La nouvelle est tombée comme un couperet : grand ami de l'Algérie, le Dr Henri Lafare, le médecin le plus célèbre sur la place de Tiaret, aux côtés de feu le Dr Med Bensouna, est décédé mardi à l'âge de 92 ans, suscitant une vive émotion chez tous ceux qui l'ont connu.
En effet, officier de l'armée française, ce médecin pas comme les autres a décidé de rester en Algérie pour aider à la formation des premières fournées de médecins algériens, et surtout soigner beaucoup de personnes au moment où le pays venait à peine de sortir de la longue nuit coloniale. Nombreux sont les Tiaretiens de plusieurs générations qui se souviennent du Dr Henri Lafare, ou « Papa Daktari » comme l'appellent affectueusement certains.
Diplômé de l'université de Lyon dans les années soixante, et médecin attitré de nombreuses familles à Tiaret et de plusieurs villes et villages des wilayas environnantes, une pluie d'hommages est tombé, tel un émouvant baisser de rideau, notamment sur les réseaux sociaux, en hommage au Dr Lafare qui a exercé à Tiaret jusqu'à la fin des années soixante-dix avant de rejoindre sa ville natale, La Grande-Motte, dans le département de l'Hérault près de Montpellier.
Grand humaniste et un homme à la main toujours gardée sur le cœur, « Papa Daktari », dont le nom est associé à un autre Français qui a longtemps vécu et aimé profondément Tiaret, le pharmacien Claude Bentollila et sa célèbre officine sur la nom moins prestigieuse rue Bugeaud (actuel rue Amir AEk), soignait les malades gratuitement et se déplaçait sans hésiter aux domiciles des patients, les plus âgés notamment, avec un sourire toujours scotché aux lèvres.
Egalement médecin légiste, le Dr Henri Lafare, un homme foncièrement bon et très humain, allant jusqu'à assister les femmes pour accoucher, a travaillé pendant de longues années à l'hôpital de Tiaret, soignant les malades de plusieurs wilayas de l'Oranie dans les années soixante-dix.
Le Dr Lafare allait jusqu'à préparer ses propres formules pharmaceutiques quand les médicaments venaient à manquer.
La corporation des médecins ainsi que l'ensemble du corps médical de la wilaya de Tiaret ont reçu la triste nouvelle avec une vive émotion, ne manquant pas l'occasion de rendre un vibrant hommage à celui qui fut l'un des premiers toubibs de l'Algérie indépendante.
En effet, officier de l'armée française, ce médecin pas comme les autres a décidé de rester en Algérie pour aider à la formation des premières fournées de médecins algériens, et surtout soigner beaucoup de personnes au moment où le pays venait à peine de sortir de la longue nuit coloniale. Nombreux sont les Tiaretiens de plusieurs générations qui se souviennent du Dr Henri Lafare, ou « Papa Daktari » comme l'appellent affectueusement certains.
Diplômé de l'université de Lyon dans les années soixante, et médecin attitré de nombreuses familles à Tiaret et de plusieurs villes et villages des wilayas environnantes, une pluie d'hommages est tombé, tel un émouvant baisser de rideau, notamment sur les réseaux sociaux, en hommage au Dr Lafare qui a exercé à Tiaret jusqu'à la fin des années soixante-dix avant de rejoindre sa ville natale, La Grande-Motte, dans le département de l'Hérault près de Montpellier.
Grand humaniste et un homme à la main toujours gardée sur le cœur, « Papa Daktari », dont le nom est associé à un autre Français qui a longtemps vécu et aimé profondément Tiaret, le pharmacien Claude Bentollila et sa célèbre officine sur la nom moins prestigieuse rue Bugeaud (actuel rue Amir AEk), soignait les malades gratuitement et se déplaçait sans hésiter aux domiciles des patients, les plus âgés notamment, avec un sourire toujours scotché aux lèvres.
Egalement médecin légiste, le Dr Henri Lafare, un homme foncièrement bon et très humain, allant jusqu'à assister les femmes pour accoucher, a travaillé pendant de longues années à l'hôpital de Tiaret, soignant les malades de plusieurs wilayas de l'Oranie dans les années soixante-dix.
Le Dr Lafare allait jusqu'à préparer ses propres formules pharmaceutiques quand les médicaments venaient à manquer.
La corporation des médecins ainsi que l'ensemble du corps médical de la wilaya de Tiaret ont reçu la triste nouvelle avec une vive émotion, ne manquant pas l'occasion de rendre un vibrant hommage à celui qui fut l'un des premiers toubibs de l'Algérie indépendante.
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