Les préparatifs du Nouvel An amazigh, qui bouclera sa 2967e année le 12 janvier, se traduisent par un regain de l’activité commerciale des produits prisés par les consommateurs à Tiaret.
Les principaux produits, comme les arachides et les fruits secs, garnissent les différents étalages de la ville. Même les commerçants informels ont saisi cette aubaine pour squatter les différents espaces et trottoirs.
Pour attirer l’attention des clients, les commerçants accordent une attention particulière à l’emballage et à la présentation de leurs produits.
En dépit des prix exorbitants de certains produits, les consommateurs s’agglutinent devant les étals à l’approche de Yennayer. «On doit obligatoirement fêter cette tradition, car elle est porteuse de bonheur et d’espoir dans nos maisons», lance une vieille dame.
Dans les foyers, cette célébration crée une ambiance conviviale exceptionnelle, où le principal menu est le «cherchem», un repas à base de grains de blé bouillis, mélangés aux pois chiches et aux fèves. Après, c’est au tour du «m’khalet», friandises, fruits secs, chocolat, amandes, pistaches, noix, noisettes, dattes, cacahuètes, crêpes, beignets…
Cette journée constitue aussi une opportunité pour s’imprégner de l’origine du calendrier amazigh, que les historiens s’accordent à situer vers 950 ans avant J.-C., date à laquelle le roi berbère Chachnaq a vaincu le Pharaon d’Egypte.
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