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6/20/2019

Tiaret : naissance d'une métropole économique importante en algerie

La wilaya de Tiaret s’est transformée ces dernières années en une métropole économique importante avec les projets octroyés dans le cadre du programme national du développement des hauts plateaux, un programme qui a été bien défendu et protégé  par l’actuel wali de la wilaya , M. Abdeslam Ben Touati. 


Plus grande qu’Alger et Sétif, Tiaret est l’une des plus vastes wilayas du Pays Avec une superficie de 20 673 km, Tiaret, l’une des plus grandes wilayas de l’Algérie avec ses quarante-deux communes et 14 daïras, peuplée de plus de 800 000 habitants, a connu au cours de ces dernières 4 années, un développement dans les différents secteurs. Les projets réalisés et ceux en cours de réalisation dans la wilaya ont permis de diversifier la base économique de cette collectivité locale, surtout dans les secteurs de l'agriculture et de l'industrie. Cette amorce économique est favorisée par la situation économique de la wilaya qui attire les investisseurs dans différents secteurs productifs, notamment dans ceux stratégiques, de l'agriculture et de l'industrie. 

La wilaya de Tiaret occupe, géographiquement, une position stratégique lui conférant le statut de trait- d'union reliant les wilayas du Nord-Ouest à celles du Sud du pays, étant limitée au Nord par les wilayas de Relizane et Tissemsilt, au Sud par celles de Laghouat et El Bayadh et à l'Ouest par les wilayas de Mascara et Saida et enfin à l'Est par la wilaya de Djelfa. .

Wilaya industrielle par excellence.
Avec trois zones industrielles d’une superficie globale de plus 1000 hectares, la wilaya de Tiaret, est devenue une métropole économique incontournable, attirant des projets très importants dans le domaine de l'industrie. En commençant par l’industrie automobile,  l'usine de l'établissement de développement de l'industrie des véhicules (Epic-EDIV), basée dans la commune d'Aïn Bouchekif, qui est entrée en production en octobre 2014, est considérée comme l'un des plus importants investissements qu'a connu le secteur dans la région. Elle est considérée comme une véritable locomotive pour le développement de l'industrie mécanique et la qualification de la main d'œuvre dans ce domaine. 
Cette usine a été réalisée dans le cadre d'un partenariat entre l'Algérie, représentée par l'entreprise de développement de l'industrie automobile à la Direction de l'industrie militaire du ministère de la Défense nationale et la société nationale des véhicules industriels (SNVI), le groupe émirati "Aabar" et le groupe allemand "Daimler" comme associés technologiques. La capacité de production de cette usine est évaluée à 6000 véhicules/an de type "Sprinter" destinés à différentes utilisations, ainsi que 2000 véhicules de type "G Class" 4x4 destinés à des fins militaires et paramilitaires, selon les responsables de cette usine. L'usine, occupant une superficie de 104 hectares dont 44 ha de surface bâtie, est dotée d'un atelier comprenant sept (7) chaînes de montage pour les véhicules utilitaires et cinq (5) autres pour les 4X4, ainsi qu'un institut de formation dans les techniques de l'industrie mécanique accueillant les diplômés des instituts et centres de formation professionnelle. 
Par ailleurs, les responsables de cette usine encouragent la sous-traitance à travers la mise en place de contrats de partenariat pour l'acquisition et la fabrication d'accessoires et autres composants, importés lors des premières phases de production, le but étant d'atteindre un taux d'intégration de 30% au moins en cinq ans. A savoir que depuis son inauguration, l'usine a produit 4.000 véhicules, des véhicules de différents types (transport individuel, transport de personnel, transport de marchandises et ambulances) livrés à des entreprises publiques dont la Direction centrale du matériel, l'Institut national de cartographie et de télédétection relevant du MDN, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), la Direction générale des Douanes algériennes et l'Entreprise Sonatrach. D'autre part, le secteur de l'industrie automobile à Tiaret a été renforcé par un autre projet, celui d'une usine de montage de véhicules de la marque coréenne "Hyundai". Ce projet concrétisé au niveau de l'ancienne usine de textile, située dans la zone industrielle de Zaâroura est inscrit dans le cadre du partenariat entre ce groupe privé et le constructeur coréen Hyundai, a nécessité un investissement de l'ordre de 250 millions USD. Sa capacité de production est de l'ordre de 30000 véhicules/an dans une première phase avant d'atteindre au bout des cinq premières années 200000 unités/an. Parmi les unités ayant renforcé cette base industrielle figure une usine de production de véhicules industriels, une usine de fabrication de véhicules Mercedes Benz réalisée depuis deux ans à Ain Bouchekif, dans le cadre d'un joint-venture entre le Ministère de la défense nationale, à travers son EPIC EDIV, la SNVI, le groupe émirati AABAR avec le groupe allemand DAIMLER (partenaire technologique). 
 A savoir qu’en plus de  la zone industrielle Zaârora, dont la superficie est de plus de 600 hectares, une zone viabilisée, stratégique qui comporte 211 investissements, dont 46 opérateurs actifs, une nouvelle zone industrielle  a été créée et dont le coup d’envoi des travaux a été lancé en avril 2019. 
D’une superficie de 327 hectares, cette nouvelle zone s’inscrit dans le programme national ‘’une zone industrielle pour chaque wilaya’’..
                            
