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6/02/2018
Ain kermès : Le montant de la Zakat El-Fitr fixée cette année 2018 à 120 DA
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Zaouïa Belekbir
La zaouïa Belkbir a été fondée, en 1950, à Adrar par le défunt Cheikh Mohamed Belkebir considéré comme le dernier saint patron du Touat.
Le Cheikh de cette école coranique est né en 1911 dans la commune de Bouda. Il commença par l’apprentissage du Coran auprès de son oncle. Le fiqh et l’arabe suivirent. Agé de 18 ans, il se rend à Tamentit, petite localité située à 12 km d’Adrar. Là, pendant deux ans, sous l’œil attentif du maître Sidi Ahmed Didi, un homme pieux et respecté, il continue son apprentissage. Mais le père du cheikh avait besoin du jeune prodige, qui dut se résigner à retourner au bercail familial, à Bouda où l’attendait un travail labo- rieux : s’occuper du «djenen». Deux ans après, il quitte son ksar natal et se rend à Tlemcen pour s’initier au «Dikr» et à l’éducation soufie auprès du patron de la zaouïa de Kerzaz, Boufeldja Ben Abderrahmane qui occupait le poste d’imam de la grande mosquée de Tlemcen.
Il continue son enseignement conformément au rite malékite et les principes du fiqh à Tlemcen auprès un autre maître originaire d’Adrar, un homme érudit et propriétaire d’une bibliothèque. Ceci allait durer quatre mois jusqu’au jour où cheikh Sidi Boufelja rendit l’âme, une mort et une perte qui allaient l’affecter terriblement. Des habitants de la ville d’El Aricha (Tlemcen) prennent contact alors avec Sidi Mohamed Belkebir et lui demandent de dispenser des cours d’apprentissage du Coran à leurs enfants. Il finit par céder à leur demande en ayant reçu l’aval de son paternel. Il passe deux années à El Aricha et se rend ensuite dans la ville de Mecheria à la demande de notables de cette ville pour également d’apprendre le Coran à leur progéniture. Une fois son père tombe malade, il rentre chez lui pour rester à son cheville.
En 1947, Mohamed Belekbir, alors âgé de 36 ans, assiste au décès de son père. En 1948, il entreprend la construction d’une medersa à Bouda. En 1950, il rejette la proposition de son maître, Sidi Ahmed Didi, de devenir imam de la mosquée de la ville d’Adrar pour l’unique raison que cette ville était pervertie. Le maître allait convaincre le jeune Cheikh que c’était à lui de redresser la situation et de faire d’Adrar une ville accueillante. En 1965, il entreprend les travaux d’aménagement de la mosquée, lieu de culture par excellente, bâtie en 1946. L’école coranique trouve sa place et cette zaouïa de Sidi Mohamed Belekbir a toujours prôné un Islam de tolérance, de paix et de pardon.
Le cheikh a vécu de 1911 à 2000, soit 89 ans, qui lui ont permis de former des enseignants du Coran éparpillés à travers le territoire national et même au Sénégal, au Niger et au Mali.
La zaouïa Tidjanya
La Tidjanya ou tariqa Tidjanya (en arabe, littéralement « la voie tijane », variantes tidiane, tidjane, tidjanie) est une confrérie (tariqa) soufie fondée par Ahmed Tijani en 1782 dans une oasis proche de Boussemghoun (El Bayadh).
Mais en effet, La Tidjanya trouve son origine à Aïn Madhi (Laghouat), puis s'est diffusée dans un premier temps autour de Boussemghoune dans le désert algérien. Depuis son foyer d'origine en Algérie, la Tidjanya se répandit au Maroc, en Tunisie, en Arabie saoudite, en Mauritanie, en Sénégambie, au Mali, au Burkina Faso, au Tchad, au Soudan, au Nigéria, en Indonésie et au Pakistan. On le trouve également en Libye, en Égypte, en Syrie, en France et aux États-Unis. Actuellement la Tidjanya est la confrérie musulmane la plus répandue au monde. Le centre intellectuel, culturel et historique de la tariqa est Aïn Madhi où se trouve le siège du califat avec le palais de Kourdane. Le ksar abrite également la zaouïa mère de la confrérie qui conserve les tombeaux des chefs de la famille Tidjani.
Dotée d'une école coranique dispensant un enseignement en sciences de la religion pour les étudiants algériens et étrangers, la confrérie Tidjania porte le nom de son fondateur Si Ahmed Tidjani, né en 1735 à Ain Madhi. Ce dernier reçut son enseignement du cheikh Al-Khalil avant de prendre son bâton de pèlerin pour sillonner les pays arabes et y étancher sa soif de connaissance en matière de religion et de jurisprudence. Il s'est éteint en 1815 dans la ville de Fès (Maroc) où il est enterré.
Les méthodes pratiquées au sein de la confrérie Tidjania sont notamment "El Ouadhifa" qui repose sur la récitation de la "Fatiha" du Livre Saint une fois par jour, "El Maaloum" et "El Heilala" qui consiste en l'invocation de Dieu 1200 fois le vendredi après la prière d'El Asr.
