée par le tracé de la voie ferrée d'Alger à Oran ; diverses routes importantes, telles que celles de Mascara et Relizane à Alger, de Mostaganem à Tiaret, passent également sur ce territoire.La tribu comprend 4 fractions principales : les Méhal proprement dits ; les Khouaouna et les Ouled-Ahmed-baiSoultan, d'origine arabe, descendants des conquérants que l'invasion du XI° siècle implanta dans le pays, et enfin la zaouïa de Sidi ben-Châa, composée de marabouts arrivés plus tard de fournit et dont les trois antres fractions, ainsi que les Beni-Dergoun, devinrent les serviteurs religieux.La zone de l'ouest, la plus grande, est occupée par les Méhal proprement dits, les Khouaouua et la zaouïa de Sidi-ben-Chaa ; la zone de Test, par les Ouled--Ahmedben-Soultan.les Méhàl en deux douarsL'un prendrait le nom à'Oued-Djemâa, rivière qui le traverse, aurait une superficie de 6,216 h. 90 a. et une population de 1,616 habitants (Méhal proprement dits et Zaouïa Sidi-ben-ChâsL'autre, dit de YOued el-Hamoul, rivière qui le limite, aurait une surface de 3,960 h. et une population de 1,063 habitants (Khouaouna et Ouled-Ahmed-ben-Soultan).
béni ouragh
AMMI MOUSSA Cité des béni Ouragh
La tribu des Béni Ouragh est l'une des plus anciennes tribus berbères encore présente en bloc homogène en Afrique du Nord, elle porte le nom de "Beni Ouragh" et se situe dans la commune d'Ammi-Moussa wilaya de Relizane, celle-ci, d'après Ibn Khaldoun, est issue des premières ramifications berbères antques cousine des Touaregs dont le véritable nom est celui de Houara, ancêtre éponymes de ces derniers et vraisemblablement frère d'Ouraghe "Homme jaune". Mais le plus important est que cette tribu, bien qu'aujourd'hui totalement arabisée, conserve toujours son tempérament berbère apparent et continue d'exister. Cependant, et en raison de l'importance de l'infiltration arabe dans la régions, la population a perdu tout lien avec son passé, et se croit arabe de pur souche.La population de cette région est de souche AMAZIGH, composant la grande tribu des BENI-OURAGH, qui compte en son sein plusieurs fractions.
La commune a été divisée en 23 sections, savoir :
1. Ammi-Moussa.
2. Douar Touares
3. Douar Ouled-Sabeur
4. Douar Ouled-Izmeur
5. Douar Ouled-Bou-Ikni
6. Douar Ouled-Moudjeur
7. Douar Ouled-Yaich
8. Douar Ouled-Bouriah
9. Douar Marioua
10. Douar Ouled-El-Abbès
11. Douar Menkoura ( Ouled-Ali)
12. Douar Ouled-Deflten
13. Douar Adjama
14. Douar Meknassa
15. Douar Chekala
16. Arch Ouled-Bakhta
17. Arch Matmata
18. Arch Halouia -Cherraga
19. Arch Halouia-Gheraba
20. Arch Keraich-Cherraga
21. Arch Keraich-Gheraba
22. Arch Ouled-Berkane
23. Arch Maacem
LE DAHRA. On donne dans le pays le nom de Dahra à cette portion de territoire qui renferme les tribus comprises entre la mer, Tenes, la montagne de Medjadja, les crêtes qui dominent la rive droite du Schélif et Mazouna. Ces tribus qui occupent, comme on voit, le nord de l'aghalik, se rattachent en grande partie, d'après les traditions locales, à l'ancienne et considérable tribu des Maghrawah. Cette tribu a perdu le nom générique de Maghrawah, probablement parce qu'elle a été dispersée; mais la localité qu'elle avait habitée et qu'habitent encore une partie de leurs descendants, a conservé dans l'usage le nom primitif de Belad-Maghrau<ah, qui s'emploie souvent aujourd'hui comme synonyme de Dahra.