Raffinerie de Tiaret : un mégaprojet à la quête de son dégel ?
S’'étendant sur une assiette de 250 hectares dans la localité de Sidi Abed, et d'un coût d'investissement initial de 3 milliards de dollars, cette installation stratégique est appelée à renforcer l'approvisionnement du marché national, en produits pétroliers et permettra la création de 10000 emplois directs et indirects, à son entrée en exploitation, prévue fin 2020. Située à 10 km, au sud du chef-lieu de wilaya, la future raffinerie de pétrole aura une capacité de production de 5 millions de tonnes, par an, alors qu'elle était, initialement, conçue pour 15 millions de tonnes/an. Elle aura pour objectif d'assurer les traitements primaires et secondaires, nécessaires à la production et la maximisation des produits blancs, avec des qualités conformes aux exigences internationales. Le pétrole brut à traiter par la raffinerie de Tiaret, sera le pétrole brut algérien appelé communément ‘le Sahara Blend'. Ce pétrole proviendra du centre de stockage et de distribution de Haoud El-Hmara, dans le sud algérien. Les produits finis, appelés à sortir de la raffinerie de Tiaret, sont les essences, le kérosène/jet fuel et le gasoil, propane et butane.

Une agriculture en plein essor.

La wilaya de Tiaret dispose de plus de 1,6 million ha de terres agricoles dont 705650 ha cultivables où activent environ 195000 agriculteurs, selon les données de la Direction locale des services agricoles. La région du Sersou est parmi les zones productives de céréales à l'échelle nationale. 
En 2013, sa production céréalière a atteint le niveau record de 6 millions de quintaux. Les efforts déployés pour développer ce secteur, ces dernières années, ont été accompagnés par un intérêt pour l'extension des cultures irriguées. La surface globale des terres agricoles irriguées a atteint 33000 ha destinés à la culture maraichère et à l'arboriculture fruitière. Cette wilaya connue pour ses terres steppiques au Sud, se distingue par l'importance de sa richesse, de son cheptel qui dépasse les 2 millions de têtes ovines et 60000 têtes bovines. 
Ces potentiels ont permis de développer la production des viandes et du lait. Tiaret est également réputée pour son élevage de chevaux. Le centre équestre Chaouchaoua, l'un des plus grands centres d'élevage équestre au niveau national avec son centre d'insémination, contribue à la préservation et au développement des races du pur-sang arabe et du cheval barbe, outre le potentiel et la vocation agricole de la capitale du Sersou qui font la réputation de la région.

Education : 600 milliards de cts pour consolider le secteur.

Le secteur de l'éducation, l'une des priorités pour la wilaya et suite à la levée du gel, la wilaya a bénéficié d'une importante enveloppe de 600 milliards de cts pour renforcer le secteur avec neuf lycées réalisés dans les zones enclavées afin d'alléger le fardeau des surcharges et de donner l'espoir à chaque lycéen pour mener ses études avec une prise en charge totale hébergement, restauration et transport. Dans le même volet, sur les neuf lycées on compte (7 DEP – 2 OPGI) avec un montant global de 360 milliards s'ajoutent (8) CEM répartis comme suit : (5 DEP – 3 OPGI) pour une enveloppe de 144 milliards de cts,  Pour le premier cycle primaire on enregistre au calepin des réalisations de treize établissements primaires dont (7 DEP – 6 OPGI) dont l'enveloppe financière est de 97,5 milliards de cts selon l'orateur avant de confirmer que les délais seront respectés et chaque infrastructure connaitra une architecture selon les normes internationales. A cette cagnotte  de 95 milliards avec un supplément de la part du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, s'ajoutent les 22 milliards de cts inscrits au chapitre du PSD et 8 milliards de la Caisse des affaires sociales.  «Chaque élève issu d'une famille démunie, orphelinat ou autre catégorie au-dessus du SMIG a droit à la prime scolaire de 3000 DA, la cantine, le transport. Pour le secteur de l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique avec une nouvelle équipe félicitée à maintes reprises à sa tête le recteur et son secrétaire général, le secteur  a été renforcé de 2000 places pédagogiques, 1000 lits pour un pactole de 350 milliards de cts, dont 3000 places pédagogiques et sur le quai de l'inauguration, renforcé par l'institut vétérinaire vu le classement de la wilaya en équins, bovins et ovins.

