Le programme de lutte contre la désertification s’inscrit dans l’objectif d’empêcher la désertification des terres peu ou pas dégradées par des mesures préventives. S’ajoutent l’amélioration de la productivité des terres moyennement dégradées par des mesures correctrices ainsi que des programmes de restauration de la productivité des terres gravement dégradées, par des mesures d’accompagnement. « Les priorités affichées visent, essentiellement, les actions de protection, de conservation et de réhabilitation des écosystèmes vulnérables et menacés » fera-t-elle observer, tout en rappelant des programmes portant sur, entre autres, la consolidation et extension du barrage vert qui a bénéficié d’une étude spécifique, l’aménagement des nappes alfatières, la protection des parcours naturels et le développement de l’agriculture saharienne. Dans ce sillage, a-t-on rappelé, un fonds spécial a été créé à cet effet en 2002, intitulé Fonds de lutte contre la désertification et le développement de la steppe (FLDDPS). Dès lors, des plans d’action locaux ont été identifiés sur la base de diverses études réalisées. Par ailleurs, et selon toujours Mme Hazem, les projets de proximité conçus dans des localités habitées et soumises à des pressions humaines bénéficient d’actions soutenues au profit des populations afin d’améliorer leurs conditions de vie. En termes d’études, l’une d’elles est relative à l’actualisation de la carte de sensibilité à la désertification. Elle a été réalisée sur 12 wilayas steppiques pour évaluer l’évolution du phénomène durant la dernière décennie et l’impact des programmes de protection et de réhabilitation engagés sur cette même période. Des résultats encourageants ont été enregistrés. Par ailleurs, des études sur la « Réhabilitation des espèces forestières adaptées à la sécheresse » sont en cours de réalisation. « Le changement climatique, perceptible depuis quelques années, impose une réflexion dans le choix des espèces et variétés pour la sauvegarde du patrimoine forestier et, par conséquent, des ressources naturelles dont dépend la sécurité alimentaire nationale. Aussi, le choix et l’intérêt des espèces adaptées à la sécheresse apparaissent-ils comme des éléments stratégiques pour une meilleure réussite des opérations de plantation dans les zones arides et semi- arides. » Dans ce cadre, il est prévu des études spécifiques s’inscrivant dans le cadre de la lutte contre la désertification et l’adaptation aux changements climatiques, portant sur un « diagnostic des peuplements de pistachiers de l’Atlas et la proposition d’un plan d’action pour leur réhabilitation et leur extension », « un diagnostic des peuplements d’Acacia raddiana et proposition d’un plan d’action pour leur réhabilitation et leur extension », ainsi qu’un diagnostic écologique des peuplements d’arganier de Tindouf et la proposition d’un plan de gestion.
M. M. HORIZONS
M. M. HORIZONS
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