En dépit de la fatigue causée par les longues et caniculaires journées de jeûne, les habitants des centres urbains de la wilaya de Tiaret sont, cette année, bien servis par les veillées artistiques et culturelles organisées au niveau de différents établissements.
La sécurité et la quiétude retrouvées depuis des années, ont évidemment encouragé les citadins à revenir aux traditions marquées par d’intenses activités artistiques dont le cinéma en plein air assuré par la caravane « Cinéma-Jeunesse » qui s’est déplacée, cette fois-ci à quelque 60 bornes de la ville de Tiaret, à Médrissa, à l’extrême Ouest de la wilaya daira de Ain KERMES.
A cet effet, pour «tremper» les longues veillées ramadhanesques par ces journées caniculaires, la Sarl «Cinéma-jeunesse» des frères Zerrouki, en collaboration avec la direction de la Culture, a eu la louable initiative de faire du cinéma en plein air, à l’adresse des jeunes et des moins jeunes. Ainsi, décision a été prise par les animateurs de l’association «Cinéma-jeunesse» de diffuser le documentaire à succès «Sous le ciel de mon pays», un excellent reportage sur la vie du chantre révolutionnaire « Ali Maâchi », lâchement assassiné à 30 ans faut-il le rappeler un certain 8 juin 1958, puis pendu à un arbre de la place Carnot, devenue aujourd’hui, dans l’Algérie indépendante : « Place Rouge ». D’une durée de 55 minutes, réalisé par Abdelhalim Zerrouki et le scénario écrit par son frère Norreddine, ce téléfilm produit en 2003, constitue la première production amateur de l’association Cinéma-jeunesse 2000. Les séquences ont fidèlement fait revivre au public présent l’itinéraire époustouflant du combattant sans éclipser l’évolution de l’art dans la ville de Tiaret avec des interventions des membres de la troupe « Safir Ettarab » en passant par celle des artistes prédécesseurs d’« El Andalousia » ainsi que de la présence d’éminentes personnalités dont l’écrivain et historien M. Belkhodja A . Des images révélatrices sur les atrocités et autres crimes du colonisateur, ont tenu en haleine un grand public hétérogène pour une fois puisque toutes les tranches d’âges étaient présentes, en plein air dans l’espace de l’ex pépinière du village relookée, non pas par l’octroi d’un budget mais seulement grâce au volontariat des jeunes de la Maison des jeunes locale baptisée au nom du Chahid « Mansour Ahcène » et dirigée de main de maître par son directeur, M. Mostafa Seghier. En présence d’un public très nombreux, et dans une organisation parfaite, faut-il le souligner encore une fois , la projection a été suivie d’un débat fructueux animé par le jeune réalisateur qui a assuré que l’association ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, puisque sa jeune équipe travaille d’arrache- pied à la réalisation d’un film dont le tournage sera lancé en septembre prochain à travers différentes communes de la wilaya . A noter, aussi, que l’association Cinéma- jeunesse 2000 compte également aux côtés de ce documentaire sur la vie du chahid Ali Maâchi, du film « El Mehna » un reportage sur les effets négatifs de la bureaucratie sur le développement et la cohésion sociale. Enfin, pour une première à Médrissa , c’en est une puisque le cinéma en plein air est une sorte de communion entre deux générations, celle nostalgique des années post indépendance et celle des jeunes pour laquelle le cinéma a été malheureusement éclipsé par les itératives images du Classico et les exploits de footballeurs étrangers devenus des idoles dans une société souvent prise de vitesse par la mondialisation.
La sécurité et la quiétude retrouvées depuis des années, ont évidemment encouragé les citadins à revenir aux traditions marquées par d’intenses activités artistiques dont le cinéma en plein air assuré par la caravane « Cinéma-Jeunesse » qui s’est déplacée, cette fois-ci à quelque 60 bornes de la ville de Tiaret, à Médrissa, à l’extrême Ouest de la wilaya daira de Ain KERMES.
A cet effet, pour «tremper» les longues veillées ramadhanesques par ces journées caniculaires, la Sarl «Cinéma-jeunesse» des frères Zerrouki, en collaboration avec la direction de la Culture, a eu la louable initiative de faire du cinéma en plein air, à l’adresse des jeunes et des moins jeunes. Ainsi, décision a été prise par les animateurs de l’association «Cinéma-jeunesse» de diffuser le documentaire à succès «Sous le ciel de mon pays», un excellent reportage sur la vie du chantre révolutionnaire « Ali Maâchi », lâchement assassiné à 30 ans faut-il le rappeler un certain 8 juin 1958, puis pendu à un arbre de la place Carnot, devenue aujourd’hui, dans l’Algérie indépendante : « Place Rouge ». D’une durée de 55 minutes, réalisé par Abdelhalim Zerrouki et le scénario écrit par son frère Norreddine, ce téléfilm produit en 2003, constitue la première production amateur de l’association Cinéma-jeunesse 2000. Les séquences ont fidèlement fait revivre au public présent l’itinéraire époustouflant du combattant sans éclipser l’évolution de l’art dans la ville de Tiaret avec des interventions des membres de la troupe « Safir Ettarab » en passant par celle des artistes prédécesseurs d’« El Andalousia » ainsi que de la présence d’éminentes personnalités dont l’écrivain et historien M. Belkhodja A . Des images révélatrices sur les atrocités et autres crimes du colonisateur, ont tenu en haleine un grand public hétérogène pour une fois puisque toutes les tranches d’âges étaient présentes, en plein air dans l’espace de l’ex pépinière du village relookée, non pas par l’octroi d’un budget mais seulement grâce au volontariat des jeunes de la Maison des jeunes locale baptisée au nom du Chahid « Mansour Ahcène » et dirigée de main de maître par son directeur, M. Mostafa Seghier. En présence d’un public très nombreux, et dans une organisation parfaite, faut-il le souligner encore une fois , la projection a été suivie d’un débat fructueux animé par le jeune réalisateur qui a assuré que l’association ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, puisque sa jeune équipe travaille d’arrache- pied à la réalisation d’un film dont le tournage sera lancé en septembre prochain à travers différentes communes de la wilaya . A noter, aussi, que l’association Cinéma- jeunesse 2000 compte également aux côtés de ce documentaire sur la vie du chahid Ali Maâchi, du film « El Mehna » un reportage sur les effets négatifs de la bureaucratie sur le développement et la cohésion sociale. Enfin, pour une première à Médrissa , c’en est une puisque le cinéma en plein air est une sorte de communion entre deux générations, celle nostalgique des années post indépendance et celle des jeunes pour laquelle le cinéma a été malheureusement éclipsé par les itératives images du Classico et les exploits de footballeurs étrangers devenus des idoles dans une société souvent prise de vitesse par la mondialisation.
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