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1/10/2018

El-Bayadh: Le Sloughi (Lévrier berbères ) et cheval barbe deux espèces en voie d'extinction



Utilisé pour la chasse au lièvre et la garde des troupeaux dans les hautes D'Atlas saharienne et plaines steppiques, le sloughi (lévrier) est une espèce en voie d'extinction. 

Chien de luxe de par son élégance, noble par son allure fière et altière, il a été incontestablement le compagnon préféré du bédouin qui ne le quittait pas d'une semelle car cette espèce est intimement attachée à son maître. 
Autrefois les riches familles de nomades ou chefs de tribus se reconnaissaient à la possession d'un ou de plusieurs individus de cette race qui donnait un soupçon de pouvoir à son maître. 
Voila bientôt plus d'une décennie que cette espèce a totalement disparu du paysage rural. 
L'espèce a dangereusement périclité et a totalement disparu des contrées steppiques, exception faite de quelques spécimens qui vivent dans la wilaya de Tiaret , Djelfa et Laghouat, des régions qui continuent encore à veiller scrupuleusement sur la pérennité de l'espèce et constituent pour l'heure un grand marché très prisé par les gros éleveurs qui n'hésitent pas à mettre le prix fort pour l'achat d'un sloughi dont le prix atteint des sommets, soit plus de 30.000 DA. 



Endurant, robuste et d'instinct chasseur émérite, le sloughi occupait une place de choix dans la vie bédouine, sans cesse aux côtés de son maître qui le nourrit sur la paume de sa main. 
Hélas, aucune entreprise de réintroduction de cette espèce canine, aussi bien que celle de l'indétrônable pur-sang arabe n'a été initiée à ce jour dans la région d'El-Bayadh qui organisait il y a de cela plus d'une vingtaine d'années des courses hippiques, attirant les meilleurs barbe de pur-sang berbères  de toute la région des Laghouat Ksel. 

Cette dernière espèce équine ainsi que le sloughi sont hélas tombé en disgrâce, à moins qu'une association digne de ce nom ne se décide à prendre sérieusement en main l'élevage équin et canin et redonner à ces deux espèces leurs véritables lettres de noblesse. 

Par Hadj Mostefaoui

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