Aéroport d’Aïn Bouchékif : opérationnel, mais sans clients.

L’aéroport Abdelhafidh Boussouf, d’Aïn Bouchékif présenté comme des plus modernes de tout l’ouest du pays occupant une superficie de 3 400 m2 est entré en service, pour la première fois, en juin 1986. Après une fermeture qui a duré plusieurs années, après la faillite de la compagnie «Khalifa», la seule qui desservait l’aérodrome de Tiaret après l’abandon de la desserte par «Air Algérie» pour non-rentabilité des liaisons avec cet aéroport, la compagnie «Tassili Airlines», propriété de Sonatrach, a pris aujourd’hui le relai. Les travaux d’aménagement et de confortement de sa piste, ont permis à la reclassification et la promotion de l’aéroport international Abdelhafid-Boussouf d’Aïn Bouchekif. Lancés en juin 2013 pour une enveloppe financière de 1,25 milliard de dinars, les travaux de réaménagement ont porté sur le confortement de la piste. Sur 3 000 mètres, la réalisation d’accessoires dont les accès secondaires et les signalisations lumineuses, le parking d’une capacité d’accueil de cinq avions et le renforcement de la sécurité. Le projet de confortement a été confié à la société algérienne des travaux publics Altro et l’étude au centre technique des travaux publics d’Alger et à l’unité de Tiaret du laboratoire régional algérien. Cet aéroport assurera trois vols internationaux et trois autres intérieurs par semaine.  
               
Habitat : 7967 logements distribués et 8 000 autres seront bientôt livrés.

Vu la sensibilité du secteur et vu certaines fausses déclarations de la part de cercles mafieux qui veulent salir l'image des opérations menées à chaque occasion, le territoire de la wilaya n'a connu aucun incident. « À chaque évènement, on a enregistré des contestations de la part des mécontents» mais «une fois mes services ont vérifié, le fichier national dévoile les biens de chaque personne» précise le premier responsable de la wilaya.  Le chef-lieu de la wilaya a connu deux listes du social de 2600 et 2246 unités suite à l'étude de plus de 35000 dossiers par mes services à leur tête le chef de la daïra de Tiaret et son collaborateur, ont réussi de ficeler les noms des heureux bénéficiaires selon les lois de la République ajoute le Wali M. Abdeslam Ben Touati. Les deux dernières années, la wilaya de Tiaret a enregistré la distribution de 7967 logements à travers le sol du Sersou et près de 8000 nouveaux logements seront distribués prochainement dans le cadre du Social, avec un taux satisfaisant sur l'avancement des travaux. Pour faire de la wilaya un vaste sol du pétrole vert, un quota important a été attribué pour fixer les travailleurs de la terre. En ce sens, une étude touchera 500 familles rurales avec la réalisation de 23 regroupements ruraux à travers les communes lointaines pour une enveloppe financière de 130 milliards de cts. Pour Tiaret qui a connu ces derniers moments un chantier à ciel ouvert au volet de l'habitat programmé, 1 200 logements (LPA) seront distribués à travers les contrées demandeuses où on enregistre une forte demande des acquéreurs, selon les instructions gouvernementales. Pour le programme AADL qui a connu ces derniers mois un rythme accéléré avec la distribution de 400 et 200 unités à Tiaret, deux opérations sont inscrites au calepin des distributions avec la remise de 400 clés à Tiaret ville et 500 autres à Sougueur. Pour l’AADL avec 8,163 unités et un complément de 1.063 unités, les chantiers sont suivis quotidiennement.

Approvisionnement en eau : le MAO arrive.