Les tribus du Dahra sont : Chorfa-mtaa-Brikia et Chorfa-mtaa-Sidi-Afif. Ce sont des marabouts dont la réunion forme quatre douairs. Ils hahitent sur les bords de l'Ouad el-Abiadh, qui prend sa source dans les montagnes de Beni-Zeroual, et qui, après un cours de quelques lieues, se jette dans la mer sur une plage sablonneuse.
Éterafa. Ce sont des Kabaïles qui habitent à une demi-lieue de la mer, sur l'Ouad Roumman (rivière des grenadiers)■, un territoire d'un abord facile; aussi ces Kabaïles, qui sont tout-à-fait fixés au sol et assez riches, sont-ils généralement soumis au pouvoir. Dans les querelles intestines des tribus, ils font habituellement cause commune avec les Hachaïcha et les Oulad-Rlahh contre les Beni-Zeroual et les Beni-Madoun. Ôulad-formes. Kabaïles qui habitent sur le bord de la mer un pays très-accidenté, couvert de bois et coupé de ravins profonds, et qui doivent à cette position d'avoir toujours échappé au joug des Turcs et de l'Emir. Cette tribu recueille une très-grande quantité de miel renommé et en fournissent les marchés de Tenes, de Mazounaetde Mostaganem.
Beni-Madoun. Tribu considérable et riche, qui habite un sol fertile. Elle devait une partie de ses richesses au commerce qu'elle faisait avec des bâtiments venus d'Europe par les petits ports de Mahuis, de Sour el-Haminam , de Kalaat el-Chemà, de Tenes. Ce dernier était presque toujours sous les ordres des premières familles des Beni-Madoun. Cette tribu et celle des Beni-Zeroual sont les plus fortes de tout le Dahra et dictent la loi aux autres tribus du pays. Les Beni-Madoun se subdivisent en sept tribus, réunies d'ailleurs sous les ordres d'un seul fcaïd. Ce sont 1°Oulad-Boufrid, marabouts; lesarbres de la forêt qui couvre leur sol sont assez forts pour que les Turcs aîéht songé à en faire des bois de construction ; 2° Oulad-Ibrahim; 3° Beni-Manaa; 4° Zouamtaa-Gri, marabouts très-vénérés, qui occupent dans la plaine de Gri deux zaouïa assez considérables. C'est dans les assemblées de marabouts qui s'y tiennent que se discutent les intérêts du Dahra. La plaine de Gri, presque aussi grande que celle de Sirat, est fertile et bien arrosée. L'Ouad Oukalal traverse cette plaine dans toute son étendue; 5° Beni-Merzouk; Ouallala; 7° Talàssa. Dans ces deux dernières tribus se trouvent les meilleurs guerriers des Beni-Madoun.
Mcdiouna. Tribu campée au nord-est de la montagne des Beni-Zeroual ; elle porte quelquefois le .titre de Mcdiouna el-foul (Mediouna des fèves), par lequel elle se distingue de la tribu Mediouna du Ghosel, et qui lui vient de ce qu'elle cultive sur son territoire une grande quantité de fèves. Elle obéit aujourd'hui au kaïd des Oulad-Slama.
Oulad Slama. C'est une tribu d'Arabes qui campent tout autour de Mazouna, sur la montagne au nord de cette ville, et dans la plaine qui la sépare du Schélif. Elle faisait jadis partie du Makhzen. Son territoire est fertile.
Bcni-Zentes, Occupent sur la rive droite du Schélif la partie de la montagne des Beni Zeroual, où prend sa source l'Ouad Tarea qui, après un cours de plusieurs lieues du nord-ouest au sud-ouest, se jette dans le Schélif, près de la maison de Sidi-Aribi.
Oulad-Riahh: Campent dans les montagnes de Mediounah, où ils cultivent du blé et des vergers; ils ont de nombreux troupeaux.
