Dans le grand chambardement du commerce, les produits de consommation s’amoncellent à l’intérieur des magasins commerciaux et réveillent tout un royaume de laitages dont les tests de qualité et de péremption sont rangés dans le registre aléatoire de l’empoisonnement en cette période caniculaire.
Les raisons tiennent à la spécificité commerciale pour certains d’entre eux qui ignorent délibérément de la date de péremption et l’ébriété des malheurs des clients.
Ce qui compte à leurs yeux est l’effort inintelligent du réflexe de l’écoulement de la marchandise sans pertes ni fracas.
Et comble d’ironie, ils ne semblent pas attacher d’importance sur ce point. Tout comme d’ailleurs sur le risque d’altération des boissons gazeuses exposées devant la devanture des magasins, sur les trottoirs sous un soleil de plomb estival.
Cette pratique dangereuse est désormais ancrée dans les esprits des commerçants qui perdent le sens des proportions et du jugement proprement dit.
Depuis le mois sacré du Ramadhan à ce jour, sodas, eaux minérales, jus de fruits subissent de plein fouet les effets néfastes du soleil brûlant et les mauvaises conditions environnementales Quasiment la totalité des commerces, de l’épicier du coin, fast-foods, n’échappent pas à cette règle auréolée d’une sempiternelle négligence.
Des campagnes de sensibilisation, il y en a eu.La lutte contre ce phénomène fait malheureusement défaut.
Elle devrait, selon les observateurs, être impitoyablement appliquée avec un levier rigoureux. Il suffit de faire un crochet chez les grossistes d’eau minérale et de boissons gazeuses pour s’en convaincre. Un petit tour aussi s’impose chez les épiciers de Frenda.
Elle renseigne inévitablement sur l’ampleur de la gravité de la situation. Très tôt le matin, grossistes, épiciers, supérettes, en mal de stockage ou pour faciliter la vente de leurs produits, mettent des dizaines de palettes de limonades diversifiées, de jus de fruits et de bouteilles en plastique devant, ou à proximité de leurs devantures.
Le transport se fait dans le mépris des règles élémentaires garantissant la préservation de la santé du citoyen. Les bouteilles en plastique sous l’effet de chaleur libère des perturbations endocriniennes dans l’eau minérale.
Selon des recherches scientifiques au Canada, c’est du bisphénol, une matière toxique présente dans les bouteilles en plastique qui peut provoquer le cancer quand elles sont longtemps exposées à la chaleur.
Le bisphénol affecte également le système immunitaire. Mais les parvenus du monde nouveau qui ne jurent que par le nerf de la guerre vouent leur démarche à l’instantané du « ramasse-gain» sans se soucier de la santé du citoyen.
La direction du commerce, doit dans ce genre de cas, intensifier ses efforts pour combattre l’enfumage de ce phénomène qui continue a décocher sa salve de pétard dans pratiquement tous les quartiers de Tiaret..
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