La wilaya de Tiaret enregistre un déficit en ressources en eau.  Comme il est utile de rappeler qu’un programme vaste et consistant, lequel a été programmé auparavant,  relatif à l’approvisionnement de la wilaya de Tiaret à partir de la station de dessalement de l’eau de mer et communément appelé M.A.O dont ont bénéficié les wilayas de Relizane et Mascara. Concernant la wilaya de Tiaret, ce projet est destiné à 16 communes et 3 localités d’une capacité journalière de 130000 mètres cubes.

Nouvelles lignes ferroviaires.

Lancés en septembre 2011 pour un délai de réalisation initial de 36 mois, les travaux de réalisation des nouvelles lignes de chemin de fer accusent un retard dans la réalisation du projet de nouvelles lignes ferroviaires entre Tiaret-Relizane-Tissemsilt et Tiaret-Saïda. Ce projet  a fait l'objet de plusieurs réunions avec les chargés du projet, où une série de mesures en concertation avec le responsable du projet ont été prises, concernant l'utilisation des explosifs pour l'ouverture des voies, mais aussi l'expropriation des habitants situés sur le tracé des nouvelles lignes ferroviaires et le déplacement des lignes électriques à très haute tension. Le projet ferroviaire reliant Tiaret-Tissemsilt sera réceptionné au cours du 1er semestre 2019 tandis que celui reliant Tiaret-Saïda sera livré au cours du 2ème semestre de l’année en cours. Ces deux projets s'inscrivent dans le méga projet de chemin de fer des Hauts palataux, le taux d'avancement de celui de Tiaret-Tissemsilt, de 75 Km, est de 62%.

EPIC et éclairage public.

En plus des missions qui lui ont été dévolues depuis sa création, il y a quelques mois, à savoir la gestion des déchets ménagers, les espaces verts et l’éclairage public, l’EPIC «Tiaret-Nadhafa», s’est vue adjoindre une autre mission, celle de «s’investir dans les énergies nouvelles et renouvelables».  «Avec 387 employés et une extension des activités prochainement aux localités de Rahouia et Sougueur, l’entreprise a soulagé l’APC de certaines de ses activités externalisées. Pour l'EPIC et afin de faire de la wilaya l'une des propres villes d'Algérie, a bénéficié dans ce cadre de 95 milliards de cts, et aux parcs communaux, on avance 93 milliards de cts pour l'achat des nouveaux moyens de transports.

Protection des falaises du col de Guertoufa

Les travaux de protection des falaises du col de Guertoufa, confiés à l’entreprise nationale spécialisée ‘’Enros’’, ont démarré, a assuré M. B Abdelhamid, directeur des travaux publics de Tiaret au lendemain des énormes éboulements rocheux qui ont induit la fermeture d’un tronçon sur la RN 23, les pouvoirs publics locaux, après avoir sollicité le ministère de tutelle, se sont vu notifier le risque de glissement de terrain, explique le DTP. Ce responsable ajoute que ces  travaux, qui ont été supervisés par le bureau d’études Saeti, appuyé par le laboratoire d’Oran (LTPO), ont été précédés de plusieurs réunions pour aboutir à la décision d’entamer la protection globale avec un grillage, outre le déroctage, pose de tiges, fixation et stabilisation de roches, car l’entreprise choisie a déjà à son actif plusieurs réalisations du genre, notamment à Béjaïa, Médéa et Alger. 
 
Infrastructures sportives
Inauguré en 1987, d’une capacité qui peut contenir jusqu’à 40000 personnes, Le stade Kaïd Ahmed (ex-stade la Fraternité) de Tiaret, fermé près de trois années, a fait l’objet d’importants travaux de réaménagement, pour lesquels, une enveloppe de 500 millions de DA a été débloquée. Ces travaux ont concerné la pose d’une nouvelle pelouse synthétique de dernière génération, la pose de sièges, la réfection des vestiaires, les structures annexes devant servir aux sports collectifs, le stade réplique, ainsi que les locaux sous-gradins. Dans le même sciage, la piscine olympique a été récemment inaugurée pour se mettre au besoin des sportifs amateurs de natation, elle a été même ouverte pour le public pendant la saison estivale.
Une communication au service de la population
Une nouvelle équipe chargée de la communication a été créée pour informer les citoyens sur toutes les activés de la wilaya et son exécutif, notamment en ce qui concerne les sorties et les visites officielles au niveau de la wilaya. Une première dans le cadre de la communication, M. le wali utilise une boite email personnelle dédiée aux doléances des citoyens, pour se mettre en contact direct avec eux.


De nos envoyés à Tiaret Lachlak Amina & Belayachi Naboussi
Mardi 18 Juin 2019 - 18:27


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