Beni-Zeroual. Cette tribu de Kabaïles occupe un territoire considérable, fertile dans les bas-fonds et sur les versants des montagnes, stérile et boisé sur toutes les crêtes. La montagne des Beni-Zeroual est parallèle à la mer du côté est, et au Schélif du côté sud; vers le nord, elle se confond avec la montagne de Médiouna, et à l'ouest elle continue la chaîne de montagnes qui commence à quelques lieues de Mostaganem et s'étend jusqu'à Médeah. Tout ce pays manque d'eau presque complétement. Les Beni-Zeroual doivent aux difficultés de leur soi et à leur bravoure personnelle d'être restés presque toujours indépendauts des Turcs et de l'Emir. Dans ces derniers temps, ils n'ont presque jamais cessé de fréquenter, malgré les ordres de ce dernier, les marchés de Mostaganem et de Mazagran. Les Beni-Zeroual se subdivisent eux-mêmes en six tribus principales, ce sont, outre les Beni-Zeroual proprement dits: l° Oulad el-Hadri; 2° Oullad-AIî; 3° Oullad-bou-Tekhoura; sur le territoire de cette fraction de la grande famille des Beni-Zeroual se trouvent d'immenses excavations désignées dans le pays sous le nom de Ghar-Oulad-bou-Tekboura (souterrains des Bou-Tekhoura); la nature et la position de ces souterrains, où se trouvent des sources très-abondantes, en ont fait une sorte de refuge inexpu* gnable, où les Beni-Zeroual se retirent lorsque leur indépendance ou leurs intérêts sont menacés. Il y a lieu de croire que ces excavations doivent leur origine aux Romains, qui y ont puisé des matériaux pour les grandes constructions qu'ils avaient élevées dans cette partie du pays,' 4° Oulad-Mezian; 5° Oulad-Sidi-Ibrahim, marabouts.
tribus de la RIVE DROITE DU SCHELIF;
Zeradla. Cette tribu arabe campe dans la partie inférieure du vaste bassin formé par le Schélif, et qui porte le nom de Tell-mtaa-Schélif. Réunie avec les habitants de la zaouïa Mtaa-Sidi-Aribi, elle faisait partie du Makhzen turc : aujourd'hui elle a perdu toute son importance politique.
Zaouïa Mtaa-Sidi-Aribi. Cette zaouïa (édifice religieux) est située à un quart de lieue du Schélif, sur la route qui conduit de Mostaganem à Mazouna. Elle est bâtie avec un certain luxe et entourée de jardins assez vastes ,etdel3oàl4o grandes tentes. Il se trouve près de là un gué construit par Sidi-Aribi, et qui, assurant la communication d'une rive à l'autre dans toutes les saisons, ouvre une véritable route entre Mazouna et Mostaganem.
Oulad el-Abbas : campent moitié sur la rive droite, moitié sur la rive gauche du Schélif. Leur territoire est très-favorable à la culture des céréales et très-bien arrosé. Les gens de cette tribu confectionnent assez habilement, et à bon marché, des étriers, des selles, et tout ce qui a rapport à l'équipement des cavaliers et au harnachement des chevaux; ils passent aussi pour faire des lames de sabre de très-bonne trempe. Les Oulad-Abbas doivent aux diverses professions qu'ils exercent la qualification qui leur est donnée par les autres Arabes, de hadars, ou citadins. Dans la réalité, ils se rapprochent beaucoup plus, par leurs mœurs, de ces derniers, que des Arabes nomades.
Oulad Sidi Bou-Abdallah: habitent près du dôme (kobbah) qui porte leur nom , et au pied duquel coule une source d'eau thermale ( hammam ), très-fréquentée par des malades de toutes les parties de la vallée du Schélif.
Sbïah. Campent sur les deux rives du Schélif et dans la montagne de Mechaya, à l'est de Mazouza. Cette tribu se subdivise elle-même en un assez grand nombre de familles, qu'il est inutile de faire ici connaître. Sur le territoire de l'une d'elles, les Ashab-bir-djennab, à l'endroit où le traverse la grande route ( thrik Solthania ) d'Alger à Oran, se trouve un puits très-large et très-profond, que les Arabes disent de construction romaine, et qui est entouré de ruines qui indiquent que là était probablement une station romaine.