La confrérie Tidjania s'appuie sur un régime oligarchique dont le premier responsable est le Calife général (Khalifa), les Chouyoukh et Moqadem étant désignés par ce dernier (Calife général) pour la gestion des annexes de la zaouïa à l'intérieur et à l'extérieur du pays.
La zaouïa Tidjania qui compte plus de 400 millions d'adeptes à travers le monde dispose également d'autres annexes en Algérie telles que les zaouïas d'Oughrout (Adrar), de Oued Souf (El Oued) et de Témacine (Ouargla). Elle jouit aussi d'une forte influence auprès des Musulmans dans de nombreux pays africains et bien d'autres dans le monde.
La Zaouïa Tidjanya de Tamacine
L a Zaouïa de Tamacine est l’une des plus grandes Zaouïa que compte la confrérie Tidjaniya a travers le monde. Elle est localisée dans le chef lieu de la commune de Tamacine qui est en même temps chef lieu du même arrondissement ou daïra relevant de la Wilaya de Ouargla.
La Zaouïa de Tamacine se trouve a 3.5 km de la nationale reliant la vile de Touggourt a celle Ouargla chef lieu de la wilaya. Elle est donc distante de 12 km de la ville de Touggourt, de 150 km d’Ouargla et de 630 km d’Alger.
Elle est située au sud-ouest de la cité millénaire de Tamacine, dans le lieu dit Tamelahat .Elle a été fondée en 1805 par Sidi El-Haj Ali Tamacine sur instruction de son maitre spirituel le cheikh sidi Ahmed Tijani, fondateur de la confrérie Tijaniya en 1782. Et depuis la date de sa fondation, cette Zaouïa n’a cessé de jouer au sein de la confrérie, un rôle prépondérant sous ses différents aspects : spirituel, social, culturel et civilisationnel.
A la mort de Sidi Hajj Ali Tamacini, le Khilafa fut rendu à la descendance du Cheikh en l’occurrence à Sidi Mohamed El Habib (Qu’Allah l’agrée) qui mourut environ 8 ans après lui. Ainsi à leur immense maîtrise spirituelle particulière s’est ajoutée la maîtrise temporelle de la Voie.
Il laissa comme héritier, à sa mort, Sidi Ahmed Ammar qui n’avait que 3 ans et qui, dès son adolescence, eut de nombreux déboires avec les colonisateurs français, ceux-ci n’hésitant pas à l’envoyer en résidence surveillée à Bordeaux (France). Durant cette période de troubles, la maîtrise de la Tariqa fut assumée, temporairement, par le Khalife de Tamacine, Sidi Mohamed El Aïd, et une fois le retour de Sidi Ahmed Ammar (Qu’Allah l’agrée) à Ain Madhi, la maîtrise de la Tariqa revint définitivement à la descendance de cheikh Ahmed Tidjane.
La confrérie Tidjania s'appuie sur un régime oligarchique dont le premier responsable est le Calife général (Khalifa), les Chouyoukh et Moqadem étant désignés par ce dernier (Calife général) pour la gestion des annexes de la zaouïa à l'intérieur et à l'extérieur du pays.
La zaouïa Tidjania qui compte plus de 400 millions d'adeptes à travers le monde dispose également d'autres annexes en Algérie telles que les zaouïas d'Oughrout (Adrar) et de Oued Souf (El Oued). Elle jouit aussi d'une forte influence auprès des Musulmans dans de nombreux pays africains et bien d'autres dans le monde.
6/01/2018
Cherbet, attention à l’arnaque et à votre santé !
Parmi les produits incontournables de la table du F'tour, durant le mois de ramadhan, figure la cherbet.
Cette boisson préparée à base de citrons pressés, sucrée et rafraichissante, très prisée par les familles qui la préfèrent aux boissons gazeuses.
Mais la cherbet vendue sur le marché est-elle vraiment une boisson faite à base de citron ?
: « ils fabriquent la cherbet avec de l’acide, un produit chimique, et ensuite ils font semblant de couper quelques tranches de citrons. Cette cherbet n’est pas naturelle, parce que le citron fait 350 à 400 DA le kilogramme, alors que lacherbet est vendue à 60 DA le litre. Comment peut-on appeler cela de la cherbet ? »
« Il y a des gens, que Dieu leur pardonne, qui profitent de l’occasion du mois de ramadhan pour vendre de la cherbet faite à base de produit chimique », se désole Ami Said, résidant à Boufarik, une localité de la wilaya de Blida réputée pour sa zlabia et … sa cherbet.
« La vraie cherbet, souligne-t-il, se fait avec du citron naturel pressé, de la vanille, du sucre et du mazhar (eau de fleur d’oranger). Moi-même, des fois, j’ajoute soit de la menthe, soit de la menthe sauvage (fliou) ».
Donc, ce qui vous ai proposé comme du cherbet n'est, en réalité, qu'une boisson à base de colorants et de beaucoup de sucre. Vous êtes avisés, à bon entendeur !
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