Tighennif est une ville de la wilaya de Mascara , située à 110 kilomètres au sud- est d’Oran et à 20 kilomètres à l’est de Mascara , elle tire son nom d’un mot berbère ‘’ Tighennifine’’qui signifie selon certains historiens’’ les deux sources’’. Son histoire remonte à l’époque romaine où elle était une importante région militaire de l’Afrique du nord pour l’empire.
Par ailleurs, Palikao a bénéficie d’une renommée mondiale avec ses sites paléontologiques et, entre autres, surtout avec la découverte en 1955 d’un atlanthrope (- 500 000 ans) baptisé ‘’ l’homme de Ternifine ‘’.
Ce dernier mesurait environ 1,60 mètre, il avait des orbites très saillantes. Il avait sur lui, des outils bifaces, son coup de poing était remplacé par un casque en ‘’tête d’amande’’ à l’arête tranchante fixé au bout d’un manche et servant de hache. Son crâne se trouve actuellement au musée de l’homme à Paris.
Une autre découverte a été également faite sur les lieux ; l’existence de l’éléphant sur le vieux sol de la région était attestée par les nombreux ossements découverts en cet endroit, d’ailleurs la découverte la plus sensationnelle avait été un fragment d’énorme mâchoire d’éléphant présentant une dent molaire avec sa remplaçante dans son alvéole et décrit sous le nom d’éléphantus atlanticus à cause surtout de la forme particulière des festons d’émail, typique d’une époque et d’un stade d 'évolution.
Cet animal vivait donc déjà aux époques préhistoriques, il est vraisemblable qu’il a, par la suite, peuplé abondamment toute la contrée.
Ce site est habité depuis la préhistoire par des hommes venus du Sahara et d’Europe méridionale, ce sont des nomades qui vivaient dans des grottes autour des lacs. Le douar se nommait Ternif, il était entouré de marécages, de deux petits lacs, de sable, de broussailles. Il se trouve au milieu de la tribu des H’chem-Cheraga, berceau de l'émir Abdelkader dans la belle et immense plaine d’'Eghriss où il occupait une bien petite place. Palikao a été créé par décret du 28 janvier 1870 dans le département d'Oran arrondissement de Mostaganem pour 50 feux et sur un territoire de 1253 hectares .Situé sur le versant méridional d’un contrefort du massif de Béni Chougrane, il bénéficie d’une pluviométrie moyenne de 4001 mm mais ses hivers sont rigoureux. Les étés sont chauds et secs (jusqu’à 40° à l’ombre) avec un vent du Sud, le siroco, très fréquent. Le nom de Palikao lui est donné en souvenir d’un village de chine, à 17 kilomètres au Sud de Pékin où Français et Anglais se sont battus contre l’armée Manchoue.
A cette date, les concessions étaient vendues à prix fixe. Là comme partout où ce système a été appliqué, le développement n'a pas été rapide. En 1874, on agrandit le village de 20 feux et 67 hectares avec obligation de résidence pour les nouveaux attributaires. Le village de Palikao ne compte alors que 13 maisons bâties. Trois ans après, la population de 93 âmes passe à 193.Très bonne terre, bonne situation, eaux abondantes, mais ces eaux qui alimentaient Palikao sourdent de cuvettes situées en amont du village en formant le grand lac et le petit lac. Or, ces deux lacs se sont transformés en générateurs d'effluves pestilentiels, d'où moustiques et fièvres. Il y a eu en 1886 30 décès.
Les Ponts et Chaussées proposent le curage des lacs et la construction d'un barrage en attendant, les pionniers ont la tâche difficile : il faut arracher les palmiers nains à la main, labourer, ensemencer, planter. Les outils font défaut, les maisons sont plus que rustiques ; les lacs sont toujours infestés de moustiques et la malaria sévit. Les maigres récoltes sont ramassées avec le fusil à la bretelle. Chaque nuit on met en place un tour de garde.
Les femmes font un travail d'hommes et les gens les plus âgés ne sont pas épargnés. Erigé en commune de plein exercice le 5 mars 1880, fait partie en 1958 du nouveau département de Mostaganem., elle avait une forte vocation viticole et était renommée grâce à ses vendanges tardives de septembre qui permettaient une bonne vinification.
Réflexion
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