Comment passer ses jours d’été à Ain kermès avec les grandes chaleurs ?
Et comment faire devant le grand vide et l’oisiveté qui tuent les habitants de cette ville et particulièrement les jeunes ?
En effet, en présence des milliers de jeunes sans le moindre débouché, ces quelque cafés de la ville ne désemplissent pas de jour comme de nuit.
Les gens qui sortent pour se distraire, n’ont d’autres choix que le café.
La ville est en mal d’authenticité, leur emploi du temps en cette période d’été et de vacances est très simple : de la maison au café et du café au… café. On a compté uniquement trois cafés pour une ville de 20000 habitations.
Même les cybercafés n’offrent pas cette prestation de service souhaitée qui se résume dans la détente et le bon environnement et dans ces circonstances il n’y a que les rues et les trottoirs. Les jeunes sont parfois debout discutant de tout et de rien mais assurément de l’état chaotique dans lequel ils se retrouvent depuis très longtemps.
En l’absence d’animation culturelle et artistique, le seul refuge devient le café parce qu’il n’existe apparemment aucun autre moyen de distraction, ni salle de cinéma ou de spectacles, ni soirées musicales ou artistiques.
Ce qui donne lieu quotidiennement à d’innombrables dépassements et autres infractions des jeunes, comme par exemple ces rassemblements de « Aïssaoua » et autre trompette et soires de mariage dans les quartiers jusqu’au petit matin, ou ces escapades en moto et même en voitures de groupes de jeunes au mépris du Code de la route et du voisinage.
En somme, il est devenu maintenant impossible d’imaginer les jours et les nuits d'Ain Kermès autrement que dans ces circonstances d’où il est impératif que les responsables bougent afin d’initier des actions à même de combler ce vide, appliquer rigoureusement les lois pour garantir le minimum de quiétude aux habitants et leur permettre de sortir de ce cercle infernal.
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