La Chambre d’artisanat et des métiers (CAM) d’Oran a proposé d’inclure la préparation du plat populaire «Calentica» comme activité artisanale au projet de nomenclature des métiers artisanaux en cours d’actualisation, a-t-on appris du directeur de la chambre. «Cette spécialité culinaire, source de revenus et de subsistance, pour une large frange de la société oranaise, a sa place parmi les plats populaires à introduire dans ce projet qui est entré en sa phase finale, avant de le soumettre aux parties compétentes en vue de son approbation», a indiqué à l’APS Nouredine Mehtar-Tani.
La préparation et la vente de la «Calentica» est une activité très répandue à Oran et dans les wilayas dans l’ouest du pays où les commerces proposant ce plat culinaire se comptent par centaines et reste très demandé par les consommateurs de toutes les couches sociales, a relevé Mehtar-Tani. Au fil du temps, ce plat est devenu présent dans toutes les villes du pays sous diverses appellations et en diverses circonstances.
On le désigne par «Garantita», «El Hami» et bien d’autres noms. À Mostaganem, par exemple, elle est incontournable sur la meïda du f’tour de ramadhan, alors que dans d’autres régions, même à Oran, elle disparaît complètement du menu en ce mois sacré. Les échoppes et commerces qui la proposent se reconvertissent à d’autres créneaux plus rentables et plus demandés. «Calentica» trouve son origine de l’espagnol «Calentita» (toute chaude) qui dérive du mot «Caliente» qui signifie «chaud». Les amateurs de ce plat soulignent que cette préparation donne toute sa saveur quand elle est servie et consommée toute chaude «arrosée» de H’rissa et du cumin.
Une nomenclature à mettre à jour
Selon une légende, la «Calentica» aurait été inventée dans le fort de Santa Cruz, au 16e siècle, par des militaires espagnols manquant de ressources alimentaires. Ils auraient mixé le reste de leur réserve de pois chiches avec de l’eau et de l’huile pour donner ce plat dont la renommée a dépassé les frontières.
Selon une légende, la «Calentica» aurait été inventée dans le fort de Santa Cruz, au 16e siècle, par des militaires espagnols manquant de ressources alimentaires. Ils auraient mixé le reste de leur réserve de pois chiches avec de l’eau et de l’huile pour donner ce plat dont la renommée a dépassé les frontières.
D’autres sources historiques parlent plutôt de prisonniers abandonnés sur les côtes oranaises par les espagnols. Ils n’avaient pour survivre que de la farine de pois chiches. Leur préparation avait donné cette fameuse «Calentica» qui a pu traverser les siècles pour devenir indissociable des habitudes culinaires des Algériens.
Par ailleurs, la CAM d’Oran a proposé d’autres plats populaires faisant partie du terroir et de l’art culinaire national pour figurer dans la nomenclature des métiers artisanaux comme «Douara», «Dolma», «Berkoukes» et «Bekbouka».
Le directeur de la CAM a précisé que ces propositions d’inclure ces plats populaires dans cette future nomenclature répondent aux demandes des artisans versés dans la restauration populaire et artisanale. «L’artisan qui veut exercer l’activité de préparation des plats populaires ne peut réaliser son projet car, la désignation de cette activité ne figure pas sur la carte d’artisan qui lui est délivrée», a indiqué Mehtar Tani, ajoutant que son institution n’est pas habilitée, par la loi, à ajouter une nouvelle activité ne figurant pas sur la nomenclature légale en vigueur et comportant 336 métiers.
«L’actuelle nomenclature des métiers remonte aux années 1970. Elle est aujourd’hui complètement dépassée d’où la nécessité de l’actualiser aujourd’hui pour répondre aux exigences des artisans et de la réalité du terrain», a estimé le même responsable, ajoutant que des experts et des compétences avérées s’attèlent à opérer cette mise à niveau et à soumettre leurs propositions aux services compétents pour leur approbation.
Par ailleurs, la CAM d’Oran a proposé d’autres plats populaires faisant partie du terroir et de l’art culinaire national pour figurer dans la nomenclature des métiers artisanaux comme «Douara», «Dolma», «Berkoukes» et «Bekbouka».
Le directeur de la CAM a précisé que ces propositions d’inclure ces plats populaires dans cette future nomenclature répondent aux demandes des artisans versés dans la restauration populaire et artisanale. «L’artisan qui veut exercer l’activité de préparation des plats populaires ne peut réaliser son projet car, la désignation de cette activité ne figure pas sur la carte d’artisan qui lui est délivrée», a indiqué Mehtar Tani, ajoutant que son institution n’est pas habilitée, par la loi, à ajouter une nouvelle activité ne figurant pas sur la nomenclature légale en vigueur et comportant 336 métiers.
«L’actuelle nomenclature des métiers remonte aux années 1970. Elle est aujourd’hui complètement dépassée d’où la nécessité de l’actualiser aujourd’hui pour répondre aux exigences des artisans et de la réalité du terrain», a estimé le même responsable, ajoutant que des experts et des compétences avérées s’attèlent à opérer cette mise à niveau et à soumettre leurs propositions aux services compétents pour leur approbation.
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