La capitale de l’Est rayonne sans parure. Ses reliefs acquis naturellement lui confèrent une carte postale inédite vouée au tourisme sans peine. Cette configuration semble échapper des mains des décideurs pour en générer une rentrée d’argent supplémentaire.
Les préparatifs vont bon train en perspective de la tenue de la 4e édition du Salon international du tourisme de Constantine Cirta Siyaha, prévu du 26 au 28 mars prochain. La Direction du tourisme, de l’artisanat et du travail familial entend réussir la manifestation pour une vitrine effective à travers un programme professionnel puisé dans les atouts, dont dispose la cité millénaire. C’est ce qu’a avancé le directeur du secteur Noureddine Bounafaâ. «Nous allons accueillir pour la présente édition un invité d’honneur, la République de Chine», a-t-il précisé, révélant que l’ambassade de ce pays à Alger sera destinataire d’un planning et surtout des «aspirations et axes à illustrer lors du salon».
«Cirta Ciyaha entrevoie aussi un atelier élargi aux universitaires, partis indissociables de la donne de promotion, avec l’implication d’experts en la matière avec l’espoir de coucher d’un carnet blanc apte à accueillir des avis menant vers une «bonne promotion du produit touristique local et régional presque à l’état brut». Forte avec ses 150 agences de voyages, la cité millénaire n’est pas parvenue à transcender les barrières. «La plupart des agences versent dans la billetterie et les réservations d’hôtel sans carnet de bord spécifique du tourisme régional», nous confie un spécialiste en hôtellerie. «Loin de la promotion de la destination locale», articulera-t-il.
Don naturel
Les dessins restent à leur état embryonnaire, à l’exception de quelques visites éphémères saisonnières, émanant de touristes tunisiens pour le shopping notamment. Ville ensorcelante de par ses vestiges. Don naturel. Constantine se démène pour essayer de rentabiliser ses coins touristiques aptes à générer une plus-value. La feuille de route définitive peine à voir le jour en l’absence d’une volonté beaucoup plus politique, soutiennent quelques experts, soulignant que la région de l’est ne tire aucun profit de son riche panorama. «Un gisement non seulement inexploité, mais en dégradation permanente», arguent-ils. La sempiternelle problématique du tourisme à Constantine se pose toujours avec cette incapacité de franchir le cap et drainer une moyenne de visiteurs à longueur d’année. La donne du foncier aura presque dominé tous les débats lorsqu’il est question de coucher d’un livre blanc consacré au secteur. «L’équation appelle d’autres paramètres.
Les opérateurs pointent souvent du doigt le parcours difficile en matière d’investissement. Adopté il y a quelques années et conforté par une commission mixte chapeautée par la wilaya, le schéma directeur d’aménagement touristique 2030 s’invite timidement à Constantine. Si pour les infrastructures de base, la wilaya a quelque peu étoffé sa carte avec le Marriott, le Protea hôtel (ex-Panoramic) et la chaîne Ibis et Novotel, en attendant la réception de l’antique hôtel Cirta, en réhabilitation, la faille réside dans le vecteur de promotion en lui-même. Les aires historiques de Constantine méritent un traitement de fond approprié. A titre d’exemple, le site Tiddis à Ben H’Midane, le tombeau Massinissa au Khroub, pour ne citer que ces espaces extra muros en quête de restauration, et d’un contour bien défini, pour aspirer à des visites périodiques de touristes. En intras muros, la réhabilitation de la vieille ville bat de l’aile en dépit de multiples essais antérieurs. Chaque jour, un pavé s’y perd devant une indifférence inexplicable des gestionnaires veillant au patrimoine.
Le rocher s’accroche uniquement à ces ponts en tentant des passerelles avec le monde extérieur sous l’œil de la femme ailée, de la victoire, surplombant le monument aux morts. L’étape des constats, des études et de surcroît des salons protocolaires demeure révolue. La capitale de l’Est croise les doigts pour une intervention immédiate. Le Salon Cirta Siyaha balisera seulement une partie du chemin à la donne touristique. En d’autres termes, «on ne présente pas Constantine, elle se présente et l’on salue (…)», dixit Malek Haddad dans l’une de ses publications.
N. H.
«Cirta Ciyaha entrevoie aussi un atelier élargi aux universitaires, partis indissociables de la donne de promotion, avec l’implication d’experts en la matière avec l’espoir de coucher d’un carnet blanc apte à accueillir des avis menant vers une «bonne promotion du produit touristique local et régional presque à l’état brut». Forte avec ses 150 agences de voyages, la cité millénaire n’est pas parvenue à transcender les barrières. «La plupart des agences versent dans la billetterie et les réservations d’hôtel sans carnet de bord spécifique du tourisme régional», nous confie un spécialiste en hôtellerie. «Loin de la promotion de la destination locale», articulera-t-il.
Don naturel
Les dessins restent à leur état embryonnaire, à l’exception de quelques visites éphémères saisonnières, émanant de touristes tunisiens pour le shopping notamment. Ville ensorcelante de par ses vestiges. Don naturel. Constantine se démène pour essayer de rentabiliser ses coins touristiques aptes à générer une plus-value. La feuille de route définitive peine à voir le jour en l’absence d’une volonté beaucoup plus politique, soutiennent quelques experts, soulignant que la région de l’est ne tire aucun profit de son riche panorama. «Un gisement non seulement inexploité, mais en dégradation permanente», arguent-ils. La sempiternelle problématique du tourisme à Constantine se pose toujours avec cette incapacité de franchir le cap et drainer une moyenne de visiteurs à longueur d’année. La donne du foncier aura presque dominé tous les débats lorsqu’il est question de coucher d’un livre blanc consacré au secteur. «L’équation appelle d’autres paramètres.
Les opérateurs pointent souvent du doigt le parcours difficile en matière d’investissement. Adopté il y a quelques années et conforté par une commission mixte chapeautée par la wilaya, le schéma directeur d’aménagement touristique 2030 s’invite timidement à Constantine. Si pour les infrastructures de base, la wilaya a quelque peu étoffé sa carte avec le Marriott, le Protea hôtel (ex-Panoramic) et la chaîne Ibis et Novotel, en attendant la réception de l’antique hôtel Cirta, en réhabilitation, la faille réside dans le vecteur de promotion en lui-même. Les aires historiques de Constantine méritent un traitement de fond approprié. A titre d’exemple, le site Tiddis à Ben H’Midane, le tombeau Massinissa au Khroub, pour ne citer que ces espaces extra muros en quête de restauration, et d’un contour bien défini, pour aspirer à des visites périodiques de touristes. En intras muros, la réhabilitation de la vieille ville bat de l’aile en dépit de multiples essais antérieurs. Chaque jour, un pavé s’y perd devant une indifférence inexplicable des gestionnaires veillant au patrimoine.
Le rocher s’accroche uniquement à ces ponts en tentant des passerelles avec le monde extérieur sous l’œil de la femme ailée, de la victoire, surplombant le monument aux morts. L’étape des constats, des études et de surcroît des salons protocolaires demeure révolue. La capitale de l’Est croise les doigts pour une intervention immédiate. Le Salon Cirta Siyaha balisera seulement une partie du chemin à la donne touristique. En d’autres termes, «on ne présente pas Constantine, elle se présente et l’on salue (…)», dixit Malek Haddad dans l’une de ses publications.
N. H.
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