Matmata: Kabaïles habitant la montagne de ce nom, et qui est aussi élevée que le Djebel-Ouanseris dont elle est séparée (contrairement à ce qui est ordinairement indiqué sur les cartes) au point où l'Ouad Rouina prend ses sources. Cette montagne aboutit, par son extrémité nord-est, au point où le Schélif ebange de direction, et où il quitte le Sabra pour entrer dans le Tell. TRIBUS DE LA PLAINE. . Oulad-Khouidem. Tribu industrieuse qui se livre au commerce et à l'agriculture. Le gué des OuladKhouidem est, après celui des Oulad-Sidi-Aribi, le meilleur du Schélif: une route royale y aboutit sur les deux rives. On trouve sur le territoire de cette tribu des ruines romaines assez importantes, particulièrement aux endroits désignés dans le pays sous les noms de El-D}al-mtaa el-Hadj-Abdallah, de Sidi-Mohammed el-Akhdar, de Ghar-Ouled bou-Djelal, de Kherba, de Oum-droua et de Asnam.
Oulad-Sidi-Abed. Cette tribu campe autour du dôme (koubbah) de ce nom, élevé à la mémoire d'un marabout, leur ancêtre, et près d'un marais la MERDJA très-étendu d'où l'on pourrait tirer un nombre considérable de sangsues.
Zmela-mtaa-Hadj el-Meddah. Campent à 2 lieues sud de l'Ouad Rihou.
Azzara. Campent sur la rive droite de l'Ouad Rihou.Akerma-Cheraga-mtaa-dar el-Melh, Campent dans la plaine à 4 lieues du Schélif, près d'un lac salé, qui est aussi grand que la Sebkha d'Oran et qui fournit un sel de qualité excellente.
la tribu des Amamra,Le territoire des Amamra, situé à 12 kilomètres nord est de Zemmoura, et à 90 kilomètres sud de Mostaganem, est borné:Au Nord, par les douars d'Oued El-Hamoul et de Touarés; à l'Est, par les douars des Ouled Sabeur et des Ouled Yaïch; au Sud, par la tribu des Beni-Issad; à l'Ouest, par la tribu des Ouled Rafa et le douar des BeniDorgoune.
Le territoire comprend au centre une région montagneuse et boisée, englobée à l'Ouest par la plaine dea Beni-Dergoune, et à l'Est par un plateau où se trouvent les terres de culture et les campements de la tribu.
Le seul cours d'eau important est le Menasfa qui va se jeter dans le Chéliff, sous le nom de Djedioua; il existe en outre dans le paya quelques sources d'un débit assez abondant, le puits de Si M'bammed-ben Khedda et plusieurs mares destinées à recueillir l'eau des pluies
. L'émir Abd-El-Kader trouva de puissants auxiliaires dans cette tribu, elle prit une part active à la levée de boucliers des Flittas, en 1864.Les Amamra descendent d'une famille de marabouts installée dans le pays à la fin du xiv" siècle. En 1700, jls reconnurent l'autorité dis Turcs et furent compris dans le caïdat des Flittas.
La principale voie de communication est la route muletière de Zemmorah à Ammi-Moussa.
Les tribus des Ouled Sabeur et Ouled Yaïch et des douars d'El-Djérana, El-Hamadena, Oued El-Hamoul, Beni-Dergoune, Beni-Issad, Ouled Barkat, Ouled Rached,
Les Beni-Zenthis comprennent cinq portions formées d'éléments arabes et berbères ;
Leur territoire, situé à 70 kilomètres Est de Mostaganem, est borné : au Nord, par la tribu des Médiouna ; à l'Est, par les douars des Oulad-Selama et d'El-Guerouaou ; au Sud, par le douar de Taghria; à l'Ouest, par le douar des Maalah.
