Confrontés aux aléas du réchauffement climatique, aux pacages illicites, aux incendies et au caractère destructif de l’homme, les écosystèmes forestier et aquatique de la forêt de Djebel El-Ouahch accusent un déséquilibre se répercutant sur la faune et la flore, en partie à cause de la longue traversée du désert de ses lacs. Aménagés, il y a plus d’un siècle, 4 lacs artificiels de cette forêt ainsi que la retenue collinaire destinée à améliorer les conditions de stabilisation de la faune, ont fait les frais du manque d’entretien, des pompages destinés à l’irrigation et de l’incivisme des citoyens qui les ont transformés en station de lavage pour voitures et en décharges sauvages.
Un fait marquant depuis plusieurs années à Djebel El-Ouahch, où les rives des lacs sont squattées durant le weekend end par des automobilistes venant astiquer leurs carrosseries au détriment des espèces de poissons et des oiseaux qui fréquentent ces étendues d’eau. Aujourd’hui, ces lacs se trouvent dans un état de « profonde dégradation » depuis plus de deux ans, occasionnant une « perte » considérable pour l’écosystème, a affirmé, à l’APS, Ali Zegrour, chef de service de protection de la faune et la flore par intérim à la direction de la conservation des forêts de Constantine. Avec une surface de 1 ha chacun, le premier et le second lac de Djebel Ouahch se sont « asséchés », alors que le troisième et le quatrième lac, d’une surface respective de 0,6 ha et 1,5 ha « connaissent une baisse importante de leur volume d’eau », précise-t-il, soulignant que la retenue collinaire est pour l’instant préservée, car alimentée par une source d’eau mitoyenne.
Ces lacs étaient habituellement desservis par une conduite d’alimentation collectant les eaux provenant des sources de la région de Kef Lakhel (sur les hauteurs de Djebel Ouahch) sur une distance de 4,1 km, mais celle-ci a été « endommagée » lors des travaux de réalisation du tracé du contournement de l’autoroute Est-Ouest, a-t-il indiqué. Depuis cette période, ces lacs artificiels ne sont plus approvisionnés en eau par cette conduite et ont été « désertés par les espèces animales, les poissons et les oiseaux qui enrichissaient la biodiversité de Djebel Ouahch », déplore-t-on à la direction de la conservation des forêts.
Une « solution alternative » pour remplir les lacs
Pour tenter de remédier à cette situation, un bureau d’études a été chargé par l’agence nationale des autoroutes (ANA), précise-t-on, de trouver une « solution alternative » à même d’assurer le remplissage à nouveau de ces lacs faisant partie de la réserve biologique de Djebel Ouahch (500 ha) et rétablir l’équilibre de l’écosystème aquatique et forestier autour des lacs.A 58 ans, Adel B., enseignant universitaire, se remémore avec « un pincement au cúur » les sorties qu’il faisait avec sa famille dans la forêt de Djebel Ouahch, près des lacs pour respirer l’air frais et pur qu’offrait la forêt à ses visiteurs, faire du vélo et jouer au football. « J’espère vivement que les lacs de Djebel El-Ouahch vont regorger d’eau à nouveau pour que les espèces animales et les oiseaux puissent y revenir et faire revivre les lieux, sinon nous risquons de perdre une richesse naturelle inestimable », a-t-il confié à l’APS.
Pour tenter de remédier à cette situation, un bureau d’études a été chargé par l’agence nationale des autoroutes (ANA), précise-t-on, de trouver une « solution alternative » à même d’assurer le remplissage à nouveau de ces lacs faisant partie de la réserve biologique de Djebel Ouahch (500 ha) et rétablir l’équilibre de l’écosystème aquatique et forestier autour des lacs.A 58 ans, Adel B., enseignant universitaire, se remémore avec « un pincement au cúur » les sorties qu’il faisait avec sa famille dans la forêt de Djebel Ouahch, près des lacs pour respirer l’air frais et pur qu’offrait la forêt à ses visiteurs, faire du vélo et jouer au football. « J’espère vivement que les lacs de Djebel El-Ouahch vont regorger d’eau à nouveau pour que les espèces animales et les oiseaux puissent y revenir et faire revivre les lieux, sinon nous risquons de perdre une richesse naturelle inestimable », a-t-il confié à l’APS.
La forêt de Djebel El-Ouahch, considérée comme le « poumon » de Constantine, recèle, en effet, des espèces animales protégées ainsi que des espèces d’arbres rares, d’où l’importance vitale de préserver les écosystèmes dans ce milieu naturel propice au développement d’un couvert végétal dense formant un microclimat.
Planter des arbres pour créer un microclimat
C’est d’ailleurs le principe même des zones humides qui limitent notamment les effets de la sècheresse en alimentant les cours d’eau et en augmentant l’humidité atmosphérique, essentiellement en cas de pluviométrie capricieuse.
Au total, 22 zones humides artificielles sont répertoriées à Constantine, dont la plus importante est celle de la commune de Benbadis (61 ha) et sont majoritairement affectées par le manque de pluviométrie, les changements climatiques, le manque d’entretien, mais surtout « l’incivisme » des citoyens. Selon Abdelmadjid Sebih, président de l’association de protection de la nature et l’environnement (APNE) de Constantine, « les retenues collinaires de la wilaya ont besoin d’arbres pour stabiliser la terre et créer un microclimat », mais aussi de protection contre les agissements de certains automobilistes qui les les polluent en nettoyant leurs véhicules.
Il a ajouté que les opérations de reboisement tout autour des retenues collinaires favorisent le « stockage et la préservation du volume de l’eau », surtout en l’absence de pluviométrie. Imputant la dégradation des retenues d’eau, en grande partie, à l’homme, M. Sebih a invoqué la nécessité de « recourir à la réglementation pour protéger ces zones humides du lavage de voitures, du pompage de l’eau et de l’envasement », mettant l’accent également sur l’importance de les aménager en vue d’éviter leur asséchement à cause des fuites d’eau.
C’est d’ailleurs le principe même des zones humides qui limitent notamment les effets de la sècheresse en alimentant les cours d’eau et en augmentant l’humidité atmosphérique, essentiellement en cas de pluviométrie capricieuse.
Au total, 22 zones humides artificielles sont répertoriées à Constantine, dont la plus importante est celle de la commune de Benbadis (61 ha) et sont majoritairement affectées par le manque de pluviométrie, les changements climatiques, le manque d’entretien, mais surtout « l’incivisme » des citoyens. Selon Abdelmadjid Sebih, président de l’association de protection de la nature et l’environnement (APNE) de Constantine, « les retenues collinaires de la wilaya ont besoin d’arbres pour stabiliser la terre et créer un microclimat », mais aussi de protection contre les agissements de certains automobilistes qui les les polluent en nettoyant leurs véhicules.
Il a ajouté que les opérations de reboisement tout autour des retenues collinaires favorisent le « stockage et la préservation du volume de l’eau », surtout en l’absence de pluviométrie. Imputant la dégradation des retenues d’eau, en grande partie, à l’homme, M. Sebih a invoqué la nécessité de « recourir à la réglementation pour protéger ces zones humides du lavage de voitures, du pompage de l’eau et de l’envasement », mettant l’accent également sur l’importance de les aménager en vue d’éviter leur asséchement à cause des fuites d’eau.
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