Dans ce dernier cas de figure, les responsables du centre de santé de Ain kermès se trouvent contraint d’appeler à la rescousse leurs homologues des structures avoisinantes. Le cas échéant, les citoyens sont obligés d’évacuer leurs malades par leurs propres moyens.
Cette situation est telle que les habitants de la localité préfèrent évacuer leurs patients directement vers Frenda ou Tiaret afin d’éviter toute situation malencontreuse qui fera perdre inutilement du temps parce qu’il y va de la vie de leurs proches.
A titre d’exemple, le nombre infime des accouchements enregistré par le service de maternité, ne dépasse pas trois ou quatre par mois selon un infirmer interrogé.
Par ailleurs, il y a lieu de préciser que les autorités compétences ont été interpellées à maintes reprises. “Je me rappelle avoir participé à la rédaction d’une pétition dont l’objet était justement de demander un moyen d’évacuation des malades”, déclare un riverain. Malheureusement, aucune suite n’a été donnée, pour atténuer l’angoisse qui ronge les citoyens de Ain kermès.
Ce problème a trop duré alors qu’on est déjà au dixième mois après le lancement de la nouvelle carte laquelle prévoit la dotation des infrastructures sanitaires en moyens humains et matériels nécessaires. “Le centre connaîtra peut-être une solution avec l’éventuel projet de son extension, dont lequel est inscrit entre autres la réfection de l’existant et la construction d’un bloc des urgences qui sera doté à l’occasion, d’une ambulance”, croit savoir un infirmier. Il faut, néanmoins, souligner au passage que même le personnel spécialisé s’avère insuffisant, pour faire face à une population estimée à 20000 habitants lors du dernier recensement ; ainsi le malade est souvent appelé à attendre parfois jusqu’à deux heures de temps avant d’être ausculté.
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