Les Beni-Issad. formés d'éléments arabes et berbères, appartiennent à la confédération des Flittas; ils ont été mêlés à toutes les luttes dans lesquelles celle-ci s'est trouvée engagée durant les périodes arabe et turque.Cette tribu, située à 2K k. Sud de Zemmorah et à 112 k. Est de Mostaganem. est bornée: au Nord, par les Amamra; à l'Est, par les douars des Ouled-Vaïch, Ouled-Bouzian et la tribu des Ghouaba; au Sud. par la tribu des Ouled-Barkat: à l'Ouest, par les tribus des Ouled-Sidi-el-Azreg et des Ouled-Rafa.
la tribu des Chekwala, cercle d'Ammi-Moussa.
Les Ohekkala, originaires des Mehals, achetèrent, vers le ive siècle de l'hégire, leur territoire à la population hsrhère qui l'occupait alors, et s'unirent à la confédération des Reni-Meslem.
Ce territoire est situé à environ 28 kilom. Sud d'Ammi Moussa, et borné : au Nord, par le douar des OuledBou-Riah ; à l'Est, par les tribus des Meknessa et des Hallouya-Gharaba ; au Sud, par la tribu des IlallouyaGharaba, le douar de Recbtout et la tribu des Ohouala; à l'Oue.-ît, par la tribu des Chotiala et le douar des Ouk-d-Bou-Riab.
les Haboucha,Cette tribu est composée de deux fractions d'origine bertère, mais de souches différentes, les Haboucha, proprement dits, et les Ouled-Sidi-Amar-ben-Douba. Elle fut, de tout temps, réputée pour sa bravoure, et, sous les Turcs, elle faisait partie du maghzen de l'agha des Douairs.Les Haboucha sonl bornés : au Nord, par les douars de Kalàa et dos Douairs-Fliltaa ; à l'Est, par la tribu des Anatra et celle des 0;:led-El-Al>bès; au Sud et à l'Ouest, par la tribu des Temaznia. L'Oued-Djediouia prend sa source chez les Flitta, coule entre cette tribu et celle des Beni-Ouragh, et se jette dans le Chélif chez les Oulad-Sidi-el-Aribi.L'Oued-Riou commence chez les Oulad-Messaoud traverse les territoires des Oulad-Chérif, de Halouya, des Beni-Ouragh, des Oulad-Mohammed, et seperd dans le Chélif, un peu au-dessus de l'Oued-Djediouia.
La ttibu.des Sabari, établie entre l'Hilhil et la Mina, est encore une colonie venue originairement du f'jebel-Saltari. Les Mkahlia (fusiliers) .au confluent de l'Ouad Rhiou Deux Zmala, au confluent du Cbelif et de la Mina; Les Mkahlia, sur la Mina; Les Sabari, sur l'IMhii.,'Akerma , l'ancêtre fondateur de leur lignage, très loin derrière Idrîs II (28 générations les séparent), de sorte à rendre difficile, sinon impossible, toute vérification historique Akerma Cheraga, Akerma Gheraba ,
AKERMA-GHERABA (tribu), subdivision de Mostaganem, province d'Oran Les Akerma se rattachent au chef éponyme Akerma ('Ikrima), fils de 'Abs, issu de Zoghba, ancêtre d'une tribu arabe qui ...
Ils sont appelés par Ibn Khaldoun Benou Akerma ben Mezroua' b. S'aleh', les Akerma. est un nom de tribu de souche arabe, installée sur le territoire de Tahart au midi du Sersou dans la période médiévale leur ancêtre éponyme, du moins, tel qu'il est célébré actuellement se nomme Lalla AKERMA .Le droit musulman et l'organisation de l'état turc faisaient ainsi du Domaine l' héritier d'un énorme capital foncier puisque les Akerma Gheraba occupaient environ 8.000 hectares, Eïkrima (ou Akerma selon la prononciation berbère) était originaire de la Mauritanie et de race berbère. Devenu client ou affranchi d'Ibn Abbas, il s' appliqua à l'étude de l'exégèse coranique et du droit musulman,
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