Ces pyramides ont servi de tombeaux et de mausolées pour les rois berbères.Le mausolée royal de Maurétanie, à Sidi Rached, près de Tipasa, construit en 950 avant J-C, celui de Medghassen à Batna, bâti trois siècles avant J-C, celui du roi berbère Syphax, à Sig, dans l’Ouest algérien, et celui de la reine berbère Tin Hinan, à Tamanrasset et de Massinissa à Constantine.
Pour le conférencier, outre l’aspect spirituel qui caractérise ces lieux de cénotaphe, à savoir la sépulture, la construction de ces pyramides en forme de dôme traduit une architecture bien propre à la culture berbère et met en évidence tout le savoir-faire et le génie de ses concepteurs.
Preuve que les Berbères possédaient déjà à cette époque une grande maîtrise de la géométrie et des calculs.
Évoquant les fouilles archéologiques qui ont été menées sur les différents sites de la wilaya de Tiaret, M. Sahraoui a indiqué que la première archéologue de l’Algérie indépendante à avoir mené des recherches sur ces sites était Mme Khadra Kadri.
L’universitaire a rappelé enfin que tous ces monuments sont malheureusement aujourd’hui dans un état désolant, en constante dégradation, et qu’il est temps de protéger ces joyaux de l’architecture berbère antique, qui témoignent du passé prestigieux de nos ancêtres et de la grandeur de notre civilisation plusieurs fois millénaire.Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a annoncé jeudi à Tiaret que son département comptait constituer un dossier et le soumettre à l’Unesco pour le classement du site funéraire des Djeddars (Sud de Tiaret) au patrimoine humanitaire mondial.
Ce site archéologique, implanté dans la commune de Medghoussa, comprend des sépultures nécrologiques des rois berbères aux formes pyramidales remontant au 5ème siècle de notre ère . Les djeddars, situés à trente kilomètres au sud-ouest de Tiaret, forment deux groupes séparés de six kilomètres.
Trois djeddars (classés A,B,C) se trouvent sur le djebel Lakhdar, et les dix autres (D à M) sur le djebel Araoui.
Évoquant les fouilles archéologiques qui ont été menées sur les différents sites de la wilaya de Tiaret, M. Sahraoui a indiqué que la première archéologue de l’Algérie indépendante à avoir mené des recherches sur ces sites était Mme Khadra Kadri.
L’universitaire a rappelé enfin que tous ces monuments sont malheureusement aujourd’hui dans un état désolant, en constante dégradation, et qu’il est temps de protéger ces joyaux de l’architecture berbère antique, qui témoignent du passé prestigieux de nos ancêtres et de la grandeur de notre civilisation plusieurs fois millénaire.Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a annoncé jeudi à Tiaret que son département comptait constituer un dossier et le soumettre à l’Unesco pour le classement du site funéraire des Djeddars (Sud de Tiaret) au patrimoine humanitaire mondial.
Ce site archéologique, implanté dans la commune de Medghoussa, comprend des sépultures nécrologiques des rois berbères aux formes pyramidales remontant au 5ème siècle de notre ère . Les djeddars, situés à trente kilomètres au sud-ouest de Tiaret, forment deux groupes séparés de six kilomètres.
Trois djeddars (classés A,B,C) se trouvent sur le djebel Lakhdar, et les dix autres (D à M) sur le djebel Araoui.
Les dimensions de leur base carrée varient de 11,50 mètres de largeur pour le djeddar B à 46 mètres pour le djeddar F, dont la hauteur pouvait atteindre 18 mètres à l’origine. Plusieurs d’entre eux sont dans un état de détérioration très avancé.
Des sculptures en relief, comme la croix pattée figurant dans un cercle ou encore la colombe, nous font penser que, comme les autres princes maures contemporains, les occupants de ces monuments étaient de religion chrétienne .
Mais on ignore tout de cette dynastie berbère et du rôle qu’elle a pu jouer.
Des sculptures en relief, comme la croix pattée figurant dans un cercle ou encore la colombe, nous font penser que, comme les autres princes maures contemporains, les occupants de ces monuments étaient de religion chrétienne .
Mais on ignore tout de cette dynastie berbère et du rôle qu’elle a pu jouer.
Les monuments ont été fouillés dans les années 1970 par l’archéologue Fatima Kadra qui les a mieux fait connaître.
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