Nombre total de pages vues

3/22/2018

Ain kermès : : Les espaces verts, un déficit avéré



A... Ain kermès , comme partout ailleurs les citoyens aspirent, de droit, à une meilleure qualité de vie en ville. 
Ceci n’est possible que s’il y a la présence d’espaces verdoyants pour apporter un bonheur palpable. La nature contribue à l’embellissement urbain, elle est là pour améliorer le cadre de vie de tous. 
La nature accueillante, ou en tout cas l’image que l’on s’en fait, verte, végétale, lumineuse, propre et apaisante, est sans cesse évoquée : arbres d’ornement sur les avenues, sur les boulevards, amenant de l’ombrage sur les esplanades et les promenades, dans les parcs et les jardins de proximité avec des fleurissements hospitaliers. 

L’espace de détente vert est un équipement public très convoité par les citadins. Mais à Ain kermès la verdure, à part celle qu’apporte la nature, il y a un déficit évident. 
Ce qui nous fait défaut, c’est d’abord une stratégie verte, une politique de l’espace vert inscrite sur un modèle urbanistique. 
Or, il est à remarquer qu’à Ain kermès la notion d’espaces verts n’a pas encore été assimilée par ceux qui ont à leur charge les études. 
En effet, nous parlons beaucoup d’enjeux écologiques, même assez trop mais l’effort vert placé sous un modèle normalisé est carrément absent. 
Si nous parcourons le périmètre urbain, on se rend compte de l’incohérence flagrante des plantations ça et là. 
Ces plantations dressées sur les accotements, sur des platebandes, sur des terre-pleins, sur des trottoirs d’une façon trop peu harmonieuse. 
Ceci s’explique par le manque de services verts, le manque de paysagistes mais surtout le manque d’études pour une politique urbaine verte. A Ain kermès, on n’est pas sorti du laurier rose pour en faire des séparations sur la voirie, du périzonium pour border un espace mais jamais vert et des palmiers nains. 
A la commune les services de plantations sont agonisants, des services qui n’ont pas évolué depuis des lustres. L’EPIC a pris le relais mais sans aucun modèle de création d’espaces verts sur le tissu urbain. 
Sans modèle de plantations, sans études cohérente, sans pépinières adéquates, sans poches foncières réservées aux espaces verts, sans politique paysagère et sans système moderne d’irrigation on ne pourra jamais aspirer à améliore le cadre de vie des citoyens. 
A Ain kermès, nous avons tendance à croire que l’espace vert c’est un sous projet et que la verdure vient d’elle même et c’est pour cela qu’il n’y a jamais eu une réflexion sur l’environnement citadin.
 Un jour on est venu planté des centaines de palmiers sur le périmètre urbain, une année après les palmiers ont pourri. C’était peut-être pour soulager un stock en souffrance. Qui sait ? 
L’existant en espace vert est assez étriqué pour ne pas dire médiocre. 
Quelquefois, on a préconisé même le gazon artificiel ou de la peinture de couleur verte pour un leurre environnemental. Nous n’avons pas encore saisi l’importance des enjeux écologiques dans une ville qui veut devenir une destination touristique haut standing. 
La politique de développement doit être tournée davantage vers l’objectif de créer un environnement agréable à vivre. 
De ce fait, la nécessité d’introduction de la végétation servirait à modifier d’une façon notable les conditions de vie dans les villes. 
A Ain kermès l’éco développement doit être un projet mûri émanant d’une stratégie inscrite sur une feuille de route. On ne doit pas se souvenir d’environnement uniquement les 21 Mars.

Aucun commentaire: