Bonne nouvelle pour les amoureux de la nature : le conseil interprofessionnel des plantes aromatiques et médicinales vient d'être créé dans la wilaya de Tiaret.
En effet, la conservation des forêts, en collaboration avec l'université «Ibn-Khaldoun», des spécialistes en la matière et des investisseurs, le bureau exécutif du conseil interprofessionnel des plantes aromatiques et médicinales a été élu la semaine dernière.
Selon M. Chouikhi Lakhdar, vice-président du conseil, «la principale mission de cette instance est de tracer un programme de travail avec l'administration, au vu des énormes potentialités forestières et naturelles de la wilaya, des montagnes de G'zoul au nord de la wilaya qui offre des opportunités d'investissement et de développement des espèces de plantes aromatiques et médicinales, et le sud de Tiaret riche avec sa diversité végétale», nous explique-t-il.
Pour Lakhdar Chouikhi, qui est également botaniste et paysagiste connu, le conseil professionnel des plantes aromatiques et médicinales aura fort à faire, surtout que la région de Tiaret est «très riche en biodiversité, avec des produits qui peuvent être utilisés à des fins culinaires ou phytothérapiques ; ces produits doivent être répertoriés selon leur habitat naturel et doivent être exploités scientifiquement par les futurs investisseurs selon un cahier des charges, et ce afin d'encourager la culture de ces produits et la régénération des plantes qui ont disparu suite à des pratiques illégales comme le commerce informel de ces plantes», a-t-il indiqué.
Notre interlocuteur met également en garde contre le risque pour le citoyen avec la consommation non contrôlée de ces plantes aromatique et médicinales vendues anarchiquement dans la rue.
La mission du conseil étant justement de «combler ce vide avec un étiquetage précis de toutes les plantes, la façon de les récolter et les utiliser» explique-t-il. «La cueillette, le séchage et la distillation des huiles essentielles issues de ces plantes constituent un bon créneau pour la création d'emplois verts dans nos campagnes et massifs forestiers », nous explique encore Chouikhi Lakhdar, ajoutant que ces investissements «entrent dans le cadre du développement durable afin de sauvegarder la faune et la flore, et sur le plan écologique, contribuer à la sauvegarde de nos forêts et patrimoine sylvicole».
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