Au moment où la Daira d' Aïn Kermès est presque paralysée à cause de la canicule qui sévit dans cette région du sud-ouest du wilaya de Tiaret, les administrations publiques sont dirigées temporairement par des directeurs intérimaires.
La ville d'Aïn Kermès, qui connaît un arrêt de plusieurs chantiers à cause de la chaleur qui a dépassé 45°C à l’ombre, ne compte aucune salle de cinéma, le cinéma municipal ayant été transformé par l’APC en salle des fêtes et de meetings lors des campagnes électorales.
Le manque de piscines pousse des dizaines de jeunes à se baigner dans les eaux des barrages et puits , avec tous les risques que cela fait peser sur leur santé.
Dans cette ville de 20 000 âmes, il n’y a aucun jardin public. Le seul qui existait depuis la période coloniale est abandonné .
Le manque d’activités culturelles et sportives contraint les familles à rester chez elles, profitant de la climatisation et des programmes de la télévision. Le seul espace vert de cette ville, qui attire des centaines de personnes par jour, est a coûté de l'ancienne moqués .
L’appel des responsables locaux aux investisseurs afin de construire des parcs d’attractions est resté sans réponse.
Dès son installation, le nouveau wali de Tiaret a initié des opérations de réhabilitation et d’aménagement des ronds-points, mais cela reste insuffisant dans cette commune où les citoyens errent dans les rues après 18h, à la recherche d’un café ou d’un cybercafé climatisé.
En l’absence d’initiatives réfléchies, la Diara d'Aïn Kermès, qui mérite plus d’attention de la part des autorités locales, somnole, en attendant des jours meilleurs.
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